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Denis
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MessageSujet: Re: Nouvelles techniques.   Nouvelles techniques. - Page 2 Icon_minitimeJeu 13 Sep 2012 - 14:57

Les bénéfices de la radiothérapie n'étant plus à prouver, les spécialistes ont désormais une obsession : limiter ses effets néfastes. Or, selon une étude américaine sur le sujet menée par Silvia Formenti et ses collègues de l'université de New York - et récemment publiée dans le Journal of the American Medical Association -, le fait de mettre les patientes souffrant d'un cancer du sein à plat ventre plutôt que sur le dos lors du traitement peut diviser par près de dix l'irradiation du poumon du même côté ainsi que celle du coeur. Ce n'est pas négligeable !

En pratique, divers travaux avaient déjà montré que la position à plat ventre - qui permet d'écarter le sein du corps, à condition évidemment que la patiente soit allongée sur un support adapté - réduisait l'irradiation des poumons et du coeur. Les spécialistes américains ont voulu vérifier et confirmer cette hypothèse, grâce à des images scanner. Ils ont comparé les champs d'irradiation de femmes selon leur position sur le dos ou sur le ventre. L'étude a été conduite sur 400 patientes : 200 ayant un cancer du sein droit et 200 du sein gauche.

Résultat : lors du traitement du sein droit, la position à plat ventre a entraîné une diminution de 86 % du volume pulmonaire concerné par le champ d'irradiation. Pour le sein gauche, la réduction était de 90 % et de près de 86 % pour le coeur. Les chercheurs précisent toutefois qu'il y avait au contraire une augmentation du volume cardiaque irradié chez environ 15 % des femmes traitées. Et que ces résultats étaient indépendants de la taille des seins. Selon les auteurs de cette étude, un changement de pratique pour adopter la position à plat ventre pourrait avoir un impact à long terme sur le risque de complications.

Irradiation partielle

Autre piste à prendre très au sérieux : celle de l'équipe du Pr Csaba Polgar de l'institut national d'oncologie à Budapest, présentée en mai dernier à Barcelone, au congrès de l'European Society for Radiotherapy and Oncology (Estro). Selon ces chercheurs hongrois, l'irradiation partielle accélérée du sein (IPAS ou ABPI en anglais, qui était réalisée sur 4 à 5 jours) serait aussi bénéfique, au bout de dix ans, que la radiothérapie conventionnelle (comprenant 5 séances par semaine pendant 5 semaines). Pour arriver à cette conclusion, ils ont comparé l'efficacité et la tolérance de l'irradiation partielle du sein à l'IPAS (par curiethérapie interstitielle ou électronthérapie) à son irradiation totale. Ils n'ont observé aucune différence sur la survie globale, la survie spécifique du cancer et la survie sans maladie entre les deux groupes. En revanche, côté évolution esthétique, les résultats sont bien différents : 81 % des patientes déclarent avoir eu des résultats "bons à excellents" après irradiation partielle, contre 63 % après irradiation totale.

Enfin, une étude française portant sur l'optimisation des doses de radiothérapie dans le cancer du sein est en cours. Lancée en octobre 2010 par la Fédération française des centres de lutte contre le cancer, elle doit inclure près de 2 800 patientes de plus de 50 ans ménopausées, présentant une tumeur de petite taille relevant d'une chirurgie conservatrice avec un risque de récidive locale estimé faible. Son objectif principal est de démontrer que, à la suite d'une chirurgie conservatrice, une irradiation partielle du sein pratiquée en cinq jours est aussi efficace qu'une radiothérapie standard sur 6,5 semaines ou qu'un autre traitement plus court (à l'étranger, sur trois semaines). Mais ce travail a pris du retard et il faudra encore attendre avant de connaître ses résultats.

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Jeudi 13 Septembre 2012 - 12:45

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Denis
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MessageSujet: Re: Nouvelles techniques.   Nouvelles techniques. - Page 2 Icon_minitimeMar 11 Sep 2012 - 10:50

En cancérologie, trois patients sur quatre suivent une radiothérapie. Comment en améliorer son efficacité, quels axes de recherche privilégier ? Jusqu'à ce soir, une centaine de chercheurs, oncologues, radiothérapeutes, sont réunis à l'Institut Claudius-Regaud (ICR) pour la quatrième édition du colloque international sur les médicaments de ciblage et la radiothérapie. Les Professeurs Elisabeth Moyal et Christine Toulas de l'ICR et du centre de recherche en cancérologie de Toulouse (Inserm) en sont les organisatrices.

Quels sont les défis de la radiothérapie aujourd'hui ?

En augmenter encore l'efficacité en étudiant les protéines et les gènes impliqués dans la résistance des tumeurs à la radiothérapie. Toutes les tumeurs n'ont pas la même radiosensibilité. Comme toute la cancérologie aujourd'hui, le but est de personnaliser les traitements, de trouver la vraie cible, de préserver les tissus sains. Le problème, ce sont toujours les petites cellules qu'on ne voit pas.

Quelles sont les pistes de travail ?

Nous étudions le rôle des nanoparticules. En imagerie, elles pourraient servir d'agent de contraste pour signaler les lésions difficilement décelables et elles pourraient également être un vecteur qui apporte le traitement par chimiothérapie. Le deuxième axe concerne les cellules souches tumorales. Depuis cinq ans, nous cherchons à comprendre pourquoi elles résistent à la radiothérapie et à la chimiothérapie, pourquoi elles régénèrent la tumeur.

Toulouse, un pôle prometteur ?

Nous sommes un des rares centres à développer tous les axes de recherche, de la cellule jusqu'au patient avec un réseau très opérationnel qui inclut la radiobiologie, l'imagerie… Nous travaillons autour des tumeurs comme sur un puzzle avec des morceaux qui s'imbriquent petit à petit.
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MessageSujet: Re: Nouvelles techniques.   Nouvelles techniques. - Page 2 Icon_minitimeLun 27 Aoû 2012 - 17:36



(Sherbrooke) Les traitements de radiothérapie pourraient bien connaître une nouvelle ère grâce à la découverte de chercheurs de l'Université de Sherbrooke.

En utilisant un « processus par filamentation », soit l'utilisation d'une technique de pulsion laser infrarouge, les chercheurs ont constaté que cette technique pourrait traiter les tumeurs cancéreuses sans irradier les tissus qui ne sont pas affectés par le cancer.

Actuellement, explique Daniel Houde, professeur titulaire à la faculté de médecine de l'UdeS, le but de la radiothérapie est de maximiser la dose à un endroit bien précis, et de la minimiser ailleurs. Le hic, c'est qu'elle affecte parfois les tissus sains.

« Dans certains cas, si vous irradiez les tissus sains, vous pouvez déclencher un processus aidant la migration de cellules cancéreuses », indique M. Houde. L'utilisation de cette approche dans les traitements apportera ainsi une « précision inégalée ».

L'étude a été menée par M. Houde, professeur au département de médecine nucléaire et radiobiologie et son équipe. Les travaux font l'objet d'une publication dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.





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MessageSujet: Re: Nouvelles techniques.   Nouvelles techniques. - Page 2 Icon_minitimeMer 4 Avr 2012 - 15:17

USA: première étude prometteuse avec des nanoparticules contre le cancer

WASHINGTON - Le premier essai clinique avec des nanoparticules programmées pour acheminer un traitement anti-cancer plus concentré et moins risqué directement dans la tumeur est jugé prometteur, selon des résultats préliminaires publiés mercredi aux Etats-Unis.

Cette technique peut potentiellement bouleverser le traitement du cancer, a déclaré à l'AFP l'un des auteurs de l'étude, le Dr Omid Farokhzad.

L'étude, dite de phase 1, a été menée auprès d'un groupe de 17 patients souffrant de cancers avancés.

Elle s'est avérée sûre et a produit des effets chez virtuellement tous les participants, notamment six d'entre eux, indiquent les auteurs de cette recherche présentée lors de la conférence annuelle de l'American Association for Cancer Research réunie depuis samedi à Chicago, et publiée simultanément dans la version en ligne de la revue médicale Science Translational Medicine.

L'une des patientes a ainsi vu une réduction de sa tumeur du col de l'utérus tandis que cinq autres participants ont bénéficié d'une stabilisation de leur cancer du Nouvelles techniques. - Page 2 565294389 , de l'anus, du Nouvelles techniques. - Page 2 307141, du conduit biliaire et de la gorge.

Ce nano-traitement a produit des effets même avec des doses infimes d'anti-cancéreux, représentant seulement 20% de ce qui est normalement prescrit dans les chimiothérapies traditionnelles par voie orale ou en injections.

Ceci s'explique par le fait que les nanoparticules peuvent acheminer des doses de médicament anti-cancer dix fois plus concentrées. L'anti-cancéreux utilisé est le Docétaxel (commercialisé sous le nom de Taxotere).

La nanoparticule en question, baptisée BIND-014, a été mise au point par la firme BIND Biosciences basée dans le Massachusetts (nord-est des Etats-Unis).

Le BIND-014 a montré pour la première fois qu'il est possible de produire des nano-médicaments programmables capables de concentrer les effets thérapeutiques démultipliés directement au coeur de la maladie, explique le Dr Omid Farokhzad, de l'hôpital Brigham and Women à Boston et professeur adjoint de médecine à l'Université de Harvard, l'un des principaux co-auteurs de l'étude.


(©️AFP / 04 avril 2012 20h48)


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MessageSujet: Re: Nouvelles techniques.   Nouvelles techniques. - Page 2 Icon_minitimeLun 25 Avr 2011 - 20:10

Article daté du 18 février 2009

France - L’équipe de Marie Dutreix à l’Institut Curie vient de mettre au point des molécules capables d’inciter les cellules cancéreuses résistantes à la radiothérapie à s’autodétruire plutôt qu’à se diviser et se disperser.

Si la radiothérapie et la chimiothérapie visent à détruire les cellules cancéreuses en cassant leur matériel génétique, certaines sont capables d’activer leur propre système de réparation et deviennent ainsi résistantes aux traitements. Les cellules « faussaires » sont capables de faire croire aux cellules cancéreuses qu’elles sont en plus mauvais état qu’elles ne le pensent et ainsi les « pousser au suicide ».

Les molécules Dbait (bait signifiant "appât" en anglais) sont en fait de petits morceaux d’ADN qui vont faire semblant d’être endommagés et, ainsi, fausser le processus de réparation des cellules cancéreuses. Celles-ci n’ont alors plus d’autre choix que de s’autodétruire. Ces molécules ne sont par ailleurs pas toxiques pour les tissus sains.

Les essais réalisés sur les souris montrent des nécroses dues à la mort des cellules cancéreuses passant de 75 à 100 % quand la molécule est associée à la radiothérapie, contre 30 à 50 % pour la radiothérapie seule.

Les tests sur l’Homme devraient démarrer fin 2010 à début 2011, avec pour cibles les mélanomes (cancers de la Nouvelles techniques. - Page 2 307276 ) et les glioblastomes (tumeurs invasives du Nouvelles techniques. - Page 2 307180 ). Ces deux types de cancers sont connus pour résister aux traitements. Les molécules seraient injectées quelques heures avant la radiothérapie.

Marie Dutreix espère que ces molécules pourront permettre de diminuer les doses utilisées en radiothérapie, et que leur utilisation pourra un jour être couplée à la chimiothérapie.
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MessageSujet: Le séquençage du génome, puissant outil diagnostic pour les cancéreux.   Nouvelles techniques. - Page 2 Icon_minitimeMar 19 Avr 2011 - 19:23

Le séquençage du génome, puissant outil diagnostic pour les cancéreux
De Jean-Louis SANTINI (AFP) – Il y a 5 heures

WASHINGTON — Le séquençage complet du génome des malades atteints d'un cancer, dont le coût diminue rapidement, est un outil diagnostic sans pareil pour trouver le meilleur traitement, montrent deux études publiées mardi aux Etats-Unis.

Les avancées considérables de la technologie permettent désormais aux médecins d'effectuer un séquençage complet d'un patient dans un temps et à un coût inimaginables il y a quelques années encore, soulignent les études parues dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) daté du 20 avril.

Selon un des cas présentés dans ces recherches, le séquençage a permis chez une femme de 39 ans, souffrant d'une leucémie agressive, de détecter une nouvelle variation génétique qui a conduit les médecins à modifier le traitement.

Ainsi, au lieu de procéder à une greffe de moelle osseuse --où se forment les cellules sanguines--, le traitement le plus souvent recommandé chez les leucémiques dont les chances de survie sont faibles, cette malade a reçu une chimiothérapie ciblée. Elle est actuellement en rémission.

Un autre exemple présenté dans ces études montre que le séquençage du génome d'une femme décédée à 42 ans après avoir eu un cancer du sein, de l'ovaire et une leucémie, a révélé une nouvelle mutation d'un gène connu pour fortement accroître le risque de la maladie.

Les médecins ont informé les membres de sa famille de cette découverte et recommandé des tests génétiques à ses trois enfants qui auraient un très grand risque de développer un cancer à un jeune âge s'ils ont hérité de cette mutation, expliquent les auteurs de cette recherche.

"Nous commençons à voir comment le séquençage du génome peut changer la vie des cancéreux et celle de leurs familles", souligne le Dr Richard Wilson, directeur de l'Institut du Génome de l'Université Washington à St Louis (Missouri, centre), un des principaux auteurs d'une des recherches.

"Ces deux études confortent l'intérêt du séquençage complet du génome des patients comme outil diagnostic" sans lequel "nous n'aurions pas pu identifier ces mutations", a ajouté ce médecin, en pointe dans ce domaine de recherche.

A la différence des techniques de séquençage des gènes qui ne représentent qu'un pourcent du génome, le séquençage complet du génome donne une image exhaustive de toutes les altérations génétiques de l'ADN, explique le Docteur Timothy Ley, cancérologue à l'université de Washington, co-auteur d'une des études.

"Avec le séquençage du génome, plus puissant outil de diagnostic médical jamais inventé (...) nous n'avons plus à dépendre de techniques avec lesquelles nous tentions seulement de deviner la cause du problème", insiste-t-il.

"Ces deux cas de médecine génomique personnalisée sont parmi les tout premiers exemples de ce qui deviendra probablement une pratique courante dans un avenir proche", prédisent les Dr Boris Pasche de l'Université d'Alabama (sud des Etats-Unis) et Devin Absher du HudsonAlpha Institute for Biotechnology en Alabama, dans un éditorial conjoint des deux études.

Le Dr Pasche relève que les coûts du séquençage du génome, même s'ils restent élevés -- de 30.000 à 40.000 dollars-- ont diminué de plus de cent fois ces dernières années et continuent à descendre.

Selon lui, un séquençage coûtera moins de 10.000 dollars dans les dix ans et sera probablement un jour couvert par les assurances.

"Cette technique suscite un grand espoir pour prolonger la vie des cancéreux", conclut ce cancérologue.

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MessageSujet: Re: Nouvelles techniques.   Nouvelles techniques. - Page 2 Icon_minitimeMar 19 Avr 2011 - 12:04

Saint-Malo : deux nouvelles techniques pour traiter les cancers

Santé mardi 19 avril 2011 Le centre de radiothérapie est implanté à côté de la clinique de la Côte d’Emeraude depuis fin 2008. Il vient de se perfectionner pour offrir aux patients atteints d’un cancer, un traitement de très haute précision grâce à deux techniques innovantes.

Avec la première, l’arc thérapie dynamique, la machine tourne autour du patient et affine la zone à traiter. Le centre va commencer par traiter ainsi les cancers de la prostate et ORL. La deuxième technique est celle des grains d’or. Placés dans la prostate, ils permettront à partir de mai, d’assurer un traitement ciblé.

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MessageSujet: Nouvelles techniques.   Nouvelles techniques. - Page 2 Icon_minitimeVen 13 Oct 2006 - 22:23

Des nouvelles techniques radiothérapeutiques et des systèmes de rayonnement améliorent le traitement du cancer du :poumon:par radiothérapie. Lors du 25e congrès annuel d'ESTO (European Society for Therapeutic Radiologie and Oncology), certains radio-oncologistes ont présenté, entre autres, des nouvelles techniques de respiration contrôlée pour la radiothérapie.

LEIPZIG, Allemagne, October 11 /PRNewswire/ -- Des nouvelles techniques radiothérapeutiques et des systèmes de rayonnement améliorent le traitement du cancer du poumon par radiothérapie. Lors du 25e congrès annuel d'ESTO (European Society for Therapeutic Radiologie and Oncology), certains radio-oncologistes ont présenté, entre autres, des nouvelles techniques de respiration contrôlée pour la radiothérapie.
Le carcinome du poumon est la seconde tumeur maligne la plus répandue chez les hommes après le carcinome de la prostate ; en Allemagne seulement, près de 27 000 hommes développent cette maladie chaque année. Néanmoins, on constate également une augmentation des tumeurs pulmonaires chez les femmes. Cependant et jusqu'à présent, seul 10 à 15 pour cent des patients souffrant du cancer du poumon peuvent être soignés définitivement. Plus de la moitié des patients ayant un cancer bronchique à petites cellules et près de 65 pour cent des patients ayant un cancer bronchique à grandes cellules sont traités par radiothérapie au cours de leur maladie.

La précision de la planification du rayonnement à trois dimensions est, cependant, limitée par la nature même du cancer bronchique : pendant la respiration, les tumeurs se déplacent de quelques centimètres. Par conséquent, la région ciblée << bouge >>, et on peut la rater si les limites du rayonnement choisies sont trop proches de la tumeur. Résultat, la tumeur cancéreuse continuera à croître. D'autre part, si les limites du champ de rayonnement déterminées par le radiothérapeute sont trop éloignées de la tumeur, un plus grand nombre des effets secondaires sur le poumon sain est à prévoir.


La technique de la radiothérapie assistée par l'image
Selon les experts présents au congrès d'ESTRO à Leipzig, la radiothérapie assistée par l'image (IGRT) est une solution à ce problème. Les nouveaux accélérateurs linéaires, équipés d'un dispositif à rayons X spécifique, dessinent la tumeur immédiatement avant la radiothérapie. Cela permet de cerner << le déplacement >> des régions affectées. Le dispositif compare si la zone déterminée correspond à la situation réelle. Si les résultats diffères, l'ordinateur calcule la déviation, et la table de rayonnement est réglée en conséquence.

La technique de respiration adaptée à la radiothérapie.
La technique de respiration adaptée à la radiothérapie est également prometteuse. Grâce à cette méthode, le rayonnement est activé et désactivé en fonction de la respiration. De cette façon, les rayons frappent toujours la tumeur au même endroit. Dans certains cas, on demande aux patients de retenir leur souffle ou de respirer rythmiquement, ce qui demande un bref apprentissage des malades au début de la thérapie. Si les mouvements anatomiques peuvent être volontairement contrôlés, ils peuvent, de la même façon, être compensés. En ce moment, cette méthode est systématiquement étudiée, puisque la plupart des médecins et des physiciens cherchent à réduire le volume de radiation en employant à cette technique.

La radiothérapie stéréotaxique remplace le bistouri
Le rayonnement stéréotaxique, demandant un effort important et étant dans la plupart des cas utilisé pour soigner les tumeurs cérébrales, est maintenant testé par les radiothérapeutes pour les petites tumeurs du corps dans des milieux particulièrement radiosensibles. Les coordonnés exactes à trois dimensions de la région affectée sont déterminées par le tomogramme et un système de planification spécifique. Afin d'assurer un transfert précis des données de rayonnement planifiées, le corps du patient est immobilisé sur un cadre pendant le traitement. Grâce à la tomographie assistée par ordinateur, les marques faites sur ce cadre sont utilisées pour irradier directement et précisément la tumeur. Dans la plupart des cas, le rayonnement réalisé frappe la région affectée après avoir calculé avec la plus grande précision les différents angles et directions.

Une équipe dirigée par Frank Zimmermann de la Klinikum rechts der Isar de Munich a présenté une étude portant sur 68 patients leipzigois, dont les petites tumeurs pulmonaires ne pouvaient pas être soignées pour des raisons de santé. La thérapie, entre 3 et 4 séances, consistait à administrer, pour chaque cas, une forte dose de rayonnement moyennant les méthodes stéréotaxiques. Trois ans après ce traitement, la tumeur a repris sa croissance dans seulement quatre cas (6 pour cent des patients). Aucun effet indésirable n'a été observé.


Dernière édition par Denis le Mar 19 Fév 2019 - 17:24, édité 22 fois
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