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 Un nouveau test pour le cancer de la prostate.

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Denis
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Denis


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MessageSujet: Re: Un nouveau test pour le cancer de la prostate.   Un nouveau test pour le cancer de la prostate. Icon_minitimeLun 20 Déc 2010 - 16:53

Des scientifiques islandais viennent de franchir une étape dans le dépistage du cancer de la prostate en tenant compte d'éléments génétiques déterminants pour la demande d'une biopsie.
Le tests le plus souvent utilisés pour le dépistage d'un cancer de la prostate est le dosage sanguin d'une protéine, le PSA (antigène spécifique de la prostate), qui, dans certains cas est un marqueur de cette tumeur. Et bien qu'il puisse devenir élevé pour bien d'autres raisons, au premier chef d'hypertrophie bénigne de la prostate, les médecins demandent systématiquement une biopsie de la prostate quand le taux de PSA atteint un certain niveau.

L'équipe islandaise viennent de découvrir un ensemble de variants génétiques qui montrent que ces chiffres ne sont pas toujours valables, notamment chez certains hommes dont le taux habituel de PSA est plus élevé que la moyenne utilisée pour calculer la mesure-seuil.

Ce qui signifie que des biopsies sont pratiquées sur «un tas de prostates qui n'en avaient pas besoin», résume le Dr Kari Stefansson, PDG de deCODE Genetics, en Islande. Son équipe a publié ses travaux dans le dernier numéro de la revue Science Translational Medicine.


Kari Stefansson envisage de mettre au point un test de dépistage de ces marqueurs génétiques, peut-être même dès 2011, pour que les médecins puissent affiner leur lecture des résultats des dosages de PSA de leurs patients.

S'il considère que cette approche génétique tient debout, le Dr Otis Brawley, médecin-chef de l'American Cancer Society, extérieur à l'étude, estime qu'il faut des recherches complémentaires avant que ce test ne puisse être prêt. Cette découverte est «importante, mais ce n'est qu'un petit pas sur la longue route» d'un meilleur dépistage du cancer de la prostate, estime-t-il.

Rendre plus efficace le test du taux de PSA ne résout qu'une partie du problème, a-t-il ajouté. Le dépistage permet souvent de détecter des petites tumeurs, dont le développement est trop lent pour qu'elles soient mortelles. Et ce sans qu'on puisse savoir dès le départ qui aura besoin d'un traitement agressif.

«Ce dont nous avons désespérément besoin, c'est d'un test qui nous dirait 'cette forme de cancer de la prostate est mortelle, celle-ci ne l'est pas»', poursuit-il.

Plus de 190 000 cas de cancer de la prostate seront diagnostiqués cette année chez des Américains, dont 27 000 seront mortels. Mais le dépistage systématique est très controversé: alors que la plupart des hommes de plus de 50 ans ont fait mesurer au moins une fois leur taux de PSA, de nombreuses associations médicales importantes ne le recommandent pas, craignant que cela ne fasse plus de mal que de bien. La Cancer Society, par exemple, conseille que les patients soient pleinement informés du pour et du contre, afin qu'ils se décident eux-mêmes, en conscience.

Parmi les problèmes soulevés: plus du tiers des hommes dont le taux de PSA est supérieur ou égal à 10 ne montrent pas de signes de cancer lors de la biopsie de la prostate, tandis que nombre de médecins prescrivent une biopsie dès un taux aux alentours de 4. A l'inverse, des hommes ayant des taux très bas de PSA se retrouvent avec un cancer.

L'équipe de Stefansson a découvert un ensemble de variants génétiques qui modifie la production naturelle de PSA. L'équipe souligne que les hommes qui possèdent un de ces trois variants génétiques ont un taux de PSA de 40% supérieur à la moyenne. Quand ils ont examiné les dossiers médicaux de près de 4000 hommes en Islande et en Grande-Bretagne ayant subi une biopsie de la prostate, ils ont constaté que la plupart de ces «gros producteurs» de PSA l'avaient subie inutilement. En revanche, les hommes avec un quatrième variant avaient eux un taux de PSA de 40% inférieur à la moyenne.

En résumé, selon cette nouvelle étude, un «gros producteur» de PSA pourrait ne pas avoir besoin de biopsie de contrôle avant un taux de PSA à 6, tandis qu'un «petit producteur» en aura besoin à moins de 4... Sachant, selon Stefansson, que ces deux catégories «extrêmes» représentent environ 5% de la population concernée chacune.
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Denis
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MessageSujet: Re: Un nouveau test pour le cancer de la prostate.   Un nouveau test pour le cancer de la prostate. Icon_minitimeSam 28 Avr 2007 - 8:54

Un nouveau test basé sur la détection d’une protéine produite par les cellules cancéreuses dans le sang pourrait révolutionner les méthodes de dépistage du cancer de la prostate.

Selon les experts, les niveaux de concentration de cette protéine, appelé prostate cancer antigen-2 (EPCA-2), apparaissent comme étant un bon indicateur, efficace et précis, de la présence de ce cancer. « Nous avons été en mesure de démontrer que les concentrations en EPCA-2 sont faibles chez les personnes saines et enlevées chez les patients atteint d’un cancer de la prostate, et permettent même de distinguer les cancer confiné à la prostate et ceux ayant évolué en dehors de la glande » explique le directeur de cette recherche le Dr. Robert H. Getzenberg, professeur d’urologie et directeur de recherche au Johns Hopkins University's James Buchanan Brady Urological Institute, à Baltimore.








Le cancer de la prostate est un cancer fréquent et touchant exclusivement les hommes. Il se développe le plus souvent chez les personnes de plus de 50 ans en affectant la prostate, une glande du système reproducteur masculin. Les méthodes actuelles de dépistage sont généralement l’examen médical et les analyses de sang. L'anormalité de l'un ou de ces deux éléments clés conduit à la réalisation de biopsies prostatiques.

Actuellement les analyses de sang sont basées sur l’étude du PSA (antigène spécifique de la prostate). Cependant, l’exactitude de cette méthode est mise en cause, d’où l’intérêt de ce nouveau test sanguin élaboré par l’équipe du Dr Getzenberg. L’étude sera publiée dans le numéro du mois de mai de la revue scientifique Urology.

Les analyses ont porté sur les niveaux de concentration de l’EPCA-2 dans le sang chez 330 hommes. Certains présentait une hypertrophie de la prostate sans pour autant avoir le cancer, d’autres en étaient atteint mais présentaient des niveaux normaux de PSA, un troisième groupe avait un cancer qui se développait en dehors de la glande et un derniers groupe était atteint d’autres cancers ou présentaient certaines particularités.

L’analyse des concentrations en EPCA-2 a permis de détecter 90 pour cent des patients atteints d’un cancer confiné à la prostate et 98 pour cent de ceux qui en ont développé sa forme périphérique. Ces résultats confortent la tendance générale à remplacer rapidement la méthode PSA par des tests plus fiables. En effet, les difficultés du dépistage du cancer de la prostate sont multiples, et l'enjeu non résolu est de différencier les formes potentiellement évolutives et dangereuses des formes quiescentes atteignant probablement un homme sur deux en fin de vie.

« Si ce test fonctionne, cela pourra nous éviter beaucoup de biopsie inutiles » affirme le Dr. Getzenberg. Aux Etats-Unis plus d’1.3 millions hommes vont devoir subir des biopsies cette années pour ne déceler au final que 200.000 cas de cancer, note le Docteur. « Il reste maintenant à faire valider ce test (…) et nous sommes entrain de faire les études et les évaluations nécessaires pour y parvenir et pour déterminer aussi si ce marquer sanguin est capable de détecter les formes les plus agressive de la maladie » explique de scientifique. « De manière générale, ça a l’aire d’être très prometteur » a déclaré le Dr. Durado Brooks, directeur du programme Cancers Colorectal et de la Prostate à la Société Américaine du Cancer.
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Denis
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MessageSujet: Un nouveau test pour le cancer de la prostate.   Un nouveau test pour le cancer de la prostate. Icon_minitimeLun 5 Mar 2007 - 16:01

Un nouveau test de densité de psa peut aider à identifier les hommes à hauts risques de développer un cancer de la prostate.

Le test, utilisé après une biopsie qui n'a pas trouvé de signes de cancer de prostate menacant pour la vie peut compare la taille de la prostate au niveau de psa.

LEs hommes avec un haut niveau de psa et ceux avec un bas niveau peut avoir des biopsies négatives mais les études montrent que ce sont les hommes avec de haut niveau de densités de psa qui sont à risque.
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MessageSujet: Re: Un nouveau test pour le cancer de la prostate.   Un nouveau test pour le cancer de la prostate. Icon_minitime

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