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 hadronthérapie

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Denis
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Denis


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MessageSujet: Re: hadronthérapie   hadronthérapie Icon_minitimeMer 19 Sep 2018 - 6:22

Un nouveau centre de traitement et de recherche dédié à l’hadronthérapie, baptisé Cyclhad, a été inauguré à Caen et marque une nouvelle étape vers l'accès à une nouvelle forme de radiothérapie permettent de traiter bien plus efficacement certains cancers graves.

Chaque année, le cancer touche 384 000 nouveaux patients en France. Parmi eux, 150 000 sont traités par radiothérapie, seule ou associée à la chimiothérapie ou à la chirurgie. Ces traitements permettent déjà une rémission complète dans une majorité de cas. Mais une technique en plein essor laisse espérer de nouveaux progrès : l’hadronthérapie. « Celle-ci est particulièrement indiquée pour les tumeurs résistantes à la chimio- et à la radiothérapie, ou inopérables du fait de leur localisation près de tissus vitaux : tumeurs cérébrales, du crâne, de la face ou du cou, près du cœur ou de l’œil, etc. », détaille Jacques Balosso, cancérologue et radiothérapeute au CHU de Grenoble. Au total, ce traitement pourrait concerner 15 000 patients chaque année.

De fait, l’hadronthérapie est une nouvelle forme de radiothérapie : comme la radiothérapie conventionnelle, elle consiste à irradier les cellules tumorales avec un faisceau de particules pour les détruire. Mais alors que la première utilise des photons de haute énergie (ou rayons X), « l’hadronthérapie repose, elle, sur des ions chargés positivement, notamment des ions hydrogènes ou “protons” – c’est la protonthérapie –, et des ions carbone – c’est la carbonethérapie », explique Daniel Cussol, physicien nucléaire au Laboratoire de physique corpusculaire de Caen.

Constitués de protons et de neutrons – des particules élémentaires appartenant à la famille des hadrons, d’où le nom de la technique –, ces ions sont accélérés dans des appareils énormes, de quelques mètres à une vingtaine de mètres de diamètre : des synchrotrons ou des cyclotrons. Et ce, à des vitesses vertigineuses… pouvant atteindre 73 % de la vitesse de la lumière, soit 219 000 kilomètres par seconde ! Puis ils sont concentrés en un faisceau de moins d’un millimètre de diamètre permettant d’irradier les tumeurs.

Comparés aux rayons X, les faisceaux d’hadronthérapie sont en théorie plus précis. Concernant spécifiquement les ions carbone, ils seraient aussi plus efficaces. Mais surtout, « les ions chargés délivrent la majorité de leur énergie au niveau de la tumeur visée. Ce qui permet de maximiser les dégâts au niveau de la tumeur, tout en préservant au mieux les cellules saines autour », précise Daniel Cussol.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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Denis
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MessageSujet: Re: hadronthérapie   hadronthérapie Icon_minitimeMer 25 Juin 2014 - 10:00

[b]Mots-clés:

chordome;
la radiothérapie;
ions lourds;
ion de carbone;
la base du crâne;
proton

CONTEXTE

La présente étude a été réalisée pour évaluer les résultats à long terme de l'irradiation avec des ions de carbone dans une technique de balayage tramé dans les patients avec chordomas de la base du crâne.

MÉTHODES

Entre 1998 et 2008, un total de 155 patients (76 hommes et 79 femmes) avec un âge médian de 48 ans (extrêmes, 15 ans-85 ans) ont été irradiés avec des ions de carbone en utilisant une technique de balayage de trame. L'irradiation a été effectuée à la Société pour la recherche sur les ions lourds de Darmstadt, en Allemagne. La dose totale médiane était de 60 gris (efficacité biologique relative) à 3 gris (efficacité biologique relative) par fraction. Le volume médian cible de planification de suralimentation était de 70 mL (gamme, 2 ml-294 ml). Le contrôle local (LC) et la survie globale (OS) ont été évalués en utilisant la méthode de Kaplan-Meier, alors que la toxicité à long terme a été évaluée au moyen de questionnaires.

RÉSULTATS

Le suivi médian était de 72 mois (extrêmes, 12 mois-165 mois). Tous les patients avaient des tumeurs macroscopiques résiduelles au début de la radiothérapie. Les auteurs ont observé 55 récidives locales au cours du suivi, ainsi que la progression de la maladie systémique chez 4 patients. Les 3 ans, 5 ans, et les taux de LC 10 ans résultant était de 82%, 72% et 54%, respectivement, tandis que les 3 ans, 5 ans, et les taux d'OS à 10 ans étaient de 95%, 85 % et 75%, respectivement. Age <48 ans, et un volume de gavage> 75 mL ont été associés à un système d'exploitation et LC sensiblement améliorée. Le traitement primaire a donné lieu à une bien meilleure probabilité de l'OS. Pas plus de toxicité pouvait être détectée après traitement par ions carbone.

CONCLUSIONS

L'hadronthérapie par ions carbone semble être un traitement sûr et efficace pour les patients atteints de chordomes de la base du crâne, entraînant une grande LC (contrôle de la maladie) et les taux d'OS survie totale.. Cancer 2014. © 2014 American Cancer Society.


http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/cncr.28877/abstract
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Denis
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MessageSujet: Re: hadronthérapie   hadronthérapie Icon_minitimeMer 13 Nov 2013 - 10:17


La construction du premier centre français d'hadronthérapie pourrait débuter dans un an pour être opérationnel d'ici à 2018-2019.

IL y a déjà de nombreuses années que les radiothérapeutes ont dans l'idée que l'hadronthérapie carbone pourrait leur permettre de faire avancer la prise en charge des cancers. Il y a encore une dizaine d'années, le principal frein était la technologie elle-même: il a fallu du temps pour que les machines «se vulgarisent» tout en y gagnant en fiabilité. «Mais depuis trois ou quatre ans, il se construit des machines de façon standardisée, assure le Pr Jacques Balosso, chef du service de radiothérapie du CHU de Grenoble et directeur du Groupement de coopération sanitaire Étoile. En octobre 2010, le ministère de la Santé nous a ainsi demandé de travailler sur un préprojet de création du centre baptisé “Centre Étoile” à Lyon, qui serait le premier et unique centre de carbonethérapie en France ouvert aux traitements de routine. Toutes les conditions souhaitées par ce ministère ont été remplies: nous avons notamment commencé à envoyer et suivre des patients susceptibles de bénéficier de cette thérapie à l'étranger (en Allemagne) dans le cadre de la recherche clinique. Nous avons aussi lancé un appel d'offres pour qu'un groupement d'industriels s'intéresse au projet et le rende réalisable, ce qui est désormais le cas. Nous attendons donc qu'un bilan soit tiré de nos travaux et qu'une décision soit prise par l'État concernant le futur Centre Étoile à Lyon.»

Cliniciens et industriels n'ont pas été les seuls à se pencher sur la question. «Les nombreuses réunions entre physiciens et radiothérapeutes ont abouti à la production d'un master de physique médicale à Lyon et Grenoble, afin d'assurer une formation de qualité dans cette discipline et favoriser la mise en place de travaux de thèses de science, par exemple pour le développement de nouvelles méthodes d'imagerie permettant de mieux suivre le traitement pendant sa réalisation», précise Jean-Yves Giraud, responsable de l'équipe de physique médicale du CHU de Grenoble. Plus d'une vingtaine d'équipes françaises participent déjà aux efforts de recherche concernant l'optimisation technologique.

Si le feu vert du ministère de la Santé était donné, la construction du centre pourrait débuter dans un an (son terrain étant déjà acquis) et il serait opérationnel d'ici 2018-2019. «Cela peut paraître long, mais il faut bien comprendre qu'un accélérateur de particules (qu'il s'agisse d'ions carbone comme ici ou d'autres particules) est volumineux! Dans le cas présent, il s'agit d'un très grand instrument électromagnétique occupant une surface d'environ 1 000 m². Pour autant, la technicité n'est pas un frein. Nos industriels français ont un réel savoir-faire dans ce domaine», note Jean-Yves Giraud. En effet, notre pays est déjà à la pointe pour ses centres de protonthérapie, une technique assez proche et utilisée pour traiter des cancers de la base du crâne, de la colonne vertébrale ou de l'œil. «Comme à dose physique délivrée équivalente, l'effet biologique de la carbonethérapie est environ deux fois plus intense que celui obtenu en protonthérapie, on comprend bien son intérêt et sa complémentarité», insiste le Pr Jean Léon Lagrange, du service de radiothérapie de l'hôpital Henri-Mondor, à Créteil.

Un avis partagé par le Pr Balosso, pour qui «outre l'intérêt médical indéniable de l'hadronthérapie, la France pourrait donc se saisir de cette technologie médicale capable de sauver des vies et génératrice d'emplois».

Et il faut faire relativement vite. Car dans cette grande course aux technologies, le Japon, l'Allemagne, l'Italie et l'Autriche n'attendent pas que notre pays se décide. Ils avancent…
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MessageSujet: hadronthérapie   hadronthérapie Icon_minitimeJeu 7 Aoû 2008 - 18:35

Le lundi 30 mai, le CC-IN2P3 a accueilli une cérémonie consacrée au futur pôle d’hadronthérapie, développé dans le cadre du projet Etoile.

Le projet Etoile a en effet pour objectif de construire un centre de soins et de recherche clinique dédié au traitement de certaines tumeurs cancéreuses par des faisceaux d’ions carbone.

Suite à un communiqué de presse de Philippe Douste-Blazy, Ministre de la Santé, et François d’Aubert, Ministre délégué à la Recherche, annonçant la création à Lyon de ce pôle national de recherche en hadronthérapie pour le traitement du cancer, une cérémonie a été organisée au CC-IN2P3.

A cette occasion, Denis Linglin, directeur du CC-IN2P3, Bernard Ille, directeur de l’IPNL, Joël Rochat et Joseph Remillieux de l’équipe projet Etoile, et enfin le Président de l’Université Lyon I Domitien Debouzie, se sont exprimés sur l’importance de la création de ce pôle.

Philippe Douste-Blazy est prochainement attendu à Lyon afin de célébrer de façon plus officielle la création de ce pôle, fruit d’une collaboration exemplaire entre sciences et médecine.



______________________________



Aug. 7, 2008) — A new discovery has been made in cancer research. Researchers from the Laboratoire des collisions atomiques et moléculaires (CNRS/Université Paris 11) and the Laboratoire Génotoxicologie et cycle cellulaire (CNRS/Institut Curie) were the first to show that it is possible to improve hadrontherapy's(1) targeting and destruction of tumor cells by loading the cells with heavy atoms like platinum. This new method enables both the treatment's effectiveness and the ions' ballistic effect to be improved without damaging healthy tissue.


...les premiers à montrer que c'est possible d'améliorer L'hadronthérapie pour détruire les tumeurs en alourdissant les cellules avec des particules lourdes comme celles du platinium...
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MessageSujet: Re: hadronthérapie   hadronthérapie Icon_minitime

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