Un médicament pour le cancer du poumon

Mark Kris, chef du service d'oncologie thoracique du Memorial Sloan-Kettering Cancer Center, dans le New Jersey, salue ainsi un nouvel anticancéreux portant un nom curieux : inhibiteur ALK. Ce sigle désigne un gène et sa protéine, responsables d'une mutation présente chez 5 % des victimes de la forme la plus fréquente du cancer du . Le traitement, expérimenté en Corée sur un petit nombre de patients (84), vient d'être présenté au Congrès mondial de la cancérologie (Asco) qui se termine aujourd'hui à Chicago. Les résultats sont probants : chez 90 % des malades, les tumeurs ont régressé. « Ce médicament va sûrement bénéficier d'une procédure d'homologation accélérée. Nous allons monter rapidement un test pour en faire bénéficier nos patients français », indique Fabien Calvo, directeur scientifique de l'Institut national du cancer (Inca). Moins de trois ans séparent la découverte initiale de l'anomalie génétique et les premiers essais de la molécule, développée par l'américain Pfizer.

Un nouveau médicament chinois pour traiter le cancer des poumons, qualifié par les chercheurs de « nouvel espoir prometteur pour les patients », a dimanche officiellement accédé au marché.

Après des tests cliniques sur des centaines de patients, le nouveau médicament, approuvée par la SFDA, l'Administration d'Etat de Nourriture et de Drogue (service gouvernemental responsable entres autres de la pharmacovigilance, des études, du contrôle et de la réglementation des médicaments avant leur commercialisation), s'est avéré plus efficace que la chimiothérapie pour combattre la tumeur, en renforçant le système immunitaire, en prolongeant et en améliorant la qualité de la vie des patients, a indiqué Pu Bingkui, chercheur en chef à l'Académie de Chine des Sciences Médicales Chinoises.

Si la médication provenant des plantes était appliquée en même temps que la chimiothérapie, elle peut faire baisser la toxicité des agents chimiques de l'appareil alimentaire, du sang, du foie et des reins, a déclaré Pu.

Le médicament se présente sous une forme de granules sèches ; les chercheurs expliquent que cette forme préserve au mieux les qualités biologiques de la médecine naturelle chinoise.

La médecine chinoise a moins d'effets secondaires dans le traitement des tumeurs et coûte relativement moins, explique She Jing, Directeur de l'Administration d'Etat de la Médecine Traditionnelle Chinoise, notant qu'il est tout à fait prometteur de trouver un médicament chinois pouvant traiter les tumeurs.

Le cancer des est l'un des principaux tueurs en Chine. Il a affecté l'année dernière environ 500.000 personnes et le chiffre se développe par 26,9% annuellement. On estime que la Chine aura 1 million de nouveaux patients atteints du cancer des poumons d'ici 2025.




Source: le Quotidien du Peuple en ligne