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 Recherche de marqueurs pour le cancer de l'ovaire.

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Denis
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MessageSujet: Re: Recherche de marqueurs pour le cancer de l'ovaire.   Recherche de marqueurs pour le cancer de l'ovaire. Icon_minitimeJeu 28 Juil 2016 - 17:35

Le cancer de l'ovaire se présente souvent sous une forme agressive. Afin de l'étudier de plus près, des chercheurs américains ont mis au point un modèle de souris mimant la tumeur humaine. Grâce à celle-ci, ils ont pu mettre au jour deux mutations génétiques associées à ce cancer.

ARID1A et PIK3CA. Lorsque ces deux gènes sont sujets à certaines mutations, le risque de cancer de l'ovaire est accru de façon très importante. A tel point que 100% des souris étudiées présentant ces mutations ont développé un cancer ovarien. Plus précisément, « ce cancer survient lorsque ARID1A est moins actif qu'à l'accoutumée et que PIK3CA est hyperactif », précise Terry Magnuson de l'University of North Carolina et auteur principal de ce travail. « Cette combinaison représente la tempête parfaite. » Cette paire de gènes se retrouve également dans d'autres types de cancers, notamment les tumeurs endométriales et gastriques.

Les auteurs souhaitent poursuivre leurs travaux afin de découvrir un biomarqueur de cette maladie. Objectif, créer un moyen de dépister les femmes porteuses de ces mutations. « Actuellement les patientes découvrent leur tumeur à un stade trop avancé », souligne Terry Magnuson. « Si elles pouvaient le savoir plus précocement, les traitements auraient plus de chance d'être efficaces. »
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Denis
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MessageSujet: Re: Recherche de marqueurs pour le cancer de l'ovaire.   Recherche de marqueurs pour le cancer de l'ovaire. Icon_minitimeLun 13 Sep 2010 - 3:07

L'article qui suit parle d'une gène qui code une protéine qui dans la normalité gère la façon dont l'adn est roulé ou empaqueté. Quand ce gène est absent, la protéine qui en découle ne peut faire son travail et l'adn est emballé tout croche, il résulte de cela que certains gène de cet adn vont être surexprimé alors que d'autres seront empêché de s'exprimé, c'est ce qui cause le cancer pensent les chercheurs. C'est une recherche fondamentale avant la conception de médicaments..


Recherche de marqueurs pour le cancer de l'ovaire. 307215

Des basculements génétiques sur la route du cancer Une modification dans la manière dont l'ADN est emballé par les protéines peut contribuer au développement d'une forme rare de cancer de l'ovaire en causant l'expression ou la répression inappropriée de l'expression de certains gènes.

Cette découverte corrobore des données de plus en plus nombreuses montrant que les protéines intervenant dans l'expression du génome, c'està- dire le contrôle (Le mot contrôle peut avoir plusieurs sens. Il peut être employé comme synonyme d'examen, de vérification et de maîtrise.) épigénétique, jouent un rôle clé dans le développement du cancer chez l'homme. Dans leur étude, Sian Jones, de l'Howard Hughes Medical Institute et du Johns Hopkins Kimmel Cancer Center à Baltimore, et ses collègues ont recherché des mutations génétiques dans le carcinome à cellules claires, une forme rare mais létale de cancer de l'ovaire.

Sur 42 tumeurs examinées, 57 pour cent présentaient des mutations qui inactivaient ARIDI A, un gène codant pour une protéine responsable du compactage de l'ADN, dans le complexe de remodelage de la chromatine. Des changements dans ce remodelage peuvent modifier les gènes exprimés ou pas, aussi la perte de ARIDI A dans les tumeurs mène-t-elle à l'expression inappropriée (ou absente) de gènes qui contrôlent la croissance du cancer. L'identification de gènes comme ARIDI A très souvent mutés dans les tumeurs humaines peut apporter de précieux indices sur les voies moléculaires conduisant à l'expansion des tumeurs.
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Denis
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MessageSujet: Re: Recherche de marqueurs pour le cancer de l'ovaire.   Recherche de marqueurs pour le cancer de l'ovaire. Icon_minitimeSam 11 Sep 2010 - 23:54

Découverte de deux gènes aux mutations liées au cancer ovarien agressif
(AFP) – Il y a 3 jours

WASHINGTON — Des chercheurs américains ont identifié deux gènes dont les mutations paraissent liées à l'une des formes les plus agressives du cancer de l'ovaire, généralement résistantes aux thérapies standard, selon leurs travaux publiés mercredi.

Ces gènes, appelés ARID1A et PPP2R1A, jouent un rôle apparemment clé dans le cancer ovarien hypernéphrome qui représente de 10 à 12% de ces tumeurs et est l'un des plus meurtriers, précisent les auteurs de cette communication parue dans la version en ligne de la revue américaine Science.

Des mutations du gène ARID1A ont été détectées dans plus de la moitié des tumeurs étudiées, précise Siân Jones, chercheur au centre Kimmel du cancer de l'Université Johns Hopkins (Maryland, est) et l'un des co-auteurs de cette découverte.

Ces deux gènes n'étaient pas auparavant liés au cancer de l'ovaire, soulignent ces chercheurs, précisant avoir dénombré en moyenne 20 mutations génétiques dans chaque tumeur ovarienne étudiée.

Cette découverte "pourrait peut-être permettre de développer de nouveaux bio-marqueurs et de nouvelles thérapies ciblant ces deux gènes", explique Nickolas Papadopoulos, professeur adjoint de cancérologie au centre du cancer Kimmel.

Dans une autre recherche publiée mercredi dans le New England Journal of Medicine daté du 9 septembre, des chercheurs canadiens de l'Agence du cancer de Colombie-Britannique sont parvenus aux mêmes conclusions dans leurs travaux qui se sont concentrés seulement sur le gène ARID1A et ses mutations.

Ils ont aussi découvert que des mutations de ce gène non seulement sont liées au cancer ovarien hypernéphrone mais aussi à un autre type de ce cancer associé à l'endométriose, une affection de la muqueuse tapissant l'intérieur de l'utérus.

"Au total, 46% des patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire hypernéphrone et 30% de celles avec un cancer endométrioïde présentaient des mutations dans le gène ARID1A", écrivent ces chercheurs.

Ils soulignent en outre ne pas avoir trouvé de mutations dans ce gène dans les autres types de cancers de l'ovaire et notent que ce même gène pourrait également jouer un rôle dans certains cancers du sein et du poumon.

De 10 à 20% des cancers du sein et de l'ovaire sont liés à des mutations dans les gènes BRCA ou BRCA2, rappellent ces chercheurs.

Chaque année un cancer de l'ovaire est diagnostiqué chez 230.000 femmes dans le monde. Dans la majorité des cas, la tumeur s'est déjà généralisée faisant que près de 70% de ces malades meurent dans les cinq ans après le diagnostic.

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MessageSujet: Recherche de marqueurs pour le cancer de l'ovaire.   Recherche de marqueurs pour le cancer de l'ovaire. Icon_minitimeMer 16 Aoû 2006 - 7:24

Recherche de marqueurs pour le cancer de l'ovaire. 307215

Des chercheurs du CUSM développent un nouveau modèle d'identification des gènes responsables du cancer des ovaires
   

MONTREAL, le 15 août /CNW Telbec/ - Des chercheurs du CUSM ont développé un nouveau modèle d'identification des gènes responsables du cancer des
ovaires. Cette recherche avant-gardiste, publiée dans la revue Oncogene, est
une étape significative vers de meilleurs traitements pour cette maladie
dévastatrice.
   "Le résultat de nos recherches nous permet maintenant de véritablement
cibler le développement de médicaments efficaces.


Jusqu'à présent, il existait
peu de choix au niveau du traitement de cette maladie, explique la docteure Patricia Tonin,
généticienne et professeure associée à la faculté de Médecine et génétique humaine du CUSM à
l'université McGill. "Notre approche nous permet non seulement d'identifier
les gènes humains spécifiques du chromosome 3 responsables de la croissance de
la tumeur, mais ce modèle offre également la possibilité de localiser les
gènes dans le génome humain dans son ensemble qui seraient les plus affectés
par cette procédure."
   

"Des recherches sur le cancer ovarien ont démontré la modification de
centaines de gènes. Le défi est de différencier les gènes qui sont
responsables du cancer ovarien de ceux qui ne le sont pas. Notre modèle permet
cela - pour que nous puissions concentrer notre attention sur les gènes
susceptibles d'affecter la croissance de la tumeur."
   Le Dr. Tonin, de concert avec le Dr. Mario Chevrette, biologiste
moléculaire et assistant professeur de chirurgie du CUSM à l'université
McGill, collègues à l'Institut du cancer de Montréal et le Centre Hospitalier
de l'Université de Montréal (CHUM), ont utilisé une nouvelle technique de
transfert du ADN qui consiste à transférer l'ADN d'une ligne de cellules non
cancéreuses à une ligne de cellules cancéreuses ovariennes humaines.

Ensuite,
la nouvelle ligne de cellules ainsi créée a été évaluée sur sa capacité de
former des tumeurs. Ces cellules cancéreuses ovariennes qui ont absorbé l'ADN
sans tumeur perdaient leur capacité de produire ces tumeurs. Des analyses
génétiques subséquentes ont démontré qu'un groupe de gènes localisé sur les
gènes du chromosome 3 était responsable de la conversion de la ligne de
cellules cancérigènes en une ligne de cellules sans tumeur. De plus, des gènes
spécifiques se trouvant ailleurs dans le génome humain étaient affectés par
cette procédure, certains étaient nouveaux et d'autres qui n'ont jamais fait
l'objet de recherche au niveau du cancer ovarien.
   
Cette recherche a été subventionnée en partie par l'Instituts de
recherche en santé du Canada. "Beaucoup trop de femmes meurent chaque année
d'un cancer de l'ovaire", affirme le Dr Philip Branton, directeur scientifique
de l'Institut du cancer des IRSC. "Il faut faire oeuvre de pionnier. Plus nous
comprendrons ce qui amène les tumeurs à se développer et ce qui stimule leur
croissance, plus nous augmenterons nos chances de découvrir des traitements
ciblés pour les femmes atteintes d'un cancer de l'ovaire."
   

Le cancer ovarien commence dans les cellules des ovaires - l'oeuf
produisant les organes reproducteurs de chaque côté de l'utérus. Il existe
trois principaux types de cancer ovarien: épithélial, germinal et stromal.
Seulement cette année, 2 300 nouveaux cas de cancer ovarien seront
diagnostiqués et environ 1 600 femmes en mourront.

   L'Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (CUSM)
est un centre de recherche de réputation mondiale dans le domaine des sciences
biomédicales et des soins de santé. Etabli à Montréal, au Québec, il constitue
la base de recherche du CUSM, centre hospitalier universitaire affilié à la
Faculté de médecine de l'Université McGill. L'Institut compte plus de 500
chercheurs, près de 1 000 étudiants diplômés et postdoctoraux et plus de 300
laboratoires de recherche consacrés à un large éventail de domaines de
recherche, fondamentale et clinique. L'Institut de recherche est à
l'avant-garde des connaissances, de l'innovation et de la technologie. La
recherche de l'Institut est étroitement liée aux programmes cliniques du CUSM,
ce qui permet aux patients de bénéficier directement des connaissances
scientifiques les plus avancées. Pour de plus amples renseignements, consulter
l'adresse www.cusm.ca/research.

   Le Centre universitaire de santé McGill (CUSM) est un centre hospitalier
universitaire intégré, reconnu à l'échelle internationale pour l'excellence de
ses programmes cliniques, de sa recherche et de son enseignement. Il est issu
de la fusion de cinq hôpitaux d'enseignement affiliés à la Faculté de médecine
de l'Université McGill : l'Hôpital de Montréal pour enfants, l'Hôpital général
de Montréal, l'Hôpital Royal Victoria, l'Hôpital et l'Institut neurologiques
de Montréal et l'Institut thoracique de Montréal. Misant sur le leadership
médical acquis des hôpitaux fondateurs, le CUSM a pour objectif d'assurer aux
patients des soins fondés sur les connaissances les plus avancées dans le
domaine de la santé et de contribuer au progrès des connaissances. www.cusm.ca

   Les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) sont l'organisme de
recherche en santé du gouvernement du Canada. Leur objectif est de créer de
nouvelles connaissances scientifiques et de favoriser leur application en vue
d'améliorer la santé, d'offrir de meilleurs produits et services de santé et
de renforcer le système de santé au Canada. Composés de 13 instituts, les IRSC
offrent leadership et soutien à plus de 10 000 chercheurs et stagiaires en
santé dans toutes les provinces du Canada.


Dernière édition par Denis le Jeu 28 Juil 2016 - 17:37, édité 3 fois
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