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 Les infirmières Québécoises envient les conditions de travail des infirmières françaises.

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Denis
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Denis


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Date d'inscription : 23/02/2005

Les infirmières Québécoises envient les conditions de travail des infirmières françaises. Empty
MessageSujet: Les infirmières Québécoises envient les conditions de travail des infirmières françaises.   Les infirmières Québécoises envient les conditions de travail des infirmières françaises. Icon_minitimeMer 17 Sep 2008 - 12:05

Québec, le mercredi 17 septembre 2008 –

Les infirmières françaises, qu’elles soient salariées ou libérales, dénoncent régulièrement la faiblesse de leurs revenus. Aussi s’étonneront-elles peut-être de voir leur situation enviée, non pas seulement dans les pays les plus déshérités, mais également dans des contrées très favorisées. C’est ainsi que les infirmières québécoises, qui ne peuvent espérer des émoluments excédant 60 320 dollars canadiens par an (soit 40 000 euros) observent avec attention le fait que selon la presse canadienne les honoraires annuels des infirmières françaises peuvent atteindre, dans les meilleurs des cas, 72 000 dollars canadiens (soit 47 000 euros). Par ailleurs, la présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), Lina Bonamie décrit de façon assez idyllique : « En France, les infirmières perçoivent leur salaire une fois par mois. Or, certains départements français paient un treizième salaire. Il s’agit d’un salaire supplémentaire pour les vacances, qui est bien plus intéressant que notre 4 % ». Cette situation pousserait près de 300 infirmières par an à rejoindre l’hexagone selon la FIQ. Cependant, cet exode infirmier demeure limité : en effet s’il existe des accords de coopération entre la France et le Québec, la mobilité des travailleurs exerçant une profession réglementée n’est pas aussi facile entre nos deux pays francophones qu’entre deux états européens.

Ma cabane au Canada…
Cette situation pourrait très prochainement changer à la faveur de la signature d’une entente France Québec sur la reconnaissance mutuelle des compétences des travailleurs qualifiés. Préparé depuis un an, ce texte devrait être signé le 16 octobre prochain par le premier ministre du Québec Jean Charest et le président de la République Nicolas Sarkozy, à l’occasion de la visite très attendue de ce dernier au Québec pour le 400ème anniversaire de la ville et le XIIe Sommet de la Francophonie. Cet accord devrait permettre aux « travailleurs français qualifiés (…) d’exercer plus facilement leur métier ou leur profession chez nous. Même chose pour les Québécois en France » se félicite déjà le premier ministre québécois. L’enthousiasme du chef de l’exécutif n’est cependant pas unanimement partagé dans les plaines canadiennes. Si les médecins estiment que ce partenariat ne devrait avoir que peu d’effet sur leur profession (les conditions d’exercice de la médecine n’étant pas plus favorable de notre côté de l’Atlantique), les infirmières s’inquiètent. La FIQ a en effet sonné l’alarme en indiquant : « Ce sont surtout les infirmières québécoises qui seront attirées par l’aventure française ». Pour l’heure, l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) s’est refusé à tout commentaire, mais déjà les craintes de voir s’accroître la pénurie d’infirmières que connaît déjà le Québec, à la faveur d’un exil vers la France, font couler beaucoup d’encre. La province canadienne, dont l’amitié avec notre pays ne s’est jamais démentie, n’ignore pas en effet que les places vacantes y sont nombreuses. La presse canadienne évoque en effet une pénurie de 15 000 infirmières dans l’hexagone alors qu’il ne manquerait pour l’heure « que » 2 000 professionnelles au Québec. La perspective de voir ce chiffre grossir n’empêche pas les québécois de conserver leur légendaire sens de l’humour et de la dérision. « Il y a bien des infirmières françaises qui décident de venir travailler au Québec, mais elles viennent surtout voir si nous habitons toujours dans des cabanes au Canada », plaisante ainsi Lina Bonamie !
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