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 Découverte d'un gène impliqué dans le cancer du côlon.

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Denis
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Denis


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MessageSujet: Re: Découverte d'un gène impliqué dans le cancer du côlon.   Découverte d'un gène impliqué dans le cancer du côlon. Icon_minitimeMar 13 Déc 2016 - 14:59

St. Jude Children's Research Hospital scientists tracking the protective role of the protein called NLRC3 have discovered multiple targets for drugs to switch on the cell's machinery to thwart colon cancer

Immunologists at St. Jude Children's Research Hospital have discovered that a protein called NLRC3 plays a central role in inhibiting colon cells from becoming cancerous. The study, led by Thirumala-Devi Kanneganti, Ph.D., a member of the St. Jude Department of Immunology, appears online in the journal Nature.

Researchers found that deleting the protective NLRC3 protein exacerbates colon cancer development. They also identified key molecular components of the NLRC3 tumor suppressing pathway, offering targets for new drugs that restore the protective mechanism to treat colon cancer. NLRC3 is a member of a large family of NLR "sensor" proteins that regulate immune and other cell functions. However, until now, the role of NLRC3 in protecting against cancer development was unknown.

Previous studies showed that tumors from colon cancer patients exhibited drastically reduced NLRC3 gene expression. Detailed analysis by Kanneganti and her colleagues revealed how NLRC3 regulates molecules in a key cellular pathway called the PI3K-mTOR pathway, which controls cell proliferation, immune response, inflammation and cancer.

Using an induced colon cancer model, Kanneganti and her colleagues found mice that developed tumors showed significantly reduced NLRC3, just as human patients did. The researchers also found that NLRC3-deficient mice were much more prone to colon cancer.

What's more, a mouse strain with a tendency to develop colon polyps showed much greater tumor development when they lacked NLRC3.

In other studies with mice, the researchers established that NLRC3 acted mainly in epithelial cells in the colon, showing the protein's direct role in protecting the gut against inflammation caused by infection and colon tumor development. In studies with human colon cells, the scientists found that overexpressing the NLRC3 gene greatly reduced cell proliferation.

"All of these complementary approaches to understanding NLRC3 allowed us to really nail it down that NLRC3 is important for protecting from abnormal colon cell growth, and when it is not present, tumors will develop," said Kanneganti. "This suggested that if we can somehow induce NLRC3 expression clinically, it will block the signaling pathways that lead to tumorigenesis."

A key to understanding how to enhance NLRC3's activity was pinpointing which molecular pathway in the cell's biological machinery it regulated, Kanneganti said. The research revealed that NLRC3 maintains a brake on the PI3K-mTOR pathways. The scientists also found that the PI3K-mTOR pathway switched on early in the tumor-triggering process. "In developing drug therapies, it might be difficult to target the PI3K-mTOR pathway itself, because it is such a central node in cell signaling," said Kanneganti. "Thus, we could target NLRC3 itself and block tumorigenesis early on."

Kanneganti said that NLRC3 likely plays a broader role than only preventing tumors. "We really do not know its role in infectious and inflammatory diseases,"she added.

More broadly, she said, further studies will likely offer insights into the roles of other NLR family members. "NLRs have multiple functions in regulating immunity and inflammation and blocking tumorigenesis," she said. "None of us really thought NLRs could be involved in the PI3K-mTOR pathway. So, this study is really intriguing, because it opens up our ability to think more in depth about the function of NLRs and the diverse roles they play."

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Les chercheurs de l'hôpital St. Jude Children's Research qui suivent le rôle protecteur de la protéine appelée NLRC3 ont découvert de multiples cibles pour les médicaments afin de mettre en marche les mécanismes de la cellule contre le cancer du côlon

Les immunologistes à l'Hôpital de recherche St. Jude pour enfants ont découvert qu'une protéine appelée NLRC3 joue un rôle central dans l'inhibition des cellules cancéreuses du côlon. L'étude, menée par Thirumala-Devi Kanneganti, Ph.D., un membre du St. Jude Département d'immunologie, apparaît en ligne dans la revue Nature.

Les chercheurs ont constaté que la suppression de la protéine protectrice NLRC3 exacerbe le développement du cancer du côlon. Ils ont également identifié des composantes moléculaires clés de la voie de suppression de tumeur de NLRC3, offrant des cibles pour de nouveaux médicaments qui reconstituent le mécanisme protecteur pour traiter le cancer du côlon. NLRC3 est un membre d'une grande famille de NLR «capteur» des protéines qui régulent immunitaire et d'autres fonctions cellulaires. Cependant, jusqu'à présent, le rôle de NLRC3 dans la protection contre le développement du cancer était inconnu.

Des études antérieures ont montré que les tumeurs de patients atteints de cancer du Découverte d'un gène impliqué dans le cancer du côlon. 307141 ont montré une réduction significative de l'expression du gène NLRC3. Une analyse détaillée par Kanneganti et ses collègues a révélé comment NLRC3 régule les molécules dans une voie cellulaire clé appelée PI3K-mTOR, qui contrôle la prolifération cellulaire, la réponse immunitaire, l'inflammation et le cancer.

En utilisant un modèle de cancer du côlon induit, Kanneganti et ses collègues ont trouvé des souris qui ont développé des tumeurs qui ont montré significativement un NLRC3 réduit, tout comme les patients humains ont fait. Les chercheurs ont également constaté que les souris déficitaires en NLRC3 étaient beaucoup plus sujettes au cancer du côlon.

Qui plus est, une souche de souris avec une tendance à développer des polypes du côlon a montré un développement tumoral beaucoup plus grand quand les souris manquaient de NLRC3.

Dans d'autres études avec des souris, les chercheurs ont établi que NLRC3 agissait principalement dans les cellules épithéliales dans le côlon, montrant le rôle direct de la protéine dans la protection de l'intestin contre l'inflammation causée par l'infection et le développement des tumeurs du côlon. Dans les études avec des cellules de côlon humain, les scientifiques ont constaté que la surexpression du gène NLRC3 réduit considérablement la prolifération cellulaire.

«Toutes ces approches complémentaires pour comprendre NLRC3 nous ont permis de vraiment faire certain que NLRC3 est important pour protéger contre la croissance anormale des cellules du colon, et quand il n'est pas présent, que les tumeurs se développeront», a déclaré Kanneganti. "Cela suggère que si nous pouvons induire l'expression de NLRC3 cliniquement, il bloquera les voies de signalisation qui conduisent à la tumorigénèse."

Une clé pour comprendre comment améliorer l'activité de NLRC3 était de déterminer quelle voie moléculaire dans les mécanismes biologiques de la cellule, il a réglementé, dit Kanneganti. La recherche a révélé que NLRC3 maintient un frein sur les voies PI3K-mTOR. Les scientifiques ont également découvert que la voie PI3K-mTOR s'est activée au début du processus de déclenchement de la tumeur. "Dans le développement de pharmacothérapies, il pourrait être difficile de cibler la voie PI3K-mTOR elle-même, parce que c'est un noeud central dans la signalisation cellulaire", a déclaré Kanneganti. "Ainsi, nous pourrions cibler NLRC3 lui-même et bloquer la tumorigénèse dès le début."

Kanneganti a déclaré que NLRC3 joue probablement un rôle plus large que seulement la prévention des tumeurs. "Nous ne savons pas vraiment son rôle dans les maladies infectieuses et inflammatoires", at-elle ajouté.

D'une manière plus générale, a-t-elle dit, des études plus poussées offriront probablement un aperçu des rôles des autres membres de la famille NLR. "Les NLRs ont de multiples fonctions dans la régulation de l'immunité et l'inflammation et le blocage tumorigénèse", at-elle dit. "Aucun d'entre nous pensait vraiment que les NLRs pourraient être impliqués dans la voie PI3K-mTOR. Cette étude est vraiment intrigante, car elle ouvre notre capacité à penser plus en profondeur sur la fonction des NLRs et les divers rôles qu'ils jouent.
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MessageSujet: Re: Découverte d'un gène impliqué dans le cancer du côlon.   Découverte d'un gène impliqué dans le cancer du côlon. Icon_minitimeSam 22 Oct 2016 - 19:06

A small molecule called TASIN-1 can selectively kill cells with a mutation that is considered to be a precursor to colon cancer, while sparing related normal cells, UT Southwestern Medical Center cancer biologists have demonstrated. The mutated cells that are killed using TASIN-1 are found in more than 80 percent of colon tumors.

The findings could eventually help with both prevention and intervention efforts for colon cancer, which according to the National Cancer Institute is the third most common type of cancer in men and women and the second leading cause of cancer-related mortality in the United States.

"Even though such mutations are common in colorectal cancer, there are currently not any therapeutics that directly target these types of mutations, so this represents fresh avenues to approach," said Dr. Jerry Shay, Professor of Cell Biology and a member of the Harold C. Simmons Comprehensive Cancer Center at UT Southwestern. "Our latest finding confirms that targeting TASINs is a viable approach."

Using specifically engineered human colonic epithelial cells, researchers were able to screen over 200,000 small molecules using the high throughput screening core to identify TASIN-1 (truncated APC selective inhibitor). TASIN-1 is a small molecule that selectively kills cells that have a mutation in a gene called APC, or adenomatous polyposis coli. APC is a gene that suppresses the formation of tumors.

TASIN-1 specifically kills cells with the mutated/truncated APC, but spares normal and cancer cells with the standard full length APC.

"Considering the high prevalence of APC mutations in colon cancer patients, targeting truncated APC could be an effective therapeutic strategy for prevention and intervention of colorectal cancer and could potentially be used as a marker for stratifying patients in future personalized medicine clinical trials," said Dr. Shay, The Southland Financial Corporation Distinguished Chair in Geriatrics.

After demonstrating the concept worked on cells, researchers from the Shay/Wright lab and colleagues were able to confirm the results in genetically engineered mouse models that a susceptible to colon cancer as well. The research appears in Science Translational Medicine.

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Une petite molécule appelée TASIN-1 peut tuer sélectivement les cellules avec une mutation qui est considéré comme un précurseur du cancer du côlon, tout en épargnant les cellules normales connexes, ont démontré les biologistes du cancer UT Southwestern Medical Center . Les cellules mutées qui sont tués en utilisant TASIN-1 sont présents dans plus de 80 pour cent des tumeurs du côlon.

Les résultats pourraient éventuellement aider à la fois les efforts de prévention et d'intervention pour le cancer du côlon, qui, selon l'Institut national du cancer est le troisième type le plus commun de cancer chez les hommes et les femmes et la deuxième principale cause de mortalité liée au cancer aux Etats-Unis.

«Même si ces mutations sont fréquentes dans le cancer colorectal, il n'y a pas de traitements qui ciblent directement ces types de mutations, de sorte que cela représente de nouvelles voies à l'approche", a déclaré le Dr Jerry Shay, professeur de biologie cellulaire et membre du Harold Cancer Center C. Simmons complète à l'UT Southwestern. «Notre dernière découverte confirme que le ciblage TASINs est une approche viable."

En utilisant des cellules épithéliales du côlon humain spécialement conçus, les chercheurs ont été en mesure de dépister plus de 200.000 petites molécules en utilisant le noyau de criblage à haut débit pour identifier TASIN-1 ( inhibiteur sélectif d'APC tronqué ). TASIN-1 est une petite molécule qui tue sélectivement les cellules qui ont une mutation dans un gène appelé APC ou polypose adénomateuse familiale. APC est un gène qui inhibe la formation de tumeurs.

TASIN-1 tue spécifiquement les cellules avec la mutation / APC tronqué, mais épargne les cellules normales et cancéreuses avec la longueur APC complète et standard.

«Considérant la forte prévalence des mutations APC chez les patients atteints de cancer du côlon, le ciblage d'APC tronqué pourrait être une stratégie thérapeutique efficace pour la prévention et l'intervention d'un cancer colorectal et pourrait être utilisé comme marqueur pour stratifier les patients dans les futurs personnalisé des essais cliniques de la médecine», a déclaré le Dr . Shay.

Après avoir démontré le concept a fonctionné sur les cellules, les chercheurs du laboratoire et les collègues Shay / Wright ont pu confirmer les résultats dans les modèles de souris génétiquement modifiées qui sont sensibles au cancer du côlon. La recherche apparaît dans "Science Translational Medicine".
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MessageSujet: Re: Découverte d'un gène impliqué dans le cancer du côlon.   Découverte d'un gène impliqué dans le cancer du côlon. Icon_minitimeMar 15 Déc 2015 - 15:10

A leading cause of cancer deaths worldwide, colon cancer is famously resistant to treatment. There are many reasons for this, but one has to do with a group of persisting cancer cells in the colon that cause relapses. Conventional therapies against them are mostly ineffective. EPFL scientists have now identified a biological mechanism that can be exploited to counteract colon cancer relapses. The approach activates a protein that is lost in the persisting cancer cells. The researchers were able to reactivate it using vitamin A, thus eliminating the cancer cells and preventing metastasis. The study is published in Cancer Cell, and introduces a new way to treat colon cancer.

When a colon-cancer patient receives treatment, e.g. chemotherapy, most of the cancer cells die off. But the genetic mutations that caused the cancer in the first place can survive in a specific group of cells of the colon. These are actually stem cells, meaning that they are premature cells waiting to grow into full-blown, normal cells of the colon. After cancer treatment ends, the surviving stem cells, still containing the cancerous mutations, can reappear and cause a relapse.

The lab of Joerg Huelsken at EPFL studied how differentiated colon cells come from stem cells in the gut. Using an array of different techniques, the team looked at cells, mouse models and samples from human patients.

Proteins and signaling pathways

The study focused on a protein called HOXA5, which belongs to a family of proteins that regulate the development of the fetus. These proteins are made during early development and work together to make sure that every tissue is correctly identified and that the fetus's body and limbs are patterned properly. In the adult body, proteins like HOXA5 regulate the body's stem cells to maintain both the identity and function of different tissues. Huelsken's team found that in the gut, HOXA5 plays a major role in restricting the number of stem cells, as well as the cells that make them.

Like all proteins, HOXA5 originates from a specific gene. The study showed that the cancerous stem cells of the colon use a biological mechanism that blocks it. This mechanism is called a "signaling pathway" because it involves a domino of molecules, each activating the next one down the line. The purpose of a signaling pathway is to transmit biological information from one part of the cell to another, e.g. from the outer membrane all the way to the nucleus. By blocking the HOXA5 gene, the cancerous stem cells of the colon can grow uncontrollably and spread, causing relapses and metastasis.

Retinoids: a way to fight back

The researchers looked for ways to reverse the blocking of HOXA5. The answer came from vitamin A. This small chemical structure is called a retinoid, and it has been known to induce differentiation of stem cells in the skin. The EPFL scientists found that retinoids can re-activate HOXA5. In mice that had colon cancer, the treatment with retinoids blocked tumor progression and normalized the tissue. By turning the gene for HOXA5 back on, this treatment eliminated cancer stem cells and prevented metastasis in the live animals. The researchers got similar results with samples from actual patients.

The new study suggests that patients that may profit from this well-tolerated treatment can be identified based on their expression pattern for the HOXA5 gene. Retinoid differentiation therapy could be significantly effective against colon cancer, not only for treatment of existing disease but also as a preventive measure in high-risk patients.


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Une des principales causes de décès par cancer dans le monde, le cancer du côlon est connu pour être résistant au traitement. Il y a beaucoup de raisons à cela, mais l'une d'elles a à voir avec un groupe de cellules cancéreuses persistantes dans le côlon qui provoquent des rechutes. Les thérapies conventionnelles contre elles sont pour la plupart inefficaces. Les chercheurs de l'EPFL ont maintenant identifié un mécanisme biologique qui peut être exploité pour contrer les récidives de cancer du côlon. L'approche active une protéine qui est perdue dans les cellules cancéreuses persistantes. Les chercheurs ont été capables de la réactiver avec l'aide de la vitamine A, éliminant ainsi les cellules cancéreuses et empêchant les métastases. L'étude est publiée dans Cancer Cell, et introduit une nouvelle façon de traiter le cancer du Découverte d'un gène impliqué dans le cancer du côlon. 307141 .

Quand un patient reçoit un traitement du cancer du côlon, par exemple la chimiothérapie, la plupart des cellules cancéreuses meurent. Mais les mutations génétiques qui ont causé le cancer en premier lieu peuvent survivre dans un groupe spécifique de cellules du côlon. Ce sont en fait les cellules souches, ce qui signifie qu'elles sont des cellules prématurés en attente de croître dans des cellules à part entière, normale du côlon. Après la fin de traitement du cancer, les cellules souches survivantes, contenant encore les mutations cancéreuses, peuvent réapparaître et provoquer une rechute.

Le laboratoire de Joerg Huelsken de l'EPFL a étudié la façon dont les cellules du côlon différenciées proviennent de cellules souches dans l'intestin. Utilisant un tableau de différentes techniques, l'équipe a examiné les cellules, des modèles de souris et des échantillons provenant de patients humains.

Les protéines et les voies de signalisation

L'étude a porté sur une protéine appelée Hoxa5, qui appartient à une famille de protéines qui régulent le développement du fœtus. Ces protéines sont faites pendant le développement précoce et travaillent ensemble pour faire en sorte que tous les tissus soient correctement identifiés et que le corps et les membres du fœtus soient modelées correctement. Dans le corps de l'adulte, les protéines telles que Hoxa5 régulent les cellules souches de l'organisme à maintenir à la fois l'identité et la fonction des différents tissus. L'équipe de Huelsken a constaté que dans l'intestin, Hoxa5 joue un rôle majeur dans la limitation du nombre de cellules souches, ainsi que les cellules qui les produisent.

Comme toutes les protéines, Hoxa5 provient d'un gène spécifique. L'étude a montré que les cellules souches cancéreuses du côlon utilisent un mécanisme biologique qui le bloque. Ce mécanisme est appelé une «voie de signalisation", car elle implique un suite de molécules (comme des dominos), activant chacune le prochain sur la ligne. Le but d'une voie de signalisation est de transmettre des informations biologiques à partir d'une partie de la cellule à une autre, par exemple, à partir de la membrane externe tout le chemin vers le noyau. En bloquant le gène Hoxa5, les cellules souches cancéreuses du côlon peuvent se développer de manière incontrôlée et se propager, provoquant des rechutes et des métastases.

Les rétinoïdes: une façon de se battre

Les chercheurs ont cherché des moyens pour inverser le blocage de Hoxa5. La réponse est venue de la vitamine A. Cette petite structure chimique est ce qu'on appelle un rétinoïde, et il est connu pour induire la différenciation de cellules souches dans la peau. Les chercheurs de l'EPFL ont trouvé que les rétinoïdes peuvent réactiver Hoxa5. Chez les souris qui avaient un cancer du côlon, le traitement par des rétinoïdes a bloqué la progression de la tumeur et normalisé le tissu. En allumant le gène pour que Hoxa5 soit remis en service, ce traitement a éliminé les cellules souches cancéreuses et empêcher les métastases dans les animaux vivants. Les chercheurs ont obtenu des résultats similaires avec des échantillons provenant de patients réels.

La nouvelle étude suggère que les patients qui peuvent tirer profit de ce traitement bien toléré peuvent être identifiés en fonction de leur profil d'expression pour le gène de Hoxa5. La thérapie de différenciation rétinoïde pourrait être significativement efficace contre le cancer du côlon, non seulement pour le traitement de maladies existantes, mais aussi comme une mesure préventive chez les patients à haut risque.








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MessageSujet: Re: Découverte d'un gène impliqué dans le cancer du côlon.   Découverte d'un gène impliqué dans le cancer du côlon. Icon_minitimeJeu 24 Avr 2014 - 12:51

Nombre de recherches ont déjà indiqué que cet antidouleur était lié à une baisse du risque de cancer en général et de maladies cardiovasculaires, mais cette nouvelle étude à long terme permet de mieux cibler les personnes pouvant bénéficier de l'aspirine pour prévenir un cancer du colon.

Ces chercheurs on examiné des tissus provenant de 270 malades atteints de cancers du colon, qui faisaient partie d'un groupe de 127.865 participants à cette étude et qui ont été suivis pendant trois décennies. Ils ont constaté que les personnes avec un profil génétique qui ne leur permet pas de produire des niveaux élevés de l'enzyme 15-PGDH ne bénéficient quasiment pas des vertus préventives de l'aspirine contre le cancer colorectal.
L'aspirine n'est pas sans risque chez certains sujets

"Si vous regardez les sujets dans l'étude qui avaient des taux élevés de 15-PGDH et prenaient de l'aspirine, ils ont réduit leur risque de cancer du colon de moitié", précise le Dr Sanford Markowitz, professeur de génétique du cancer à la faculté de médecine de l'Université Case Western Reserve à Cleveland, aux Etats-Unis, principal auteur de cette recherche.
   
Mais ceux avec "de faibles niveaux de 15-PGDH n'ont tiré aucun avantage de l'aspirine", ajoute-t-il dans un communiqué. Pouvoir identifier qui peut réduire son risque de cancer du colon en prenant de l'aspirine est important car ce médicament peut présenter un risque élevé d'ulcère à l'estomac et d'hémorragie gastro-intestinale grave chez certains sujets, expliquent ces chercheurs.
   
Il sera ainsi possible d'établir des profils pour peser le risque par rapport aux gains de prendre de l'aspirine. Le but de ces chercheurs est de voir s'il est possible de mettre au point un test permettant aux médecins traitant de déterminer si leurs patients peuvent bénéficier des effets positifs de l'aspirine.

Selon l'American Cancer Society, le cancer colorectal touchera 137.000 Américains en 2014 et en tuera 50.000. C'est la deuxième cause de mortalité par cancer après celui du poumon

(voir aussi l'article dans ce même fil qui arrive en premier et qui date de 2005)
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MessageSujet: Re: Découverte d'un gène impliqué dans le cancer du côlon.   Découverte d'un gène impliqué dans le cancer du côlon. Icon_minitimeVen 17 Fév 2012 - 13:27

Même chose à partir d'un texte français.

Une équipe de recherche internationale dirigée par des biologistes de l'Université de Californie Riverside vient de découvrir un nouveau mécanisme du cancer du Découverte d'un gène impliqué dans le cancer du côlon. 307141 , le 3ème cancer le plus mortel. Cette recherche qui identifie des anomalies sur un gène, le HNF4A, publiée dans l’édition en ligne du des Actes de l'Académie nationale des Sciences américaine (PNAS) ouvre de nouvelles voies de diagnostic et de traitement pour ce cancer.

Dirigée par le Dr Sladek Frances à l'UC Riverside et le Dr Graham Robertson de l'Université de Sydney, l'équipe a analysé 450 prélèvements humains de cancer du côlon et constate dans près de 80% des cas des anomalies sur le gène HNF4A.
Les êtres humains expriment plusieurs variantes du gène HNF4A, classées comme variantes P1 et P2. Certains tissus, comme ceux du foie, présentent un seul type de variante, mais le colon présente à la fois les variantes P1 et P2. La variante P1 se trouve dans le noyau des cellules du côlon sain, mais dans les prélèvements de tumeurs, la variante est souvent absente ou située à l'extérieur du noyau et n'est plus fonctionnelle.

Par essais in vitro sur des lignées cellulaires du cancer du côlon, les chercheurs constatent que le déséquilibre observé dans les tissus tumoraux humains est le résultat d'un processus complexe, sur plusieurs étapes, provoqué par une enzyme, la kinase Src. La Kinase Src est déjà connue comme activée dans le cancer du côlon, mais, jusqu'à présent, on ignorait qu’elle agissait sur une autre protéine, la HNF4A (codée par le gène HNF4A). Les chercheurs constatent que Src activée modifie la variante P1, mais pas P2. Le résultat est une perte de la variante P1 dans le noyau des cellules du côlon.

La perte de P1 dans le noyau des cellules, signe prédicteur de cancer du côlon : « La perte de la protéine P1 nucléaire dans le côlon peut être un signe précoce de cancer du côlon», explique le Dr Sladek (photo ci-contre). « Un colon sain présente un équilibre délicat, avec les 2 variantes lié à la protéine HNF4A. En évitant par un médicament la perte de la variante P1, il est possible de maintenir cet équilibre donc un côlon sain et de prévenir le cancer du côlon »

Un second facteur de susceptibilité : Les chercheurs ont découvert un autre facteur, il s’agit de polymorphismes nucléotidiques simples (ou single nucleotide polymorphism- SNP) » ou petites variations de la séquence ADN situés dans le gène HNF4A. «Les personnes présentant ces variations peuvent être plus sensibles au cancer du côlon», explique Karthikeyani Chellappa (photo ci-contre), auteur de l’article.

Or des médicaments sont déjà disponibles pour inhiber l'activité de la kinase Src et certains d’entre eux seraient en cours d’essais cliniques pour le cancer du côlon. Il s’agit donc de valider qu’ils sont efficaces pour maintenir les niveaux de protéine P1 HNF4A et inhiber l'activité de l’enzyme kinase Src.

Enfin, cette étude ouvre bien sûr à une opportunité de dépistage plus précoce, donc à un stade où le cancer est plus curable.
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MessageSujet: Re: Découverte d'un gène impliqué dans le cancer du côlon.   Découverte d'un gène impliqué dans le cancer du côlon. Icon_minitimeDim 12 Fév 2012 - 13:57

(Feb. 9, 2012) — An international research team led by cell biologists at the University of California, Riverside has uncovered a new insight into colon cancer, the third leading cause of cancer-related deaths in the United States. The research provides potential new avenues for diagnosing and treating the disease.

Une recherche alternative mené par des biologistes a découvert une nouvelle façon de voir les choses pour le cancer du Découverte d'un gène impliqué dans le cancer du côlon. 307141 . Cette recherche fournit des avenues nouvelles de traitement et de diagnostics.

Led by Frances Sladek at UC Riverside and Graham Robertson at the University of Sydney, Australia, the team analyzed about 450 human colon cancer specimens and found that in nearly 80 percent of them the variants of a gene, HNF4A, are out of balance.

80% de 450 cancers du colon analysés ont la variante d'un gène appelé HNF4A qui est débalancé.

Human beings express several variants of the HNF4A gene, classified as P1 and P2 variants. Some tissues, like liver, have just one type of variant but the colon has both P1 and P2 variants. The P1 variant is found in the nuclei of cells in the normal colon but in the human colon cancer samples this variant is frequently either absent or located outside of the nucleus and, presumably, no longer functional.

Les êtres humains expriment plusieurs variantes du gène HNF4A qui sont classifiés P1 et P2. Quelques tissus, comme ceux du foie ont seulement une variante mais le colon a les deux P1 et P2. La variante P1 est trouvé dans le noyeau de la cellule chez les gens avec un colon normal mais pour ceux qui ont le colon avec un cancer cette variante du gène est souvent absente ou en dehors du noyeau ou il est présumé qu'elle est non-fonctionelle.

Using human colon cancer cell lines and in vitro assays, the researchers found that the imbalance observed in the human tumor tissues seemed to be the result of a complex, multi-step process by an enzyme, Src kinase. Src kinase has been known to be activated in colon cancer but, until now, it was not known to act on the HNF4a protein (HNF4A is the gene, a stretch of DNA; HNF4a is the protein encoded by HNF4A). The UCR group found that activated Src modifies the P1 but not the P2 variant. The net result is loss of the P1 variant in the nuclei of cells in the colon.

Les chercheurs ont observés que ce déséquilibre observé chez les tissus humains du colon cancéreux semblent résulté d'un processu complexe d'un enzyme: la Src kinase. On savait que la Src kinase était active dans le cancer du colon mais on ne savait pas que cet enzyme agissait sur la protéine HNF4a ( petit a pour la protéine et grand A pour le gène) Le groupe de chercheur a trouvé que Src modifies la variante P1 du gène HNF4A mais pas la P2. tout ceci résulte en la perte de la variante P1 dans le noyeau des cellules du colon.

The study results recently appeared online in the Proceedings of the National Academy of Sciences.

"Loss of nuclear P1 HNF4a protein in the colon may be an early sign of colon cancer," explained Sladek, a professor of cell biology and toxicologist. "A healthy colon has a good but delicate balance of the two HNF4a variants. If you could prevent the loss of the P1 variant via drugs, you might be able to maintain a normal colon and prevent colon cancer."

La perte de la variant P1 du noyeau des cellules du colon peut être un signe avant-coureur du cancer du Découverte d'un gène impliqué dans le cancer du côlon. 307141 Si on était capable de prévenir cette perte par un médicament, on serait capable de prévenir le cancer.

The researchers found another factor that increases a person's susceptibility to the disease: certain "single nucleotide polymorphisms" or SNPs located in the HNF4A gene. An SNP is a DNA sequence variation -- a minor change in the genomic sequence that accounts for the variations we see between individuals. SNPs are the most common type of genetic variation among people.

Certains "polymorphismes de nucléides simples" augmentent aussi la susceptibilité à ce cancer et ces SNPs sont localisés dans le gène HNF4a. Un SNP est une variante dans la séquence de l'ADN.

"Individuals with certain SNPs may be more susceptible to colon cancer," said Karthikeyani Chellappa, a postdoctoral researcher in Sladek's lab and the first author of the research paper. "That's because these SNPs result in a greater amount of modification and a faster degradation of HNF4a by Src, at least in cell-based assays. It still needs to be investigated, though, whether individuals carrying these SNPs are indeed more susceptible to colon cancer."

Les SNPs résultent d'une dégradation plus rapide de la protéine HNF4a. Cela demande plus d'investigations parce que le sporteurs de ces SNPs sont plus susceptibles d'avoir un cancer du colon.

Sladek noted that drugs are already available for inhibiting the activity of Src kinase.

Des médicaments sont déja disponibles pour inhiber l'activité de la Src kinase.

"Some of these drugs are in clinical trials for colon cancer," she said. "It would be exciting to determine whether these drugs can maintain the P1 HNF4a protein levels, as well as inhibit the Src kinase activity."

Quelques uns de ces médicaments font l'objet d'essais cliniques dans le cancer du côlon et ce serait excitant de déterminer su ils peuvent maintenir ou non le P1 dans la protéine HNF4a en même temps qu'inhiber Src.

A multifactorial disease influenced by genetics and the environment, colon cancer starts as a small polyp in the large intestine (colon) or the rectum (end of the colon). While most of the polyps are benign, some do turn cancerous. With proper screening, the disease can be detected early, when it is most curable.

Avec une surveillance appropriée, la maladie peut être détectée tôt ou il y a plus de chance de la guérir.
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MessageSujet: Re: Découverte d'un gène impliqué dans le cancer du côlon.   Découverte d'un gène impliqué dans le cancer du côlon. Icon_minitimeMar 13 Déc 2011 - 9:32

Des chercheurs français de l’Institut national de santé et de recherche médicale (Inserm) et du Centre national de recherche scientifique (CNRS) ont découvert qu’un gène, baptisé "Deleted Colorectal Cancer" (DCC), produisait une protéine qui avait la particularité de protéger l'organisme contre le développement des tumeurs colorectales. C’est ce que révèle une étude publiée dans la revue Nature.

Particulièrement fréquent dans les pays occidentaux, le cancer du Découverte d'un gène impliqué dans le cancer du côlon. 307141 est une tumeur siégeant dans la région du côlon et du rectum qui se caractérise par une prolifération anormale de cellules dans le gros intestin. Prédominant chez l’homme, ce cancer affecte, chaque année en France, 36 000 nouvelles personnes et fait 16 000 victimes. Bien que mal connu du grand public, la meilleure arme contre cette maladie reste le diagnostic précoce.

En étudiant de prés les mécanismes de développement de cancer, Patrick Mehlen et ses collègues du Centre de recherche en cancérologie de Lyon ont mis en évidence un gène spécifique (DCC), présent naturellement dans l’organisme, qui code pour des récepteurs qui se fixent sur les cellules cancéreuses et entraînent leur mort. Ainsi, grâce à ce gène, notre corps serait protégé contre le développement de cancers. Toutefois, les chercheurs ont aussi découvert que certaines cellules cancéreuses se défendaient contre ce gène, en l’inhibant.

Il est donc tout à fait possible d’envisager un nouveau traitement spécifique contre les cancers en stimulant le gène DDC dans le but de provoquer la mort des cellules cancéreuses. C’est en tout cas la piste sur laquelle les chercheurs lyonnais planchent.
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Denis
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MessageSujet: Re: Découverte d'un gène impliqué dans le cancer du côlon.   Découverte d'un gène impliqué dans le cancer du côlon. Icon_minitimeSam 18 Juin 2011 - 14:38

(June 17, 2011) — A compound that for about 60 years has been used as a drug against tapeworm infection is also apparently effective against colon cancer metastasis, as studies using mice have now shown. The compound silences a gene that triggers the formation of metastases in colon cancer.

Un composé qui depuis environ 60 ans a été utilisé comme un médicament contre l'infection du ténia est aussi efficace aparemment contre les métastases du cancer du Découverte d'un gène impliqué dans le cancer du côlon. 307141 , ce qui été démontré par des études sur des souris. Le composé inhibe un gène qui déclenche la formation de métastases dans le cancer du côlon.
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MessageSujet: Re: Découverte d'un gène impliqué dans le cancer du côlon.   Découverte d'un gène impliqué dans le cancer du côlon. Icon_minitimeDim 27 Sep 2009 - 14:34

Chez moi et jusqu'à present , tant mieux personne d'autre ne l'a eu , mais par contre j'ai aussi changer ma façon de manger pour favoriser les legumes ..
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diane2

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MessageSujet: Re: Découverte d'un gène impliqué dans le cancer du côlon.   Découverte d'un gène impliqué dans le cancer du côlon. Icon_minitimeDim 27 Sep 2009 - 9:33

On voit déjà beaucoup de cancers de colon dans la même famille. Dans mon cas les deux familles (paternelle et maternelle) en ont eu dont ma mère. Donc la découverte génétique tient bien la route.

J'ai changé diamétralement la façon de me nourir a défaut de thérapie génétique. Cela semble donner des résultats. Découverte d'un gène impliqué dans le cancer du côlon. 742155

Merci pour ces articles, je vais continuer a lire.
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MessageSujet: Re: Découverte d'un gène impliqué dans le cancer du côlon.   Découverte d'un gène impliqué dans le cancer du côlon. Icon_minitimeMar 25 Aoû 2009 - 16:45

« La variation du gène appelé TGFBR1 est probablement la cause génétique la plus courante découverte à ce jour des cancers colorectaux », souligne le Dr Boris Pasche, de l'Université Northwestern à Chicago (nord), principal auteur de ces travaux parus dans l'édition en ligne de la revue américaine Science. Des chercheurs américains ont déterminé que cette caractéristique génétique est présente dans 10 à 20% des cas de cancers du colon. Si une personne en hérite de sa famille, le risque d'avoir un cancer colorectal est 50% plus élevé au cours de sa vie comparativement à l'ensemble de la population, où ce risque est de 6%, estiment ces cancérologues.

Cette variation du gène TGFBR1 entraîne une diminution de la production d'un récepteur clé (TGF-beta) qui est le plus puissant frein à la croissance des cellules. Avec la diminution de cette substance essentielle pour empêcher la croissance cellulaire, le cancer du colon peut aisément se multiplier, précisent les chercheurs. Mais « nous devons aussi déterminer la cause moléculaire de cette différence pour la corriger et peut-être éliminer ce risque », ajoute le Dr Pasche.

Des tests génétiques pour améliorer la prévention

Chaque individu hérite de deux de ces gènes, l'un du père et l'autre de la mère. Ces gènes produisent normalement la même quantité de cette substance qui bloque la multiplication cellulaire. « Nous allons pouvoir identifier un plus grand nombre de personnes présentant un risque élevé de développer ce cancer, ce qui permettra probablement de réduire sur le long terme le nombre de cas et de décès en procédant à des examens fréquents », explique le médecin. Des essais cliniques devraient bientôt être entrepris pour mettre au point un test permettant de détecter cette mutation génétique.

Le Dr Pasche et son équipe avaient découvert ce trait génétique spécifique en 1998 et l'année suivante ils avaient pu la lier à un risque accru de cancer du colon. Cette nouvelle recherche montre pour la première fois qu'une diminution de la production du récepteur de TGF-beta est présente chez 10 à 20% des patients atteints d'un cancer du colon comparativement à seulement 1 à 3% dans le groupe de contrôle de personnes saines.

Ce cancer frappe un million de personnes par an

Le cancer du colon, qui frappe un million de personnes chaque année, est l'un des plus communs dans les pays industrialisés. Il résulte de plusieurs facteurs dont le régime alimentaire, les gènes et le mode de vie. On estimait jusqu'alors que le facteur génétique était responsable d'environ 5% des cancers colorectaux mais « le fait que de 20 à 30 des personnes diagnostiquées aient eu des cas dans leur famille laisse penser que les gènes jouent un rôle beaucoup plus grand », indiquent ces cancérologues qui, pour conduire leur étude, ont analysé les cellules des globules blancs de 138 malades atteints d'un cancer du colon et de 105 personnes saines.
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MessageSujet: Découverte d'un gène impliqué dans le cancer du côlon.   Découverte d'un gène impliqué dans le cancer du côlon. Icon_minitimeDim 22 Mai 2005 - 19:03

Découverte d'un nouveau gène impliqué dans le cancer du côlon



Dans un article paru en décembre dans Proceedings of the National Academy of Sciences par les chercheurs de la Case Western Reserve University (Case) School of Medicine, University Hospitals of Cleveland (UHC) et du Howard Hughes Medical Institute, les auteurs font part de leur découverte d'un gène qui supprime la croissance du cancer du côlon. Il s'agit d'un inhibiteur naturel Cox 2.

Le gène 15-PGDH est retrouvé dans les cellules normales mais il est indétectable dans les cellules cancéreuses du côlon. Lorsque le gène est restauré dans les cellules tumorales puis injectées chez la souris la tumeur ne se développe pas ou très peu.

Le gène 15-PGDH est directement contrôlé et activé par un autre gène le TGF-beta.

S'il n'y a pas de signal TGF-beta il n'y a pas de 15-PGDH. Cette interaction entre les deux gènes montre l'importance du TGF-beta pour supprimer le cancer du côlon.

Cette découverte pourra conduire au développement de nouveaux médicaments ou de thérapies génétiques qui pourront soit traiter soit prévenir le cancer du côlon.


source publié en 2004


Dernière édition par Denis le Mar 13 Déc 2016 - 15:00, édité 9 fois
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