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| | Chaire de recherches sur l'environnement à Montréal. | |
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Denis Rang: Administrateur
Nombre de messages : 17118 Date d'inscription : 23/02/2005
| Sujet: Re: Chaire de recherches sur l'environnement à Montréal. Lun 13 Fév 2012 - 21:16 | |
| MONTRÉAL - Québec octroie 1,4 million $ à un projet de recherche sur les liens entre le cancer et l'environnement.
L'annonce en a été faite, lundi à Montréal, par le ministre de l'Innovation Sam Hamad et des gens du milieu de la recherche.
Le projet du Centre de recherche du CHUM (Centre hospitalier de l'Université de Montréal) est évalué à 2,8 millions $ au total. L'autre moitié des fonds proviendra de la Société de recherche sur le cancer.
Le projet, qui s'appelle GrePEC (pour Groupe de recherche et de prévention en environnement-cancer), vise à comprendre le rôle de l'environnement dans le développement et la progression du cancer.
«Nous allons continuer à travailler sur plusieurs types de cancer et des liens possibles avec environ 300 agents chimiques qu'on retrouve fréquemment dans les milieux de travail», a expliqué en entrevue le docteur Jack Siemiatycki, chercheur au Centre de recherche du CHUM.
«Pour la plupart de ces agents, il n'y a pas d'évidences que ces agents sont offensifs pour la santé. Il y en a quelques-uns que l'on connaît déjà qui sont cancérigènes ou dangereux, mais pour la plupart, on ne le sait pas. Et c'est justement notre objectif de chercher les premières évidences de nocivité, de risque de cancer potentiel pour ces agents-là», a-t-il ajouté.
L'équipe veut identifier les causes modifiables de cancer, particulièrement celles qui sont présentes dans les milieux de travail, comme la présence d'amiante, de gaz radon ou de formaldéhyde.
«Déjà une trentaine ou une quarantaine d'agents chimiques ont été identifiés comme cancérigènes dans les milieux de travail, dont l'amiante. Et nous savons fort bien que ceci n'est que le sommet d'un iceberg. Nous cherchons à identifier les autres acteurs potentiellement cancérigènes», a ajouté le docteur Siemiatycki.
Le chercheur a souligné que beaucoup moins de fonds sont consacrés à la recherche sur les causes du cancer, comme ses liens avec l'environnement, qu'à la recherche sur les médicaments, par exemple.
«La recherche sur les causes du cancer est très minime au Canada par rapport à l'enveloppe globale du budget consacré à la recherche sur le cancer au Canada; c'est environ deux pour cent qui est consacré à la recherche des causes de cancer modifiables», a déploré le docteur Siemiatycki.
Il prévoit que les premiers résultats de cette recherche pourraient être connus dans quatre ans. Ils seront accessibles aux scientifiques, aux journalistes, aux autorités de la santé publique, aux organismes de réglementation et à toute partie intéressée, affirme-t-on au Centre de recherche du CHUM.
par La Presse Canadienne
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| | | Denis Rang: Administrateur
Nombre de messages : 17118 Date d'inscription : 23/02/2005
| Sujet: Informations complémentaires. Lun 9 Juin 2008 - 13:27 | |
| Jack Siemiatycki Canada Research Chair in Environmental Epidemiology and Population Health Université de Montréal Tier 1 - March 1, 2001 Health 514-890-8166 j.siemiatycki@umontreal.ca Website http://environepi.ca/ Research involves Environmental causes of cancer; lung cancer; cellular telephones and cancer; asbestos exposure Research relevance Determining causes, preventing and treating cancer Cell Phones and Cancer Causes At the heart of each new controversy over whether chemicals, tobacco smoke, PCBs, ozone depletion, electromagnetic fields, or by-products from chlorinating water cause cancer, the public turns to a core group of scientists for answers. Jack Siemiatycki is one of those scientists with the answers. The Université de Montréal professor is one of the world's leading investigators into the environmental causes of cancer, both in the workplace and outside it. For the last two decades, he has been a leader on a team working on a case-control study of 4,200 people in Montreal. The study is providing answers about the extent of the subjects' exposure to potential cancer-causing substances in the workplace. Over the next few years, Siemiatycki will expand the investigation into the risk of different types of cancer - especially lung cancer - associated with the subjects' homes, ethnic groups, alcohol, coffee, and tea consumption, as well as their home heating and cooking sources. Siemiatycki will also analyze the carcinogens that patients with lung cancer were exposed to and their genetic susceptibility, as he tracks such things as the role emissions from diesel engines may play in the development of lung cancer. Without investigations of the sort Siemiatycki is conducting, public policymakers are acting blindly when they craft legislation and regulations concerning carcinogens. Given the spectacular growth of the cellular phone industry, one particularly hot topic is the Montreal professor's look at whether the wave frequencies used for these communications are linked to brain cancer or tumours in the salivary glands. Siemiatycki's participation has been key to many of the public health forums and panels convened in Canada to study cancer risks. This Research Chair will enable both the University and the professor to expand on their already critical areas of research. The best cure for cancer is to prevent it - and by knowing its causes, Siemiatycki is taking Canada a step closer in that direction.
Dernière édition par Denis le Lun 13 Fév 2012 - 21:17, édité 1 fois | |
| | | Denis Rang: Administrateur
Nombre de messages : 17118 Date d'inscription : 23/02/2005
| Sujet: Chaire de recherches sur l'environnement à Montréal. Jeu 5 Juin 2008 - 12:21 | |
| MONTREAL, le 3 juin /CNW Telbec/ - Grâce à la recherche, la lutte contre le cancer a connu des progrès importants aux cours des dernières décennies. Pour n'en nommer que quelques-uns : identification de gènes, voire même de virus, responsables du développement du cancer; chirurgies moins invasives; traitements plus efficaces et mieux ciblés causant moins d'effets secondaires; et mise en marché de médicaments permettant de prévenir le cancer ou une récidive. Les chercheurs ont aujourd'hui une meilleure compréhension du développement et de la progression des cellules cancéreuses, la qualité de vie pendant et après les traitements s'est améliorée, et les taux de survie pour plusieurs cancers sont en hausse.
Malgré ces progrès, qui sont source d'espoir pour les gens touchés, le cancer demeure la première cause de mortalité au Québec. Avec le vieillissement de la population, la mise en place de programmes de dépistage et la détection précoce de cancers, le Québec fera face à une augmentation notable du nombre de cas de cancers diagnostiqués au cours des prochaines années. On estime même que, bientôt, une personne sur deux recevra un diagnostic de cancer au cours de sa vie.
Et si, en plus de traiter la maladie, on tentait aussi de la prévenir en comprenant mieux les impacts de l'environnement, notamment notre milieu de vie et nos habitudes de vie, sur le risque de développer un cancer? Voilà l'axe de recherche sur lequel misent la Faculté de médecine de l'Université de Montréal, La Société de recherche sur le cancer et la famille Guzzo en créant la Chaire de recherche Environnement-Cancer Guzzo de l'Université de Montréal et en nommant M. Jack Siemiatycki, professeur au Département de médecine sociale et préventive et épidémiologiste de renommée internationale, comme titulaire de cette chaire.
Selon le docteur Siemiatycki, "Tout le monde s'entend pour dire que parmi les quatre phases de contrôle du cancer - prévention, diagnostic, traitement et soins palliatifs - la meilleure approche et la plus humaine est de loin la prévention de la maladie. Mais malheureusement, c'est le domaine de la recherche qui est le moins développé et le moins financé en matière de cancer. Il y a donc une ambivalence entre ce que souhaite la population et les efforts investis par la communauté scientifique. Il est important de souligner la contribution de la famille Guzzo et de La Société de recherche sur le cancer car une initiative comme la Chaire de recherche Environnement-Cancer envoie un message clair : l'environnement et la santé humaine sont très étroitement liés et la prévention du cancer passera, entre autres, par la recherche pour identifier les agents et les comportements qui sont susceptibles de causer le cancer."
La Chaire de recherche Environnement-Cancer : une alliance d'expertise, d'expérience, de passion et de générosité
Pour M. Vincenzo Guzzo, vice-président exécutif et chef de l'exploitation des Cinémas Guzzo, même s'il est important d'améliorer les traitements, il est vital de découvrir les causes du cancer et ainsi assurer un avenir plus prometteur aux générations futures. "Le fait d'avoir vu mon père et ma mère se battre et gagner leur bataille contre le cancer m'a motivé à contribuer à la recherche sur le cancer. C'est donc avec plaisir et fierté que nous avons accepté d'associer notre nom et notre entreprise à cette chaire de recherche, et surtout, au travail de M. Siemiatycki et de son équipe", explique-t-il.
"Nous sommes heureux d'avoir trouvé auprès de la famille Guzzo et de La Société de recherche sur le cancer des partenaires aussi passionnés que dévoués à la recherche sur la prévention du cancer, souligne M. Luc Vinet, recteur de l'Université de Montréal. Nous les remercions chaleureusement pour le soutien qu'ils apportent aujourd'hui au travail de M. Siemiatycki et de son équipe, qui traquent pour nous les causes environnementales et professionnelles de ce fléau."
M. Mario Chevrette, Ph. D., président de La Société de recherche sur le cancer souligne à son tour "qu'après avoir concentré pendant plus de 60 ans ses efforts au financement de la recherche fondamentale sur le cancer, et ce, partout au Canada, La Société de recherche sur le cancer a élargi son champ d'action en créant, à la fin 2006, le Fonds Environnement-Cancer. Les objectifs poursuivis lors de la création de ce Fonds étaient, et demeurent toujours : 1) d'ajouter les volets prévention du cancer et épidémiologie au programme actuel de subventions de La SRC; 2) d'investir dans la recherche en prévention du cancer, un secteur de la recherche sous-financé au Canada; 3) d'obtenir des données scientifiques probantes sur les impacts de l'environnement et les risques de développer un cancer; et 4) de susciter la participation de grands partenaires financiers dans ce secteur de recherche qui nécessite beaucoup d'investissements. La Chaire Environnement-Cancer Guzzo de l'Université de Montréal est source de fierté pour La Société de recherche sur le cancer car il s'agit du premier grand projet de ce fonds dédié exclusivement à la recherche pour découvrir les impacts de l'environnement sur les risques de développer le cancer."
A propos de la Faculté de médecine de l'Université de Montréal
Par la diversité et l'étendue de ses programmes, la Faculté de médecine de l'Université de Montréal est la plus grande au Québec et la deuxième au Canada. Par le nombre de ses étudiants en médecine, elle est première au Canada et troisième en Amérique du Nord. Ses finissants se classent régulièrement premiers aux examens nationaux du Conseil médical du Canada. Les chercheurs de la Faculté se démarquent régulièrement pour la qualité de leurs publications et de leurs découvertes, tant du côté de la recherche fondamentale que de la recherche clinique.
A propos de La Société de recherche sur le cancer
Fondée en 1945, La Société de recherche sur le cancer est un organisme national, sans but lucratif, dont la mission est de financer exclusivement la recherche sur le cancer et d'offrir des subventions de démarrage aux idées originales. La Société de recherche sur le cancer contribue à améliorer la santé de la population canadienne tout en l'aidant à mieux comprendre les causes et les enjeux associés au cancer.
Au cours des cinq dernières années, elle a versé plus de 30 millions de dollars pour financer des projets de recherche innovateurs partout au Canada.
Renseignements: Elyse Bélanger, Conseillère aux communications, La Société de recherche sur le cancer, (514) 861-9227 poste 233/(514) 794-3895 (cell.), ebelanger@src-crs.ca; Julie Gazaille, Attachée de presse, Université de Montréal, (514) 343-6796, j.cordeau-gazaille@umontreal.ca | |
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