L'état psychologique et le cancer.

Bonjour Denis, comment je fais pour rire??? Je suis fais comme ça. Je ne dis pas que tout les jours que c'est facile au contraire, j'ai moi aussi mes hauts et mes bas. Je pleure moi aussi et je m'inquiète, mais quand je reprends des forces mon moral remonte. Les gens qui m'entourent sont pour quelque chose aussi. J'ai toujours demandé aux gens de ne pas me voir comme une personne atteinte de cancer incurable, mais comme quelqu'un de normal. C'est certain que les gens connaissent mes limites pour l'énergie et tout et ils me respectent. Ils me font rire aussi!!!

Bonne journée et toi aussi tu es un battant,

Bisous xxx

Oui notre christine est admirable et a montre en exemple ...

Tu m'impressionnes beaucoup Christine. Tu as beaucoup de courage et de grandeur d'âme, Je m'inquiétais de ce que j'avais pu écrire mais ton rire a dénoué mes inquiétudes.

Comment fais-tu pour rire au moment ou tu ne dois pas être au top de ta forme physique avec cette chimio ?! -Je ne sais pas mais je m'habitue à te voir comme une sorte d'exception aux règles habituelles qui régissent les gens.

Je n'aurais peut-être pas dû copier/coller cet article, ça ne représente un espoir que pour les gens comme moi qui croit que tout ce qui arrive dans la vie est de leur faute mais pour les gens plus normaux...ça ne semble pas.

Bonjour, je vois que j'ai lancé un débât hihihi!!! C'était pas mon intention. Je voulais précisé que je crois en la pensée positive, mais à un certain point. Denis quand il parle de culpabilité, elle est là la limite à ne pas atteindre.

J'ai lue et entendue bien des choses sur le sujet et que oui il nous tenait responsable du fait qu'on était malade. Moi, ça je suis contre la culpabilité. Je pense juste que pensée positif et continuer dans la vie aide beaucoup à vivre de 1 avec la maladie et je pense sincèrement que ça joue dans le développement.

Bonne journée!

Citation :

C'est etonnant Denis que tu associes etat psychique et cause voire meme responsabilité ...

On s'est mal compris, moi je suis porté à penser que l'état psychique n'a rien à voir avec l'évolution de la maladie. Je refuse cette pensée parce que justement ça responsabilise ou culpabilise trop le malade. Je pense plutôt que dans mon cas ça a été le contact avec une substance dangereuse dans mon environnement et non mon état d'esprit qui a été l'évêment déclancheur.

Après, quand le cancer est là, chacun réagit avec ce qu'il ou elle est. Je pense qu'être pro-actif aide surement mais encore faut-il avoir assez de courage pour s'informer et faire ce qu'il faut pour combattre ce qui n'est pas évident pour tout le monde. Moi parfois je n'irais pas recevoir mes résultats et je me cacherais la tête sous l'oreillier, mais jusqu'à date je réussis à ne pas suivre mon instinct.

Sourires doux , et bien moi je suis aussi d'accord avec Christine et tout ceux qui pensent ainsi ...S'ils le pensent forcement c'est que cela joue un role pour eux !!
C'est etonnant Denis que tu associes etat psychique et cause voire meme responsabilité ...
Dire que le moral influe sur le declenchement ou pas et l'evolution positive ou pas du cancer ne veut absoluement pas dire que le patient devient coupable de son état ..
Il est seulement dit que les choses " psyché et corps " ne peuvent être ainsi separés ..L'un agit sur l'autre et vice versa ...
Si j'ai tres mal j'aurais tendance à deprimer un peu dans un premier temps ...
Sourires enjoués pour notre petit soldat , , je suis persuadée que chez toi douce jeune femme la psyché est mega presente et influence le fait que tu sois encore avec nous et j'en suis bien contente !!!
c'est tant mieux !!!

une polémique sera certaine quand au résultat : doit-on être optimiste ou pessimiste ?

mon dermato m' a bien dit que mon cancer évoluerait selon ma physiologie comment mon corps réagirait face au cancer et de la gravité et surtout de son agressivité

je lui ai parlé du moral, il n'en a pas tenu propos ya t'il une coréllation ??

Denis a écrit:

La recherche a été réalisée auprès de 1.093 personnes ayant un cancer de la tête et du cou (1) qui suivaient des traitements de radiothérapie.

De ce groupe, 646 personnes sont décédées avant la fin de la recherche.

ont-il fait cela sur plusieurs années??? Est-ce un cancer particulièrement difficile à soigner...?

je pense tout de même qu'il faut rester positive et vouloir se battre, ne peut pas être nuire à ta santé "mentale"....Evidemmment si ton cancer est en phase terminale est-ce suffisant ??

je préfère me dire que je ne baisserais pas les bras que me dire, faut accepter le destin et me laisser mourir..mais cela n'engage que moi....

Il y a beaucoup de choses qui ne sont pas süres par rapport au cancer. Chaque semaine par exemple, tel aliment qui était supposé être bon pour le cancer est déclaré inutile ou l'inverse : ils en découvrent un nouveau.

Beaucoup de choses dans l'environnement subissent le même sort c'est à dire qu'ils peuvent être déclaré nuisibles puis réhabilitées et même plusieurs fois de suite, on a qu'à penser au téléphone cellulaire qui causerait le cancer du cerveau une semaine et puis la semaine suivante il est blanchit de toute accusation.

Donc pour le moral, les études ne sont sûrement pas finales et si toi tu crois que c'est bon, tu peux parfaitement avoir raison dans l'absolu contre cette étude. J'ai déja développé pourquoi, pour ma part, cette idée ne me plaisait pas (en gros parce que je ne veux pas être jugé responsable de mon cancer ou de sa non-guérison parce que je ne serais pas assez optimiste) mais ma théorie n'a pas de fondement scientifique et n'est bonne que pour moi. en fait ce n'est pas une théorie c'est quelque chose que je ressens.

Peu importe les différences de pensées là-dessus. L'important c'est que tu vas retrouver tes forces bientôt et que tu seras assez en forme lorsque tu iras recevoir ton résultat que celui-ci ne fera plus de doute.



Denis

Bonjour Denis, moi je ne suis pas d'accord avec ces chercheurs. Je crois sincèrement que le moral et la pensée positive aident beaucoup dans la guérison. Pour ma part, je sais que je suis incurable, mais je crois que si je suis encore en vie parce que selon les statistiques je drevrais être morte, c'est mon moral et ma force intérieure de vouloir vivre qui aide pour beaucoup. J'ai vue des gens hyper-négatif et qui voulait rien savoir qui sont décèdés en très peu de temps et qui avait un cancer qui pouvait bien se guérir. Mais, le cancer c'est comme ça on ne peut jamais savoir c'est 50-50% de chance de guérison.

Je voulais dire mon opinion sur le sujet.

Bonne journée!!!

L'état émotionnel, négatif ou positif, d'une personne atteinte de cancer n'influencerait pas la progression de la maladie et les chances de survie, selon une recherche de l'Université de Pennsylvanie publiée dans la revue Cancer.

La recherche a été réalisée auprès de 1.093 personnes ayant un cancer de la tête et du cou (1) qui suivaient des traitements de radiothérapie.

De ce groupe, 646 personnes sont décédées avant la fin de la recherche.

Selon les résultats, l'état psychologique ne serait pas prédicteur de la survie, quelque soient le sexe, le site de la tumeur et le stage de la maladie.

Ces résultats ne doivent cependant pas décourager les gens d'essayer d'adopter une vision positive, disent les spécialistes afin de mieux vivre la maladie et d'améliorer la capacité de retourner à une vie normale et saine.

La croyance que l'état psychologiques peut avoir un impact sur l'évolution et l'issue d'un cancer est très courante autant chez les malades que chez les professionnels de la santé.

Cette croyance amène plusieurs personnes à recourir à la psychothérapie dans l'espoir de favoriser leur survie. Alors qu'il peut y avoir beaucoup de bénéfices émotionnels et relationnels à la psychothérapie, les gens ne devraient pas rechercher une telle expérience dans le seul but de prolonger leur vie, dit James C. Coyne, professeur de psychologie et principal auteur de cette recherche.

"L'espoir que le cancer puisse être combattu en influençant les états émotionnels semble avoir été mal placé", considère-t-il.

Selon Dr. Coyne, les recherches précédentes ont également donné des résultats négatifs ou neutres quant à l'impact de l'état psychologique sur la guérison. La présente étude serait la plus rigoureuse du point de vue de la méthodologie et du nombre de participants jusqu'à maintenant.

D'un certain côté ces résultats sont rassurants, commente Julia Frater de Cancer Research UK. "Plusieurs personnes se sentent inquiètes et déprimées après un diagnostic de cancer et il ne semble pas ce cela affecte le résultat des traitements".

(1) Le terme cancer de la tête et du cou désigne le groupe de cancers qui se manifestent dans la bouche, le larynx, la gorge ou les sinus. Ce type de cancer est au 6e rang parmi les cancers les plus fréquents à travers le monde.