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 Acétate d'abiraterone

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Denis
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MessageSujet: Re: Acétate d'abiraterone   Acétate d'abiraterone Icon_minitimeMer 1 Nov 2017 - 19:47

Researchers at Mayo Clinic Center for Individualized Medicine have uncovered genetic clues to why tumors resist a specific therapy used for treating advanced prostate cancer. This discovery can guide health care providers to individualized treatments for castration-resistant prostate cancer, a deadly disease that does not respond to standard hormone therapy. Several U.S. Food and Drug Administration approved therapies are available for castration-resistant prostate cancer, but the treatments affect each patient differently.

New research from Manish Kohli, M.D., principal investigator, and Liewei Wang, M.D., Ph.D., laboratory co-principal investigator, has found genetic markers that may predict resistance to the drug abiraterone acetate/prednisone, a treatment aimed at stopping progression of advanced, metastasized prostate cancer. Understanding the genetic markers of tumors and their drug resistance enables health care providers to match a therapy that is likely to succeed on the first try.

The research of Dr. Kohli and his Mayo colleagues, "A Prospective Genome-Wide Study of Prostate Cancer Metastases Reveals Association of Wnt Pathway Activation and Increased Cell Cycle Proliferation with Primary Resistance to Abiraterone Acetate-Prednisone," is published online in the Oct. 23 edition of Annals of Oncology.

"Prostate cancer is different in every patient." says Dr. Kohli. "In this groundbreaking study, we explored thousands of genetic characteristics in each tumor, and identified specific genes -- for example a set of genes called cell cycle proliferation genes -- that now allow us to take an individualized approach to treatment with this drug. Our observations enhance the development of predictive biomarker-based strategies for patients with advanced castration-resistant prostate cancer."

The research comes from a study at Mayo Clinic between 2013 and 2015. Whole-exome DNA sequencing, which looks at all the disease-causing genes, and RNA sequencing, which looks deeply into each individual gene, were performed on metastasized tumors of 92 study participants before treatment. Those same tests were performed again after 12 weeks. Investigators in Dr. Wang's lab also attempted to grow the patient's cancer in mice from a piece of the patient's cancer tissue. Experimental drugs were then tested on cancers that grew in mice.

"The discovery of these genetic signals after such an elaborate and extensive evaluation of the patients' genetic makeup has not been previously performed," says Dr. Kohli." Such knowledge can empower physicians to better manage patients with advanced-stage, castration-resistant prostate cancer."

Prostate cancer affects approximately 1 in 7 men in the U.S. -- 10 to 20 percent of whom will develop castration-resistant prostate cancer. The average life expectancy at that advanced stage is less than 19 months.

"This research is an example of how Mayo Clinic and the Center for Individualized Medicine are transforming patient care through advanced genetic tests to address the unmet needs of our patients with advanced prostate cancer. This discovery is an additional way to customize treatment plans based on a patient's unique genetic makeup," says Keith Stewart, M.B., Ch.B., Carlson and Nelson Endowed Director of the Mayo Clinic Center for Individualized Medicine and the Vasek and Anna Maria Polak Professor of Cancer Research Division of Hematology-Oncology, Mayo Clinic.

Mayo Clinic researchers are recommending further study to determine which combination of drugs will best overcome drug resistance in patients with these genetic markers.

This study was funded in part by the Mayo Clinic Center for Individualized Medicine; Minnesota Partnership for Biotechnology and Medical Genomics; U.S. Department of Defense; National Institutes of Health -- National Cancer Institute; Prostate Cancer Foundation; Mayo Clinic Schulze Cancer for Novel Therapeutics in Cancer Research; and Mayo Clinic philanthropic donors, A.T. Suharya and Ghan D.H., and Mr. and Mrs. Joseph and Gail Gassner.

---

Des chercheurs du Centre de médecine individualisée de Mayo ont découvert des indices génétiques expliquant pourquoi les tumeurs résistent à une thérapie spécifique utilisée pour traiter le cancer avancé de la prostate. Cette découverte peut guider les fournisseurs de soins de santé vers des traitements individualisés pour le cancer de la prostate résistant à la castration, une maladie mortelle qui ne répond pas à l'hormonothérapie standard. Plusieurs thérapies approuvées par la Food and Drug Administration des États-Unis sont disponibles pour le cancer de la prostate résistant à la castration, mais les traitements affectent différemment chaque patient.

Une nouvelle recherche de Manish Kohli, MD, investigateur principal, et Liewei Wang, MD, Ph.D., co-chercheur principal du laboratoire, a trouvé des marqueurs génétiques qui pourraient prédire la résistance au médicament acétate d'abiratérone / de prednisone, un traitement visant à stopper la progression de cancer avancé de la prostate métastasé. La compréhension des marqueurs génétiques des tumeurs et de leur pharmacorésistance permet aux professionnels de la santé de faire coïncider une thérapie susceptible de réussir au premier essai.

La recherche du Dr Kohli et de ses collègues Mayo, «Une étude prospective sur le génome des métastases du cancer de la prostate révèle l'association de l'activation du chemin Wnt et de la prolifération du cycle cellulaire avec la résistance primaire à l'acétate d'abiratérone-prednisone».

"Le cancer de la prostate est différent chez chaque patient." dit le Dr Kohli. «Dans cette étude révolutionnaire, nous avons exploré des milliers de caractéristiques génétiques dans chaque tumeur et identifié des gènes spécifiques - par exemple un ensemble de gènes appelés gènes de prolifération du cycle cellulaire - qui nous permettent maintenant d'adopter une approche individualisée du traitement. Nos observations améliorent le développement de stratégies prédictives basées sur les biomarqueurs pour les patients atteints d'un cancer avancé de la prostate résistant à la castration. "

La recherche provient d'une étude à la Mayo Clinic entre 2013 et 2015. Le séquençage complet de l'ADN, qui porte sur tous les gènes pathogènes, et le séquençage de l'ARN, qui étudie profondément chaque gène individuel, ont été réalisés sur des tumeurs métastasées. participants avant le traitement. Ces mêmes tests ont été effectués à nouveau après 12 semaines. Les chercheurs du laboratoire du Dr Wang ont également tenté de faire croître le cancer du patient chez la souris à partir d'une partie du tissu cancéreux du patient. Des médicaments expérimentaux ont ensuite été testés sur des cancers qui se développaient chez la souris.

«La découverte de ces signaux génétiques après une évaluation aussi élaborée et exhaustive de la constitution génétique des patients n'a pas été effectuée auparavant», dit le Dr Kohli. «Ces connaissances peuvent permettre aux médecins de mieux gérer les patients atteints de stades avancés et résistants à la castration. cancer de la prostate."

Le cancer de la prostate touche environ 1 homme sur 7 aux Etats-Unis - 10 à 20% d'entre eux développeront un cancer de la prostate résistant à la castration. L'espérance de vie moyenne à ce stade avancé est inférieure à 19 mois.

«Cette étude est un exemple de la façon dont la Mayo Clinic et le Centre de médecine individualisée transforment les soins aux patients grâce à des tests génétiques avancés pour répondre aux besoins non satisfaits de nos patients atteints d'un cancer avancé de la prostate. ».

Les chercheurs de la Mayo Clinic recommandent une étude plus approfondie pour déterminer quelle combinaison de médicaments permettra de mieux vaincre la résistance aux médicaments chez les patients avec ces marqueurs génétiques.

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MessageSujet: Re: Acétate d'abiraterone   Acétate d'abiraterone Icon_minitimeLun 10 Juil 2017 - 18:26

Un des faits saillants du dernier congrès de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO) est l’identification d’un nouveau protocole de chimiothérapie qui améliore significativement la survie des patients touchés par une forme avancée du cancer de la prostate.

​Selon les dernières statistiques de la Société canadienne du cancer, le cancer de la prostate demeure le cancer le plus fréquent chez les Canadiens, avec 21 300 hommes qui recevront un diagnostic de cette maladie en 2017 et 4100 hommes qui en mourront.

Même si le taux de mortalité du cancer de la prostate diminue constamment depuis la fin des années 1990 en raison de l’amélioration des traitements, la forme avancée de la maladie demeure extrêmement difficile à traiter efficacement et continue d’être associée à un mauvais pronostic. La recherche de nouvelles approches thérapeutiques revêt donc une grande importance pour diminuer le fardeau imposé par cette maladie.

​​Anti-testostérone

À l’heure actuelle, le traitement standard des formes avancées du cancer de la prostate consiste en une chimiothérapie combinée à une hormonothérapie.

Le cancer de la prostate est hormonosensible, c’est-à-dire que son développement est stimulé par des hormones masculines, soit les androgènes et plus particulièrement la testostérone. Les médicaments d’hormonothé­rapie bloquent la production de la testostérone par les testicules, ce qui neutralise l’action stimulante de cette hormone sur les cellules cancéreuses et ainsi bloque le développement du cancer.

Cependant, ces médicaments n’empêchent pas les glandes surrénales et les cellules cancéreuses de continuer à produire de petites quantités de testostérone et leur effet inhibiteur est donc imparfait.

​​Hausse de survie

Les résultats de deux études cliniques présentés au congrès de l’ASCO qui se tenait à Boston le mois dernier laissent croire que l’utilisation d’un nouveau médicament, l’abiratérone (ZytigaÒ), pourrait permettre de contourner ces limitations et améliorer sensiblement la survie des patients touchés par un cancer de la prostate avancé. Ce médicament inhibe spécifiquement la synthèse des androgènes et bloque la production de testostérone dans l’ensemble des tissus du corps.

Le premier essai clinique, appelé LATITUDE, a été ­réalisé auprès de 1200 hommes qui venaient de recevoir un diagnostic de cancer de la prostate de stade avancé et qui présentaient des métastases aux os ou dans d’autres organes1.

Les résultats de l’étude sont vraiment encourageants : après 30 mois de traitement, les patients qui ont reçu l’abiratérone en addition à l’hormonothérapie conventionnelle présentaient un risque 38 % plus faible de mortalité que ceux traités avec un placebo, avec un ralentissement marqué de la progression de la maladie (33 mois au lieu de 15 mois).

Les bénéfices associés à un traitement précoce des patients avec l’abiratérone sont soulignés par un autre essai clinique présenté à ce même congrès2. Cette étude, appelée STAMPEDE, a montré que l’administration de ce médicament dès le début de l’hormonothérapie augmentait significativement la survie des patients, celle-ci passant de 3,5 années chez ceux traités selon le protocole standard à 6,5 années avec le traitement avec l’abiratérone.

Selon les auteurs de ces deux études, l’ajout de l’abiratérone à l’hormonothérapie conventionnelle devrait donc être maintenant considéré comme le traitement standard pour les patients atteints d’un cancer de la prostate métastatique. La ­recherche est vraiment source d’espoir.​
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MessageSujet: Re: Acétate d'abiraterone   Acétate d'abiraterone Icon_minitimeLun 5 Juin 2017 - 14:39

Adding abiraterone to hormone therapy at the start of treatment for prostate cancer improves survival by 37 per cent, according to the results of one of the largest ever clinical trials for prostate cancer presented at the 2017 ASCO Annual Meeting in Chicago and published in the New England Journal of Medicine.

The results from the Cancer Research UK-funded STAMPEDE trial could change the standard of care for men with prostate cancer, making abiraterone a first-line treatment alongside hormone therapy.

This part of the STAMPEDE trial recruited around 1,900 patients. Half the men were treated with hormone therapy while the other half received hormone therapy and abiraterone. In men who were given abiraterone there was a 70 per cent reduction in disease progression. The drug is usually given to men with advanced prostate cancer that has spread and has stopped responding to standard to hormone therapy, but this study shows the added benefit to patients who are about to start long-term hormone therapy.

Professor Nicholas James, chief investigator of the Cancer Research UK-funded STAMPEDE trial from the University of Birmingham, said: "These are the most powerful results I've seen from a prostate cancer trial -- it's a once in a career feeling. This is one of the biggest reductions in death I've seen in any clinical trial for adult cancers.

"Abiraterone is already used to treat some men whose disease has spread but our results show many more could benefit. In addition to the improvements in survival and time without relapse, the drug reduced the rates of severe bone complications, a major problem in prostate cancer, by more than a half. I really hope these results can change clinical practice."

Alfred Samuels, 59, was diagnosed with advanced prostate cancer in January 2012 and joined the STAMPEDE trial two months later. He lives in Harrow with his partner and five children.

Alfred said: "It felt like my world fell apart overnight. The doctors explained that surgery wasn't an option for me because the cancer had spread beyond my prostate. "But my clinician suggested that the STAMPEDE trial might be a good option. As part of the trial, I started taking abiraterone four times a day and had a hormone injection every eight weeks. "During the first six months, tests showed that the treatment was working. I'm still on the trial, which I find reassuring and, fortunately, my cancer is being managed well."

Prostate cancer cells usually depend on testosterone to grow. Standard hormone therapy blocks the action of male sex hormones, halting the disease. Abiraterone goes further and shuts down the production of the hormones that fuel prostate cancer's growth.

Each year around 46,500 men are diagnosed with prostate cancer in the UK, and around 11,000 men die from the disease.

Sir Harpal Kumar, Cancer Research UK's chief executive, said: "These results could transform the treatment of prostate cancer.

Abiraterone can clearly help many more prostate cancer patients than was first thought.

"The STAMPEDE trial is changing the face of prostate cancer because the flexibility of the trial design means that we can investigate a number of different treatment options rapidly and in parallel, enabling scientists to get results much more quickly than they usually would. "Cancer Research UK scientists first discovered abiraterone and subsequently played a key role in its development, including funding the first clinical trials. This study adds to the importance of the drug."

The STAMPEDE trial is coordinated by the MRC Clinical Trials Unit at UCL and funded by Cancer Research UK. Previous results from the trial have already changed clinical practice -- data released last year has led to docetaxel chemotherapy now being part of the standard of care for many men with prostate cancer. More data will come out in subsequent years, because of the innovative design of the trial. Professor James added: "We are so incredibly thankful to the patients and clinical staff who have agreed to take part in this study. With their generosity, scientists can carry out research that will help save lives."

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L'ajout d'abiratérone à la thérapie hormonale au début du traitement pour le cancer de la prostate améliore la survie de 37 pour cent, selon les résultats de l'un des plus grands essais cliniques jamais réalisés pour le cancer de la prostate présenté lors de la réunion annuelle ASCO 2017 à Chicago et publié dans la Nouvelle-Angleterre Journal of Medicine.

Les résultats du test STAMPEDE financé par le cancer Research UK pourraient modifier la norme de soins pour les hommes atteints de cancer de la prostate, ce qui rend l'abiratérone un traitement de première intention parallèlement à la thérapie hormonale.

Cette partie du test STAMPEDE a recruté environ 1 900 patients. La moitié des hommes ont été traités avec une hormonothérapie tandis que l'autre moitié a reçu une hormonothérapie et une abiratine. Chez les hommes qui ont reçu l'abiratérone, il y a eu une réduction de 70% de la progression de la maladie. Le médicament est généralement administré à des hommes atteints d'un cancer de la prostate avancé qui s'est propagé et a cessé de répondre à la thérapie hormonale standard, mais cette étude montre l'avantage supplémentaire pour les patients qui sont sur le point de commencer une thérapie hormonale à long terme.

Le professeur Nicholas James, enquêteur en chef de l'étude STAMPEDE financé par le cancer de recherche de Cancer de l'Université de Birmingham, a déclaré: «Ce sont les résultats les plus puissants que j'ai vus lors d'un essai de cancer de la prostate - c'est une fois dans un sentiment de carrière. Est l'une des plus grandes réductions de la mort que j'ai vécu lors d'un essai clinique pour les cancers adultes.

"Abiraterone est déjà utilisé pour traiter certains hommes dont la maladie s'est propagée, mais nos résultats montrent que beaucoup d'autres pourraient en bénéficier. En plus des améliorations de la survie et du temps sans rechute, le médicament a réduit les taux de complications osseuses graves, un problème majeur dans le cancer de la prostate , De plus de la moitié. J'espère vraiment que ces résultats peuvent changer la pratique clinique. "

Alfred Samuels, 59 ans, a été diagnostiqué avec un cancer avancé de la prostate en janvier 2012 et a rejoint l'essai STAMPEDE deux mois plus tard. Il vit à Harrow avec sa partenaire et cinq enfants.

Alfred a déclaré: "Il a semblé que mon monde était tombé en panne pendant la nuit. Les médecins ont expliqué que la chirurgie n'était pas une option pour moi parce que le cancer s'est répandu au-delà de ma prostate." Mais mon clinicien a suggéré que l'essai STAMPEDE pourrait être une bonne option. Dans le cadre du procès, j'ai commencé à prendre l'abiratone quatre fois par jour et j'ai eu une injection d'hormone toutes les huit semaines. "Au cours des six premiers mois, les tests ont montré que le traitement fonctionnait. Je suis encore en test, ce que je trouve rassurant et, heureusement, mon cancer est bien géré".

Les cellules cancéreuses de la prostate dépendent habituellement de la testostérone pour se développer. La thérapie hormonale standard bloque l'action des hormones sexuelles masculines, stoppant la maladie. Abiraterone va plus loin et arrête la production des hormones qui alimentent la croissance du cancer de la prostate.

Chaque année, environ 46 500 hommes sont diagnostiqués avec un cancer de la prostate au Royaume-Uni, et environ 11 000 hommes meurent de la maladie.

Sir Harpal Kumar, directeur général de Cancer Research UK, a déclaré: "Ces résultats pourraient transformer le traitement du cancer de la prostate.

Abiraterone peut clairement aider beaucoup plus de patients atteints de cancer de la prostate qu'on ne le pensait d'abord.

«L'essai de STAMPEDE change le visage du cancer de la prostate parce que la flexibilité de la conception de l'essai signifie que nous pouvons étudier rapidement et en parallèle plusieurs options de traitement, ce qui permet aux scientifiques d'obtenir des résultats beaucoup plus rapidement qu'ils ne le feraient habituellement. Les scientifiques du Royaume-Uni ont d'abord découvert l'abiratérone et ont ensuite joué un rôle clé dans son développement, y compris le financement des premiers essais cliniques. Cette étude souligne l'importance du médicament ".

L'essai STAMPEDE est coordonné par l'Unité des essais cliniques MRC de l'UCL et financé par Cancer Research UK. Les résultats antérieurs de l'essai ont déjà changé la pratique clinique - les données publiées l'année dernière ont conduit à la chimiothérapie au docétaxel maintenant faisant partie de la norme de soins pour de nombreux hommes atteints de cancer de la prostate. D'autres données apparaîtront dans les années suivantes, en raison de la conception innovante du test. Le professeur James a ajouté: «Nous sommes si incroyablement reconnaissants envers les patients et le personnel clinique qui ont accepté de participer à cette étude. Avec leur générosité, les scientifiques peuvent mener des recherches qui contribueront à sauver des vies».
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MessageSujet: Re: Acétate d'abiraterone   Acétate d'abiraterone Icon_minitimeMer 15 Fév 2017 - 15:10

Taking one-fourth the standard dose of a widely used drug for prostate cancer with a low-fat breakfast can be as effective -- and four times less expensive -- as taking the standard dose as recommended: on an empty stomach.

The study, a multi-center, randomized, phase-II clinical trial to be presented at ASCO's 2017 Genitourinary Cancers Symposium in Orlando, FL, found that the 36 patients who took 250 milligrams of the drug with a low-fat breakfast had outcomes that were virtually identical to the 36 patients who took the standard dose, 1,000 milligrams of the drug on an empty stomach.

The finding has significant financial implications. The drug, abiraterone acetate -- marketed as ZYTIGA® -- now retails for more than $9,000 per month. Even patients with blue-ribbon health insurance can have co-pays ranging from $1,000 to $3,000 per month.

Patients taking abiraterone acetate typically stay on the medication for 12 to 18 months. Since 2011, according to the manufacturer's website, more than 100,000 patients in the United States alone have filled prescriptions for abiraterone.

If each of those 100,000 patients had taken the drug for 12 months and, theoretically, paid the list price out of pocket but took the lower dose with food, the 75-percent cost reduction could have saved them more than $6 billion.

Seventy-two patients from multiple centers in the United States and Singapore participated in the study. Patients aged 52 to 89 years (median 74) with advanced prostate cancer whose disease had progressed despite standard initial hormonal therapy, were randomly assigned to take the standard dose on an empty stomach or the low dose with breakfast.

The primary objective of the study was to compare the change in blood levels of prostate specific antigen (PSA), a measure of disease burden and progression. Despite a 75-percent difference in dose, there was no difference in abiraterone activity as measured by variation in PSA levels between the two groups of patients. The time to disease progression also was nearly identical for both arms of the study, about 14 months.

Patients who took the drug with food appeared to have an additional benefit. They were less likely to complain about stomach discomfort than those who took the drug as recommended. The drug's label recommends fasting for 2 hours before and 1 hour after swallowing the medication. Taking the medication with breakfast is therefore logistically easier for patients.

"We know this drug is absorbed much more efficiently when taken with food," said study director Russell Szmulewitz, MD, assistant professor of medicine at the University of Chicago and a specialist in medical treatment of patients with advanced prostate cancer. "It's inefficient, even wasteful, to take this medicine while fasting, which is how the drug's label says to take it."

"Given the pharmaco-economic implications," he added, "our results warrant consideration by doctors who care for prostate cancer patients as well as payers."

Many drugs taken by mouth have a "food effect," which can alter how the drug is absorbed. Abiraterone has one of the most dramatic food effects. Blood levels of the drug can be up to 17 times higher when taken with a high-fat meal. Taking the drug with a low-fat meal is more predictable. It increases blood levels four to seven fold.

"This is a widely prescribed drug, a mainstay for patients with prostate cancer," Szmulewitz said. "It is a great medication that has shifted the standard of care."

Patients with early stage prostate cancer patients are usually treated initially with hormone therapy, drugs that disrupt the production of male hormones such as testosterone, which promotes tumor growth. This can slow or halt progression of the disease.

Over time, however, cancer cells adapt. They develop the ability to grow and spread without relying on hormones, a stage known as castration-resistant prostate cancer. Historically, those patients were treated with chemotherapy, which can have significant side effects.

Abiraterone, approved for treatment of metastatic prostate cancer in April, 2011, added a new layer to the sequence. It "sits between hormone therapy and chemotherapy," Szmulewitz explained. "It delays disease progression, improves survival and delays deterioration of quality of life." When its effects diminish, they shift to a similar, competing drug or move on to chemotherapy.

Patients who take abiraterone for prostate cancer should not "conduct such experiments on their own," Szmulewitz warned. "This was a relatively small study, too small to show with confidence that the lower dose is as effective. It gives us preliminary but far from definitive evidence. Physicians should use their discretion, based on patient needs."

The study shows that patients with genuine concerns about costs could, with careful guidance and regular follow-up from their doctors, consider the smaller dose taken with a low-fat breakfast. This would enable them to spread the cost of one month's of pills over four months, a per-patient savings of up to $7,500 each month.

---


Prendre un quart de la dose standard d'un médicament largement utilisé pour le cancer de la prostate avec un petit déjeuner faible en gras peut être aussi efficace - et quatre fois moins coûteux - que de prendre la dose standard recommandée: à jeun.

L'étude, un essai clinique multicentrique, randomisé et de phase II qui sera présenté lors du Symposium sur les cancers génitaux de 2017 à Orlando, en Floride, a révélé que les 36 patients qui ont pris 250 milligrammes de la drogue avec un petit déjeuner à faible teneur en gras avaient des résultats Étaient pratiquement identiques aux 36 patients qui ont pris la dose standard, 1 000 milligrammes de la drogue sur un estomac vide.

Le constat a des implications financières importantes. Le médicament, l'acétate d'abiraterone - commercialisé sous le nom de ZYTIGA® - est maintenant vendu à plus de 9 000 $ par mois. Même les patients avec une assurance maladie bleue peuvent bénéficier d'un co-paiement allant de 1 000 $ à 3 000 $ par mois.

Les patients prenant l'acétate d'abiraterone restent typiquement sur le médicament pendant 12 à 18 mois. Depuis 2011, selon le site Web du fabricant, plus de 100.000 patients aux États-Unis seuls ont rempli les prescriptions pour abiraterone.

Si chacun de ces 100 000 patients avait pris le médicament pendant 12 mois et, théoriquement, payé le prix de liste de sa poche, mais a pris la dose inférieure avec de la nourriture, la réduction de 75 pour cent de coût aurait pu les sauver plus de 6 milliards de dollars.

Soixante-douze patients de plusieurs centres aux États-Unis et à Singapour ont participé à l'étude. Les patients âgés de 52 à 89 ans (médiane 74) atteints d'un cancer avancé de la prostate dont la maladie avait progressé en dépit de la thérapie hormonale initiale standard, ont été répartis au hasard pour prendre la dose standard à jeun ou la dose faible avec le petit déjeuner.

L'objectif principal de l'étude était de comparer la variation des taux sanguins d'antigène spécifique de la prostate (PSA), une mesure de la charge de morbidité et de la progression. En dépit d'une différence de 75 pour cent dans la dose, il n'y avait aucune différence dans l'activité de l'abiratérone mesurée par la variation des niveaux de PSA entre les deux groupes de patients. Le temps de progression de la maladie était également presque identique pour les deux bras de l'étude, soit environ 14 mois.

Les patients qui ont pris le médicament avec de la nourriture semblaient avoir un avantage supplémentaire. Ils étaient moins susceptibles de se plaindre de maux d'estomac que ceux qui ont pris le médicament comme recommandé. L'étiquette du médicament recommande le jeûne pendant 2 heures avant et une heure après avoir avalé le médicament. Prendre le médicament avec le petit déjeuner est donc logistiquement plus facile pour les patients.

"Nous savons que ce médicament est absorbée beaucoup plus efficacement lorsqu'ils sont pris avec de la nourriture", a déclaré le directeur de l'étude Russell Szmulewitz, MD, professeur adjoint de médecine à l'Université de Chicago et un spécialiste en traitement médical des patients atteints de cancer de la prostate avancé. "C'est inefficace, voire gaspilleur, de prendre ce médicament pendant le jeûne, qui est la façon dont l'étiquette du médicament dit de le prendre."

«Compte tenu des implications pharmaco-économiques», at-il ajouté, «nos résultats méritent d'être pris en considération par les médecins qui prennent soin des patients atteints du cancer de la prostate ainsi que par ceux qui paient les médicaments».

De nombreux médicaments pris par la bouche ont un «effet alimentaire», qui peut modifier la façon dont le médicament est absorbé. L'abiraterone a l'un des effets alimentaires les plus dramatiques. Les niveaux sanguins de la drogue peuvent être jusqu'à 17 fois plus élevés lorsqu'ils sont pris avec un repas riche en gras. Prendre le médicament avec un repas faible en gras est plus prévisible. Il augmente les niveaux sanguins de quatre à sept fois.

"C'est un médicament largement prescrit, un pilier pour les patients atteints de cancer de la prostate", a déclaré Szmulewitz. "C'est un excellent médicament qui a changé la norme de soins."

Les patients souffrant de cancer de la prostate au stade précoce sont habituellement traités initialement avec une thérapie hormonale, des médicaments qui perturbent la production d'hormones mâles telles que la testostérone, ce qui favorise la croissance tumorale. Cela peut ralentir ou arrêter la progression de la maladie.

Au fil du temps, cependant, les cellules cancéreuses s'adaptent. Ils développent la capacité de se développer et de se répandre sans compter sur les hormones, un stade connu sous le nom de castration-résistant au cancer de la prostate. Historiquement, ces patients ont été traités par chimiothérapie, ce qui peut avoir des effets secondaires significatifs.

L'abiraterone, approuvé pour le traitement du cancer de la prostate métastatique en avril 2011, a ajouté un nouveau calque à la séquence. Il "se situe entre la thérapie hormonale et la chimiothérapie", a expliqué Szmulewitz. «Il retarde la progression de la maladie, améliore la survie et retarde la détérioration de la qualité de vie." Lorsque ses effets diminuent, on passe à un médicament concurrent semblable ou à la chimiothérapie.

Les patients qui prennent de l'abiraterone pour le cancer de la prostate ne devraient pas "conduire de telles expériences par eux-mêmes", a averti Szmulewitz . «Il s'agissait d'une étude relativement modeste, trop petite pour montrer avec certitude que la dose la plus faible est aussi efficace, mais elle nous donne des preuves préliminaires, mais loin d'être définitives.

L'étude montre que les patients avec des préoccupations réelles sur les coûts pourraient, avec des conseils soigneux et un suivi régulier de leurs médecins, envisager la plus petite dose prise avec un petit déjeuner à faible teneur en gras. Cela leur permettrait de se propager
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MessageSujet: Re: Acétate d'abiraterone   Acétate d'abiraterone Icon_minitimeMar 2 Juin 2015 - 9:07

Cleveland Clinic researcher Nima Sharifi, M.D., found that abiraterone, a steroid inhibitor, is converted into the more physiologically active D4A (Δ4-abiraterone) in both patients and animal models with prostate cancer who take the drug. Furthermore, they found that D4A is more effective than abiraterone at killing aggressive prostate cancer cells, suggesting that some patients may benefit from direct treatment with D4A.

Prostate cancer cells are fueled by androgens (male hormones). When prostate cancer spreads, androgen deprivation therapy ("medical castration") is used to cut off the tumor's energy supply. However, aggressive, metastatic tumors can become resistant to this type of therapy. In a landmark 2013 publication in Cell, Dr. Sharifi described a genetic mutation that enables prostate cancer cells to produce their own hormones for fuel, making them resistant to traditional hormone deprivation therapies.

Abiraterone works by blocking CYP17A1, an enzyme that is crucial for the production of androgens. Dr. Sharifi's team found that the more active D4A inhibits two additional enzymes responsible for producing androgens, as well as blocks the androgen receptor, which renders existing androgens inactive. They found that 12 patients on active abiraterone therapy had detectable serum levels of D4A. D4A levels varied among patients, however, suggesting that individuals may differ in their metabolism of abiraterone to D4A.

"More studies are needed to uncover the exact mechanisms involved, but we predict that direct treatment with D4A could prolong survival in some patients with metastatic prostate cancer," said Dr. Sharifi, "Further studies will also help us develop a potential biomarker profile to predict which patients will respond to D4 -- abiraterone."

Dr. Sharifi holds positions in Cleveland Clinic's Lerner Research Institute, Glickman Urological & Kidney Institute, and Taussig Cancer Institute, and is the Kendrick Family Endowed Chair for Prostate Cancer Research.

Prostate cancer is the most common cancer in men, with nearly 240,000 new cases diagnosed each year in the United States. According to the American Cancer Society, there will be an estimated 30,000 deaths due to prostate cancer in 2013. Almost every man who dies of prostate cancer dies with castration-resistant prostate cancer.


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Cleveland Clinic chercheur Nima Sharifi, MD, a constaté que l'abiratérone, un inhibiteur de stéroïde, est converti en D4A (Δ4-abiratérone) ce qui est physiologiquement plus actif dans les patients et les modèles animaux atteints de cancer de la prostate qui prennent le médicament. En outre, ils ont constaté que D4A est plus efficace que l'abiratérone à tuer les cellules cancéreuses de la prostate agressifs, ce qui suggère que certains patients peuvent bénéficier d'un traitement direct avec D4A.

les cellules cancéreuses de la prostate sont alimentés par les androgènes (hormones mâles). Lorsque le cancer de la Acétate d'abiraterone 307098 se propage, la thérapie anti-androgénique ("de castration médicale") est utilisé pour couper l'approvisionnement énergétique de la tumeur. Cependant, les tumeurs métastatiques, agressives peuvent devenir résistantes à ce type de thérapie. Dans un point de repère 2013 la publication dans la revue Cell, le Dr Sharifi décrit une mutation génétique qui permet aux cellules cancéreuses de la prostate de produire leurs propres hormones pour le carburant, ce qui les rend résistants aux thérapies traditionnelles de la privation de l'hormone.

Abiratérone agit en bloquant CYP17A1, une enzyme qui est essentielle pour la production d'androgènes. L'équipe du Dr Sharifi a constaté que le D4A plus actif inhibe deux enzymes supplémentaires responsables de la production d'androgènes, et il bloque aussi le récepteur des androgènes, ce qui rend les androgènes existants inactifs. Ils ont constaté que 12 patients sur la thérapie d'abiratérone actifs avaient des niveaux sériques détectables de D4A. les niveaux de D4a variaient selon les patients cependant, ce qui suggère que les individus peuvent différer selon leur métabolisme à l'abiratérone D4A.

"D'autres études sont nécessaires pour découvrir les mécanismes exacts impliqués, mais nous prédisent que le traitement direct avec D4A pourrait prolonger la survie chez certains patients atteints de cancer métastatique de la prostate", a déclaré le Dr Sharifi, "D'autres études pourront également nous aider à développer un profil de biomarqueur potentiel de prédire quels patients répondront à D4 - abiratérone ".

Dr Sharifi détient des positions à Cleveland Lerner Research Institute Clinic, Glickman urologique & Kidney Institut, et Taussig Cancer Institute, et est le titulaire de la chaire Kendrick famille pour Prostate Cancer Research.

le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez les hommes, avec près de 240 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année aux États-Unis. Selon l'American Cancer Society, il y aura environ 30 000 décès dus au cancer de la prostate en 2013. Presque tout homme qui meurt d'un cancer de la prostate meurt avec cancer de la prostate résistant à la castration.




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MessageSujet: Re: Acétate d'abiraterone   Acétate d'abiraterone Icon_minitimeSam 2 Juin 2012 - 13:35

02/juin 2012

Le zytiga est le nom commercial de l'acétate d'abirétone, je viens d'allumer...

Cancer de la prostate : Le nouveau traitement est efficace.

La propagation du cancer de la Acétate d'abiraterone 307098 recule chez l'homme grâce à un nouveau traitement. Cet essai clinique donne un nouvel espoir aux malades.

L’acétate d’abiratérone, commercialisée sous le nom de Zytiga, serait-elle la solution contre le cancer de la prostate ? Peut-être. En tout cas, ce nouveau traitement donne de l'espoir aux malades. D'après une étude, il aurait freiné la propagation de cancers métastasés de la prostate de près de 60% chez des hommes ne répondant plus aux thérapies hormonales et pas encore traités avec de la chimiothérapie

« Ce médicament prolonge des vies et donne aux malades plus de temps durant lequel ils ne ressentent pas de douleur résultant de la progression du cancer », explique le Dr Charles Ryan, professeur de médecine clinique à l'Université de Californie à San Francisco (ouest), principal auteur de cette étude clinique internationale. L'essai clinique a été mené avec 1.088 hommes, diagnostiqués de leur cancer de la prostate cinq ans auparavant en moyenne, dans 151 centres de traitement du cancer en Amérique du nord, en Europe et en Australie. La moitié des participants a pris un placebo avec du prédnisone, un stéroïde, tandis que l'autre partie a été traitée avec du Zytiga et également du prédnisone. Dans le groupe du Zytiga, les malades ont eu un répit de près de 16 mois avant que leur cancer métastasé de la prostate n'empire de nouveau, comparé à 8,3 mois dans l'autre groupe, précise le Dr Ryan.

"L'aboutissement d'années de recherche"
Il présente les résultats samedi à la 48e conférence annuelle de l'American Society of Clinical Oncology (ASCO), plus grand colloque mondial sur le cancer qui réunit plus de 30.000 cancérologues, chercheurs et représentants de firmes pharmaceutiques ce week-end à Chicago (Illinois, nord). Le Zytiga est l'un des nouveaux traitements les plus prometteurs contre le cancer de la prostate qui paraît prolonger la vie des malades de façon importante en ciblant la sécrétion hormonale dont se nourrit la tumeur cancéreuse. Cette étude est la première à montrer une prolongation des bienfaits du Zytiga dans un groupe particulier de patients atteints d'un cancer métastasé de la prostate, souligne encore le Dr Ryan

Il a noté qu'il s'agissait « d'une analyse intermédiaire des résultats de cet essai clinique dont les conclusions finales seront achevées en 2014 ». Mais « il apparaît d'ores et déjà que ce médicament -administré par voie orale-- pourrait être utilisé à des stades plus précoces du cancer de la prostate et être ainsi prescrit à un plus grand nombre de patients », selon ce médecin. Une petite étude clinique publiée le 16 mai dernier par l'ASCO montre que le Zytiga avait permis d'éliminer totalement ou en grande partie la tumeur aux premiers stades de développement chez certains hommes atteints d'une forme de cancer de la prostate à haut risque de s'étendre.

En 2011, l'agence américaine de réglementation des produits alimentaires et des médicaments (FDA) avait donné son feu vert à la mise sur le marché du Zytiga selon une procédure accélérée, pour des hommes dont le cancer de la prostate, devenu résistant aux thérapies hormonales standard, s'était propagé à d'autres organes. La décision de la FDA s'est fondée sur les résultats d'un essai clinique international qui montrait l'efficacité du Zytiga chez des malades ayant achevé sans succès de la chimiothérapie et se trouvant à un stade plus avancé de ce cancer. « Tous ces résultats sont l'aboutissement d'années de recherche qui vont vraiment transformer la manière dont on soigne les malades avec un cancer avancé de la prostate », souligne le Dr Eric Small, professeur d'hématologie et de cancérologie à l'Université de Californie
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MessageSujet: Re: Acétate d'abiraterone   Acétate d'abiraterone Icon_minitimeMer 29 Déc 2010 - 22:59

TORONTO, le 23 déc. /CNW/ - Janssen Inc. a déposé une présentation de drogue nouvelle (PDN) auprès de Santé Canada portant sur l'acétate d'abiratérone, un médicament expérimental administré avec la prednisone pour traiter le cancer de la prostate au stade avancé métastatique chez les patients ayant déjà reçu une chimiothérapie à base de taxane. Des présentations portant sur l'acétate d'abiratérone ont également été déposées auprès des autorités sanitaires des États­Unis et d'Europe.

L'acétate d'abiratérone a été mis au point par Ortho Biotech Oncology Research & Development, une division de Cougar Biotechnology, Inc.

L'acétate d'abiratérone est un inhibiteur de la biosynthèse des androgènes expérimental à administration orale, mis au point pour traiter le cancer de la prostate au stade avancé métastatique ayant évolué après avoir acquis une résistance aux hormonothérapies classiques. Ce cancer est également connu sous l'appellation « cancer de la prostate réfractaire à la castration » ou CPRC. On croit que l'acétate d'abiratérone inhibe une enzyme clé, la CYP17, essentielle à la biosynthèse des androgènes dans les testicules, les glandes surrénales et les tumeurs1.

Cette présentation à Santé Canada intervient à l'issue d'une étude clinique de phase 3 randomisée, à double insu et contrôlée par placebo (COU-AA-301), qui a évalué la survie et la tolérance globales chez les patients atteints d'un cancer de la prostate au stade avancé métastatique traités par l'acétate d'abiratérone en plus de la prednisone comparativement à ceux traités par la prednisone et un placebo. En septembre 2010, la société a annoncé que l'insu de l'étude allait être levé sur recommandation d'un comité indépendant chargé de la surveillance des données.

Les données recueillies au cours de cette étude portant sur 1 195 patients dans 147 centres de 13 pays, y compris 12 centres au Canada, ont été présentées lors du 35e Congrès annuel de la European Society for Medical Oncology (ESMO) tenu en octobre 2010. L'étude portait notamment sur 154 patients canadiens. À l'heure actuelle, d'autres études sont en cours en ce qui concerne l'acétate d'abiratérone.

« Cette présentation constitue un événement important pour les hommes aux prises avec un cancer de la prostate au stade avancé métastatique ainsi que pour notre société », souligne William N. Hait, M.D., Ph.D., chef thérapeutique mondial, Oncologie, Johnson & Johnson Pharmaceutical Research & Development, LLC. « Nous sommes convaincus que nous pouvons mettre au point d'importantes solutions thérapeutiques pour traiter des maladies dévastatrices en nous concentrant sur le microenvironnement tumoral. L'acétate d'abiratérone joue un rôle déterminant dans cette stratégie et nous avons très hâte de collaborer avec les autorités sanitaires afin de proposer une nouvelle option thérapeutique aux patients atteints d'un cancer de la prostate au stade avancé métastatique. »

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MessageSujet: Re: Acétate d'abiraterone   Acétate d'abiraterone Icon_minitimeLun 11 Oct 2010 - 16:35

Une étude, présentée hier à Milan, lors d’un congrès européen d’Oncologie, montre l’efficacité d’un traitement administré aux patients atteints d’un cancer de la Acétate d'abiraterone 307098 métastatique toujours en progression malgré de la chimiothérapie. Ce traitement associe deux molécules : prednisone et abiraterone.

Cette dernière agit en bloquant la fabrication d’hormones masculines (androgènes) produites par les testicules mais également par les glandes surrénales et par les cellules cancéreuses elles-mêmes. Le risque de décès est ainsi diminué de 36 %. Suite à cette étude, l’association abiraterone et prednisone devrait devenir le traitement standard de ce type de patients dès l’autorisation de mise sur le marché de l’abiraterone
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MessageSujet: Acétate d'abiraterone   Acétate d'abiraterone Icon_minitimeMar 22 Juil 2008 - 12:47

Un nouveau médicament contre le cancer de la prostate
22/07/2008 11:40

Des scientifiques ont conçu un médicament qui traite la forme la plus agressive du cancer de la prostate. Cette découverte pourrait être l'avancée la plus significative de ces 70 dernières années. L'Institut de Recherche contre le cancer espère que le médicament sera disponible en pilule d'ici deux ou trois ans.

Le médicament Abiraterone pourrait traiter 80% des patients atteints de la forme mortelle du cancer de la prostate, qui résiste actuellement à tous les traitements de chimiothérapies existants. Ce nouveau médicament bloque les hormones qui alimentent le cancer.

Le cancer se développe en effet grâce aux hormones sexuelles telles que la testostérone, produite par les testicules. Les traitements actuels stoppent la production de testostérone. Mais les experts ont découvert que le cancer pouvait se nourrir d'hormones sexuelles de toutes sources, et notamment des hormones produites par la tumeur elle-même. Le nouveau médicament permet donc de neutraliser la production d'hormones dans tout le corps.

La dernière étude, publiée dans le Journal Of Clinical Oncology, et dont les résultats sont rapportés par le site BBC news, montrent qu'un rétrécissement signifiant de la tumeur a été observé sur la plupart des 21 patients, atteints d'une forme avancée du cancer de la prostate, qui ont pris le médicament. Les chercheurs ont également noté une baisse de taux d'une protéine nocive créée par le cancer.

La majorité des patients testés ont connu une amélioration de leur qualité de vie. Certains d'entre eux peuvent désormais se passer de la morphine qu'ils prenaient.

Espoir réel
Le docteur Johann de Bono, qui mène la recherche, a déclaré que ces résultats devaient être confirmés par un panel d'essais plus large. « Jusqu'ici, les patients n'ont pris le médicament que durant deux ans et demi. Il faudrait encore un peu de temps pour être sûr de ses effets. « Mais nous avons espoir », a-t-il precisé.

LeVif.be


Dernière édition par Denis le Lun 5 Juin 2017 - 14:40, édité 2 fois
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