Renutrition : avez-vous des tuyaux

Je vais mettre à profit tous les conseils possibles, du plus petit à celui qui semble plus important. Merci à vous tous de me donner vos idées et suggestions.
Merci beaucoup LeCerf d'attirer l'attention sur cet aspect des choses auquel je n'y avais pas encore trop pensé : présenter une belle assiette appétissante et puis surtout valoriser le repas pour ne pas en faire un moment redouté. Mon papa aimait bien manger avant, et il suffirait de si peu pour qu'il reprenne le gout, j'en suis sûre maintenant.

Bonjour Babel

Je ne te connais pas encore trop bien, mais je pense à une chose, tout en essayant de ne pas te vexer, car ce n'est pas dans mes intentions ici.

Des fois, il suffit de peu de choses pour qu'une personne qui est affaiblie retrouve de l'appétit. Tu pourrais lui faire des petits plats qu'il aimait auparavant et qu'il désire encore manger, mais surtout mettre de l'innovation dans la présentation.

Je te dis cela car j'ai assisté à des cours de nutrition pour des personnes affaiblies et l'animatrice disait que lorsqu'une personne était affaiblie, la présentation du plat comptait dans 65% de son appétit, et qu'il suffisait de peu de choses pour que le malade trouve un peu d'appétit en ne voyant que le plat.

Il faut savoir que l'appétit ne vient pas qu'en mangeant et que notre cerveau, conduit par les yeux, déclenche ce réflexe de l'appétit.

Il faut essayer que la personne se lève et prenne ses repas à table, s'il en a la force physique. Sinon toi, en étant valide, ne pas lui laisser prendre son repas tout seul dans sa chambre, mais prendre le repas avec lui car c'est important pour son moral aussi.

Je l'ai expérimenté plusieurs fois lorsque j'ai gardé des personnes atteintes de cancer en phase terminale et ces personnes m'ont toutes dit la même chose : que cela leur avait fait plaisir que je vienne manger avec elles dans leur chambre malgré qu'elles ne pouvaient pas se lever elles-mêmes. Surtout manger au même rythme que les malades pour ne pas leur donner l'impression que ces personnes ont des gestes ralentis, afin de ne pas les décourager et que toi tu ne restes pas en train de regarder ces personnes finir leur repas.

Ce sont des petits riens qui ont fait que ces personnes mangeaient.

J'espère que ces quelques renseignements vont te permettre de trouver d'autres petits trucs et je pense que ton imagination fera le reste.

Merci Marie, c'est très sympa...
Je me rend bien compte que s'il y avait un remède miracle, ça se saurait et les médecins nous en auraient parlé.
J'ai demandé à ma mère, qu'elle rajoute systématiquement de la matière grasse dans les aliments de mon père et on lui propose souvent de la nourriture puisque son problème est qu'il s'épuise vite en faisant l'effort de manger... je ne vois vraiment pas autre chose.

Bonjour Babel,

Je ne pense pas qu'il existe autre chose que les les berlingos protéinés
c'est ce que nous achetions pour notre pére (cancer poumon/prostate)
qui c'est généralisé..
Son médecin nous avait conseillé ces repas liquides vendus en pharmacie
car il est vrai que les malades s'affaiblissent en mangeant peu..
je vais quand même regarder sur le net,je reviens
te mettre les informations ,si je trouve quelque chose

bisous

Je suis désolée d'être si peu présente sur ce forum et de donner si peu de soutien à ceux et celles qui souffrent en ce moment. J'en profite donc pour vous assurer ici de toute ma sympathie.

Cependant, je viens vers vous aussi pour demander une aide, enfin juste un conseil :

Voilà, mon papa (cancer généralisé - tumeurs neuro-endocrines aux os et aux poumons + prostate) souffre beaucoup pour le moment et est très faible. Ses douleurs et sa faiblesse, bien plus que la chimiothérapie, font qu'il a perdu l'appétit car il est trop faible pour faire un repas et ne peut manger que de petites quantités (quelques bouchées ça l'épuise) - par contre il mange encore de tout. Mis à part les berlingos hyper-protéinés, je cherche des tuyaux, des astuces pour l'aider à se réalimenter car le médecin a bien fait entendre que c'était là que reposait son espoir d'aller un peu mieux.