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 Étrange, vous avez dit: "étrange" ?

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Denis
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Denis


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MessageSujet: Re: Étrange, vous avez dit: "étrange" ?   Étrange, vous avez dit: "étrange" ? Icon_minitimeLun 13 Fév 2017 - 17:21


Des chercheurs australiens et danois ont découvert chez un ver un gène responsable de la sensation de satiété qui pourrait aider à combattre l’obésité.

Ce gène baptisé «ETS-5» contrôle les signaux du cerveau aux intestins et déclenche la sensation de satiété ainsi que le besoin de dormir ou de faire de l’exercice après avoir mangé, expliquent ces scientifiques dont la recherche est publiée lundi dans les Comptes rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS).

Un gène similaire existe chez les humains et cette découverte ouvre la voie à la mise au point d’une molécule qui pourrait aider à contrôler le surpoids en réduisant l’appétit et en activant le désir de faire davantage d’exercice physique, souligne Roger Pocock, professeur adjoint à l’Université Monash en Australie.

Quand les intestins ont emmagasiné suffisamment de graisse, le cerveau reçoit alors un message indiquant au ver d’arrêter de bouger, déclenchant une phase de somnolence, ou au contraire de continuer à se mouvoir s’il n’est pas rassasié, explique le chercheur.

Le «Caenorhabditis elegans», un petit ver rond et transparent d’environ un millimètre, est très prisé des chercheurs pour la simplicité de son cerveau qui ne compte que 302 neurones et 8000 synapses, les branchements entre ces cellules cérébrales.

En comparaison, un être humain compte cent mille milliards de neurones et plus de 160 000 kilomètres de connexion cérébrales.

Ce ver partage jusqu’à 80% de gènes avec les humains et environ la moitié de ses gènes connus sont impliqués dans des maladies humaines, précise le professeur Pocock.

«Dans la mesure où ces vers partagent un si grand nombre de gènes avec les humains, ils constituent un très bon modèle de recherche pour mieux comprendre des processus biologiques comme le métabolisme ainsi que des maladies», explique-t-il.

Ces chercheurs ont découvert le rôle du gène «ETS-5» en analysant des neurones dans le cerveau de ces vers et en contrôlant leur réponse à l’apport de nourriture.

Ils ont constaté qu’à l’instar des mammifères, un régime alimentaire riche suscite un réponse du cerveau différente de celle déclenchée par des aliments pauvres en nutriments.

Chez les mammifères, la consommation d’aliments riches en graisses et en sucres stimulent l’appétit, ce qui conduit à l’obésité.

Il s’agit de la première découverte d’un gène régulateur du métabolisme, ouvrant la voie à un médicament capable d’agir sur le contrôle de l’intestin par le cerveau et le sentiment de satiété, selon le professeur Pocock.
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Denis
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MessageSujet: Re: Étrange, vous avez dit: "étrange" ?   Étrange, vous avez dit: "étrange" ? Icon_minitimeVen 27 Jan 2017 - 15:49

Des chercheurs ont pour la première fois créé des embryons chimères contenant des cellules souches humaines et porcines, selon une étude publiée jeudi dans la revue américaine Cell.

Cette avancée scientifique constitue un premier pas vers le développement d'organes humains par des animaux, qui pourraient être récupérés et greffés à des personnes malades.


C'est "une première étape importante", a souligné Juan Carlos Izpisua Belmonte, professeur à l'Institut Salk d'études biologiques à La Jolla, en Californie, principal auteur de ces travaux.

"Le but ultime est de cultiver des tissus ou des organes humains (pancréas, foie, coeur...) chez des animaux comme des truies qui pourront être greffés sans rejet, mais nous en sommes encore loin", a-t-il tempéré, reconnaissant la grande difficulté de cette expérience menée avec quelque 1.500 embryons porcins pendant quatre ans.

Ces scientifiques ont implanté des cellules souches humaines, capables de devenir n'importe quel tissu, dans des embryons de cochons ensuite transférés dans l'utérus de truies porteuses.

Il n'y a pas de rejet des cellules humaines car elles sont injectées dans l'embryon animal à un stade très précoce, au cinquième ou sixième jour de développement.

Les chercheurs ont laissé ces embryons se développer seulement pendant quatre semaines comme le stipulent les réglementations, observant que les cellules humaines avaient commencé à former du tissu musculaire.

Cette expérience n'a pas été menée jusqu'à son terme avec la naissance de porcelets en partie humains, un sujet très controversé qui soulève d'importantes questions éthiques.

Dans le cadre de ces travaux, les chercheurs précisent que la proportion de cellules souches humaines dans leurs expériences était de toute manière faible.

Une précédente expérience avait permis de faire développer un pancréas, un coeur et des yeux de rats dans des embryons de souris, démontrant qu'il est possible de développer des organes d'une espèce dans une autre.

Bruce Whitelaw, professeur de biotechnologie animale à l'Université d'Edinbourgh au Royaume-Uni, estime que ces travaux sur les embryons chimères humains-porcins, à laquelle il n'a pas participé, sont "emballants" car "ils ouvrent la voie à des avancées importantes" dans ce domaine.

Cette étude devrait aussi aider à mieux comprendre l'évolution des différentes espèces et les maladies, estime Darren Griffin, professeur de génétique à l'Université de Kent, qui n'a pas non plus été impliqué dans cette expérience.

Celui-ci insiste également sur "l'importance que les futures études soient menées en toute transparence pour permettre une surveillance et un débat public".


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Denis
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MessageSujet: Re: Étrange, vous avez dit: "étrange" ?   Étrange, vous avez dit: "étrange" ? Icon_minitimeJeu 11 Aoû 2016 - 15:35

Cold plasma looks like the glow from the "Star Wars" blue light saber but this beam of energy, made of electrons that change polarity at micro-second or nanosecond speeds, could help bones heal faster, according to a study published August 11th in the Journal of Tissue Engineering and Regenerative Medicine.

Most people interact with plasma every day. It's in our TVs, fluorescent lights, lightning, the aurora borealis, and the sun. However, these are all examples of hot or "thermal" plasmas. Since the discovery of cold plasma, about 20 years ago, it has been used in agriculture to sterilize the surface of fruit without damaging the delicate edibles. More recently, scientists have been performing experiments treating living animal cells and tissues with cold plasma to learn more about its potential applications in medicine.

"We've previously studied how different applications of cold plasma can either directly kill cells, such as in skin cancer, or help them grow, as in developing bones. In this study, we asked how cold plasma would affect the area surrounding cells, known as the extracellular matrix," says lead author Theresa Freeman, Ph.D., Associate Professor in the Department of Orthopedic Surgery in the Sidney Kimmel Medical College at Thomas Jefferson University. The extracellular matrix around cells is made of collagen and other proteins that interact with the cells and can influence their growth and behavior. For example, the extracellular matrix can either promote or inhibit bone formation or cancer cell growth and metastasis.

"We showed that matrix treated with cold plasma generated using microsecond pulsing can promote differentiation of cells into cartilage and increase bone formation," says Dr. Freeman. "Conversely, we showed matrix treated with nanosecond-pulsed cold plasma inhibited cell differentiation and bone formation."

The study demonstrates that cold plasma may be "tuned" to either promote or inhibit cell/matrix interactions by chemically altering the matrix.

The researchers started their experiments by exposing a commercially available extracellular matrix, (Matrigel) to either nanosecond or microsecond pulsed cold plasma at different frequencies. When microsecond cold plasma-treated Matrigel was inserted into a mouse, cells entered the gel and began the process of bone formation. However, far fewer cells entered the nanosecond plasma-treated Matrigel, and bone formation was stunted. Using an in vitro assay, Dr. Freeman and colleagues showed that cells grown on microsecond plasma-treated collagen had higher levels of focal adhesion kinase activation, indicating better cell/matrix attachments which helps initiate bone formation. There were also higher levels of anti-apoptotic proteins, suggesting better cell viability than in nanosecond-cold plasma treated collagen.

"As research into medical applications of cold plasma expands, it will be important to study various plasma types and conditions in tissue models, rather than isolated cells," says Dr. Freeman, "Because cold plasma affects each cell type and matrix protein to produce variable physiological effects," says Dr. Freeman, "it's important to study not just how each cell behaves when exposed, but how they react together within the tissue and organismal environment."

---

Le plasma froid ressemble à la lueur du sabre "Star Wars" bleu clair, mais ce faisceau d'énergie, en électrons qui changent la polarité à la vitesse de micros ou de nanos secondes, pourrait aider les os à guérir plus rapidement, selon une étude publiée 11ème Août dans le Revue du génie tissulaire et la médecine régénérative.

La plupart des gens interagissent avec le plasma chaque jour. Il est dans nos téléviseurs, les lampes fluorescentes, la foudre, les aurores boréales, et le soleil. Cependant, ce sont tous des exemples de plasmas chauds ou "thermique". Depuis la découverte du plasma froid, il y a environ 20 ans, il a été utilisé dans l'agriculture pour stériliser la surface des fruits sans endommager les edibles délicats. Plus récemment, les scientifiques ont été performants des expériences de traitement de cellules vivantes et des tissus animaux avec du plasma froid pour en savoir plus sur ses applications potentielles en médecine.

"Nous avons déjà étudié comment les différentes applications des plasmas froids peuvent directement tuer les cellules, comme dans le cancer de la Étrange, vous avez dit: "étrange" ? 307276 , ou les aider à grandir, comme dans le développement des os. Dans cette étude, nous avons demandé comment le plasma froid affecterait la zone entourant les cellules, connu sous le nom de la matrice extracellulaire ", explique l'auteur principal Theresa Freeman, Ph.D., professeur agrégé au Département de chirurgie orthopédique dans le Medical College Sidney Kimmel à l'Université Thomas Jefferson. La matrice extracellulaire autour des cellules est constituée de collagène et d'autres protéines qui interagissent avec les cellules et peuvent influer sur la croissance et le comportement. Par exemple, la matrice extracellulaire peut promouvoir ou inhiber la formation osseuse ou la croissance des cellules cancéreuses et les métastases.

"Nous avons montré que la matrice traitée avec du plasma froid généré en utilisant la microseconde palpitation peut favoriser la différenciation des cellules dans le cartilage et d'augmenter la formation osseuse», explique le Dr Freeman. "A l'inverse, on a montré la matrice traitée par plasma froid nanoseconde puisées inhibé la différenciation cellulaire et la formation osseuse."

L'étude démontre que le plasma froid peut être "réglé" pour promouvoir ou inhiber les interactions cellule / matrice en modifiant chimiquement la matrice.

Les chercheurs ont commencé leurs expériences en exposant une matrice extracellulaire disponible dans le commerce (Matrigel) soit des nanosecondes ou des microsecondes à des impulsions de plasma froid à des fréquences différentes. Lorsqu'un plasma froid (Matrigel) traité des microsecondes a été inséré dans une souris, les cellules sont entrés dans le gel et ont commencé le processus de formation des os. Cependant, beaucoup moins de cellules sont entrés dans le Matrice traité au plasma en naosecondes, et la formation osseuse a été rabougris. En utilisant un essai in vitro, le Dr Freeman et ses collègues ont montré que les cellules cultivées sur du collagène traité au plasma microseconde avaient des niveaux plus élevés de liaison à la kinase de focalisation d'adhérence, ce qui indique de meileurs attachements à la matrice qui aide à initier la formation de l'os. Il y avait aussi des niveaux élevés de protéines anti-apoptotiques, ce qui suggère une meilleure viabilité cellulaire que dans le colagène au plasma traité à la nanoseconde.

"Comme la recherche sur les applications médicales du plasma froid se développe, il sera important d'étudier les types de plasma différents et les conditions dans les modèles de tissus, plutôt que sur des cellules isolées," explique le Dr Freeman, "Parce que le plasma froid affecte chaque type de cellule et la protéine de matrice pour produire des effets physiologiques variables », explique le Dr Freeman," il est important d'étudier non seulement la façon dont chaque cellule se comporte quand il est exposé, mais la façon dont ils réagissent ensemble dans le tissu et l'environnement de l'organisme. "
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Denis
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MessageSujet: Re: Étrange, vous avez dit: "étrange" ?   Étrange, vous avez dit: "étrange" ? Icon_minitimeLun 8 Aoû 2016 - 15:26

Il faudra un peu plus de 3 milliards de dollars (2,7 milliards d’euros) pour y parvenir. Mais il est à portée de main bionique, le rêve - cauchemar pour certains - d’un être mi-homme mi-machine qui vivrait plus longtemps, en possession de toutes ses capacités, et même peut-être indéfiniment, avec de nouveaux pouvoirs. Une nouvelle série d’Homo sapiens 2.0, transhumain ou posthumain. Bref, une nouvelle espèce.

La question, en fait, n’est plus de savoir si cela se produira, mais quand et de quelle manière exactement. La poussée des thèses transhumanistes, un courant de pensée originaire des Etats-Unis qui vise à reléguer toujours plus loin les frontières de la mort, va grandissant, grâce à «la boulimie de recherches, dont l’accélération, exponentielle, n’a jamais été aussi rapide», affirme Béatrice Jousset-Couturier, auteure du livre le Transhumanisme. C’est ce qu’on appelle, depuis une quinzaine d’années, la «convergence NBIC», un domaine scientifique au carrefour des nanotechnologies (N), des biotechnologies (B), de l’intelligence artificielle (I) et des sciences cognitives ou neurosciences (C).

Première étape : la construction d’un humain en kit, réparable et modulable à volonté. On connaît déjà, depuis quelques décennies, les greffes d’organes, les pacemakers ; les cœurs artificiels Carmat ou Syncardia, pas encore tout à fait au point, équipent plusieurs centaines de patients. Ce n’est qu’un début. Le premier rein bio-artificiel sera testé dès l’an prochain. Et les imprimantes 3D annoncent l’ère du mécano-humain. Elles permettent à la fois de réduire les coûts, d’atteindre une précision inégalée et d’individualiser le traitement : d’ici quelques années, il devrait être possible de remplacer les organes abîmés d’un patient par des sains, produits à partir de ses propres cellules. On sait déjà imprimer des morceaux microscopiques de foie ou de peau, mais aussi des veines, des os ou du cartilage à taille humaine, parfaitement vascularisés quelques mois après leur greffe sur des souris.

Sur les traces de Robocop


Les prothèses s’apprêtent elles aussi à faire des bonds de géant. Si des mains bioniques, qui permettent un contrôle assez fin des doigts grâce à des capteurs installés sur les muscles des moignons, équipent désormais des milliers de handicapés, des scientifiques de l’université de Pittsburgh ont démontré qu’il était possible de les contrôler par la pensée, via des électrodes implantées dans le cortex. D’autres chercheurs américains ont réussi à reproduire le sens du toucher via la prothèse, en câblant celle-ci au système nerveux.

La Deep Brain Stimulation (DBS, «stimulation cérébrale profonde») permet de faire l’interface entre l’homme et la machine en agissant directement sur le cerveau, grâce à des impulsions électriques envoyées par des implants. C’est ainsi que l’on arrive à réduire drastiquement, depuis dix ans déjà, les spasmes et les tremblements des malades de Parkinson. L’an prochain, des chercheurs de l’université de Melbourne testeront l’installation de ce genre d’implants sans avoir à ouvrir la boîte crânienne, par une simple injection dans une artère du cou.

Comme beaucoup d’autres à l’heure actuelle - et comme souvent dans l’histoire des techniques médicales -, ces recherches sont financées par l’armée, et en l’occurrence par l’Agence pour les projets de recherche avancée de défense (Darpa), le laboratoire du Pentagone, à l’origine en son temps de l’invention d’Internet.

Au départ, il s’agit de soigner les blessés de guerre, mais l’éventail des possibilités laisse ressurgir le fantasme d’un super-soldat sur les traces de Robocop, qui n’aurait plus besoin de dormir, n’aurait plus peur au combat et pourrait cicatriser à vitesse grand V. Demain, les implants cérébraux pourraient permettre un dialogue entre les machines et les hommes, et fournir ces derniers en informations que nos sens sont incapables de détecter (vision de nuit, élaboration de stratégies avancées, etc.). Des recherches financées par le Darpa s’attellent également à deviner et «supprimer» la peur au moment où elle se manifeste par une hyperactivité de l’amygdale cérébrale, ou encore à recréer ou modifier des souvenirs. Ce qui laisse craindre des dérives évidentes. Qui empêchera les armées de se servir de ces techniques pour les soldats en action ? Sans parler d’une utilisation à des fins totalitaires.

Puce dans le pouce


Le plus difficile à anticiper, peut-être, c’est que toutes ces nouvelles technologies ne visent plus simplement un retour à la «normale» pour handicapés ou malades. Il s’agit de la création d’une nouvelle norme, d’un homme «augmenté», qui concernera tout le monde, soldats comme civils. Il s’est déjà produit la même chose avec la chirurgie esthétique, née du besoin de réparer les «gueules cassées» par les canons de la Première Guerre mondiale. Aujourd’hui, elle sert plus largement à remodeler seins, fesses et minois au gré des canons de beauté en vogue.

Après tout, les prothèses de demain, encore malhabiles, seront plus puissantes et permettront des exploits au-delà des capacités de nos pauvres membres. Les lames de carbone qui remplaçaient les pieds d’Oscar Pistorius lui ont permis de tutoyer les chronos des athlètes valides. Alors, pourquoi ne pas un jour s’en servir pour remplacer ou recouvrir des jambes en parfait état ?

On ne compte plus les «biohackers» en parfaite santé, cyborgs autoproclamés qui expérimentent ces nouvelles technologies sur eux-mêmes, hors de tout contrôle médical.

Depuis quelques années, il suffit d’aller chez un tatoueur pour se faire injecter dans le gras du pouce une puce capable de déverrouiller un smartphone, d’ouvrir une porte sécurisée ou encore de payer ses achats sans contact (coût : à partir de 39 dollars, soit 35 euros) ; ou bien un aimant dans l’annulaire, pour ressentir les champs électriques à portée ; ou encore des objets connectés, sous la peau, permettant de surveiller en permanence le pouls ou la pression artérielle… Plus besoin d’Apple Watch ! On envisage aussi de faire appel à des nanorobots pour réparer et entretenir le corps de l’intérieur, à la place des anticorps, ou empêcher le vieillissement des cellules.

Quant aux progrès de l’intelligence artificielle et de la connaissance du cerveau, ils laissent présager des évolutions plus folles encore. Ray Kurzweil, pape de l’intelligence artificielle et chercheur star de Google, prophétise que d’ici la moitié du XXIe siècle, il sera possible de télécharger sa conscience sur un support numérique et de vivre ainsi éternellement, en dehors de toute enveloppe charnelle, dans une réalité mi-virtuelle. Imaginez un peu un homme qui ne serait plus une série de cellules, mais de 0 et de 1…
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Denis
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MessageSujet: Re: Étrange, vous avez dit: "étrange" ?   Étrange, vous avez dit: "étrange" ? Icon_minitimeDim 7 Aoû 2016 - 18:36

Le gouvernement américain pourrait bientôt débloquer des fonds pour financer la recherche associant des cellules souches humaines à des embryons animaux, une perspective qui soulève une multitude de questions éthiques et scientifiques.
Le nom lui-même rappelle les plus grandes histoires de la mythologie, aux accents de science-fiction: c'est par le mot «chimère» que l'on désigne ces embryons animaux hybrides, comportant des cellules souches humaines.
Ils ouvrent d'immenses perspectives médicales, depuis le traitement de maladies dégénératives jusqu'à la création d'organes destinés à des greffes... mais suscitent aussi des questions si profondes que les Instituts américains de santé (NIH), qui dépendent du ministère de la Santé, avaient placé il y a un an un moratoire sur ce type de travaux.
Après avoir consulté chercheurs, biologistes et spécialistes du bien-être des animaux, le NIH se propose de lever ce moratoire, ouvrant la porte au financement public de ce type de recherches.
Seraient alors autorisées les expériences «où des cellules humaines pourraient apporter soit une contribution substantielle soit une modification fonctionnelle substantielle au cerveau de l'animal», selon un communiqué publié jeudi.
Le NIH a ouvert une période de 30 jours pour que spécialistes et grand public soumettent leurs commentaires en ligne. Après cette période, l'organisme décidera ou pas de lever le moratoire.
Les rencontres conduites depuis un an «ont démontré que bien que créer des modèles chimériques comporte des défis importants, il existe un intérêt et un potentiel évident derrière l'idée de produire des modèles animaux avec des tissus humains ou des organes permettant d'étudier le développement humain, les pathologies et les greffes d'organes», explique le NIH dans sa demande de commentaires au public.
La recherche mêlant cellules humaines et animales n'est pas nouvelle. Depuis des décennies, les scientifiques greffent ainsi des tumeurs humaines sur des souris, et des valves cardiaques provenant de porcs sont fréquemment utilisées chez des patients.
Mais ce nouveau projet ne laisse personne indifférent.
«Imaginons que nous ayons des cochons dotés de cerveaux humains et qu'ils se demandent pourquoi on conduit des expériences sur eux. Ou que nous ayons des corps humains dotés de cerveaux animaux et que nous nous disions alors «et bien, ils ne sont pas vraiment humains, nous pouvons les soumettre à des expériences et y cultiver des organes», avance Stuart Newman, chercheur au New York Medical College.
«Questions morales»
Même si la proposition du NIH n'implique pas pour l'instant de travailler à la création d'animaux dotés de cerveaux humains complets, «nous n'avons pas de lois dans ce pays permettant de l'empêcher», proclame-t-il.
«J'envisage des scénarios extrêmes mais le simple fait de créer ces embryons chimériques était considéré comme un scénario extrême il y a encore 15 ou 20 ans», dit-il à l'AFP.
C'est justement il y a déjà près de 20 ans que Stuart Newman avait déposé une demande de brevet sur une chimère humaine-animale, non pas parce qu'il comptait en créer une mais parce qu'il voulait attirer l'attention sur ses dangers potentiels.
Il avait donc pris comme une victoire le rejet de sa demande par le bureau américain des brevets en 2005. Mais il craint désormais de ne pas avoir été entendu. «On s'habitue peu à peu aux choses».
Tout en reconnaissant les dangers potentiels, d'autres mettent en avant les immenses perspectives que ces travaux ouvriraient pour l'homme.
«En ce qui concerne la recherche sur la schizophrénie ou Alzheimer et la dépression, nous ne pouvons pas étudier les cellules du cerveau d'humains souffrant de ces maladies car nous ne pouvons pas ouvrir les cerveaux de personnes encore vivantes», remarque Robert Klitzman, directeur de programme sur la bioéthique de l'université de Columbia.
L'initiative du NIH est donc un «grand pas dans la bonne direction» recelant «l'immense potentiel d'aider des millions de personnes».
Mais il est essentiel que des spécialistes de l'éthique participent au comité de pilotage des NIH, estime-t-il également. «Nous ne voulons pas d'une souris ou d'un chimpanzé qui disposerait tout à coup de qualités de type humaines, car cela poserait des questions morales».
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MessageSujet: Re: Étrange, vous avez dit: "étrange" ?   Étrange, vous avez dit: "étrange" ? Icon_minitimeJeu 7 Jan 2016 - 17:22

Cela fait plusieurs années qu'il est possible de se faire greffer une valve cardiaque de porc. Mais au chapitre de la greffe entre deux espèces, trois équipes de chercheurs américains vont beaucoup plus loin: elles explorent l'idée controversée de faire pousser des organes compatibles dans des embryons d'animaux.

Une enquête du Massachussetts Institute of Technology publiée dont Technology Review se fait l'écho révèle que ces biologistes ont réussi à fabriquer, à cet effet, 20 embryons cochons-humains et moutons-humains. Autrement dit, des chimères.

Le principe à l'origine de cet exploit peut être décrit de manière simple: il s'agit d'ajouter à un embryon des cellules-souches humaines, puis d'attendre le terme de la grossesse. L'animal chimérique possède en lui l'organe dont vous avez besoin. La réalisation est évidemment beaucoup plus complexe et profite des dernières avancées de la recherche génétique.

Un foie tout neuf

La technique, ainsi que l'explique 20 Minutes, tire parti des découvertes du Nobel de médecine 2012, Shinya Yamanaka. Il a découvert que des cellules adultes de peau ou de sang pouvaient être reprogrammées et transformées en "cellules-souches pluripotentes induites". Elles peuvent remplacer ainsi les cellules-souches provenant d'embryons humains, réglant ainsi l'un des problèmes éthiques posés par cette technique.

Pour aboutir à cet exploit, faire pousser des organes compatibles avec l'homme dans un animal, les chercheurs doivent modifier l'ADN d'un embryon de cochon. Ils identifient une séquence qui pilote la formation de certains tissus, la désactivent, et la remplacent par les cellules-souches humaines capables de se transformer en n'importe quel organe. Et fabriquent ainsi, selon les besoins, un foie ou un cœur tout neuf.

Cette pratique est sujette à de nombreuses polémiques tant les interrogations éthiques qu'elle soulève sont nombreuses. L'une d'entre elles serait de créer par mégarde des animaux en partie humains, et en partie conscients. Le National Institute of Health, l'administration chargée de contrôler le secteur de la recherche biomédicale, a pour cette raison mis son holà en décidant de mettre fin à tout subventionnement dans cette branche:

"Le spectre d’une souris intelligente coincée dans un laboratoire en hurlant "Laissez-moi sortir" serait troublant pour de nombreuses personnes."

"On ne peut être absolument sûr de rien"

Pour le professeur Hiromitu Nakaguchi, qui compte parmi les pionniers de cette discipline, cette éventualité est une grossière exagération tant que la quantité de cellules humaines introduites reste réduite, comme 0,5%. "Si la proportion devient grande, comme, mettons, 40%, là nous devrions agir." Pablo Ross, biologiste de l'université de Californie, se montre, lui, plus circonspect:

"Et si ces 5% contribuent à 100% du cerveau? Que se passera-t-il si l'embryon qui se développe devient, pour sa plus grande part, humain? C'est quelque chose à quoi on ne s'attend pas, mais personne n'a jamais fait cette expérience, donc on ne peut être absolument sûr de rien."
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Denis
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MessageSujet: Re: Étrange, vous avez dit: "étrange" ?   Étrange, vous avez dit: "étrange" ? Icon_minitimeVen 25 Jan 2013 - 10:40

Une équipe de biologistes de l’Université de Cambridge vient de faire une découverte qui pourrait se révéler fort prometteuse, notamment en matière de lutte contre le cancer. Dans un article publié le 20 janvier par la revue Nature Chemistry, ils apportent de solides preuves de l’existence de la quadruple hélice dans le génome humain.

Qu'est-ce que c'est ?

Les G-quadruplexes (ou quadruple hélice), à la forme carrée, sont des structures à quatre brins que peut adopter l'ADN. Elles sont riches en guanine, l’une des quatre bases nucléiques présentes dans l’ADN.

La communauté scientifique connaissait son existence dans les organismes vivants, mais pas dans les cellules humaines. C'est chose faite.

Comment ont-ils fait cette découverte ?

Les chercheurs ont identifiés les quadruples hélices dans des cellules cancéreuses à l’aide de biomarqueurs fluorescents. Ils ont développé des protéines anticorps fluorescentes conçues pour se lier aux quadruples hélices uniquement, et non aux doubles.
Quel lien avec le cancer ?

L’équipe a observé un pic dans l’apparition du G-quadruplex juste avant la division cellulaire, au moment où l’ADN commence à se répliquer. Or, c’est précisément la division anormale des cellules qui est la cause et la propagation du cancer.

Les chercheurs en ont donc conclu que les pics dans l’apparition de la quadruple hélice a un rôle à part entière dans la division et la réplication cellulaire. Selon eux, l’utilisation de molécules de synthèse pour contrôler ces quadruplexes devrait pouvoir stopper la division des cellules cancéreuses. A suivre...
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Marie

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MessageSujet: Re: Étrange, vous avez dit: "étrange" ?   Étrange, vous avez dit: "étrange" ? Icon_minitimeLun 7 Aoû 2006 - 13:11

Merci Denis,je passerais ce soir
bisous,, per3
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Denis
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MessageSujet: Re: Étrange, vous avez dit: "étrange" ?   Étrange, vous avez dit: "étrange" ? Icon_minitimeLun 7 Aoû 2006 - 12:51

J'ai traduit l'article parce que ça frappe l'imagination ces poulets fluorescents mais je n'ai pas compris dans le fond le bien que ça peut apporter à la recherche sur le cancer. Si c'est pour suivre la progression des anti-corps dans le corps du poulet, je pense que la fluorescence ne doit pas aider mais il faudrait que je lise plus sur le sujet peut-être.
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Marie

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MessageSujet: Re: Étrange, vous avez dit: "étrange" ?   Étrange, vous avez dit: "étrange" ? Icon_minitimeLun 7 Aoû 2006 - 11:01

bonjour denis,

Je suis perplexe en lisant ton article,,
si c'est une avançée pour la maladie ok,
mais ces poulets me donnent le vertige,,
je suis toujours bouleversée quand on fait certaines expériences sur les animaux,,
jusqu'ou iront-ils,,,
bisous marie,,
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Denis
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MessageSujet: Étrange, vous avez dit: "étrange" ?   Étrange, vous avez dit: "étrange" ? Icon_minitimeLun 7 Aoû 2006 - 8:58

Étrange, vous avez dit: "étrange" ? Chicken

Charlie Emrich, apporte de l'espoir de combattre le cancer avec des poulets qui luisent à la noirceur. Appelé "poulet fluorescent" ils sont parfait pour un film d'horreur avec un scientifique fou. Quand vous considérez que les scientifiques ont combiné de l'ADN de méduse avec les poulets, vous pouvez imaginer de quelle sorte de poulets il s'agit.

Le but de cet poulets qui luisent est que les scientifiques puissent suivre à la trace les thérapies basées sur les anticorps qui pourraient se révéler valable pour traiter le cancer humain.

Joseph Tuscano expplique que :" Un des problèmes avec les médicaments aujourd'hui c'est qu'ils ne sont pas spécifiques. Même l'aspirine n'est pas spécifique. Les anticorps, d'un autre coté sont hautement spécifique ce qui veut dire que comme la flêche d'un archer ils peuvent cibler un but. Les thérapies basées sur les anticorps sont les plus garndes avancées dans le traitement du cancer depuis les 40 dernières années."


Dernière édition par Denis le Lun 13 Fév 2017 - 22:37, édité 4 fois
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