La pilule pourrait réduire les risques de cancer du sein.

Ma Soeur, pour l'amour de Dieu, prenez la pilule ! Un appel a été lancé au Royaume-Uni pour que les "bonnes soeurs" prennent la pilule contraceptive. On sait en effet depuis 1969 que les nonnes, qui n'ont par définition jamais d'enfant, sont plus susceptibles par rapport à la population moyenne de décéder de certains cancers liés aux organes sexuels : seins, ovaires, utérus.

On s'est rendu compte que le risque de cancer s'accroît avec le nombre de cycles menstruels qu'une femme a dans sa vie. Il faut se rendre compte que les femmes d'aujourd'hui ont plusieurs centaines de cycles menstruels que depuis très récemment. Avant, et quand on dit avant, c'est il y a juste un siècle encore, les femmes étaient comme de véritables « machines à pondre et à allaiter » ; les femmes n'avaient donc qu'une quarantaine de cycles en tout grosso-modo (au grand dam de « Vania » et « Always »...). C'est d'ailleurs encore souvent le cas dans d'autres pays et cultures.

On pense qu'il y a un stress relatif à reconstruire son endomètre en permanence : l'utérus en souffre. Pour le cancer du sein, ce serait relatif aux cycles hormonaux. On a aussi remarqué que les femmes qui mourraient d'un cancer de l'utérus ou des ovaires étaient plus susceptibles de n'avoir jamais utilisé de contraceptif oral. Cela n'a pas été vérifié pour le cancer du sein par contre.

Maintenant, il reste pas mal de zones d'ombre. On ne sait pas si c'est la pilule qui a un effet ou si c'est le fait que ces femmes sont davantage « sexuellement actives ». Une femme sous pilule continue de saigner chaque mois, mais ce n'est pas le même phénomène qui a lieu. C'est moins « traumatisant » pour le corps, car l'endomètre est plus fin. La pilule accroît par contre le risque de formation de caillots pour certaines femmes (attaques cardiaques), surtout si on conjugue cela avec la cigarette ou l'obésité.

oui la pillule c est bien mais il faut bien connaitre les risques si on ne fait pas attention aux facteurs favorisant les problemes

Un autre son de cloche sur le dossier de la pilule contraceptive:


Sacrée pilule ! On connaissait ses qualités contraceptives, on savait aussi qu'elle avait quelques défauts, pouvant provoquer des contre-indications ; ainsi était-elle fortement déconseillée aux grandes fumeuses. Quant au risque de cancer, il était compliqué d'avoir une idée précise, les effets négatifs se mélangeant aux effets positifs. Il n'empêche, dans le monde plus de 100 millions de femmes l'utilisent. Et voilà que le Circ (Centre international de recherche sur le cancer, affilié à l'OMS) vient de décider de classer les contraceptifs oestroprogestatifs ­ et aussi les traitements hormonaux de substitution pour la ménopause ­ comme cancérogènes (groupe 1). Une classification certes formelle (lire ci-dessous), n'entraînant aucune recommandation particulière. Mais qui, symboliquement, peut susciter des inquiétudes.

Pays par pays. De fait, le Circ reste prudent. Et ne suggère nullement de jeter aux oubliettes ce symbole de la liberté de la femme. Un groupe de chercheurs venus de huit pays différents a voulu faire le point. Il a rassemblé toutes les études scientifiques sur la question bénéfices/risques ­ des études largement connues des épidémiologistes. Il en a fait la synthèse. Et, dans sa classification, a décidé de coller à la pilule l'étiquette de cancérogène. Tout en ajoutant aussitôt : «Puisque l'utilisation de contraceptifs oestroprogestatifs combinés augmente le risque de certains cancers et diminue le risque de certaines autres formes de cancers, il est possible que le résultat global net pour la santé publique soit bénéfique, mais une analyse rigoureuse est nécessaire pour le démontrer. Celle-ci devrait être menée pays par pays et prendre en compte les effets de maladies autres que le cancer.» Une conclusion pour le moins balancée. Et quand on entre dans le détail des cancers, la prudence est encore plus nette. Ainsi, le Circ note «qu'il existe une légère augmentation du risque de cancer du sein chez les utilisatrices actuelles et récentes de contraceptifs oraux, mais dix ans après la fin de l'utilisation, le risque semble être redevenu semblable à celui des femmes qui n'en ont jamais utilisé».

Au regard du cancer du col utérin, «le risque augmente avec la durée d'utilisation des contraceptifs oraux combinés (avec deux hormones, ndlr)». Mais, ajoute le Circ, «les risques de cancer de l'endomètre et de l'ovaire sont, eux, diminués chez les femmes qui utilisent des contraceptifs combinés. La réduction est plus forte lorsque l'utilisation est plus longue, et une certaine réduction persiste au moins quinze ans après l'interruption de l'utilisation».

Hormonothérapie. Quant au traitement hormonal de substitution lors de la ménopause, le bilan est un peu plus sombre, dans la mesure où les bénéfices sont limités. «Les études épidémiologiques montrent de façon concordante l'accroissement du risque de cancer du sein chez les femmes utilisant une hormonothérapie ménopausique. Le risque augmente avec la durée d'utilisation et il est supérieur à celui que courent les femmes utilisant une hormonothérapie ménopausique basée sur les oestrogènes seuls.»

Qu'en déduire ? Que, comme toujours en matière de médicaments, chaque femme absorbant des hormones doit «discuter des risques et des bénéfices avec son médecin». Et qu'ainsi, chez les femmes entre 35 et 40 ans, issues de familles où le cancer du sein est fréquent, il est peut-être préférable de choisir un autre mode de contraception.

article du 2 aout.

Llla réponse est surement dans la composition ou le dosage des hormones de la pillules, qui sont des hormones proches naturelles.
Il ya le même phenomène en France avec les substitut hormonaux donnés après la ménaupose .

La France fabrique des substituts hormonaux a base d'hormones naturelles et a un dosage proche de ce que le corps fabrique, et le cancer du sein est réduit pour les femmes qui en prennent. Contrairement aux autres pays qui vendent des substituts hormonaux 4 à 5 fois plus fort fabriqués sur des licences us, là il y a risque de devellopement de cancer du sein.

L'étude qui a été faites aux USA, Angleterre, Danemark sur les subtitusts hormonaux après ménaupause n'est pas valable en France , car pas les mêmes produits, et suivi médical presque inexistant ou en vente libre.
Pour les femmes ménauposées prenant des substitus, en France réduction des cancers du sein, les autres pays augmentation !!!!

Cette différence 'est a l'étude celà vient-il des dosages, ou du suivie qui est obligatoire tous les 6 mois en France.

@#@

Ben wiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!!!!!

C'est notre privilège et notre destin.......... Même un clone ne vivrait pas exactement notre vie, "grâce à Dieu", comme dit l'expression !!!!!!!!

Il n'y a pas un corp humain qui répond tout à fait pareil à un autre.

!! Comme quoi rien n'est jamais acquis et les certitudes, aléatoires, ce qui nous laisse une grande marge d'espoir !!!!!!!!!!!!!!!!!

Ces découvertes ont surpris les chercheurs de l'université australienne de Melbourne (sud) car ils avaient supposé que la pilule avait à l'inverse une influence néfaste.


BERNARD DEMOULIN

Les jeunes femmes, avec des antécédents de cancer du sein dans leur famille, pourraient réduire leur risque de développer la maladie en prenant une pilule contraceptive, selon les conclusions d'une étude australienne rendues publiques jeudi.

Les résultats de ces travaux, menés auprès de 2.000 femmes dont les antécédents familiaux les exposent à un haut risque de développer un cancer du sein, ont démontré que ce risque était divisé par quatre si elles utilisaient une pilule contraceptive, a déclaré le professeur australien John Hopper, responsable du programme.

Les femmes ayant une mutation génétique BRCA1, c'est-à-dire avec un taux de risque de cancer du sein de 40 à 80 pc, voyaient ce taux réduit à 10 à 20 pc, avec une pilule contraceptive.

L'étude a porté sur des femmes en Australie, aux Etats-Unis et au Canada où les résultats ont été chaque fois similaires.

Les chercheurs ont indiqué qu'ils ne comprenaient pas comment les hormones présentes dans la pilule agissaient dans le corps pour réduire le risque de cancer, mais leurs conclusions sont confortées par une précédente étude, ayant révélé que la pilule réduisait le risque de cancer de l'ovaire.

Ces découvertes ont surpris les chercheurs de l'université australienne de Melbourne (sud) car ils avaient supposé que la pilule avait à l'inverse une influence néfaste.

«On a mené cette étude, en attendant des effets dans le sens opposé», a déclaré John Hopper.

Pris sur le net le 24 mars