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 Cancer et travail

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Denis
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Denis


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MessageSujet: Re: Cancer et travail   Cancer et travail Icon_minitimeMar 14 Jan 2014 - 18:10


Les patients atteints du cancer et les aidants ont de la difficulté à trouver un travail flexible

Nouvelles données publiées sur le fardeau financier, émotif et décisionnel du cancer

LAVAL, QC, le 14 janv. 2014 /CNW Telbec/ - Un sondage national de Léger réalisé en 2013 auprès de patients atteints du cancer et de leurs aidants, demandé par Sanofi Canada, montre sous un nouveau jour le fardeau financier, émotif et décisionnel important que la maladie impose aux patients atteints du cancer et à leurs aidants. Selon le sondage, 18 % des patients ont de la difficulté à trouver des options de travail flexibles pendant qu'ils luttent contre le cancer, tandis que 49 % de tous les aidants éprouvent aussi de la difficulté à intégrer les soins à prodiguer à la personne chère à leur horaire de travail.

D'après les aidants interrogés, en plus d'être une source de stress financier, les soins aux personnes atteintes d'un cancer ont des répercussions sur leur style de vie ainsi que leur santé psychologique. Selon plusieurs, la maladie les force à choisir entre le travail et les soins, y compris le fait de s'absenter du travail ou de les empêcher de déménager pour le travail.

« Tandis que la population vieillissante en croissance se fie à une main-d'œuvre plus jeune, il faut continuer de mesurer les progrès réalisés pour appuyer les personnes atteintes du cancer, et créer de nouvelles solutions. Il est essentiel pour tous les membres du domaine des soins de santé de trouver de nouvelles façons, petites ou grandes, simples ou complexes, afin d'aider les patients à mieux gérer leur vie, ainsi que de réduire le fardeau imposé aux aidants, constate Jon Fairest, président-directeur général de Sanofi Canada. La gestion du cancer ne s'avère pas seulement coûteuse pour notre système de santé; elle a aussi d'importantes répercussions négatives sur les gens qui font partie d'un segment très productif de notre main-d'œuvre et de notre économie. »

Selon la Société canadienne du cancer, deux Canadiens sur cinq seront atteints d'un cancer durant leur vie. Le risque d'être atteint du cancer chez les hommes atteint 46 % (ou 1 chance sur 2,2). Chez les femmes, la probabilité atteint 41 % (ou 1 chance sur 2,4)1.

Accès aux soins de santé

Le fardeau des personnes traitées pour un cancer est déjà élevé en raison des préoccupations sur le plan de la santé. Cependant, pour 15 % des patients et 29 % des aidants, la situation est compliquée davantage par la difficulté d'accéder aux traitements les plus récents ou efficaces, en plus des préoccupations touchant le remboursement du coût des médicaments, les traitements longs et intensifs et la perte de salaire.

« Lorsque vous regardez le sondage et constatez que 6 % des patients déclarent éprouver de la difficulté à accéder aux soins de santé, et que 19 % des aidants déclarent la même chose, vous en venez à la conclusion que ces statistiques sont trop élevées pour un pays comme le Canada. Tous les Canadiens devraient avoir accès à des traitements qui augmentent clairement la qualité de vie et améliorent l'issue du cancer, ajoute Jon Fairest. Lorsque vous obtenez, grâce à ces données, le nombre de Canadiens qui pourraient être atteints d'un cancer pendant leur vie, vous parlez de milliers de personnes qui ont de la difficulté à accéder aux soins. »

Des patients sondés, 28 % vivaient avec un cancer, et 72 % en avaient eu un dans le passé. Cela explique pourquoi il y a différentes perceptions quant à la difficulté d'accéder aux traitements. En raison des réponses au sondage, il est possible de conclure que les aidants peuvent avoir caché aux personnes à charge la difficulté qu'ils éprouvent à gérer l'accès.

« Les patients atteints du cancer et qui dépendent du système public, sans égard à l'endroit où ils vivent, doivent avoir un accès égal et rapide aux traitements existants. Cela souligne l'importance pour les gouvernements provinciaux d'ajouter à la liste les options de traitement approuvées par les autorités canadiennes dans le domaine de la santé, ajoute M. Fairest. Sanofi Canada soutient le principe de l'accès au bon traitement pour le bon patient, au bon moment. L'accès aux traitements de lutte contre le cancer devrait être universel. Nous devrions déployer tous les efforts possibles pour assurer un accès complet à l'échelle du pays. »

Traîner le fardeau qu'est le cancer

Selon le sondage, la majorité des aidants des personnes cancéreuses sont des femmes. Soixante-trois pour cent des femmes s'occupent de la gestion de la maladie et des traitements, par rapport à 37 % des hommes. La majorité des aidants des patients en oncologie sont âgés de moins de 54 ans (69 %). Pour leur part, la majorité des patients sont âgés de 55 ans et plus (75 %).

Tout en mettant l'accent sur l'importance de leur rôle, et la reconnaissance qu'ils ont à l'égard de la vie et de la santé après avoir pris soin d'une personne chère atteinte du cancer, les aidants ont décrit les répercussions négatives que le cancer a eues sur leur santé mentale, mentionnant que le processus a été « terrible sur le plan émotif, déprimant et stressant ».

Selon les aidants, ils n'ont reçu aucune aide de l'extérieur pour offrir leurs soins, autre que l'aide fournie par la famille et les amis, afin d'aider à gérer le traitement pour le cancer de la personne chère.

« Il est difficile de s'occuper de patients cancéreux, a déclaré Jackie Manthrone, présidente et chef de la direction du Réseau canadien des survivants du cancer. Les gens atteints du cancer ont besoin d'une vaste gamme de services financiers et de soutien pour leur permettre d'avoir accès aux médicaments dont ils ont besoin, aux services offerts à proximité de leur résidence ainsi qu'aux services psychologiques, de nutrition et de conditionnement physique qui les appuient pendant le processus de guérison. »

Pour réduire le fardeau associé à la gestion du cancer et à son traitement, 75 % des aidants sont en faveur des soins externes pour les patients cancéreux, et 87 % disent que leur personne à charge serait probablement prête à recevoir des traitements à la maison. Dans l'ensemble, les patients sont aussi en faveur de soins externes. Selon 80 % de ceux-ci, ils utiliseraient un service leur permettant de recevoir des traitements à la maison.

« Sanofi comprend que les aidants jouent un rôle essentiel pour la gestion optimale des patients atteints du cancer et qu'ils occupent une place prépondérante dans les enjeux économiques touchant les soins aux patients cancéreux, ajoute Victoria Vertesi, vice-présidente de l'Unité centrée sur le patient en hôpital, Sanofi Canada. C'est pourquoi notre approche centrée sur le patient comprend les soins aux aidants. Au Canada, nous sommes prêts à adopter des solutions novatrices qui aident les patients et permettent aux aidants de retrouver une vie saine et productive. »

À propos du sondage

Le sondage a été réalisé en ligne en mai 2013, par l'entremise du groupe en ligne de Léger, LegerWeb.
L'échantillon comptait 502 Canadiens (301 patients et 201 aidants) atteints du cancer, ayant eu le cancer, qui sont actuellement des aidants pour un cancéreux ou qui ont été des aidants.

Un échantillon aléatoire de même taille donnerait une marge d'erreur de ±4,4 %, 19 fois sur 20.

À propos de Sanofi

Sanofi est un leader mondial et intégré de la santé qui recherche, développe et commercialise des solutions thérapeutiques centrées sur les besoins des patients. Sanofi possède des atouts fondamentaux dans le domaine des soins de santé avec sept plateformes de croissance : la prise en charge du diabète, les vaccins humains, les médicaments innovateurs, la santé grand public, les marchés émergents, la santé animale et Genzyme, sa nouvelle acquisition. Sanofi est cotée à Paris (EURONEXT : SAN) et à New-York (NYSE : SNY).

Les sociétés Sanofi du Canada regroupent Sanofi Canada (produits pharmaceutiques), Sanofi Pasteur (vaccins), Sanofi Santé grand public (santé et beauté), Genzyme (maladies rares) et Merial (santé animale). Collectivement, ces sociétés emploient plus de 1 700 personnes dans tout le pays. En 2012, les sociétés Sanofi ont investi 122 millions de dollars en recherche et développement au Canada, stimulant la création d'emplois, les échanges commerciaux et les occasions d'affaires à l'échelle du pays.

Un résumé des résultats du sondage est disponible en anglais seulement à l'adresse suivante : http://products.sanofi.ca/en/Sanofi-cancer-survey.pdf

____________________________________
1 Canadian Cancer Statistics 2013, Produced by Canadian Cancer Society, Statistics Canada, Public Health Agency of Canada, Provincial/Territorial Cancer Registries cancer.ca/statistics May 2013


SOURCE Sanofi Canada
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MessageSujet: Cancer et travail   Cancer et travail Icon_minitimeMer 20 Mar 2013 - 14:39

Cancer et travail : travailler avec ou après un cancer

Près d’une personne sur deux atteinte d’un cancer a moins de 65 ans. La question du maintien dans l’emploi ou du retour à la vie active se pose donc fréquemment. Quel est l’impact des cancers sur la vie professionnelle, quelles sont les personnes les plus vulnérables et les solutions envisageables avec les pouvoirs publics et les entreprises ? Lever les obstacles à la réinsertion professionnelle des personnes atteintes de cancer est l’une des mesures du Plan cancer 2009-2013.

Lire également le dossier lCancer et travail : les facteurs de risque professionnels

Un retour à l’emploi parfois difficile


© Fotolia
A ce jour, 2 millions de personnes vivent en France avec un antécédent de cancer. Or, cet événement marque la vie professionnelle. Environ une personne sur deux traitée a moins de 65 ans et la plupart occupent encore une activité au moment du diagnostic. Cependant, trois mois après l’annonce de la maladie, seulement 24 % des personnes travaillent encore et 75 % après 5 ans. Comparés à des actifs sains présentant les mêmes caractéristiques socioprofessionnelles, les personnes touchées par un cancer ont 77 % de chance de conserver leur emploi à deux ans contre 90 % pour le reste de la population. Ces taux varient cependant selon les caractéristiques cliniques (localisation, traitement), démographiques (sexe, âge) et sociales (statut devant l’activité, niveau d’études). Près d’un tiers des personnes exerçant une activité d’exécution perdent leur emploi dans les deux ans, alors que les cadres le conservent à plus de 80 %. Globalement, les individus dont la maladie est de moindre gravité et dont la situation socio-économique est la plus favorable sont les plus favorisées.

L’interruption ou la perte d’emploi s’expliquent par la maladie elle-même, les traitements ou encore la vulnérabilité psychologique des patients. La fatigue, la douleur, les troubles du sommeil, l’anxiété, la dépression sont autant de symptômes fréquents pendant ou après le traitement. Ils altèrent la productivité et nécessiteraient l’aménagement du poste de travail. La discrimination ou la perte d’estime de soi sont également des freins à la reprise d’une activité normale.

Aménagements possibles et prévus par la loi


© Fotolia
Les personnes atteintes d’un cancer sont inégales face à l’intensité et la persévérance des symptômes, y compris après l’arrêt des traitements. La fatigue peut persister pendant plusieurs mois, voire plusieurs années. En outre, l’absence de prévision à moyen terme de l’évolution de la maladie est source d’angoisse. Ces personnes peuvent présenter une anxiété, des troubles du sommeil, de la concentration, un syndrome dépressif, parfois même alors que le cancer est considéré comme guéri. A ce titre, l’aménagement des conditions et du poste de travail est possible et autorisé par la loi mais dans les faits, il ne constitue pas une garantie de retour à l’emploi. Des dispositifs permettent par exemple une reprise du travail progressive, des aménagements de poste ou une mutation vers un autre poste sans pénalité financière (1).

Lever les obstacles à la réinsertion

La recherche se poursuit pour mieux évaluer l’impact des cancers sur la vie professionnelle, identifier les personnes les plus vulnérables et trouver de nouvelles solutions avec les pouvoirs publics et les entreprises. Les relations entre cancer et emploi font l’objet d’appels à projets réguliers dans le cadre des Plans cancers. Plusieurs travaux ont ainsi été financés depuis 2007 et dans le cadre de la mesure 29 Lever les obstacles à la réinsertion professionnelle des personnes atteintes de cancer du Plan cancer 2009-2013, l’ARC et l’INCa viennent de faire à nouveau appel à la communauté scientifique.

Evaluer l’impact du cancer sur la vie professionnelle

Un des projets lancés en 2007 a permis de connaître le vécu de 402 salariés en Ile-de-France âgés en moyenne de 49 ans et atteints d’un cancer. Parmi eux, 27 % ont poursuivi leur activité professionnelle au cours des traitements et 79 % avaient une activité professionnelle deux ans après le diagnostic. Au total, un poste sur deux a été aménagé car 61 % de ces personnes se disent plus fatigables qu’avant, 29 % souffrent d’anxiété et 6 % de dépression (contre 10 % et 3 % dans une population similaire sans cancer). Les auteurs ont montré que salariés atteints de cancer éprouvent d’importantes difficultés lors de la reprise, particulièrement après un arrêt de longue durée (supérieur à 6 mois).

Identifier les facteurs associés à la perte ou la reprise d’emploi

D’autres travaux tentent d’identifier le profil des personnes les plus vulnérables. Le suivi d’une cohorte de femmes de 40 ans atteintes d’un cancer du sein (cohorte ELIPPSE 40 dans les régions PACA et Corse) permet d’en savoir plus. Ces femmes ont été interrogées à 10 et 16 mois du diagnostic, puis une fois par an pendant au moins cinq ans. Les résultats montrent que 28 mois après le diagnostic, 20 % des femmes ne travaillent plus. La perte d’emploi est liée essentiellement à la précarité du statut mais également à l’état de santé, notamment une mauvaise qualité de vie physique et à l'existence de troubles de la mémoire.

Comparer les meilleurs dispositifs de retour à l’emploi


© Fotolia
D’autres travaux portent sur la diversité des stratégies et aménagements que les travailleurs parviennent, ou non, à mettre en œuvre pour continuer à travailler. Les résultats montrent que les aménagements de poste ou des conditions de travail (horaires par exemple) ont un fort impact sur le retour au travail, mais ne sont pas toujours faciles à mettre en œuvre et ne bénéficient pas à tous. Un certain nombre de personnes en sont exclues, notamment les emplois précaires et les indépendants. D’autres travaux encore permettent de comparer les dispositifs d’un pays à l’autre. Ainsi, une étude comparant les stratégies d’entreprises françaises et allemandes montre que les premiers gèrent ces situations au cas par cas, de façon peu formalisée et peu anticipée, alors que les seconds sont beaucoup plus organisés : le salarié reprend rapidement contact avec son milieu de travail, bien avant son retour effectif. Pendant toute la période de réintégration, qui est progressive, le salarié conserve son statut de malade et continue de toucher les indemnités maladie.

De nouveaux objectifs pour la recherche

L’appel à projets lancé fin 2011 par l’ARC et l’INCa, "Cancer : maintien dans l’emploi et retour au travail", permettra de financer plusieurs nouvelles études dans les champs de la recherche en sciences humaines et sociales, épidémiologie et santé publique. Il s’agit d’approfondir les connaissances disponibles sur l’amélioration du maintien dans l’emploi et de la réintégration professionnelle des personnes atteintes de cancer et de mieux évaluer l’impact de la survenue du cancer sur la vie professionnelle des personnes actives, au cours des traitements comme après la maladie. L’analyse des actions ou expérimentations locales visant à améliorer la réinsertion après une longue maladie ou encore l’étude des répercussions psychologiques et sociétales de la reprise de l’emploi après la maladie figurent notamment parmi les axes de recherche prioritaires.

Note
(1)Maladies graves et travail (ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé)

Pour en savoir plus

Actualités

Colloque INCA cancer et travail

Documents de référence

Plan Cancer 2009-2013 : axe Vivre pendant et après un cancer
Les modalités de prise en charge de l’arrêt maladie et la reprise du travail, INCA
Les congés pour les proches d'une personne malade, INCA
Maladies graves et travail, ministère du Travail
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