Hôtel-Dieu de Québec: le nouveau pavillon CRCEO

Denis, va consulter le lien suivant :

http://www.alasanteglobale.com/cancer.html

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CANCER


Psychosomatique
Psycho-neuro-immunologie

Psychosomatique
Le docteur Franz Alexander, de l'Institut de recherches psychiatriques et psychosomatiques du Mount Sinai Hospital, à Los Angeles, le pionnier des troubles organiques liés principalement à des facteurs d'ordre psychique, donne un des premiers résumés de la psychosomatique :

"L'esprit (psuckê) régit le corps (sôma). Tel est le fait le plus important que nous connaissions quant au développement de la vie humaine, de la maladie et de la santé. Toutes nos émotions sans exceptions sont accompagnées de modifications physiologiques. La crainte se traduit par des palpitations. La colère, par une accélération cardiaque, par l'élévation de la tension artérielle et par la modification du métabolisme des hydrates de carbone."

Lorsque l'on parle de maladies psychosomatiques, on ne parle pas de maladies imaginaires.
Trop souvent, lorsqu'il n'y a aucune cause ou dérèglement organique responsable des symptômes pour lesquels consulte le patient, il lui est répondu : " vous n'avez rien, c'est dans la tête".
Même si les examens médicaux ne permettent pas de déceler l'origine du symptôme, cela ne veut pas dire que le dysfonctionnement est imaginaire. Un mal de tête est une douleur bien réelle même s'il peut être créé par un stress.

Il existe deux grands types de maladies: lésionnelles et fonctionnelles.

Pour le médecin généraliste, la plupart des patients (plus de 80%) qui le consultent souffrent de maladies fonctionnelles. Un système ou un organe du corps ne fonctionne plus correctement.
Il existe pourtant pour le patient, alors que les examens n'ont pu déceler une quelconque anomalie, des symptômes qui le dérangent et qui l'empêchent de vivre harmonieusement.

Pendant longtemps la psychosomatique ne s'est intéressée qu'aux maladies fonctionnelles, mais depuis quelques années, une nouvelle branche la psycho-neuro-immunologie, découvre que même certaines maladies lésionnelles sont créées par des situations conflictuelles stressantes vécues en inhibition d'action.

L'ulcère d'estomac fut la première maladie lésionnelle à être considérée comme ayant une origine psychosomatique.

Actuellement, des maladies comme le cancer, pourraient, selon certains chercheurs, de plus en plus nombreux, provenir de stress et de conflits bien précis.




Psycho-neuro-immunologie

Les études psychosomatiques des deux dernières décennies tentent de prendre en compte la multiplicité des facteurs familiaux et sociaux responsables des maladies.
Après les troubles fonctionnels, c'est aux troubles lésionnels qu'elles s'attachent pour déceler les composantes psychologiques qui coexistent avec les mécanismes physiques.

Ces études, menées aujourd'hui un peu partout dans le monde, essayent de décrire les types de personnalité sujettes aux ulcères gastro-duodénaux, aux infarctus du myocarde, aux lupus érythémateux disséminés, aux cancers, etc.

Nous savons aujourd'hui que le centre de nos émotions est situé dans le cerveau limbique. Chaque émotion vécue est communiquée à l'hypothalamus qui agit à son tour sur l'hypophyse, véritable chef d'orchestre de notre système hormonal. De l'hypophyse, le message est ensuite transmis aux surrénales qui libèrent dans le sang les hormones du stress. Certaines de ces hormones ont notamment un effet dépresseur sur le système immunitaire, notre système de défense.

La biologie progresse dans la compréhension des interactions psychosomatiques et parle même d'un axe neuro-psycho-hormono-immunologique!

Les travaux de Glasser, Adler, Dantzer et Cohen, ont permis de préciser l'importance des interrelations entre les systèmes immunitaires et neuro-endocriniens.

La production lymphocytaire de certaines hormones se fait sous l'influence soit de stimuli infectieux (viral ou bactérien), soit de stimuli cérébraux (choc physique et psychique).

Un stress, qu'il soit émotionnel ou infectieux, peut entraîner une production d'hormones (ACTH, endorphines) soit par les lymphocytes, soit par l'hypophyse.
D'autres études ont démontré qu'un individu est capable d'inhiber son système immunitaire.

Denis a écrit:

Citation :

Les cancers du sein et de l'appareil génital sont dits "cancers émotionnels". Ce n'est pas pour rien qu'on les appelle ainsi.

Entk, c'est la première fois que je lis cette notion de "cancer émotionnel" exprimé avec autant de conviction. J'ai été sur google pour trouver une définition de ça mais, sauf erreur de ma part, il n'y a pas personne dans les chercheurs ou les docteurs qui emploie cette expression et je ne l'ai jamais entendu dans mon entourage non plus.

Une recherche qui serait simple à faire c'est de savoir s'il y a plus de cancers dans des pays où la vie est stressant que dans les pays (ou les régions) où la vie est tranquille.

Denis

Si j'ai mis cela "cancer émotionnel", c'est simplement que je l'ai entendu de la bouche des chercheurs.

De plus, il y a eu des études de faites qui attestent que dans certains pays où la vie n'est pas stressante, il y a moins de cancers que dans les pays où la vie est stressante.

Dans quelques semaines, quand je récupèrerai mon ordi, je te donnerai les articles, mais ils sont dans mon disque dur et je n'ai pas conservé les revues médicales pour te les scanner maintenant. Quand j'ai un article, je le scanne et le mets au chaud dans le disque dur de l'ordi et je ne conserve pas sous la forme papier.... Sinon je devrais prendre un garage entier pour conserver toutes les revues et les archiver.

Denis a écrit:

Et il y a un centre d'informations au sous-sol...je me demande si tout le monde peut aller profiter des informations qui s'y trouve ou si c'est réservé aux patients ou aux docteurs.

Salut Denis,

Oui,on parle de la même chose, enfin je pense. Le nouveau local du Centre d'informations sur le Cancer (le CIC) est situé au sous-sol du nouveau pavillon du CRCEO.

Le CIC est expressément conçu pour le public, pas pour les médecins (qui ont leur propre bibliothèque médicale à l'UL et au CHUL et probablement aussi avec une extension à l'Hôtel-Dieu) .

marlene a écrit:

Bonsoir Arnold,moi, je connais un peu l'hotel Dieu de Québec pour y avoir recu des traitements de radio-thérapie en 1994, mais je n'y suis jamais retournée....comme c'est plaisant de voir que enfin on s'occupe des centre d'aide a ceux qui sont atteints de cancer.
C'est beaucoup d'argent mais ca en vaut la peine.
Arnold, j'aime quand tu nous donnes ces bons renseignements, merci a toi.a:

Allo Marlene,

Merci à toi aussi pour ces commentaires positifs! C'est toujours très apprécié.

Merci Denis pour ton opinion,
je vais y revenir ...je veux rediscuter de tout ca avec vous.
C'est tres intéressant , alors a bientot pour la continuité de ce sujet.
En attendant.....ne vous gener pas, laisser vos opinions....c est a se parler qu'on se comprends n'est-ce pas ?
A bientot....
@#@
Je travaille cette fin de semaine-ci. .je reviens aussitot que j'ai du temps.
Mille bisous a tous !!!!! !! !!

Je repondrais mieux à cela demain ou plus tard , mais suis moi meme tres interressée par le sujet ..

Citation :

Les cancers du sein et de l'appareil génital sont dits "cancers émotionnels". Ce n'est pas pour rien qu'on les appelle ainsi.

Entk, c'est la première fois que je lis cette notion de "cancer émotionnel" exprimé avec autant de conviction. J'ai été sur google pour trouver une définition de ça mais, sauf erreur de ma part, il n'y a pas personne dans les chercheurs ou les docteurs qui emploie cette expression et je ne l'ai jamais entendu dans mon entourage non plus.

Il y a peut-être une relation entre les émotions et le cancer mais la recherche n'est pas rendu à faire une catégorie "cancer émotionnel" à prendre cette notion comme certaine ou encore à pouvoir l'expliquer.

Personnellement, je n'aime pas trop cette idée que le cancer dépendrait des émotions, parce que, comme je vois ça, les émotions dépendent en bonne partie des idées que tu as et des choix que tu fais, et en bout de ligne tout ça tend à culpabiliser la personne qui a le cancer.

Mais de toutes façons, mon cancer doit être de ma faute quelque part, mais je pense plus que c'est parce que j'ai travaillé dans des usines, la poussière, les produits chimiques...

Une recherche qui serait simple à faire c'est de savoir s'il y a plus de cancers dans des pays où la vie est stressant que dans les pays (ou les régions) où la vie est tranquille.

Ou peut-être que les chercheurs pourraient faire remplir un questionnaire à des gens qui ont le cancer et à un groupe témoins de gens qui n'ont pas le cancer et essayer de mesurer les évênements stressants dans leurs vies et comparer les résultats pour voir si les gens qui n'ont pas le cancer ont vécu moins d'évênements stressant. Mais en bout de ligne, ça ne donnerait pas grand chose parce que les évênements stressants tout le monde ne les vis pas de la même façon non plus.

Chose sûr quand j'attends à l'hopital ou quand je me fâche après quelqu'un ou quelque chose, la pression monte et probablement qu'il y a d'autres effets physiques qui se produisent. Je peux donc par les choix que je fais (me fâcher ou pas...) influencer mon rythme cardiaque etc., cela veut peut-être dire que je peux influencer mon corps à d'autres niveaux plus subtiles que les chercheurs n'ont pas encore décodés tout à fait.

Je sais que certaines recherches par la société canadienne du cancer, sur le cancer de la prostate incluent de la relaxation et un régime. Si ça n'a pas d'influence au moins c'est pas désagréable comme la chimio semble l'être.

Denis

marlene a écrit:

Moi, je vais etre tres honnete , je crois que les recherches devraient porter plus, sur le fait...
que p-etre que le cancer viendrait aussi du coté émotionnel et psychologique !!! ....
Qu'en pensez-vous mes ami(es) ?

Bonjour Marlene

Pour ma part, j'ai toujours pensé qu'il y avait des familles qui auraient plus le cancer que d'autres. Je suis persuadé que la génétique entre dans beaucoup de cancers.

Par contre, je sais aussi que la part du psychologique entre également dans cela.

Je pense que l'on enfuit beaucoup d'émotions et qu'un jour ou l'autre ces émotions ressortent. Pour certains, cela peut passer par une déprime, une dépression et pour d'autres cela peut se transformer en cancer.

Les cancers du sein et de l'appareil génital sont dits "cancers émotionnels". Ce n'est pas pour rien qu'on les appelle ainsi.

Par contre, le seul cancer qui est dit "héréditaire" est le cancer colorectal. Il est vrai que la fille de Frédéric devra toujours faire des examens très tôt, étant donné que Frédéric a eu son cancer a un âge jeune. Héréditaire ne veut pas dire pour autant que sa fille déclenchera automatiquement un cancer colorectal, mais elle sera plus prédestinée à en déclencher un par rapport à une personne qui n'a pas d'antécédents.

Je ne sais pas si je me suis bien exprimé, mais c'est comme cela que je le ressens. Je suis d'accord pour en débattre plus longuement avec vous tous.

Il est vrai que mon avis peut être différent de vous autres, car je n'ai pas ce crabe que vous avez pour certains.

Denis a écrit:

Oui c'est une information très intéressante. Et il y a un centre d'informations au sous-sol...je me demande si tout le monde peut aller profiter des informations qui s'y trouve ou si c'est réservé aux patients ou aux docteurs.
Denis

Pour ma part, quand je m'y suis rendu, j'ai eu l'information que je voulais. Je leur ai spécifié que je n'étais pas malade et la personne bénévole a passé près de deux heures en ma compagnie pour me donner la doc que je recherchais ainsi que des informations générales.

Je ne sais pas non plus Denis,
on demandera a Arnold, p-etre est-il au courant !!!
Je souhaite ne plus jamais retourner dans ce pavillon a l'hotel Dieu, mais je suis tres tres consciente que d'autre auront a y aller.
Y parait, selon les derniers statistiques que 1 personne sur 3 sera atteinte au cours de sa vie, c'est alarmant n'est-ce pas !!!!
Et pour le cancer du sein, y parait que 1 femme sur 3 sera atteinte au cours de sa vie et selon les statistiques toujours, y parait que le risque augmente beaucoup avec l'age...moi je suis tres septique sur ca, car j'ai eu le cancer du sein a l'age de 37 ans et aucun antécédants familiaux a mon actif.
Je menais une vie tres disciplinéee...je m'entrainais, je mangeais tres bien, je dormais hyper bien, bref....je menais une vie tres rangée avec mes deux petits mousses et mon conjoint de l'époque...
en tout cas, c'est a se poser une tonne de question concernant le cancer hein !!!
Moi, je vais etre tres honnete , je crois que les recherches devraient porter plus, sur le fait...
que p-etre que le cancer viendrait aussi du coté émotionnel et psychologique !!! ....
Qu'en pensez-vous mes ami(es) ?
Ce serait bien intéressant qu'on élabore le sujet ....
Aussi j'avais arreté de fumer en 1989......alors, pas de boucane non plus chez-moi, mon conjoint ne fumait pas.
C'est plutot mélangeant non ?
A votre tour, j'aimerais bien avoir vos opinion sur ce que je viens de soumettre.
MIlle bisous, je vais au dodo maintenant....le boulot demain matin, et oui....
je travaille 1 fin de semaine sur 2.
Mille bisous et bon dodo.
@#@ @#@

Oui c'est une information très intéressante. Et il y a un centre d'informations au sous-sol...je me demande si tout le monde peut aller profiter des informations qui s'y trouve ou si c'est réservé aux patients ou aux docteurs.


Denis

Bonsoir Arnold,
moi, je connais un peu l'hotel Dieu de Québec pour y avoir recu des traitements de radio-thérapie en 1994, mais je n'y suis jamais retournée....comme c'est plaisant de voir que enfin on s'occupe des centre d'aide a ceux qui sont atteints de cancer.
C'est beaucoup d'argent mais ca en vaut la peine.
Arnold, j'aime quand tu nous donnes ces bons renseignements, merci a toi.
Bonne soirée a tous.
@#@ @#@

Bonjour Arnold

J'avais fait la meme constatation quand je m'étais rendu auprès des bénévoles pour avoir de la documentation et je leur avais fait la remarque.

En allant reconduire ma fille hier à l'Hôtel-Dieu de Québec, je suis passé voir le tout nouveau pavillon de traitement des personnes atteintes de cancer, le "Centre de recherche clinique et évaluative en oncologie (CRCEO)". L'ouverture officielle a eu lieu la semaine passée. Ma première impression est très bonne: grands espaces ouverts, couleurs douces, très moderne, fauteuils très confortables. La salle de chimio est beaucoup plus grande aussi. Le bâtiment s'intègre vraiment très bien dans le Vieux Québec. À première vue, c'est une belle réussite architecturale. Je pense que le coût est de l'ordre de 40 millions$.
Le Centre d’information sur le cancer (CIC) a ses locaux au sous-sol de du CRCEO; le local est beaucoup plus grand avec beaucoup plus de fauteuils de lecture. Les bénévoles sont super sympathiques. J'en ai profité pour "mémérer" un peu sur les médecins qu'elles connaissent fort bien... J'y ai trouvé pas mal d'informations intéressantes sur les lymphômes non hodgkiniens, mais relativement peu sur les leucémies, malheureusement.