Presse Canadienne (PC)
1 novembre 2006
L'acide folique abonde dans les feuilles de plusieurs végétaux.
Une nouvelle étude menée à Montréal conclut qu'une alimentation pauvre en folate, ou acide folique, augmente le risque de cancer colorectal.
L'étude des chercheurs du Centre de santé de l'Université McGill est publiée aujourd'hui dans la revue scientifique Cancer Research. Pour arriver à leurs conclusions, les chercheurs ont utilisé des animaux de même qu'une recherche antérieure de la même équipe qui avait exposé le rôle protecteur d'une alimentation riche en folate contre les maladies cardiaques.
Rima Rozen, directrice scientifique de l'Hôpital de Montréal pour enfants et chercheuse principale de l'étude, révèle qu'aucune des souris nourries selon le régime de contrôle n'a développé de tumeurs alors que, chez les souris ayant une alimentation pauvre en folate, une sur quatre a développé une ou plusieurs tumeurs.
Il semble que de faibles niveaux de folate alimentaire causent une augmentation du dommage de l'ADN, qui joue un rôle dans le développement des tumeurs.
L'acide folique abonde dans les feuilles de plusieurs végétaux mais d'autres aliments en contiennent, en particulier les fromages fermentés et surtout ceux à moisissures internes.
Tant les États-Unis que le Canada ont des réglementations prescrivant l'ajout d'acide folique au pain, aux céréales, aux farines, à la semoule de mais, aux pâtes et au riz pour en augmenter la consommation dans la population.