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 La perte du gène Nkx3.1

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Denis
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MessageSujet: Re: La perte du gène Nkx3.1   La perte du gène Nkx3.1 Icon_minitimeSam 25 Juin 2016 - 8:55

Previous studies have found that loss of the gene Nkx3.1 results in impaired prostate differentiation in mice, prompting Aditya Dutta et al. to study the gene in greater detail. First, they confirmed that lack of Nkx3.1 in prostate cells results in reduced expression of a number of genes associated with prostate differentiation.

The researchers then infected seminal vesicle epithelial cells with a virus expressing Nkx3.1, finding that inducing expression of this gene caused the seminal vesicle epithelium to convert into a prostate-like state in terms of structure, histological appearance and genetic markers.

Further investigation in human prostate cells identified several components of the regulatory network involved in this "tissue respecification" process, including certain histone-modifying enzymes. The authors suggest that further exploration of this network could help researchers understand the tissue-specificity of prostate cancer.

---


Des études antérieures ont montré que la perte du gène NKX3.1  résultait dans l'empêchement de la différenciation des cellules de la prostate  chez la souris, ce qui incite Aditya Dutta et al. à étudier le gène de manière plus détaillée. Tout d'abord, ils ont confirmé que le manque de Nkx3.1 dans les cellules de la prostate entraîne une expression réduite d'un certain nombre de gènes associés à la différenciation de la prostate.




Les chercheurs ont ensuite infecté les cellules épithéliales des vésicules séminales avec un virus exprimant Nkx3.1, constatant que induire l'expression de ce gène a provoqué la vésicule séminale épithélium à se convertir en un état comme celui de la  prostate en termes de structure, avec le même aspect histologique et des marqueurs génétiques identiques.




Une enquête plus poussée dans les cellules de la prostate humaines a identifié plusieurs composantes du réseau de régulation impliqués dans ce processus "de respécification de tissu", y compris certaines enzymes de modification d'histone. Les auteurs suggèrent que la poursuite de l'exploration de ce réseau pourrait aider les chercheurs à comprendre la spécificité tissulaire du cancer de la prostate.
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MessageSujet: Re: La perte du gène Nkx3.1   La perte du gène Nkx3.1 Icon_minitimeJeu 11 Avr 2013 - 18:19

Une étude britannique réalisée sur plus de 2 000 malades par l'Institut de recherche sur le cancer de Londres et dirigée par le Professeur Ros Eeles a montré que les hommes porteurs d'une mutation spécifique sur le gène BRCA2, déjà impliqué dans le cancer du sein et l'ovaire, ont beaucoup plus de risques de développer une tumeur agressive et un mauvais pronostic de la La perte du gène Nkx3.1 307098 .

"Cette étude montre que nous devons envisager de traiter les patients porteurs de cette mutation sur le gène BRCA2 le plus tôt possible avec un traitement spécifique plus puissant", souligne le Professeur Eeles. Selon ces travaux, ces malades devraient bénéficier d'une chirurgie ou d'une radiothérapie immédiate, même si leur cancer en est encore à un stade précoce.

Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont examiné les dossiers médicaux de 2 019 patients atteints de cancer de la prostate parmi lesquels 61 étaient porteurs de la mutation sur le gène BRCA2. Ces recherches ont permis de montrer que le taux moyen de survie chez les patients porteurs de cette mutation n'était que de 6,5 ans, contre 12,9 pour les malades ne présentant pas cette mutation.

À la suite de ces travaux, les autorités médicales britanniques envisagent de proposer un traitement précoce spécifique aux hommes atteints d'un cancer de la prostate qui sont porteurs de cette mutation génétique.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

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MessageSujet: Re: La perte du gène Nkx3.1   La perte du gène Nkx3.1 Icon_minitimeLun 7 Jan 2013 - 15:24

Les prédispositions génétiques ont une part importante dans le risque de KP et plus de 40 loci de susceptibilité ont été identifiés conférant chacun un risque faible à modéré.

Les nouvelles techniques de séquençage du génome entier permettent d’identifier des variants plus rares, éventuellement à plus haut risque, à l’image d’un SNP (single nucleotide polymorphism) faux sens du gène HOXB13 (rs138213197[T]) récemment mis en évidence au sein d’une population américaine.

A la recherche de tels variants, une équipe internationale analyse les données générées par le vaste projet en cours de séquence pangénomique de 2 500 Islandais. Selon le registre national du cancer Islandais 5 141 hommes ont eu un diagnostic de KP de 1955 à fin 2010. Des données partielles ou complètes sont disponibles concernant le génotype de 4 537 d’entre eux (2 315 génotypés, et 2 222 données partielles) laissant 604 cas sans aucune information génotypique. Les informations génotypiques partielles ou complètes de 54 444 hommes sont utilisées comme contrôles (27 780 génotypés).

L’analyse montre que 252 variants sont associés au KP (p<1,5 X 10-9). Ils sont tous situés en 8q24 et 17q12, loci déjà connus pour leur association au risque de KP. Après analyse de régression logistique multivariée et génotypage dans des populations de différentes origines ethniques, un nouveau variant de faible fréquence en 8q24, l’allèle A de rs188140481, est associé significativement au risque de KP dans plusieurs groupes de cas de descendance européenne (odds ratio 2,90 ; pcombiné = 6,2 × 10−34). Il est présent à une fréquence de 0,54 % chez les contrôles de même origine, et n’est pas détectable dans des groupes d’environ 500 sujets d’origine asiatique ou afro-américaine. Son association au KP est indépendante des SNPs de risque déjà connus en 8q24.

En comparaison, le génotypage dans les populations européennes du variant faux sens rs138213197[T] du gène HOXB13 découvert précédemment donne un odds ratio de 7,06 (pcombiné = 1,5 × 10−19), et ce dernier n’est pas non plus retrouvé dans les groupes asiatique et afro-américain.

Après stratification sur l’âge au moment du diagnostic les porteurs du rs188140481[A] sont plus jeunes de 1,26 année que les non porteurs, mais aucune association significative n’est retrouvée avec l’agressivité du KP. La prévalence du KP est élevée chez les porteurs de plus de 60 ans homozygotes pour le variant. D’autre part sa fréquence est estimée respectivement à 10,9 % et 4,2 % parmi les cas islandais ayant ou non des antécédents familiaux.

En conclusion un nouveau facteur de risque indépendant du KP a été mis en évidence au locus 8q24. Il diffère d’autres variants connus par sa rareté et le risque plus élevé de la maladie qu’il confère. La présence du variant de HOXB13 connu depuis peu est par ailleurs confirmée dans plusieurs populations européennes.
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MessageSujet: Re: La perte du gène Nkx3.1   La perte du gène Nkx3.1 Icon_minitimeLun 27 Aoû 2012 - 20:25

(Aug. 27, 2012) — In a study to decipher clues about how prostate cancer cells grow and become more aggressive, Johns Hopkins urologists have found that reduction of a specific protein is correlated with the aggressiveness of prostate cancer, acting as a red flag to indicate an increased risk of cancer recurrence.

Dans une étude pour déchiffrer comment les cellules cancéreuses de la prostate croissent et deviennent plus agressives, des urologistes de john hopkins ont découvert que la réduction d'une protéine spécifique est correlé avec l'agressivité du cancer de la La perte du gène Nkx3.1 307098 agissant come un drapeau trouge pour indiquer le risque de récurrence.

Their findings are reported online in the Proceedings of the National Academy of Sciences on Aug. 27, 2012.

The team focused on a gene called SPARCL1, which appears to be critically important for cell migration during prostate development in the embryo and apparently becomes active again during cancer progression.Normally, both benign and malignant prostate cancer cells express high levels of SPARCL1, and reduce these levels when they want to migrate. The team correlated this reduction or "down regulation" of SPARCL1 with aggressiveness of prostate cancer.

Leur découvert met le focus sur un gène appelé SPARCL1 qui semble très important pour la migration de la cellule durant le développement de la prostate dans l'embryon et redeveint apparemment actif durant la progression du cancer. Normalement, les cellules bénignes et malignes du cancer de la prostate expriment de haut niveaux de SPARCL1 et réduisent ces niveaux lorsqu'elles veulent migrer. L'équipe a correlé cette réduction de SPARCL1 avec l'agressivité du cancer de la prostate.

"Our findings should allow physicians to not only pinpoint those patients whose cancers are destined to return after surgery, but could also reveal a potential new option for treatment," says Edward Schaeffer, M.D., Ph.D., an associate professor of urology, oncology and pathology at the Johns Hopkins University School of Medicine and co-director of the Johns Hopkins Prostate Cancer Multidisciplinary Clinic.

"Nos découvertes pourraient permettre aux docteurs pas seulement de désigner les cancers qui sont destinés à revenir après la chirurgie mais pourrait aussi se revéler un nouveau traitement potentiel" dit Edward Schaeffer.

In their study, Schaeffer and lead investigator Paula Hurley, Ph.D., also found that SPARCL1 seems to play a role in predicting tumor recurrence in a number of other diseases including bladder, breast, colon, rectum, tongue, lung, skin and ovarian cancers.

Les scientifiques pensent que SPARCL1 joue un rôle dans d'autres cancers La perte du gène Nkx3.1 307203 La perte du gène Nkx3.1 307163 La perte du gène Nkx3.1 307141 La perte du gène Nkx3.1 307171 La perte du gène Nkx3.1 307276 La perte du gène Nkx3.1 307215 etc

The team is now working to decipher the specific mechanism that controls the gene in hopes of developing a treatment that can reset SPARCL1 to normal levels and potentially prevent a patient's cancer from recurring. Hurley is currently investigating novel genes that are not only prognostic of lethal prostate cancer but also contribute to prostate cancer progression to metastasis.

L'équipe travaille sur le déchiffrage du mécanisme spécifique qui contrôle le gène dans l'espoir de développer un traitement qui peut remettre SPARCL1 à des niveaux normaux et de prévenir la rechute du cancer. Hurley est en train d'investiger de nouveaux gènes qui non seulement sont pronostics du cancer létal de la prostate mais contribuent à la progression vers les métastases.


"While many of our patients are initially cured with surgery, some inexplicably have their cancers return," says Schaeffer. "We are working to identify patients at higher risk of recurrence and our ultimate goal is to develop new treatments that would prevent the return of the cancer."
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MessageSujet: Re: La perte du gène Nkx3.1   La perte du gène Nkx3.1 Icon_minitimeMer 11 Jan 2012 - 23:58

Après vingt ans d'effort, des chercheurs américains ont découvert la première mutation génétique majeure liée à une nette augmentation du risque de cancer héréditaire de la prostate, selon leurs travaux parus mercredi dans le New England Journal of Medicine.

Ce gène mutant rare accroît de dix à vingt fois le risque de cancer de la prostate chez les hommes les plus jeunes dans les familles affectées.

"C'est la première variante génétique majeure liée au cancer héréditaire de la prostate" que l'on découvre, souligne le Dr Kathleen Cooney, professeur d'urologie à la faculté de médecine de l'Université du Michigan (nord), l'un des principaux auteurs de cette étude parue dans cette revue médicale datée du 12 janvier.

"On se doutait depuis longtemps que des cancers de la prostate sont héréditaires dans certaines familles, mais mettre le doigt sur la cause génétique sous-jacente a été difficile", explique le Dr William Isaacs, professeur d'urologie et de cancérologie à la faculté de médecine de Johns Hopkins (Maryland, est), l'autre co-auteur principal de l'étude.

Il note que toutes les recherches précédentes avaient été infructueuses.

Même si elle ne concerne qu'une petite fraction de tous les cas de cancers de la prostate, la découverte de cette variante génétique pourrait apporter un éclairage important sur le mécanisme de développement de cette tumeur chez les autres hommes.

Ainsi, ce gène mutant pourrait aider à identifier les hommes susceptibles de bénéficier d'un dépistage plus précoce ou supplémentaire à l'instar des mutations de gènes BRCA1 et BRCA2 qui accroissent nettement le risque de cancer du sein chez les femmes.

Une tumeur cancéreuse de la prostate devrait être diagnostiquée chez quelque 240.000 Américains en 2012 provoquant 28.000 décès, selon les estimations officielles.

Pour cette quête du gène mutant, les chercheurs ont séquencé l'ADN de plus de 200 gènes dans une région du chromosome humain appelée 17q21-22.

Ils ont commencé à travailler sur des échantillons génétiques provenant de patients atteints d'un cancer prostatique dans 94 familles qui participaient à des études à l'Université du Michigan et de Johns Hopkins.

Chacune de ces familles présentaient de multiples cas de cancer de la La perte du gène Nkx3.1 307098 parmi leurs proches, comme le père, les fils ou les frères.

Les chercheurs ont découvert que des membres de quatre familles différentes étaient porteurs de la même mutation du gène HOXB13 qui joue un rôle important dans le développement de la prostate au stade foetal et son fonctionnement ensuite dans la vie.

Cette mutation était présente chez les dix-huit hommes de ces quatre familles atteints d'un cancer de la prostate.

Les auteurs de cette découverte ont ensuite recherché la même mutation du gène HOXB13 parmi 5.100 hommes traités pour ce cancer à Johns Hopkins ou à l'université du Maryland.

Cette mutation a été découverte chez 72 hommes, soit 1,4% des patients.

Il est apparu également que ces mêmes hommes avaient plus de probabilité d'avoir au moins un parent au premier degré --père ou frère-- diagnostiqué d'un cancer de la prostate.

Cette mutation génétique a été découverte chez des hommes de descendance européenne tandis que deux autres variantes de ce gène ont été identifiées dans des familles afro-américaines.
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Denis
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MessageSujet: Re: La perte du gène Nkx3.1   La perte du gène Nkx3.1 Icon_minitimeVen 19 Aoû 2011 - 10:32

Cancer de la prostate : un test sanguin possible ?

Suite à la découverte de cinq variations génétiques héréditaires liées aux cancers le plus agressif de la prostate, des chercheurs américains espèrent mettre au point rapidement un test sanguin capable de faire la distinction entre une tumeur exigeant un traitement de choc pour l’éradiquer et une à évolution plus lente ne requérant dans un premier temps qu’une simple surveillance.

Selon les dernières données épidémiologiques, chaque année, plus de 40 000 français sont touchés par ce type de cancer. Ce qui fait de ce dernier le premier cancer de l’homme. Plus il est détecté tôt, plus il est facile à traiter. D’où l’intérêt de mettre au point de nouvelles techniques permettant des diagnostics précoces.

A partir d’analyses génétiques poussées, Janet Stanford, du Hutchinson Center dans le Maine aux Etats-Unis, et ses collègues ont réussi à identifier cinq variations génétiques qui seraient liées à la forme la plus agressive de cancer de la prostate. D’après les résultats qu’ils ont publié dans la revue Cancer Epidemiology, Biomarkers and Prevention, les chercheurs espèrent pouvoir aboutir rapidement à la fabrication d’un test sanguin qui permettra de faire le distinguo entre les différentes formes de cancer.

Selon Janet Stanford, cette découverte pourrait permettre de modifier considérablement l’approche de la maladie et d’offrir aux patients des traitements adaptés à leur maladie. Ainsi, il devrait être possible d’épargner à certains d’entre eux des traitements particulièrement lourds et inutiles.
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MessageSujet: Re: La perte du gène Nkx3.1   La perte du gène Nkx3.1 Icon_minitimeMer 17 Aoû 2011 - 9:40

La découverte annoncée mardi de cinq variations génétiques héréditaires liées aux cancers les plus agressifs de la prostate ouvre la voie à un test sanguin pour mieux distinguer les tumeurs dangereuses de celles à évolution lente, évitant des traitements inutiles.

"Alors que des études précédentes laissaient penser que les caractéristiques génétiques étaient déterminantes dans l'évolution de ce cancer, cette recherche est la première à établir le rôle de variations génétiques spécifiques dans la mortalité", souligne l'auteur de l'étude, le Dr Janet Stanford.

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MessageSujet: La perte du gène Nkx3.1   La perte du gène Nkx3.1 Icon_minitimeJeu 17 Jan 2008 - 0:16

Des chercheurs américains et suédois ont découvert plusieurs variations génétiques augmentant nettement les prédispositions héréditaires au cancer de la La perte du gène Nkx3.1 307098 , selon des travaux publiés mercredi aux États-Unis.

Ces médecins ont identifié 16 variations génétiques dans cinq régions différentes des chromosomes 8 et 17 qui étaient les plus fréquentes chez les hommes atteints d'un cancer de la prostate comparativement à ceux ne souffrant pas de cette tumeur.

Ces chercheurs ont analysé des échantillons de sang de 2893 patients ayant un cancer de la prostate et d'un groupe témoin de 1781 hommes sains en Suède.

Ils ont déterminé que ces variations génétiques pourraient être responsables de près de la moitié des cas de ce cancer dans le groupe étudié.

Ces médecins ont aussi déterminé que plus le nombre de ces variations est grand plus le risque augmente. Les hommes avec quatre ou cinq de ces marqueurs génétiques dans le groupe étudié avaient près de 4,5 fois plus de risque de développer leur cancer de la prostate.

Mais si les sujets, en plus de ces variations génétiques, ont eu un nombre significatif de leurs membres de la famille (père, oncle, grands-parents) touchés par le cancer de la prostate, leur risque d'en être atteint serait alors multiplié par 9,5 comparativement à ceux n'ayant pas de tels antécédents familiaux, selon les auteurs de cette recherche parue dans le New England Journal of Medicine (NEJM) daté du 17 janvier.

Les auteurs de cette recherche soulignent aussi que les variations génétiques identifiées ne permettaient pas de prévoir le taux de progression de de la tumeur.

«Un test génétique utilisant ces variations pour évaluer les risques de cancer de la prostate est en cours de développement et devrait être rapidement disponible», précise le Dr William Isaacs, de la faculté de médecine de l'Université Johns Hopkins (Maryland), un des co-auteurs de ces travaux.

«Bien que les résultats de cette recherche doivent encore être affinés et validés, ils représentent un pas dans la bonne direction pour révéler les causes génétiques de ce cancer que nous cherchons depuis quinze ans», ajoute-t-il.

Cette équipe internationale de recherche prévoit d'analyser des échantillons génétiques chez des hommes aux États-Unis pour déterminer si ces variations sont présentes en dehors de la population masculine suédoise qui est relativement homogène génétiquement.

Actuellement le seul test de dépistage du cancer de la prostate est le dosage de la PSA, une molécule connue pour être un marqueur biologique de cette tumeur mais son efficacité est objet de polémique.

Il y a eu 218 890 nouveaux cas de cancer de la prostate diagnostiqués aux États-Unis en 2007 et 27 050 décès ont résulté de cette maladie pendant la même période, selon l'Institut national américain sur le cancer (NCI).

Des chercheurs de Wake Forest University (Caroline du Nord) et du Karolinska Institute en Suède ont également participé à cette recherche.


Dernière édition par Denis le Sam 25 Juin 2016 - 8:57, édité 5 fois
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