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 C'est important de bien manger.

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Denis
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Denis


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MessageSujet: Re: C'est important de bien manger.   C'est important de bien manger. Icon_minitimeJeu 14 Mar 2019 - 12:46

Les sources alimentaires de vitamine B12
Toutes les viandes, notamment les abats (boeuf, veau, agneau) et le lapin.
Les crustacés et mollusques, surtout les huîtres et les moules.
Les poissons, en particulier les maquereaux, les sardines, la truite, le thon.
Les fromages (emmental, camembert).

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les dangers de manque de vitamine B12:

"En utilisant des vers ronds, l’un des animaux les plus simples de la Terre, les bioscientifiques de l’Université Rice ont découvert le premier lien direct entre un régime avec trop peu de vitamine B12 et un risque accru d’infection par deux agents pathogènes potentiellement mortels.

Malgré leur simplicité, les nématodes de 1 millimètre de long appelés Caenorhabditis elegans ( C. elegans ) partagent une limitation importante avec les humains: ils ne peuvent pas produire de vitamine B12 et doivent obtenir tout ce dont ils ont besoin dans leur alimentation. Dans une étude publiée aujourd'hui dans PLOS Genetics , des chercheurs du laboratoire de la biochimiste Rice, Natasha Kirienko, décrivent comment un régime alimentaire déficient en vitamine B12 nuit à la santé de C. elegans au niveau cellulaire, réduisant ainsi la capacité des vers de métaboliser les acides aminés à chaîne ramifiée. acides (BCAA). Les recherches ont montré que la réduction de la capacité à décomposer les BCAA entraînait une accumulation toxique de sous-produits de BCAA partiellement métabolisés qui altéraient la santé des mitochondries.

Les chercheurs ont étudié la santé de deux populations de vers, l’une avec un régime suffisant en B12 et l’autre avec trop peu de vitamine B12. À l'instar de la deuxième population de vers, au moins 10% des adultes américains ont une alimentation trop insuffisante en vitamine B12, un risque qui augmente avec l'âge.

"Nous avons utilisé C. elegans pour étudier les effets du régime sur un hôte et avons découvert qu'un type de nourriture pouvait augmenter considérablement la résistance à de multiples facteurs de stress - tels que la chaleur et les radicaux libres - ainsi qu'à des agents pathogènes", a déclaré Kirienko. professeur adjoint de biosciences et boursier CPRIT en recherche sur le cancer chez Rice.

La scientifique principale et co-auteur de l'étude, Kirienko, a déclaré que la découverte de B12 avait été une surprise pour son équipe, qui avait tout d'abord remarqué l'effet d'expériences conçues pour étudier les mécanismes de la pathogenèse de Pseudomonas aeruginosa (P. aeruginosa), Selon les Centers for Disease Control, cette maladie touche autant les hommes que les hommes et touche chaque année environ 51 000 patients hospitalisés aux États-Unis.

Son laboratoire, comme des milliers d'autres dans le monde, utilise C. elegans comme organisme modèle pour étudier les effets des maladies, des médicaments, des toxines et d'autres processus qui affectent les humains et les animaux. Dans de nombreux laboratoires de recherche de C. elegans, les vers sont alimentés par Escherichia coli (E. coli), une bactérie intestinale commune qui est elle-même un organisme modèle.

"Nous avons constaté que la commutation entre la souche OP50 de E. coli et la souche HT115 avait considérablement altéré la tolérance au ver du ver", a déclaré Kirienko. Elle a déclaré qu'il avait fallu environ deux ans d'études de suivi pour isoler le mécanisme biochimique du stress et de la résistance aux agents pathogènes. Son équipe de recherche comprenait Alexey Revtovich, co-auteur principal de l'étude, et Ryan Lee, co-auteur.

"La principale différence entre les deux régimes réside dans la capacité de HT115 et de l'OP50 à acquérir la vitamine B12 de l'environnement", a déclaré Revtovich, chercheur. "Nous avons montré que HT115 est bien plus efficace à cet égard, en fournissant environ huit fois plus de protéines que nécessaire pour récolter la vitamine B12 par rapport à l'OP50."

Les chercheurs ont utilisé de nombreux tests pour confirmer leurs résultats et exclure d’autres mécanismes possibles de cet effet. Ils ont également découvert que C. elegans sous un régime HT115 était capable de résister à l'infection par un autre agent pathogène humain mortel, Enterococcus faecalis.

Lee, un étudiant de premier cycle de Rice, a déclaré que l'étude soulignait la nécessité pour les laboratoires de C. elegans du monde entier de prêter attention aux éventuels impacts différentiels de l'alimentation sur les résultats expérimentaux.

"Certains laboratoires utilisent l'OP50 comme aliment standard et d'autres utilisent le HT115 ou même une autre souche d'E. Coli", a déclaré Lee. "Nos résultats montrent qu'il existe des différences métaboliques importantes entre ces régimes, et il est probable que ces différences pourraient contribuer à une incertitude substantielle dans les résultats de la recherche."

Kirienko a rejoint la faculté de Rice en 2015 grâce à une subvention de recrutement de l'Institut de recherche sur la prévention du cancer du Texas (CPRIT), une initiative de vote approuvée en 2007 visant à fournir 3 milliards de dollars à l'appui de la recherche sur le cancer dans tout le pays. À ce jour, CPRIT a octroyé 2,2 milliards de dollars en subventions à des chercheurs, des institutions et des organisations du Texas dans le cadre de ses programmes de recherche universitaire, de prévention et de développement de produits.

"Ce travail est lié en ce sens qu'il se concentre sur la santé mitochondriale", a déclaré Kirienko. "Dans ce cas, nous travaillons pour améliorer la santé mitochondriale afin de lutter contre les infections. Pour CPRIT, nous essayons de faire le contraire. Nous voulons endommager les mitochondries dans les cellules cancéreuses pour les tuer. Donc, en fait, maintenant que nous le savons, est important, cela nous donne une autre cible potentielle dans les cellules cancéreuses."

source : Science daily...
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Denis
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MessageSujet: Re: C'est important de bien manger.   C'est important de bien manger. Icon_minitimeSam 3 Sep 2016 - 19:02

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Denis
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MessageSujet: Re: C'est important de bien manger.   C'est important de bien manger. Icon_minitimeMar 9 Aoû 2016 - 20:52

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Denis
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MessageSujet: Re: C'est important de bien manger.   C'est important de bien manger. Icon_minitimeSam 5 Mar 2016 - 19:27

La publication à quelques jours d’intervalle de plusieurs études scientifiques et épidémiologiques importantes nous amène cette semaine à revenir sur un sujet qui nous tient particulièrement à cœur : la lutte contre le cancer. Certaines idées reçues sur le cancer ont la vie dure : c’est notamment le cas pour deux d’entre elles, très répandues dans les médias, bien qu’elles ne reposent sur aucun fondement scientifique solide. La première idée reçue concerne la mortalité par cancer qui ne ferait qu’augmenter et la seconde affirme que le cancer serait essentiellement provoqué par des facteurs indépendants de notre volonté, qu’ils soient génétiques ou liés à l’environnement.

S’agissant de l’évolution de la mortalité par cancer, il faut pourtant rappeler une vérité incontestable et confirmée par toutes les études épidémiologiques sérieuses : depuis plus de 30 ans, la mortalité réelle par cancer en France diminue régulièrement, si l’on tient compte, bien sûr, de l’augmentation et du vieillissement de la population.

Dès 2010, une étude de l’Inserm avait montré que le taux de mortalité par cancer tous âges et toutes localisations confondus avait diminué dans notre Pays si l’on comparait les périodes 1983-87 et 2003-07. Le taux masculin avait ainsi baissé de 22 % passant de 208,7 à 162,6 décès pour 100 000 hommes avec une accélération de la baisse sur les dix dernières années. Le taux féminin avait pour sa part diminué également, mais à un rythme moins élevé (-14 %) passant de 92,8 à 79,9 décès pour 100 000 femmes.

Cette évolution tendancielle lourde vient d’être confirmée au début du mois de Février avec la publication de la troisième édition d’une vaste enquête réalisée par l’Institut de veille sanitaire (InVS) et l’Institut national du cancer (INCa) entre 1989 et 2010 sur plus de 535 000 cas et portant sur 53 types de cancer (Voir InVS).

Cette étude montre que, pour les trois cancers les plus fréquents, prostate, sein et côlon, la survie à cinq ans progresse sensiblement. Alors que 72 % des hommes à qui un cancer de la prostate a été diagnostiqué entre 1989 et 1993 étaient encore en vie cinq ans plus tard, cette proportion passe à 94 % pour ceux dont le diagnostic a été posé entre 2005 et 2010. Cette hausse spectaculaire de 22 points en quinze ans s’explique par une amélioration de la prise en charge thérapeutique et du dépistage de ce cancer à l’origine de 8 900 décès en 2012.

Entre ces deux mêmes périodes, le pourcentage de survie après un diagnostic de cancer du sein enregistre une hausse de 7 points. Si 80 % des femmes à qui cette tumeur a été diagnostiquée entre 1989 et 1993 étaient toujours en vie cinq ans plus tard, elles sont 87 % parmi celles diagnostiquées entre 2005 et 2010. Mais le cancer du sein reste la première cause de décès par cancer chez la femme en raison de sa fréquence. La survie au cancer du côlon-rectum progresse également, avec une hausse de 9 points (de 54 % à 63 %) de la survie à cinq ans.

Cette étude confirme pleinement une autre vaste étude, publiée en juillet 2013 par l’Institut de veille sanitaire (InVS) et l’Institut national du cancer (INCa), qui montrait que, sur la période 1980-2012, le taux standardisé de mortalité par cancer (c’est-à-dire la mortalité par cancer corrigée par l’évolution démographique) avait diminué en moyenne de 1,5 % par an chez les hommes et de 1 % en France. Cette diminution constante de la mortalité par cancer est d’autant plus remarquable que depuis 35 ans, l’incidence de cancer (c’est-à-dire l’évolution du nombre de nouveaux cas) a augmenté en moyenne d’environ 1 % par an.

Cette diminution globale de la mortalité par cancer se retrouve également, de manière logique, au niveau européen : l’étude Eurocare 5 sur la survie des malades du cancer, publiée début 2014, s’appuyant sur les données de 29 pays concernant plus de 10 millions de patients, confirme une augmentation des taux de survie à 5 ans du cancer pour l'ensemble de l'Europe.

Le projet Eurocare, créé en 1989, a pour objet le suivi de l'évolution de la survie en matière de cancer sur l'ensemble de l'Union européenne. Cette étude, la cinquième du genre, a permis de calculer l'évolution des taux de survie relative pour 46 cancers, issus des données de patients âgés de 15 ans et plus, diagnostiqués entre 2000 et 2007. Elle présente également, pour les dix cancers les plus fréquents, les évolutions de ces taux sur les périodes 1999-2001, 2002-2004 et 2005-2007.

Quels sont les principaux enseignements de cette vaste analyse ? D'abord la confirmation d'une progression générale de la survie relative à 5 ans, au niveau européen, avec des augmentations significatives entre 1999-2001 et 2005-2007, notamment pour le cancer de la prostate (de 73,4 % à 81,7 %), le lymphome non-hodgkinien (de 53,8 % à 60,4 %) et le cancer du rectum (de 52,1 % à 57,6 %). L’étude montre de manière révélatrice que pour un tiers des cancers, le taux de survie est désormais supérieur en moyenne à 80 %. Il s'agit des cancers du testicule, de la lèvre, de la thyroïde, de la prostate, le mélanome de la peau et le lymphome de Hodgkin.

Cette étude révèle également, sans surprise, que ces taux de survie sont sensiblement plus élevés dans les pays du Nord de l'Europe. S'agissant de la France, elle est très bien notée pour les cancers du sein (2ème rang avec 86,1 %), le lymphome malin non-hodgkinien (2ème rang avec 65,9 %), les cancers de la prostate (6ème rang avec 88,9 %) et du rein (5ème rang avec 64,1 %). Pour le cancer du côlon, le taux de survie à 5 ans en France est estimé à 59,7 % (57 % pour la moyenne européenne). C'est un résultat un peu inférieur à celui de l’Allemagne et l’Autriche (respectivement 62,2 et 61,2 %) mais nettement meilleur que celui de la Grande-Bretagne (51,2 %).

Cette diminution de la mortalité par cancer en Europe vient également d’être confirmée fin janvier par une autre étude publiée dans le magazine spécialisé "Annals of Oncology". Ce travail très sérieux montre qu’entre 2011 et 2016, la mortalité due au cancer a baissé de 8 % chez les hommes et de 3 % chez les femmes dans les pays de l'Union européenne (UE).

Pour le redoutable cancer du poumon, le taux de survie à cinq ans en France est estimé à 13,8 % (pour une moyenne européenne de 13 %). Là aussi, ce résultat est un peu inférieur à celui de l'Allemagne (15,6 %) mais nettement supérieur à celui de la Grande-Bretagne (9 %). Pour le cancer de la prostate, ce taux de survie à 5 ans en France est estimé à 88,9 % (pour une moyenne européenne de 90 %). L'Allemagne fait un tout petit peu mieux avec 89,4 % et le Royaume-Uni beaucoup moins bien avec 80,6 %.

Toujours au niveau européen, comme le rappelle une étude de l’Institut de recherche pharmacologique de Milan publiée fin janvier (voir Annals of Oncology), cette tendance à la baisse est particulièrement marquée chez les enfants et jeunes adultes atteints de leucémie. Selon les projections des chercheurs, entre 2009 et 2016 les taux de décès liés à une leucémie chutent de 38 % chez les garçons de 0-14 ans et de 20 % chez les filles. Entre 15 et 44 ans, ces diminutions sont de l'ordre de 26 % chez les hommes et de 22 % chez les femmes. Entre 45 et 69 ans, les taux de mortalité baissent de 19 % pour l'un et l'autre sexe.

Cette diminution historique de la mortalité par cancer, en tenant compte bien entendu de l'augmentation et du vieillissement de la population, se retrouve également aux Etats-Unis. Il y a quelques semaines, le dernier rapport de la Société américaine contre le cancer (ACS) a révélé que le risque de mourir d'un cancer aux Etats-Unis a baissé de 20 % depuis vingt ans, reflétant une meilleure prévention et des avancées dans les traitements.

Aux Etats-Unis, de 2006 à 2010, les cinq années les plus récentes pour lesquelles les statistiques sont disponibles, la fréquence du cancer a baissé de 0,6 % par an chez les hommes pour rester stable parmi les femmes. Quant au taux de mortalité résultant de cette maladie, il a reculé de 1,8 % chaque année chez les hommes et de 1,4 % pour les femmes. Le taux combiné de mortalité due au cancer a de ce fait diminué depuis ces deux dernières décennies pour passer d'un pic de 215,1 pour 100.000 en 1991 à 171,8 pour 100.000 en 2010, précise l'ACS. Cette baisse de 20 % s'est traduite par environ 1,34 million de morts évitées (952.700 parmi les hommes et 387.700 chez les femmes) pendant cette période. Grâce à cette baisse globale de la mortalité par cancer, qui a commencé il y a 25 ans outre-Atlantique, le nombre d'Américains morts du cancer est redescendu, en valeur absolue, à 584 000, son niveau de 1932, alors qu'entre-temps, la population américaine est passée de 225 à 319 millions d'habitants !

La seconde idée reçue contre laquelle je me suis à plusieurs reprises exprimé (notamment dans mon éditorial du 13 février 2015, NON, le cancer n'est pas essentiellement dû au hasard et à la malchance) concerne l’affirmation malheureusement très tenace et encore largement répandue dans les médias, selon laquelle le cancer relèverait pour une large part du hasard de la génétique et pour une part également importante de causes environnementales sur lesquelles nous aurions finalement peu de prise.

Le problème est que cette croyance, bien commode il est vrai car elle nous exonère de toute responsabilité personnelle et de nos choix de vie, ne résiste pas à une analyse scientifique et épidémiologique rigoureuse. A cet égard, la récente étude publiée le 16 décembre 2015 dans la prestigieuse revue " Nature" mérite d’être méditée. Ce remarquable travail, intitulé "La part substantielle des facteurs extrinsèques dans le développement du cancer" (Voir Nature) montre de manière très solide que ce sont bien nos choix de vie, bien plus que nos gènes et les facteurs liés à l’environnement, qui constituent les principaux facteurs de risque de cancer.

Certes, on savait déjà, grâce à une étude récente réalisée auprès de plus de 200 000 jumeaux, que la grande majorité des cancers, en particulier ceux qui touchent principalement la population des pays occidentaux (poumon, colorectal, sein et prostate), ne sont pas d’origine héréditaire. Mais cette fois, des chercheurs américains de l’Université Stony Brook ont analysé rigoureusement plusieurs études portant sur la distribution mondiale des cancers ainsi que sur certaines de leurs caractéristiques moléculaires.

Ce travail a permis d’observer que le hasard, l’hérédité ou encore le vieillissement ne suffisent pas à expliquer les différences considérables qui existent dans l’incidence de plusieurs types de cancers à l’échelle mondiale. Par exemple, comment expliquer que le cancer du sein soit jusqu’à 20 fois plus répandu en Amérique qu’en Asie ou que les Européens soient dix fois plus touchés par le cancer de la prostate que les Japonais ? Et comment expliquer, si le mode vie n’intervient qu’à la marge dans le déclenchement de ces cancers, que ces différences énormes se réduisent presque totalement à la suite de la migration des Asiatiques en Europe ou en Amérique ?

Autre enseignement très intéressant de cette étude : l’analyse de la composition moléculaire des cancers et de leurs mutations génétiques spécifiques correspond à une action provoquée par des substances cancérigènes (rayons UV, tabac, mauvaise alimentation) et non à des processus cellulaires et biologiques liés au vieillissement normal de l’organisme. A cet égard, les scientifiques soulignent que la plupart des cancers n’apparaissent qu’après une dizaine de mutations (neuf mutations pour le cancer du sein, 11 pour le cancer du côlon et 12 pour celui de la prostate) et il semble très peu probable sur un plan statistique qu’une cellule cancéreuse parvienne à acquérir uniquement par hasard toutes ces mutations au cours d’une vie humaine. En tenant compte de ces facteurs, les chercheurs responsables de cette étude estiment que 70 % des cancers sont causés par des facteurs liés au mode de vie.

Mais si l’on en croit les avancées récentes dans le domaine en plein essor de l’épigénétique, nos choix alimentaires et nos modes de vie auraient une influence déterminante sur le risque de cancer, quelle que soit la prédisposition génétique. Ainsi, le risque de développer un cancer du sein précoce (avant 50 ans) chez les femmes porteuses de gènes défectueux BRCA a triplé au cours des dernières années (24 à 67 %), une hausse attribuée à l’augmentation de l’obésité, de la mauvaise alimentation et de la diminution de l’activité physique.

Indépendamment de l’hérédité, les facteurs de risque non modifiables sont également influencés par le mode de vie : une étude récente a ainsi montré que les femmes ayant un risque plus élevé de cancers du sein en raison de certains facteurs hors de leur contrôle (historique familial, longue période de fertilité sans grossesse, grande taille) peuvent réduire ce risque. Ainsi, ces femmes à haut risque qui parviennent à contrôler leurs poids et maîtrisent leur consommation d’alcool réduisent de 25 % leurs risques de développer un cancer du sein, une protection identique à celles qui ne sont pas à haut risque.

De nombreuses études montrent de plus en plus clairement que la fréquence importante des principaux cancers observés dans les pays développés (poumon, côlon, sein, prostate) résulte largement du mode de vie occidental et qu’il est tout à fait possible de prévenir ces cancers ou d’en réduire sensiblement l’incidence et l’agressivité en adoptant quelques règles de vie simples et saines qui n’impliquent ni ascétisme ni privations insupportables. Aux Etats-Unis, plusieurs études réalisées sur des populations observant des habitudes de vie particulière pour des raisons religieuses (Mormons ou Adventistes) ont ainsi montré qu’une alimentation saine et équilibrée semblait diminuer sensiblement le risque global de cancer, indépendamment des autres facteurs de risques liés à l’environnement.

Dernier exemple en date : il y a quelques jours, une étude publiée dans la revue Pediatrics a montré que les adolescentes et jeunes femmes consommant beaucoup de fibres, notamment celles des fruits et légumes, réduisent leur risque de développer un cancer du sein à la pré-ménopause. Ce travail portant sur plus de 90.000 femmes américaines a montré une diminution du risque de cancer du sein de 12 à 19 % chez les femmes ayant consommé des fibres alimentaires lorsqu’elles étaient jeunes adultes. L’étude précise même que la consommation de chaque portion quotidienne de 10g supplémentaire consommée pendant l’adolescence diminue le risque de cancer du sein plus tard de 13 %...

Une autre étude américaine réalisée par l’Université de Californie et publiée en juillet 2013 (Voir JAMA) a par ailleurs montré que la consommation régulière d’huile d’olive et d’huile de noix permettait de réduire de 29 % les risques de cancer agressif de la prostate chez l’homme.

Alors que la lutte contre le cancer marque des points décisifs grâce aux avancées de la science, notamment dans les domaines génétiques, immunologiques et informatiques et que la mortalité par cancer ne cesse de diminuer dans tous les pays développés, il est plus que jamais nécessaire de rappeler avec force qu’en dépit des exemples individuels que nous pouvons tous avoir à l’esprit, le cancer ne relève pas d’une fatalité inexorable. Cette maladie tant redoutée peut à présent faire l’objet d’une prévention active et d’autant plus efficace qu’elle devient personnalisée et s’appuie les profils et risques génétiques singuliers de chacun d’entre nous.

Il serait très souhaitable que notre société mette en place dès la petite enfance, et tout au long de la scolarité et de la formation professionnelle, un véritable enseignement sanitaire qui permette à chacun de connaître de manière claire et précise les facteurs de risque, à présent bien identifiés, qui favorisent l’apparition des cancers et ceux qui, au contraire, permettent une protection et une prévention réelle contre cette maladie. Un tel enseignement aurait un coût minime pour un bénéfice collectif considérable à terme ; il permettrait de responsabiliser nos concitoyens en leur rappelant qu’ils sont les premiers artisans de leur santé et qu’ils peuvent à tous les âges de la vie faire des choix qui réduisent leurs risques de cancer (mais également les risques de récidives quand la maladie est malheureusement déjà là), améliorent leur qualité de vie et préservent leur autonomie.
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MessageSujet: Re: C'est important de bien manger.   C'est important de bien manger. Icon_minitimeVen 12 Fév 2016 - 18:49



Préférez le riz brun au riz blanc. Ayez toujours de bonnes protéines en stock, des légumineuses par exemple ou du thon. Des fibres contenues dans les fruits et légumes.
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MessageSujet: Re: C'est important de bien manger.   C'est important de bien manger. Icon_minitimeVen 24 Juil 2015 - 13:44

Une vaste étude, publiée fin 2014, a montré, en analysant les habitudes alimentaires de 4676 infirmières pendant une période de 20 ans, que les femmes qui adhéraient le plus fidèlement au régime méditerranéen (légumes, poissons, huile d’olive, huile de soja, yaourt, fruits) avaient des télomères significativement plus longs que celles qui s’alimentaient à la mode occidentale (forte consommation de viandes rouges, de sucre, de graisses d'origine animale et de farines raffinés). Il est donc probable que l’augmentation notable de l’espérance de vie observée chez les personnes qui adhèrent au régime méditerranéen soit liée, au moins en partie, à un ralentissement du vieillissement prématuré des cellules.

Les télomères sont de petits « capuchons » situés à l’extrémité des chromosomes et qui servent à protéger l’intégrité de notre matériel génétique. La perte de ces télomères reflète biensouvent le vieillissement prématuré de la cellule et est associée à une hausse du risque de maladies chroniques et de mort prématurée.

Ces récents travaux confirment donc pleinement une étude américaine réalisée en 2013 dont les résultats avaient fait grand bruit dans la communauté scientifique
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MessageSujet: Re: C'est important de bien manger.   C'est important de bien manger. Icon_minitimeLun 20 Juil 2015 - 18:32

Le problème d'une alimentation riche en céréales raffinées est triple :
- les céréales apportent beaucoup de calories pour 100 g.
- la plupart (raffinées comme "complètes") font monter le sucre sanguin et l'insuline. Ce faisant, elles augmentent les taux de facteurs de croissance comme l'IGF-1, qui encouragent les cellules à se multiplier.
- les céréales sont une source importante d'acides gras oméga-6 qui favorisent l'inflammation – et donc les tumeurs.
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MessageSujet: Re: C'est important de bien manger.   C'est important de bien manger. Icon_minitimeMer 30 Oct 2013 - 10:15

Le gouvernement du Québec et la Société de recherche sur le cancer investissent pour financer une étude sur les liens entre l'environnement et le cancer de la prostate.

L'investissement de 3,7 millions de dollars permettra aux chercheurs de réunir un maximum de preuves scientifiques pour démontrer l'effet de divers éléments de l'environnement sur les risques de développer un cancer.

Les chercheurs de l'Université Laval et de McGill, qui dirigeront les travaux, prendront en considération plusieurs facteurs, tels que l'activité physique et la qualité de l'alimentation, mentionne le chercheur du CHU Yves Fradet.

« Le projet que l'ont fait ici vise vraiment deux aspects importants de cet environnement qui peut-être un élément promoteur du cancer, en particulier le cancer de la prostate. [...] Ce que l'on mange, la diète est un élément extrêmement important et qui peut favoriser le développement de cancer », mentionne-t-il.

La recherche permettra donc éventuellement de confirmer les liens entre certaines habitudes de vie et l'incidence du cancer.

Les chercheurs tenteront également de confirmer si certaines molécules dans le sang pourraient jouer un rôle dans le développement ou la prévention de ce cancer.

Près de 3000 Québécois seront appelés à participer à l'étude. Des hommes à risque de cancer de la prostate seront recrutés et leurs habitudes de vie seront mesurées et évaluées au cours de ce projet de cinq ans.

Si les travaux s'avèrent concluants, le projet pourrait permettre de proposer des mesures comprenant de l'exercice, une diète personnalisée et un test sanguin pour prévenir la maladie.
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MessageSujet: Re: C'est important de bien manger.   C'est important de bien manger. Icon_minitimeSam 26 Jan 2013 - 12:29

C'est important de bien manger. 20130126111437
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MessageSujet: Re: C'est important de bien manger.   C'est important de bien manger. Icon_minitimeVen 5 Oct 2012 - 11:02

(Oct. 5, 2012) — They have been the mainstay of the health industry for the best part of a decade, but now researchers at London's Kingston University are using an approach that allows them to delve deeper into the effectiveness of health-promoting 'super foods' and their elixir-giving ilk. While there's no doubt foods such as broccoli, blueberries and whole grains contain polyphenols - compounds that have antioxidant and anti-inflammatory properties - the academic experts contend that little of these health-giving properties actually make it past the gut.

http://www.sciencedaily.com/releases/2012/10/121005082537.htm

Ils ont été le pilier de l'industrie de la santé pour la majeure partie d'une décennie, mais maintenant, les chercheurs de l'université de Kingston de Londres utilisent une approche qui leur permet de plonger plus profondément dans l'efficacité supposé de la promotion de la santé par les »super-aliments ».
Bien qu'il n'y ait aucun doute aliments comme le brocoli, les bleuets et les grains entiers contiennent des polyphénols - des composés qui ont antioxydantes et anti-inflammatoires - les experts universitaires soutiennent que peu de ces propriétés santé-donnant peuvent passé l'intestin dans les faits.

Même si on peut pas s'aider énormément par la nourriture, je pense que le sentiment tiré d'un bon repas savoureux nous ramène à des choses fondamentales comme la bonté de la vie en général. Et puis on a toute cette volonté de guérir qui n'est pas employé beaucoup car si on ne peut rien faire totalement c'est angoissant. Peut-être que l'exercice peut être un dérivatif à ça, la marche par exemple, mais il faut être très courageux et ça demande de ne pas trop s'apitoyer sur son sort non plus. Deux qualités qui pour moi seraient "à acquérir".

En plus, ce n'est qu'une étude contre plusieurs qui ont l'air de dire que c'est important de manger des choses saines et qu'il y un avantage à manger certains aliments plutôt que d'autres.




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MessageSujet: Re: C'est important de bien manger.   C'est important de bien manger. Icon_minitimeVen 21 Sep 2012 - 15:52

Alimentation anti cancer : les conseils du Pr Martin

Pour le Pr Martin, ancien Chef de service Laboratoire de Transfert d'Oncologie Biologique Faculté de Médecine aujourd’hui retraité, il ne fait aucun doute que l’alimentation et le cancer sont liés. Dans 60% des cancers, elle serait en effet une source d’accélération ou de ralentissement de la maladie puisqu’elle influe sur le métabolisme en activant d’une part la détoxification de celui-ci et de l’autre le système de réparation.



Ses conseils pour qu’une alimentation « anti cancer » soit le plus efficace possible :



- Limiter les aliments riches en énergie et privilégier en cela les légumes et les fruits. Les aliments riches en énergie favorisent le surpoids et le développement des cancers.

- Supprimer le plus possible les graisses animales saturées de son alimentation ainsi que les produits transformés (plats tout prêts) et ceux trop sucrés.

- Privilégier les aliments bios, de saison et de proximité (la traçabilité de ces derniers doit toujours être vérifiable).

- Pour la viande, consommer de la viande blanche comme les volailles (ne pas manger la peau), ou le porc (à condition de retirer les parties graisseuses). Minimiser la charcuterie et la viande rouge au maximum et ne jamais la faire griller.

- Côté poisson, prendre garde de bien choisir des animaux pêchés dans la nature et non issus d’un élevage. Le hareng, la sardine, la morue ou encore le maquereau sont de très bons exemples.

- Pour les produits riches en oméga 3, ne pas se fier aux margarines portant la mention « riche en oméga 3 » mais choisir des aliments qui en sont fortement dotés naturellement, comme les graines de lin.

- Plus généralement, appliquer le régime crétois à la lettre. Ses bienfaits sur la santé ont été prouvés par le Dr Serge Renaud et son équipe de chercheurs.

- Prendre garde aux perturbateurs endocriniens présents dans le matériel fréquemment utilisé en cuisine. Soit ne plus se servir de film plastique pour recouvrir les plats et ne plus conserver et faire réchauffer ces derniers dans des boites en plastiques. Préférer les récipients en verre ou en céramique. Pour la cuisson, opter pour des poêles en inox et éviter celles dont le revêtement est en téflon, surtout si celui-ci est abimé. Quant au réfrigérateur, ne pas utiliser de lingettes imbibées de produits pour le nettoyer mais prendre de l’eau et du savon.
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Denis
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MessageSujet: Re: C'est important de bien manger.   C'est important de bien manger. Icon_minitimeDim 3 Juin 2012 - 9:49

Les aliments à éviter :

Viande rouge, sel, bêta-carotène... sont à éviter
•La viande rouge (quand elle est consommée avec excès)
Par viande rouge, l'INCa entend le boeuf, le porc, le mouton, la chèvre et la charcuterie. Tous ces aliments constituent un facteur de risque pour le cancer du côlon et du rectum.

Ainsi, selon les études, le risque de cancer colorectal augmente de :

- + 29% par portion de 100g de viandes rouges consommée par jour

- +21% par portion de 50g de charcuteries consommée par jour.

•Le sel et les aliments salés
L'INCa prévient que la consommation d'aliments trop salés augmente "de manière probable" le risque de cancer de l'estomac.

•Les compléments alimentaires à base de bêta-carotène
À l'approche des vacances d'été, méfiez-vous des petites gélules pour bronzer à base de bêta-carotène, surtout si vous fumez ou êtes ex-fumeurs.

Plusieurs publications scientifiques réalisées ces dernières années montrent qu'un apport prolongé en bêta-carotène ne protège pas du cancer de la peau, comme on le pensait auparavant. Pire: il favorise la survenue du cancer du poumon chez les fumeurs et ex-fumeurs.

•Les boissons alcoolisées
L'alcool est classé cancérogène pour l'homme depuis 1988 par le centre international de recherche sur le cancer (CIRC).

Des liens ont notamment été établis entre la consommation de boissons alcoolisées et l'augmentation du risque de cancers de la bouche, du pharynx, du larynx, de l'oesophage, du côlon-rectum, du sein et du foie, prévient l'INCa.

En 2000, en France, près de 10 000 décès par cancer étaient attribuables à l'alcool, selon le CIRC.

Plus généralement, le surpoids et l'obésité sont facteurs de risque.

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MessageSujet: Re: C'est important de bien manger.   C'est important de bien manger. Icon_minitimeJeu 8 Avr 2010 - 12:50

Hé non, manger des fruits et légumes ne protège pas du cancer. Ou si peu. C’est la conclusion d’une vaste étude qui vient d’être publiée dans le Journal of the National Cancer Institute. Avec 200g (environ deux portions) de fruits et légumes de plus par jour, l’incidence de cancer recule de seulement 4%, ont constaté les chercheurs après avoir suivi près d’un-demi million d’Européens durant presque neuf ans. C’est une rupture majeure avec ce qu’on entend depuis des années. On est loin de la réduction du risque allant jusqu’à 50% qui a déjà été suggérée!

Pour la protection universelle contre le cancer, il faudra repasser. Manger des fruits et légumes n’est pas inutile pour autant. L’incidence de maladies coronariennes et d’accidents cérébrovasculaires s’est avérée 30% moindre chez les sujets qui en consommaient cinq portions ou plus par jour, comparativement à ceux qui en mangeaient moins d’une portion et demi. Ce n’est quand même pas rien.

La recherche devrait maintenant se concentrer sur les effets de certains fruits et légumes contre des cancers particuliers, note le Journal en éditorial. On peut penser au lycopène présent dans les produits à base de tomate, dont les effets sur le risque de cancer de la prostate ont été largement documentés.


cyberpresse
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MessageSujet: C'est important de bien manger.   C'est important de bien manger. Icon_minitimeLun 14 Mai 2007 - 18:36

Des aliments qui préviennent le cancer










Remplissez votre assiette de trésors, et non de camelote!
Bien manger est essentiel pour la santé en général, mais de solides preuves médicales suggèrent que cela aide également à prévenir le cancer. L’Institut national du cancer du Canada estime qu’environ un tiers de tous les décès causés par le cancer serait lié à l’alimentation. Et non seulement il est évident que ce que vous mangez peut vous nuire, mais il est aussi vrai qu’en effectuant des choix intelligents, votre alimentation peut vous aider grandement.
Des aliments riches en nutriments


Bien manger, que ce soit pour le bien-être en général ou pour réduire les risques de cancer, signifie emplir votre assiette avec plus de légumes verts, plus de fibres et moins de gras. En fait, la règle fondamentale est de manger moins de calories et plus de nutriments. Les calories vides que l’on retrouve dans les hydrates de carbone raffinés augmentent les risques d’obésité, qui est une cause importante de plusieurs types de cancer. Vous pouvez plutôt choisir des aliments riches en antioxydants, qui neutralisent les effets néfastes sur les cellules causés par les radicaux libres (des atomes aux électrons non appariés).
Choisissez avec la couleur


Il est facile de choisir des aliments qui aident à prévenir le cancer si vous suivez cette règle simple: choisissez les aliments avec la couleur. Remplissez votre panier d’épicerie de fruits et de légumes de couleur jaune, rouge et verte. Ces fruits et légumes contiennent des centaines de micronutriments qui luttent contre le cancer. La meilleure façon de préserver votre santé est d’en manger une grande variété; il n’existe pas un seul aliment qui possède la totalité des nutriments dont vous avez besoin. S’il vous est impossible de manger des légumes frais, essayez-les surgelés. Les fruits et les légumes surgelés possèdent les mêmes nutriments que lorsqu’ils sont frais. Vous trouverez plus bas une liste d’aliments particulièrement bénéfiques, classés selon leur couleur:
Vert


Les avocats contiennent de puissants antioxydants qui s’attaquent aux radicaux libres. Ils possèdent également des nutriments qui renforcent le foie, et qui peuvent prévenir le cancer du foie.
Certains croient que le brocoli aide la prévention du cancer du colon et du rectum et qu’il contient un composant chimique qui combat le cancer du sein. Le chou-fleur, le chou frisé et le chou de Bruxelles ont des effets similaires.
Rouge


Les piments forts, comme les piments rouges, neutralisent les substances qui causent le cancer et peuvent aider à prévenir le cancer de l’estomac. Les piments jalapeno auraient également les mêmes effets.
Les baies de couleur foncée contiennent des vitamines, des minéraux, des composés d’herbes ainsi que des antioxydants. Les framboisessont les meilleures, mais les fraises et les bleuets contiennent aussi des quantités similaires de nutriments importants.
Les raisins rouges contiennent des antioxydants préventifs et un inhibiteur d’enzymes qui ralentit la croissance des tumeurs. Les tomates sont aussi riches en antioxydants. Et cuisiner les tomates accentue ces effets positifs.
Le vin rouge possède aussi des antioxydants qui peuvent vous protéger contre plusieurs types de cancer.
Jaune et orange


Les carottes contiennent de la bêtacarotène qui peut aider à réduire de nombreux types de cancer, dont le cancer des poumons, de la bouche, de la gorge, de l’estomac, de l’intestin, de la vessie, de la prostate et du sein. Les patates douces ont un effet semblable.
Les oranges, les citrons et les pamplemousses évacuent les carcinogènes du corps et aident à prévenir le cancer du sein.
D’autres aliments qui préviennent le cancer


Pensez à incorporer des produits de soya dans vos repas, comme des boissons de soya ou du tofu. En plus des fruits et des légumes, vous pouvez également assaisonner vos repas de curcuma, d’ail et d’oignons ou encore ajouter des graines de lin à vos sautés. Terminez vos repas avec du thé vert et peut-être même avec du chocolat noir ! Et oui, le chocolat noir peut être bon pour vous!
Aliments à éviter

Maintenant que vous connaissez les aliments à favoriser, il peut être pratique de savoir quels types de nourriture il est préférable d’éviter. D’après le principe voulant que les meilleurs régimes pour prévenir ou contrer le cancer soient riches en fibres ainsi qu’en nutriments et faibles en gras et en calories, les experts en santé recommandent de diminuer ou d’éliminer les aliments comme la viande rouge, les glucides transformés, le sucre raffiné et l’alcool (à l’exception du vin rouge, pris en quantité raisonnable). L’huile hydrogénée (comme la margarine) et le sodium, ou les aliments transformés qui contiennent beaucoup de ces ingrédients, devraient également être évités.
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