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 DOULEUR: comment la gérer, la traiter?

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Denis
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Denis


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MessageSujet: Re: DOULEUR: comment la gérer, la traiter?   DOULEUR: comment la gérer, la traiter? Icon_minitimeSam 24 Oct 2015 - 11:25

Il y a quelques jours avait lieu à Lyon un passionnant colloque, intitulé « la douleur, mieux comprendre pour mieux la soulager », organisé par le journal "Tribune de Lyon". Cette rencontre, qui était ouverte au grand public, a permis d’entendre plusieurs intervenants scientifiques de haut niveau, parmi lesquels le docteur Luis Garcia-Larrea, clinicien neurophysiologiste et responsable de l’équipe de recherche NeuroPain « Intégration centrale de la douleur » au sein du Centre de recherche en neurosciences de Lyon (CRNL), le professeur Patrick Mertens, chef de service Neurochirurgie à l’Hôpital Neurologique Pierre Wertheimer et le docteur Chantal Delafosse, responsable de la consultation douleur à l’Hôpital Femme Mère Enfant (HFME).

Ces différents intervenants commencèrent par rappeler que, depuis la plus haute Antiquité, médecins et chirurgiens n’avait eu de cesse d’essayer de supprimer ou de réduire autant que possible la douleur de leurs patients, en ayant recours à toutes sortes de substances et d’outils.

Dès le cinquième siècle avant Jésus Christ, Hippocrate, considéré comme le père de la médecine, fait du combat contre la douleur l’un des devoirs fondamentaux du médecin. Ce médecin et scientifique de génie développe toute une panoplie d’outils et de méthodes destinés à combattre plus efficacement la douleur des malades : saignées, bains, cataplasmes, emplâtres… Dès cette époque, les plantes sont également mises à contribution car les médecins ont observé que certaines d’entre elles, administrées judicieusement aux malades sous différentes formes, avaient la capacité précieuse de réduire sensiblement la douleur. La médecine grecque utilisait notamment plusieurs drogues d’origine végétale, comme la mandragore, la belladone ou encore le suc de pavot, dont les vertus narcotiques, analgésiques et sédatives étaient empiriquement bien connues.

À Rome, le grand médecin Galien place également au IIe siècle de notre ère la douleur au centre de sa réflexion et de sa pratique médicales. Il reprend et développe la pharmacopée issue du monde grec et recense dans ses manuels de pratiques médicales plus de 900 substances différentes susceptibles d’entrer dans la composition de préparations pouvant atténuer la douleur.

Il fallut cependant attendre le début du XIXe siècle et la combinaison de plusieurs avancées scientifiques et médicales décisives, pour qu’enfin on commence à prendre en charge efficacement et méthodiquement les différents types de douleurs provoquées par la maladie ou les interventions chirurgicales. Dans ce domaine, il faut rappeler le rôle historique et déterminant du Baron Dominique Jean Larrey ((1766-1842), chirurgien-en-chef des Armées de Napoléon, qui joua un rôle essentiel dans le développement des progrès enregistrés dans le domaine de la prise en charge de la douleur. Il constata notamment que la rapidité d’intervention et la bonne organisation logistique de la chaîne des soins augmentaient considérablement les chances de survie des blessés et malades en ces temps où les antibiotiques étaient encore inconnus. Sa devise, “Guérir parfois, soulager souvent, comprendre toujours” reste d’ailleurs parfaitement d’actualité deux siècles plus tard. Homme à la fois pragmatique et visionnaire, il fut un des premiers à défendre ardemment en 1828, contre la majorité conservatrice de ses collègues, devant l’Académie de médecine, les premières tentatives d’anesthésie générale réalisées en Angleterre.

Alors que tous les produits nécessaires avaient déjà été découverts (en 1776 le protoxyde d’azote, en 1792, la morphine, en 1806, l’éther, le chloroforme en 1830), il fallut en France plus d’un demi-siècle pour lever, avec l’utilisation de l’éther par le chirurgien Alfred Velpeau à partir de 1847, les réserves du corps médical sur la nécessité d’utiliser systématiquement l’anesthésie générale lors des interventions chirurgicales. Outre-Manche, le médecin écossais James Yong Simpson commence à utiliser à la même époque (1847), une autre substance prometteuse, le chloroforme. En 1860, le grand Claude Bernard, père de la physiologie moderne, propose l’anesthésie combinée associant chloroforme et morphine. Au même moment, Niemann isole de la feuille de coca un puissant alcaloïde : la Cocaïne. Mais il faudra cependant attendre 1885 pour que Halsted réalise une première anesthésie locale à la cocaïne.

Parallèlement à l’anesthésie par inhalation se développe également une autre méthode, l’anesthésie intraveineuse. Après un demi-siècle d’essais et de tâtonnements, cette méthode prend véritablement son essor en 1932, grâce à l’utilisation de l'hexobarbital, puis en 1934 avec l’arrivée d’un autre barbiturique très efficace, le thiopental, encore utilisé de nos jours.

Aujourd’hui, médecins et anesthésistes ont à leur disposition une panoplie impressionnante de molécules et de substances qui peuvent se combiner entre elles et qui permettent de proposer au malade une anesthésie à la fois très précise, efficace et très sûre. En 2012, une vaste méta-analyse canadienne, portant sur plus de 21 millions d’anesthésies, a d’ailleurs montré que le taux de mortalité moyen à la suite d’une anesthésie générale avait été réduit de 90 % au cours du dernier demi-siècle !

En France, une étude réalisée en 1999 sur 4 200 dossiers de malades décédés a montré que le taux de mortalité directement imputable à l’anesthésie générale était de l’ordre de 0,69 morts pour 100 000 anesthésies, ce qui fait dire au professeur André Lienhart, chef du service d'anesthésie-réanimation du CHU Saint-Antoine à Paris "Qu’avoir une anesthésie générale présente plus de risques que de voyager en train, mais c'est plus sûr que de monter dans sa voiture ».

Parallèlement à ces progrès considérables et très concrets dans les domaines de l’anesthésie locale ou générale, les scientifiques ont également réalisé au cours de ces dernières années plusieurs avancées majeures dans le domaine de la connaissance fondamentale des mécanismes complexes de la douleur. En 2012, les travaux d'André Laferrière, de l'Université McGill à Montréal, ont par exemple montré chez le rat qu'en inhibant une molécule nommée PKM, essentielle à la mémoire de la douleur, ils éteignent la douleur chronique. Cette molécule est donc nécessaire à la mémoire de la douleur, et il semblerait, selon ces recherches, qu’en l'inhibant, on puisse supprimer ou atténuer sensiblement les douleurs persistantes et chroniques dont souffre une personne sur six dans les pays développés.

Toujours à l’Université McGill, d’autres recherches présentées en 2013 ont montré que la douleur chronique provoquerait des changements épigénétiques dans le cerveau, ce qui expliquerait pourquoi l'organisme conserve définitivement le "souvenir" de la blessure. Les chercheurs ont notamment mis en lumière l'existence d'un mécanisme qui intègre le souvenir d'une blessure directement dans l'ADN de notre cerveau en utilisant un mécanisme biochimique chiffré appelé méthylation de l'ADN. La méthylation se traduit par l'ajout de groupements méthyles - des composés simples constitués de carbone et d'hydrogène - à l'ADN qui modifient la structure des gènes.

La méthylation de l’ADN, marque épigénétique sur le gène lui-même, peut par conséquent permettre de « garder en mémoire » une expérience qui modifiera le comportement du gène. La différence essentielle entre les causes « génétiques » et « épigénétiques » d’une maladie tient au fait que les modifications génétiques sont héréditaires et permanentes, tandis que les modifications épigénétiques peuvent être réversibles.

Cette nouvelle étude de McGill est la première à établir un lien entre la douleur chronique et les modifications épigénétiques dans le cerveau. « Les lésions entraînent des modifications à long terme du marquage de l’ADN au niveau cérébral ; nos travaux ont permis de démontrer qu’il serait possible de contrer les effets de la douleur chronique au moyen d’interventions reposant sur des approches comportementales ou pharmacologiques qui font obstacle à la méthylation de l’ADN, » affirme le professeur Szyf, coauteur de ces travaux et il ajoute « Nos recherches pourraient modifier radicalement la façon dont nous traitons la douleur chronique ».

En mai dernier, une autre équipe de recherche internationale coordonnée par l’Université de Cambridge, a identifié un gène - PRDM12 - dont la mutation est responsable d’une insensibilité congénitale à la douleur chez certaines personnes. Selon le Professeur Ya-Chun Chen, qui a dirigé ce travail, « Nos recherches offrent un réel espoir de déboucher sur une nouvelle classe d’analgésiques très efficaces qui cibleront la chromatine, la protéine commandée par ce gène ». PRDM12 est seulement le cinquième gène lié à l'absence de perception de la douleur à avoir été identifié à ce jour et il s’agit d’une découverte importante puisque deux des gènes précédemment découverts ont déjà conduit au développement de nouveaux analgésiques qui sont actuellement testés dans des essais cliniques. En outre, comme le souligne le professeur Geoff Woods qui a participé à ces recherches, « Nous comprenons beaucoup mieux les mécanismes biologiques liés à la douleur intense que ceux qui permettent l’absence de douleur. Or les deux sont tout aussi importants pour le développement de nouveaux traitements de la douleur.

Sur le front des substances analgésiques, d’importantes découvertes ont également été réalisées au cours de ces 10 dernières années. C'est ainsi que l'étude d'une petite grenouille d'Amazonie (Phyllomedusa sauvagii) a permis de découvrir une nouvelle molécule, la dermorphine, un opioïde aux propriétés extraordinaires, qui ne serait présente que chez certains batraciens et dont la puissance antalgique est 30 fois supérieure à celle de la morphine. Les reptiles sont également pleins de promesses en matière médicale. Des chercheurs de l'Institut de Pharmacologie Moléculaire et Cellulaire de Valbonne viennent ainsi de découvrir les remarquables propriétés anti-douleur d'un redoutable serpent, le mamba noir. Après avoir passé au crible des dizaines de venins d’animaux différents, ces chercheurs ont découvert qu'une famille de protéines contenues dans le venin du mamba noir, les mambalgines, pouvait doubler la résistance à la douleur chez la souris. Les manbalgines sont également très efficaces contre les douleurs d'origine inflammatoire. En outre, ces protéines ne provoquent pas d'effets secondaires comme c'est le cas pour les opioïdes. Les mambalgines semblent capables de bloquer de manière différente, selon le point d'injection, le signal nerveux lié à la douleur en inhibant des molécules de la famille des canaux ioniques impliqués dans la transmission de la douleur.

La nature est décidément une source inépuisable d’inspiration pour la mise au point de nouveaux médicaments contre la douleur. Il y a un an, à l’occasion de la conférence annuelle de la société américaine de chimie (ACS), une équipe de recherches australienne dirigée par David Craik, de l'Université de Queensland, a présenté une étude très intéressante qui montre les effets analgésiques remarquables du venin du Conidae, un escargot marin du Pacifique, qui contient des centaines de petites protéines appelées conotoxines, exerçant une puissante action contre la douleur.

Pour l’instant, ce médicament expérimental à base de venin d'escargot a été testé uniquement sur des rats de laboratoire. Il est considéré comme environ 100 fois plus puissant que la morphine ou la gabapentine, deux médicaments considérés comme extrêmement efficaces pour soulager les douleurs neuropathiques chroniques. « Nous ne connaissons pas encore les effets secondaires de ce traitement car il n'a pas été testé sur l'homme. Mais nous pensons que cette substance est sans danger. Elle agit par un mécanisme tout à fait différent de celui de la morphine. Nous pensons même que ce médicament produirait très peu d'effets secondaires et ne créerait pas de dépendance » précise le professeur Craik.

Il faut également signaler les expérimentations actuelles concernant une nouvelle classe de médicaments contre la douleur, les inhibiteurs doubles d’enképhalinases (IDENKs), qui pourraient être mis sur le marché vers 2018. Ces substances sont très intéressantes car elles ont la capacité de prolonger l’effet d’analgésiques produits naturellement par le corps humain. Développés par la start-up française Pharmaleads, ces médicaments sont actuellement en essais cliniques de phase II.

L’action de ces nouveaux composants est originale et très intéressante : ces IDENKs sont en effet capables de bloquer très rapidement - en inhibant des enzymes spécifiques, les enképhalinases - la dégradation prématurée des enképhalines, des opioïdes endogènes qui sont naturellement produits en quantité par notre organisme en cas de douleurs intenses.

D’après les premières études menées par Pharmaleads, « Les inhibiteurs doubles d’enképhalinases auraient une efficacité proche de celle de la morphine sur les douleurs aiguës, sans les effets indésirables », indique le Professeur Bernard Roques. En outre, cette nouvelle classe de médicaments pourrait à terme être utilisée pour mieux lutter contre les douleurs rebelles dans de nombreuses pathologies.

Mais si la lutte inlassable contre la douleur doit évidemment beaucoup aux progrès de la biologie et de la chimie de synthèse, des approches radicalement nouvelles, issus du monde de la physique ouvrent également depuis quelques années de grands espoirs en matière de lutte contre certains types de douleurs chroniques. L’année dernière, des chercheurs de l'Université de Stanford ont par exemple réussi à modifier des souris par thérapie génique afin que leurs "nocicepteurs" (récepteurs sensibles à la douleur) soient contrôlés par la lumière. Ces scientifiques ont ainsi pu montrer qu'une couleur rendait la souris plus sensible à la douleur alors qu'une autre couleur réduisait sa sensibilité.

Il semble donc, que l’optogénétique, cette discipline récente prometteuse qui associe l’optique et la génétique, puisse devenir un outil thérapeutique nouveau et puissant pour lutter contre certaines douleurs.

Signalons enfin que depuis cet été, une autre technique issue de la physique donne des résultats très intéressants dans la prise en charge de certaines douleurs chroniques : la stimulation magnétique transcrânienne répétitive. Expérimentée à l'hôpital Neurologique Pierre Wertheimer de Lyon par le neurophysiologiste et chercheur Luis Garcia-Larrea, cette technique, dont on commence seulement à mesurer l’intérêt thérapeutique, permet de soulager de manière sensible et durable certaines douleurs chez de nombreux patients réfractaires aux méthodes analgésiques classiques.

Reste que, presque 20 ans après la loi hospitalière de 1996, pour laquelle s’était ardemment battu mon collègue Lucien Neuwirth, qui prévoit que tous les Etablissements de Soins doivent mettre en place des structures spécialisées dans la prise en charge de la douleur, les moyens dont disposent nos structures de soins pour cette mission médicale absolument essentielle restent notoirement insuffisants, notamment en matière de personnels compétents et disponibles. Cet écart grandissant entre les outils et moyens d’action de plus en plus efficaces et diversifiés contre la douleur et la possibilité d’accès effectif et équitable à ces moyens par les malades, n’est plus admissible aujourd’hui dans notre Pays.

Sur ce sujet grave mais capital de la détection et de la prise en charge précoce et globale de toutes les formes de douleurs et de souffrances physiques et psychologiques, nous devons avoir le courage d’ouvrir un véritable débat sociétal et éthique afin que, demain, même lorsqu’un malade aura malheureusement épuisé toutes les ressources thérapeutiques disponibles et approchera du terme de sa vie, il puisse bénéficier d’une véritable prise en charge personnalisée de ses souffrances, tout en disposant le plus longtemps possible de sa pleine conscience. Il y a là un enjeu majeur de société si nous voulons réinsuffler à notre médecine devenue hyperspécialisée et hypertechnologique une dimension humaine inexpugnable.

René TRÉGOUËT
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Denis
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MessageSujet: Re: DOULEUR: comment la gérer, la traiter?   DOULEUR: comment la gérer, la traiter? Icon_minitimeLun 19 Jan 2015 - 15:31

Despite the variety of effective treatments, and physicians who specialize in treating pain, women often suffer unnecessarily from conditions ranging from backaches to pain after cancer surgery, and also treat their pain with medications that may be ineffective and possibly harmful, according to a review of research related to women and pain by the American Society of Anesthesiologists®️ (ASA®️).

ASA conducted the literature review and issued the Women's Pain Update to help raise awareness of the many options available to women for controlling both acute and chronic pain, and how a pain medicine specialist can help them choose the right treatment. Among other things, the studies showed that remedies such as music, yoga and rose oil are proven effective for several types of pain, that opioids are often used inappropriately, and that the type of anesthesia used during breast cancer surgery can affect how quickly and comfortably a woman recovers from the operation.

Physician anesthesiologists are doctors who focus on anesthesia and critical care medicine and are among the medical specialists who are experts in the subspecialty of pain medicine, seeing patients in private practices and pain clinics.

Donna-Ann Thomas, M.D., a member of ASA's Committee on Pain Medicine, frequently sees women who have been suffering in silence for years, with conditions such as a type of back pain that can develop after childbirth, and chronic pain after breast cancer surgery.

"I can't tell you the number of women I see who have been told they just have to live with the pain," Dr. Thomas said of women who come to her with sciatica, a type of back pain that radiates down the leg. "It's just heart breaking because many of these women have been suffering a long time. Women, especially older women, are less likely to speak up and seek treatment for their pain."

Another common type of pain that often goes untreated is phantom pain after breast cancer surgery.

"It's fairly clear-cut when someone has phantom pain after a limb amputation, but it's often overlooked when a woman has the same pain after a mastectomy or lumpectomy and she suffers unnecessarily," Dr. Thomas said.

Patients with pain are evaluated and then treated with a variety of therapies, sometimes in combination. These might include medications, injections, biofeedback and acupuncture. The goal is to get the patient's pain under enough control that she can then participate in managing her own pain with physical therapy, exercise, and other lifestyle changes.

Among the findings in ASA's review of studies involving women and pain are:

•Music eases labor pains. A study of 156 women -- half of whom listened to music during labor and half who didn't -- found that the music group reported less pain and anxiety during labor and needed less pain relief after giving birth.

•Nerve block and regional anesthesia better for breast surgery. Women who had a nerve block combined with regional anesthesia during breast cancer surgery fared better than women who had the same procedure under general anesthesia. They had less pain after surgery, less nausea and vomiting, took less morphine and left the hospital sooner.

•Women report more post-surgery pain than men. Women consistently reported slightly more intense pain after surgery than men did for 30 different types of surgery, ranging from an appendectomy to knee replacement.

•Rose oil eases menstrual pain. In a study of 75 women, 25 massaged rose oil onto their abdomens to ease menstrual pain, the most common gynecologic complaint. Twenty-five used unscented almond oil and 25 did nothing for their pain. The rose oil group had significantly less pain.

•Yoga helps relieve back pain. After 12 weeks of yoga, women with back pain reported less pain. The women do didn't do yoga reported their back pain was worse after 12 weeks.

•Opioids prescribed during pregnancy. 1 in 7 women were prescribed opioids for pain while pregnant, a practice that can be harmful to the unborn baby.

•Women and men respond differently to fibromyalgia pain. In a study of 747 women and 48 men with fibromyalgia, there were no gender differences in the amount of pain men and women reported. However, men were more likely than women to cope with pain by avoiding activity.

Just as there are physicians who specialize in treating conditions such as cancer, heart disease or allergies, there are specialists in treating pain. These physicians complete four years of medical school and further training in a specialty, such as anesthesiology, internal medicine, physical medicine and rehabilitation, psychiatry or neurology, followed by an additional year of training to become an expert in chronic pain. Women seeking pain relief from a specialist should confirm that the physician is certified in a pain medicine subspecialty by a member board of the American Board of Medical Specialties, such as the American Board of Anesthesiology.

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Malgré la variété des traitements efficaces, et les médecins qui se spécialisent dans le traitement de la douleur, les femmes souffrent souvent inutilement des conditions allant de maux de dos à la douleur après la chirurgie du cancer, et également de faire traiter traiter leur douleur avec des médicaments qui peuvent être inefficaces et éventuellement dangereux, selon une étude de la recherche concernant les femmes et la douleur par l'American Society of Anesthesiologists®️ (ASA®️).

ASA a procédé à l'examen de la littérature et a publié une mise à jour pour aider à sensibiliser aux nombreuses options offertes aux femmes pour contrôler la douleur aiguë et chronique, et comment un spécialiste de la médecine de la douleur peut aider à choisir le bon traitement. Entre autres choses, les études ont montré que les recours tels que la musique, le yoga et huile de rose sont avérées efficaces pour plusieurs types de douleur, que les opioïdes sont souvent utilisés de façon inappropriée, et que le type d'anesthésie utilisé lors de la chirurgie du cancer du sein peut affecter la façon dont rapidement et confortablement une femme se remet de l'opération.

Les médecins Anesthésistes sont des médecins qui se concentrent sur l'anesthésie et les soins intensifs et la médecine et sont parmi les médecins spécialistes qui sont des experts dans la sous-spécialité de la médecine de la douleur, ils voient les patients dans des cabinets privés et des cliniques de la douleur.

Donna-Ann Thomas, MD, membre du Comité de l'ASA sur la médecine de la douleur, voit souvent des femmes qui ont souffert en silence pendant des années, avec des conditions comme un type de maux de dos qui peut se développer après l'accouchement, et la douleur chronique après chirurgie du cancer du DOULEUR: comment la gérer, la traiter? 307163 .

"Je ne peux pas vous dire le nombre de femmes que je vois auxquelles on a dit qu'elles ont juste à vivre avec la douleur», a déclaré le Dr Thomas des femmes qui viennent à elle avec la sciatique, un type de maux de dos qui irradie jusque dans la jambe . "C'est juste brise-coeur parce que beaucoup de ces femmes ont souffert longtemps. Les femmes, notamment les femmes âgées, sont moins susceptibles de parler et de demander un traitement pour leur douleur."

Un autre type courant de la douleur qui reste souvent non traitée est la douleur fantôme après la chirurgie du cancer du sein.

«C'est assez claire quand quelqu'un a des douleurs fantômes après une amputation d'un membre, mais il est souvent négligé quand une femme a la même douleur après une mastectomie ou tumorectomie et elle souffre inutilement," a déclaré le Dr Thomas.

Les patientes souffrant de douleur sont évaluées et ensuite traitées avec une variété de thérapies, parfois en combinaison. Celles-ci pourraient inclure des médicaments, injections, le biofeedback et l'acupuncture. Le but est d'obtenir que la douleur de la patiente soit sous contrôle suffisant pour qu'elle puisse ensuite participer à la gestion de son propre douleur avec la thérapie physique, l'exercice, et d'autres changements de style de vie.

Parmi les conclusions de l'examen de l'AAS d'études concernant les femmes et la douleur sont:

• La musique facilite douleurs de l'enfantement. Une étude de 156 femmes - dont la moitié écouté de la musique pendant le travail et la moitié qui ne l'ont pas fait - a constaté que le groupe de musique a rapporté moins de douleur et de l'anxiété pendant le travail et moins de dlouleurs inutiles après l'accouchement.

• Le blocage de certains nerfs et l'anesthésie régionales sont meilleurs pour la chirurgie du sein. Les femmes qui avaient un blocage de nerfs combinée à une anesthésie régionale pendant la chirurgie du cancer du sein se sont mieux comportées que les femmes qui ont eu la même procédure sous anesthésie générale. Ils avaient moins de douleur après la chirurgie, moins de nausées et de vomissements, ont eu moins de morphine et ont quitté l'hôpital plus tôt.

• Les femmes déclarent plus de douleur post-opératoire que les hommes. Les femmes ont signalé une douleur constante légèrement plus intense après la chirurgie que les hommes ont fait pour 30 types différents de chirurgie, allant de une appendicectomie au remplacement du genou.

• L'huile de rose soulage les douleurs menstruelles. Dans une étude de 75 femmes, 25 Massaged huile de rose sur leur abdomen pour soulager les douleurs menstruelles, la plainte gynécologique le plus commun. Vingt-cinq utilisé l'huile d'amande non parfumé et 25 ne ont rien fait pour leur douleur. Le groupe de l'huile de rose avait significativement moins de douleur.

• Le Yoga aide à soulager les maux de dos. Après 12 semaines de yoga, les femmes souffrant de douleurs dorsales ont rapporté moins de douleur. Les femmes ne ne faire du yoga ont rapporté leurs maux de dos était pire après 12 semaines.

•Les opioïdes prescrits pendant la grossesse. 1 à 7 femmes se sont fait prescrire des opioïdes pour la douleur pendant la grossesse, une pratique qui peut être nocif pour le bébé à naître.

• Les femmes et les hommes réagissent différemment à la douleur de la fibromyalgie. Dans une étude de 747 femmes et 48 hommes souffrant de fibromyalgie, il y avait pas de différences entre les sexes dans la quantité de douleur rapportée. Cependant, les hommes étaient plus susceptibles que les femmes de faire face à la douleur en évitant l'activité.

Tout comme il ya des médecins qui se spécialisent dans le traitement des conditions telles que le cancer, les maladies cardiaques ou les allergies, il ya des spécialistes dans le traitement de la douleur. Ces médecins suivent quatre années d'études médicales et la formation continue dans une spécialité, comme l'anesthésiologie, la médecine interne, la médecine physique et de réadaptation, de la psychiatrie ou en neurologie, suivie par une année supplémentaire de formation pour devenir un expert en douleur chronique. Les femmes recherchant un soulagement de la douleur d'un spécialiste devraient confirmer que le médecin est certifié dans une sous-spécialité de la médecine de la douleur par un conseil membre de l'American Board of Medical Specialties, tels que l'American Board of Anesthesiology.
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Denis
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MessageSujet: Re: DOULEUR: comment la gérer, la traiter?   DOULEUR: comment la gérer, la traiter? Icon_minitimeDim 29 Mai 2011 - 10:21

Content d'Avoir pu être utile même si j'ai pas tout compris DOULEUR: comment la gérer, la traiter? 39616
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Brigitte33

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MessageSujet: Re: DOULEUR: comment la gérer, la traiter?   DOULEUR: comment la gérer, la traiter? Icon_minitimeDim 29 Mai 2011 - 9:56

Denis a écrit:

Dans ce cas, le traitement antalgique doit être augmenté temporairement, jusqu’à ce que les douleurs diminuent et que la radiothérapie fasse effet.

L’efficacité des traitements du cancer sur la douleur n’est pas immédiate : elle demande souvent plusieurs semaines pour se manifester. Tant que cet effet antidouleur maximal n’est pas obtenu, des médicaments antalgiques doivent être utilisés en complément.

Oh Denis, merci merci merci. Tu ne peux pas savoir le cadeau que tu me fais là aujourd'hui avec ces publications et notamment sur la douleur pouvant augmenter dans un 1er temps sous radiothérapie. C'est ce que j'avais dit à Philippe, pensant de manière intuitive que les rayons devaient remanier la structure de l'os avant d'agir.
Du coup, cela me fait penser à un de mes profs qui me disaient , pendant mes études de bio, que j'étais faire pour être chercheur car j'avais beaucoup d'intuition et d'imagination ...
C'est peut-être idiot mais me voilà rassurée, je peux m'accrocher à cela et trouver du positif à cette journée et à celles qui vont suivre.Merci mille fois bec
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Denis
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MessageSujet: Re: DOULEUR: comment la gérer, la traiter?   DOULEUR: comment la gérer, la traiter? Icon_minitimeDim 29 Mai 2011 - 9:30

J'apprends des choses sur la douleur en cherchant un peu, des choses que tu savais comme la radiothérapie qui diminue la douleur :

Citation :
Soulager la douleur par les traitements du cancer
Mercredi 04 novembre 2009
Les traitements du cancer sont de plus en plus souvent utilisés pour soulager la douleur, car ils agissent directement sur sa cause : la tumeur ou les métastases.



La chirurgie
Une intervention chirurgicale peut être envisagée pour libérer un organe comprimé par la tumeur, pour consolider les os, limiter un risque de fracture ou réparer une fracture. Une des techniques utilisées consiste à injecter un ciment spécial dans l’os touché par des métastases. C’est la cimentoplastie. Cette technique permet de solidifier l’os et de soulager les douleurs.



La radiothérapie
La radiothérapie est souvent utilisée pour soulager des douleurs très localisées, comme celles provoquées par des métastases dans les os. D’une part, les rayons ont un effet antidouleur et anti-inflammatoire propre, et d’autre part, ils contribuent à soulager la douleur en réduisant la taille de la tumeur ou des métastases.

Une seule séance est souvent suffisante, mais l’effet antidouleur n’est pas immédiat. Les douleurs peuvent même s’accentuer dans un premier temps (les jours qui suivent) avant de diminuer.

En prévention, votre traitement antalgique doit être augmenté avant la séance. Un délai de 4 à 6 semaines peut être nécessaire pour obtenir l’effet antidouleur maximal.

A noter : il peut y avoir une recrudescence temporaire des douleurs dans les jours qui suivent la radiothérapie (réaction inflammatoire).

Dans ce cas, le traitement antalgique doit être augmenté temporairement, jusqu’à ce que les douleurs diminuent et que la radiothérapie fasse effet.

L’efficacité des traitements du cancer sur la douleur n’est pas immédiate : elle demande souvent plusieurs semaines pour se manifester. Tant que cet effet antidouleur maximal n’est pas obtenu, des médicaments antalgiques doivent être utilisés en complément.



La plupart du temps, je suis très peureux devant la maladie et je crois que je ne suis pas très bon pour encourager les autres mais je ne peux m'empêcher d'intervenir quand même pour ne pas laisser les gens "parler tout seul" ...

L'idéal ce serait un médicament qui en même temps qu'il enlève la métastase sur l'os en même temps que la croissance du cancer et en cherchant avec le mot douleur j'ai trouvé quelque chose qui a l'air très bien et qui est au stage III des essais. j'ai mis ça dans le forum de recherche ça s'appelle le XL 184 . J'ai pas tout traduit mais ça a l'air bien...

J'avais lu sur un super médicament aussi pour enlever la douleur 100 fois plu sefficace que ceux qu'ils ont présentement mais je n'avais pas copier l'article parce je ne suis pas très intéressé par la douleur, je suis intéresser par les choses qui pourraient me guérir mais je vais rechercher cet article parce que c'est vrai que ce serait bien de mourir sans douleur ou presque (je parle pour moi évidemment...)
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Denis
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MessageSujet: Re: DOULEUR: comment la gérer, la traiter?   DOULEUR: comment la gérer, la traiter? Icon_minitimeSam 28 Mai 2011 - 16:59

Je ne l'ai pas trouvé en français... mais moi ça ne rate pas quand je vois ce film, ça me tire une larme. C'est Shirley Macclaine qui joue la grand-mère et c'est ce bout-là qui est comique parce qu'elle l'assasine quasi avec une claque dans la figure et elle coure après pour lui parler...

Enfin ce qui suscite nos émotions ce n'est pas tout le monde pareille. La fermeture du garçon peut me rendre très triste peut-être parce qu'on ne s'attend jamais à ce que nos parents meurent et que ça arrive un jour pourtant...je ne sais pas si j'ai dis à ma mère que je l'aimais avant qu'elle meurre...

Essaye-le la prochaine fois que tu loueras un film si tu ne l'as pas déja écouté et tu me diras si tu ne pleures pas et si tu ne ris pas...

C'est juste une histoire à propos de réactions d'enfants et ça ne présume pas de la suite pour ton mari. Mon exemple était peut-être mal choisi...je m'excuse dans ce cas. DOULEUR: comment la gérer, la traiter? 738562
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Brigitte33

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MessageSujet: Re: DOULEUR: comment la gérer, la traiter?   DOULEUR: comment la gérer, la traiter? Icon_minitimeSam 28 Mai 2011 - 16:48

Denis a écrit:
Ça me fait penser à une scène d'un film qui me fait verser une larme à chaque fois : Terms of endearment (tendres passions...) c'est un vieux film de 1984. La mère va mourir du cancer et les 2 enfants entrent dans la chambre. Le grand l'accuse d'être paresseuse et le petit comprend plus ce qui se passe. Au sortir de l'hopital la grand-mère des enfants les ramène et le grand va se prendre une volée de coups...c'est triste et drôle à la fois...
Bon je n'ai pas saisi ni le drôle ni le triste car j'avoue, je suis une vraie quiche en Anglais....et en Allemand aussi, j'ai un vraie incapacité en langues étrangères, jamais pu m'y faire....et pourtant mes fistons sont hyper doués comme leur papa. Mais moi non....et je partage ça avec ma fille, na.....
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Brigitte33

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MessageSujet: Re: DOULEUR: comment la gérer, la traiter?   DOULEUR: comment la gérer, la traiter? Icon_minitimeSam 28 Mai 2011 - 15:40

Philippe est allé ce soir voir le foot chez un ami: Laurent. Avant de partir, on parlait d'hier soir (cela a été terrible point de vue douleur, j'ai failli l'emmener aux urgences). Les fistons se moquaient un peu, disant que leur papa fait un peu de cinéma pour qu'on s'occupe de lui. Philippe a alors dit "bon, où est-ce que je vais avoir mal ce soir pour que vous vous occupiez de moi?" et tous les 4, mes fistons et moi, nous avons répondu d'une seule voix: "chez Laurent" rire
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MessageSujet: Re: DOULEUR: comment la gérer, la traiter?   DOULEUR: comment la gérer, la traiter? Icon_minitimeSam 28 Mai 2011 - 14:28

En fait le truc c'est que nous sommes inegaux devant la douleur et c'est sans doute en partie pour cela qu'on a mis tant de temps à chercher de quoi la combattre...mais de nos jours , il serait bien tout de meme que chacun puisse beneficier de mieux qui existe dans ce domanienb , mais parfois , selon les medecins et les cantres faut vraiment reclamer ....dommage ..
Ensuite il y a les centres anti-douleur pour apprendre à vivre avec celles qu'on ne peut vaincre ..
Je pense aussi que chacun , apres un temps , trouve ce qui lui rendra ces moments plus supportables ..
pas cool ce sujet pas cool ...
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MessageSujet: Re: DOULEUR: comment la gérer, la traiter?   DOULEUR: comment la gérer, la traiter? Icon_minitimeVen 27 Mai 2011 - 17:35

Plumedange a écrit:
J'ai été sous morphine . Lorsqu' on a diminué , j'ai été sous zaldiar , il faut le supporter, mais à 8 comp / jour ça allait !
Là je suis sous Lyrica
On vient de me passé du tamoxifène à l'Aromasine pour 3 ans...les douleures articulaires et musculaires augmentent
ça me fait ch.... de reprendre des cachets plus fort alors pour le moment je supporte un max , mais je craque Sad

Tes douleurs sont liées aux traitements ou à la maladie? Bon sang de bois, on va sur la lune, on peut vivre dans une boite de conserve dans l'espace et on est incapable de soulager la douleur physique!!!! Ca me met en colère ça....comem si on devait souffrir, un zeste de notre civilisation judéo-chrétienne???
Je t'embrasse fort plume d'ange...
Tiens, tu connais la romancière Ann Rice? celle qui a écrit la saga des vampires (dont un film a été tiré: entretien avec un vampire). J'adore. On s'évade avec. Là, je lis un nouveau livre qu'elle vient de sortir et cela me fait penser à toi et ton pseudo: "L'heure de l'ange". Ca vide la tête, j'aime bien....
BB
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Denis
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MessageSujet: Re: DOULEUR: comment la gérer, la traiter?   DOULEUR: comment la gérer, la traiter? Icon_minitimeVen 27 Mai 2011 - 17:21

Je suis aussi désolé d'apprendre que tu souffres un peu plus avec tes nouveaux médicaments Plumedange.

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Denis
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MessageSujet: Re: DOULEUR: comment la gérer, la traiter?   DOULEUR: comment la gérer, la traiter? Icon_minitimeVen 27 Mai 2011 - 17:17

Nos urgences sont plus lentes que les vôtres sans comparaison...Mais j'admets que moi j'ai peur de la souffrance et que je n'ai pas plus de solution que les autres, peut-être moins d'ailleurs...

Je disais entre autres choses que mon médecin est un con de me dire que ça fini par faire mal ce cancer quand ça se jette dans les os. Mais c'est que je m'attendais pas à cette réponse à ce moment-là et du coup c'est moi qui est un peu con, bien que là je trouve le mot trop dur Wink un peu immature dirons-nous pour ce qui est de mon cas ou entk pas encore prêt à mourir et de ramener cette idée à ce moment-là ne m'a pas semblé pas génial.

Le problème avec la douleur c'est sa signification. Si c'est une douleur dont on sait qu'elle est temporaire, ça peut être une douleur qui fait du bien mais si elle est chronique c'est là qu'elle est moins tolérable et que la seule chose qu'on peut faire c'est essayer de l'éliminer.

Je viens de lire un article là-dessus et beaucoup ( 50% à 70% ) des gens souffrent alors que la douleur est contrôlable à 90% selon cet article et c'est un peu ça que je voulais dire : Ne pas endurer inutilement. Mais je sais que je suis comme ça aussi : à un moment je ne prends pas toutes les pilules que je suis supposé prendre...
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MessageSujet: Re: DOULEUR: comment la gérer, la traiter?   DOULEUR: comment la gérer, la traiter? Icon_minitimeVen 27 Mai 2011 - 17:03

Denis a écrit:
Mais c'est une chose qui ne se mesure pas non plus et que lorsqu'on a le cancer on ne sait pas dire très bien sur une échelle de 1 à 10 quelle est l'importance de la douleur parce qu'on voudrait minimiser la chose qui nous épouvante dans le fond.

Moi mon docteur m'a déja dit (parce que c'est un con...) que c'est très douloureux la fin de mon cancer parce que ça se tire dans les os aussi si l'os de le mâchoire de ton mari est attaqué ça doit être très douloureux et ça devrait deja être pris en compte par le médecin de ton mari normalement.

Il y a sûrement des médicaments promis et future qui feront des merveilles mais si la douleur c'est maintenant, toi et ton mari devriez peut-être vous présentez à l'urgence de l'hopital ou il se fait soigner normalement pour demander qu'ils ajustent son médicament ou qu'ils lui en donnent un plus fort.

Quand il y a une douleur, qui plus est doit être importante, il n'y a pas de meilleure place à être que dans une urgence d'hopital. Tu peux aussi téléphoner quelque part (il y a sûrement de l'assistance téléphonique de la part d'une infirmière ou d'une personne qui connait le cancer qui probablement finirait par te dire la même chose...)

Les urgences chez toi ne doivent pas être comme les notres. Il n'y a rien de plus lent ici que les urgences hospitalières. Une fois, par exemple, j'avais emmené Paul un de mes fils qui devait avoir 4 ans, aux urgences pédiatriques. Il s'était ouvert la jambe lors d'une chute à vélo et la plaie était importante, les bords très éloignés et il saignait abondamment. On a attendu au moins 2 heures, je tenais sa jambe pour enrayer le flux sanguin. Lorsque le médecin est venu enfin pour suturer la plaie, Paul, du haut de ses 4 ans lui avait dit :"ici, cela s'appelle les urgences et cela ne mérite pas son nom". Et vlan!!!!
Bon, le souci encore avec Philippe c'est qu'il en a marre de prendre des médicaments et il est prêt à souffrir pour ne pas en avoir en plus à prendre or je le lui ai dit: il faut qu'il les prenne pas pour lui, mais pour nous .
Est-ce que certains d'entre vous ont eu de la radiothérapie pour supprimer la douleur? Cela me fout la trouille de le voir souffrir ainsi, de voir sa joue qui enfle. J'imagine (j'ai beaucoup d'imagination!!!) son os qui gonfle, se fragilise.

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MessageSujet: Re: DOULEUR: comment la gérer, la traiter?   DOULEUR: comment la gérer, la traiter? Icon_minitimeVen 27 Mai 2011 - 16:22

J'ai été sous morphine . Lorsqu' on a diminué , j'ai été sous zaldiar , il faut le supporter, mais à 8 comp / jour ça allait !
Là je suis sous Lyrica
On vient de me passé du tamoxifène à l'Aromasine pour 3 ans...les douleures articulaires et musculaires augmentent
ça me fait ch.... de reprendre des cachets plus fort alors pour le moment je supporte un max , mais je craque Sad
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Denis
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MessageSujet: Re: DOULEUR: comment la gérer, la traiter?   DOULEUR: comment la gérer, la traiter? Icon_minitimeVen 27 Mai 2011 - 14:00

Hello Brigitte,

Il y a un truc avec google ou tu peux retrouver les mots qui t'intéressent. Par exemple si tu mets ceci "douleur site:espoirs.forumactif.com" dans google tu vas retrouver tous les sujets ou quelqu'un a mis le mot "douleur" sur ce site.

Je sais pour en avoir parler avec mon médecin qu'il existe des patchs de morphine et que normalement ils sont supposés être capable de contrôler la douleur. Remarque que je ne suis pas médecin moi-même mais que je crois que la douleur est une chose éminemmment inutile et qu'il n'y a aucune fierté à la supporter.

Mais c'est une chose qui ne se mesure pas non plus et que lorsqu'on a le cancer on ne sait pas dire très bien sur une échelle de 1 à 10 quelle est l'importance de la douleur parce qu'on voudrait minimiser la chose qui nous épouvante dans le fond.

Moi mon docteur m'a déja dit (parce que c'est un con...) que c'est très douloureux la fin de mon cancer parce que ça se tire dans les os aussi si l'os de le mâchoire de ton mari est attaqué ça doit être très douloureux et ça devrait deja être pris en compte par le médecin de ton mari normalement.

Il y a sûrement des médicaments promis et future qui feront des merveilles mais si la douleur c'est maintenant, toi et ton mari devriez peut-être vous présentez à l'urgence de l'hopital ou il se fait soigner normalement pour demander qu'ils ajustent son médicament ou qu'ils lui en donnent un plus fort.

Quand il y a une douleur, qui plus est doit être importante, il n'y a pas de meilleure place à être que dans une urgence d'hopital. Tu peux aussi téléphoner quelque part (il y a sûrement de l'assistance téléphonique de la part d'une infirmière ou d'une personne qui connait le cancer qui probablement finirait par te dire la même chose...)
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MessageSujet: DOULEUR: comment la gérer, la traiter?   DOULEUR: comment la gérer, la traiter? Icon_minitimeVen 27 Mai 2011 - 9:39

Je n'ai pas encore tout lu du forum mais il ne me semble pas y avoir lu de messages sur la douleur. Mon mari ayant une métastase osseuse au maxillaire, il souffre terriblement. Il alterne paracétamol et ibuprofène. Le dafalgan codéïné ne lui a rien fait. Là, depuis 3 jours, il est sous morphinique. Le fond douloureux est moins fort même s'il ne disparait pas totalement.
Il a enfin commencé aussi les séances de radiothérapie sur son maxillaire à la fois pour arrêter l'attaque de son os et à visée antalgique également.
J'aimerais qu'il essaie l'acupuncture . Qu'en pensez-vous? Avez-vous une expérience sur ce genre de douleurs? Comment l'avez-vous gérée?
Pour l'anecdote: hier, nous sommes allés faire les magasins pour faire chauffer la carte bleue car il fallait trouver un boooooo costume pour le mariage de notre fille. Il faisait beau à Bordeaux, grand soleil. En rentrant, Philippe a eu cette haute pensée philosophique: "faire les magasins et acheter des vêtements, c'est anti dépresseur!". Chouette, dorénavant, quand il trouvera que j'achète trop de trucs , je lui répondrai que je n'avais pas le moral et que cela fait partie de ma thérapie de lutte contre la dépression  rire
BB
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