ESPOIRS
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Dunk Low
Voir le deal
64.99 €

 

 Aperçue générale sur la recherche sur le cancer

Aller en bas 
AuteurMessage
Denis
Rang: Administrateur
Denis


Nombre de messages : 17118
Date d'inscription : 23/02/2005

Aperçue générale sur la recherche sur le cancer Empty
MessageSujet: Aperçue générale sur la recherche sur le cancer   Aperçue générale sur la recherche sur le cancer Icon_minitimeMer 11 Mai 2005 - 8:08

Neutraliser les tumeurs en bloquant leur apport sanguin

Jusqu'à tout récemment, pour éliminer ou réduire une tumeur, les médecins n'avaient d'autres recours que la chirurgie, la radiothérapie ou la chimiothérapie. Toutefois, il y a plusieurs années, les chercheurs se sont rendus compte qu'il serait sans doute opssible-et même préférable- de procéder autrement. En effet, ils ont contaté que les tumeurs sont incapables de survivre sans un apport sanguin constant qui leur fournit l'oxygène et les autres nutriments dont elles ont besoin. C'est que les cellules cancéreuses ont la faculté de monopoliser de nouveaux vaisseaux sanguins-c'est ce qu'on appelle l'angiogenèse (voir aussi ici)
S'ils arrivent à mettre au point des médicaments capables de bloquer ce processus, les chercheurs pourraient éventuellement réussir à éliminer les tumeurs avant qu'elles ne se développent et ne se propagent. La recherche entreprise sur l'anti-angiogenèse permet déja de conclure que l'utilisation combinée d'inhibiteurs d'angiogenèse et d'agents chimiothérapeutiques est plus efficace contre certains cancers que l'administration d'un seul de ces traitements. Des essais cliniques sont actuellement en cours auprès de patients atteints de diverses formes de cancer afin de vérifier l'action de composés anti-angiogéniques (voir ici)

Maximiser les défenses de l'organisme pour éliminer les cellules cancéreuses.

Les découvertes récentes expliquant comment le système immunitaire défend l'organisme contre le cancer ont entrainé un regain d'intérêt pour l'immunothérapie. Cette forme de traitement contre le cancer est basé sur la stimilation ou le renforcement du système immunitaire afn de l'amener à reconnaitre "les envahisseurs" que sont les cellules cancéreuses.

À ce titre, les chercheurs nourissent beaucoup d'espoir à l'égard des anticorps monoclonaux, des anticorps très particuliers capables de détecter certaines protéines ou fragments de protéines qui s'associent aux cellules cancéreuses. Une des approches envisagées consiste à marquer ces cellules cancéreuses en vue de leur destruction par les propres cellules protectrices de l'organisme, les cellules-T. Une autre façon de mobiliser les système immunitaire contre le cancer serait d'utiliser les anticorps monoclonaux pour transporter des doses mortelles de médicaments ou même une toxine bactérienne directement dans les cellules cancéreuses.

D'autres chercheurs travaillent actuellement à élaborer des vaccins contre différentes formes de cancer, qui auraient pour effet d'aider le systèeme immunitaire à détruire les cellules cancéreuses. On vérifie entre autres l'efficacité d'un vaccn contre le cancer du col, l'un des rares cancers dont on sait qu'il est attribuable à un virus-le virus papillome humain, responsables du développement de condylomes.

Mettre à profit des virus pour traiter le cancer

Même si les virus sont à l'origine de bon nombre de maux chez les humains, certains d'entre eux semblent avoir une action anticancéreuse non-négligeable. Ainsi, par exemple, on a récemment découvert que le réovirus commun, qui ne provoque habituellement que des symptômes bénins semblables à ceux de la pseudogrippe, a une action particulièrement létale sur les cellules cancéreuses.Après avoir été introduit dans la celllule cancéreuse, le réovirus prolifère et envahit rapidement son hôte pour finalement le détruire. Mis à l'essai sur des cancers humains développés chez des souris (incluant des tumeurs du cerveua, des lymphomes ainsi que des cancers du colon, du sein, des ovaires, de la prostate et du pancréas) le réovirus s'est avéré efficace. Des essais clinique du réovirus chez des patients humains atteint de cancer du cerveau son maintenant en cours.

Créer des médicaments qui s'attaquent expresseément aux cellules malignes

De nombreux composés chimiques ont été mis à l'épreuve jusqu'à maintenant afin de contrôler ou de guérir le cancer. Dans le passé, on vérifiait l'efficacité de nouveaux médicaments en les mettants en présences de cellules cancéreuses et en observant leurs effets. Malheureusement dans bien des cas, ces agents anti-cancéreux s'attaquaient aussi bien aux cellules saines et normales qu'aux cellules malignes, ce qui entrainerait toutes sortes d'effets indésirables.

Aujourd'hui, les chercheurs sont à mettre au point des médicaments anticancéreux de synthèse qui ciblent précisément d'infimes composantes de chaque cellule cancéreuse- par exemple, certians gènes mutés ou leurs protéines descendantes. L,objectif consist eà détruire les cellules cancéreuses sans porter atteinte aux autres, ou même pousser des cellules malignes à devenir saines.

Concevoir des tests diagnostiques et pronostics plus précis

L'évolution des techniques diagnostiques contitue un des secteurs clés de la recherche sur le cancer. Cela comprend entre autres l'élaboration d'examens par mammographie et ultrasons plus efficaces et plus précis pour le dépistage du cancer du sein; de nouvelles techniques d'imagerie pulmonaire capables de détecter le cancer du poumon à un stade précoce; et des analyses sanguines qui pourraient révéler la présence de cancer des ovaires.

L'utilisation de telles méthodes pourrait fournir aux médecins davantage de renseignements au moment du diagnostic. Par exemple: est-ce véritablement un cancer ? Dans l'affirmative, de quel type de cancer s'agit-il selon toutes probabilités, et à quel point serait-il virulent ? Ces nouveaux tests pourraient également s'avérer utiles sur le plan du pronostic, c'est-à-dire en ce qui concerne la réaction du patient au traitement, en révélant par exemple si la maladie se propage et si le traitement agit correctement.

Des chercheurs s'emploient actuellement à mettre au point un outil très sophistiqué, faisant appel à la technologie des micro-échantillons, afin de détecterles différences entre les gènes normaux et ceux présents dans les tumeurs cancéreuses. On croit que ces épreuves diagnostiques fondées sur la génétique pourraient aider les médecins à choisir des traitements davantage appropriés.

Perfectionner la radiothérapie

Au début des années 80, les cancérologues ont pratiquement abandonné une technique qu'on appelait alors "curiethérapie" parce que dans les faits, cette nouvelle méthode ne livrait pas les résultats escomptés. Conçue pour le traitements de certains types de cancer, la curiethérapie consistait à implanter par voie chirurgicale de minuscules grains radioactifs directement dasn les cellules cancéreuses, de manière à détruire sans endommager les délicates structures avoisinantes.

Grâce à l'amélioration des techniques d'imageries par ordinateur et la robotique, les chercheurs se tournent à nouveau vers la curiethérapie. Il semblerait en effet que pour de nombreux hommes atteints de cancer de la prostate, la curiethérapie moderne serait au moins aussi efficace que la chirurgie ou la radiothérapie par faisceaux, les deux principales approches thérapeuthiques actuelles.Il faudra évidemment mener des recherches plus poussées, mais il se pourrait également que la curiethérapie offre l'avantage d'être plus simple, plus pratique et moins douloureuse que les traitements traditionnels, tout en provoquant moins d'effets secondaires.

Détruire les tumeurs aumoyen de la lumière

L'idée qu'une matière aussi intangible que la lumière puisse éliminer le cancer peut paraitre farfelue. Pourtant les scientifiques y ont actuellement recours grâce à la création d'une technique révolutionnaire dite "photodynamique".

La clé de ce traitement réside dans un certain type de médicaments, les photosensiblisants. La technique consiste à injecter le médicament dans l'organismedu patient, où il sera absorbé par toutes les cellules cancéreuses. Lorsque le tissu cancéreux est exposé à la lumière, le médicament n'agit que sur les cellules cancéreuses. Les cellules normales sont épargnées et les effets secondaires déplaisants s'en trouvent considérablement réduits.

Les études menées jusqu'à présent donnent à penser que le traitement photodynamique est un complément précieux aux thérapies anti-cancéreuses plus traditionnelles. On l'a notammment utilisé comme traitement unique dans le cas des tumeurs à l'oesophage; il a en outre prolongé de façon spectaculaire la durée de survie de patients atteint de certaines formes de cancer du cerveau. D'autres patients chez qui on avait précocement diagnostiqué un cancer du poumon ont été épargnées par la maladie pendant aumoins 5 ans après le traitement. On projette d'étudier bientôt l'efficacité du traitement photodynamique pour soigner le cancer de la prostate.

Comprendre et modifier les comportements à risque.

On sait déja que certains cancers sont liés à des habitudes ou à des comportements particuliers. Le régime alimentaire, l'activité physique, le tabagisme, certaines pratiques sexuelles de même que l'exposition aux rayons ultraviolets sont autant de facteurs susceptibles de provoquer l'apparition du cancer.

De plus en plus d'études scientifiques tentent aujourd'hui de mieux comprendre ce lien entre cancer et comportement. On cherche notamment à savoir c qui poussent certains adolescents qui font leur premières expériences avec la cigarette à devenir de gros fumeurs, ce qui les prédispose à plusieurs types de cancers, en particulier celui du poumon. Pourquoi certaines personnes s'obstinent-elles à s'exposer abusivement au soleil, même s'il est prouvé que les violents coups de soleil (avec cloques) subis à l'adolescence augmentent le risque d'avoir un mélanome malin plus tard ?

Ces recherches visent essentiellement l'identification de personnes ou de groupes à haut risque, en vue de leur adresser des messages convaincants qui les amèneront à modifier ces comportements malsains ou qui pourront même dissuader d'autres personnes d'en adopter de semblables.

mis à jour le 26 avril 2004 sur cancer.ca
Revenir en haut Aller en bas
 
Aperçue générale sur la recherche sur le cancer
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
ESPOIRS :: Cancer :: Société-
Sauter vers: