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 L'importance de bien s'alimenter.

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Denis
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MessageSujet: Re: L'importance de bien s'alimenter.   L'importance de bien s'alimenter. Icon_minitimeVen 27 Juil 2018 - 15:24

A diet that encourages both healthy eating and physical activity and discourages alcohol consumption was associated with a reduced overall cancer risk, as well as lower breast, prostate, and colorectal cancer risks.


"The World Cancer Research Fund/American Institute for Cancer Research (WCRF/AICR) estimated that in developed countries, around 35 percent of breast cancers and 45 percent of colorectal cancers could be avoided by better adherence to nutritional recommendations. It is, therefore, very important to investigate the role of nutrition in cancer prevention," added Srour.

In order to encourage healthy eating, many organizations have issued dietary recommendations, and this study evaluated three previously validated nutritional recommendations: The WCRF/AICR score; the Alternate Healthy Eating Index; and the French Nutrition and Health Program-Guidelines Score, plus one relatively new index, the MEDI-LITE score, which measures adherence to a Mediterranean diet. Researchers found that all the diets were associated with some reduced risk, but the WCRF/AICR recommendations, developed specifically with cancer prevention in mind, had the strongest association with reduced risk.


---

Un régime qui encourage à la fois une alimentation saine et l'activité physique et décourage la consommation d'alcool a été associé à un risque global de cancer réduit, ainsi que des risques plus faibles de cancer du sein, de la prostate et colorectal.

Le Fonds mondial de recherche contre le cancer / Institut américain de recherche sur le cancer (WCRF / AICR) a estimé que dans les pays développés, environ 35% des cancers du sein et 45% des cancers colorectaux pourraient être évités grâce à une meilleure observance des recommandations nutritionnelles. Il est très important d'étudier le rôle de la nutrition dans la prévention du cancer ", a ajouté Srour.

Afin d'encourager une alimentation saine, de nombreuses organisations ont émis des recommandations alimentaires, et cette étude a évalué trois recommandations nutritionnelles validées précédemment: le score WCRF / AICR; l'indice Alternate Healthy Eating; et le score des lignes directrices du Programme français de nutrition et de santé, plus un indice relativement nouveau, le score MEDI-LITE, qui mesure l'adhésion à un régime méditerranéen. Les chercheurs ont constaté que tous les régimes étaient associés à un risque réduit, mais les recommandations du WCRF / AICR, élaborées spécifiquement en tenant compte de la prévention du cancer, présentaient le lien le plus étroit avec un risque réduit.
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MessageSujet: Re: L'importance de bien s'alimenter.   L'importance de bien s'alimenter. Icon_minitimeSam 24 Fév 2018 - 12:15

Ceux qui abusent des plats industriels augmentent leur risque d'être atteints d'un cancer, selon une étude auprès de 105 000 personnes en France, qui formule des hypothèses sur l'origine du danger.

« Le lien de cause à effet reste à démontrer », a précisé jeudi l'Institut national de la santé et de la recherche médicale, qui a financé l'étude avec d'autres institutions publiques françaises. Mais la corrélation est établie.

Une brioche industrielle, une pizza surgelée, une salade composée... De 2009 à 2017, les participants à l'étude NutriNet-Santé ont périodiquement rempli des questionnaires en ligne sur ce qu'ils mangeaient.

Les chercheurs, qui publient leur étude dans la revue BMJ (British Medical Journal), se sont intéressés à ce qu'ils appellent les « aliments ultratransformés ».

D'après eux, ceux-ci « contiennent souvent des quantités plus élevées en lipides, lipides saturés, sucres et sels ajoutés, ainsi qu'une plus faible densité en fibres et vitamines ».

Ils citent pains, sucreries, desserts, céréales, boissons sucrées, viandes transformées (boulettes, croquettes, jambon avec additifs, etc.), pâtes et soupes instantanées, plats surgelés ou en barquette, etc.

À quel point ces produits qui peuplent nos supermarchés et garde-mangers sont-ils dangereux ?

«Une augmentation de 10% de la proportion d'aliments ultratransformés dans le régime alimentaire s'est révélée être associée à une augmentation de plus de 10% des risques de développer un cancer (...) et un cancer du sein en particulier», résume l'Inserm.

Pour le cancer, ce risque est accru de 6 à 18%, et pour le cancer du sein spécifiquement, de 2 à 22%. Les «graisses et sauces ultratransformées et les produits et boissons sucrées» étaient en cause globalement, et pour le cancer du L'importance de bien s'alimenter. 307163 , les chercheurs accusaient «les produits sucrés ultratransformés».

Moins de temps en cuisine

«L'avantage de cette étude, qui a des limites, et qui ne prétend pas à l'exhaustivité, c'est de donner des chiffres», a commenté le médecin nutritionniste Laurent Chevallier (CHU de Montpellier).

Lui qui publiera fin février le livre «L'indulgence dans l'assiette» (Fayard) refuse de jeter l'anathème sur toute l'alimentation industrielle. Son livre conseille «les produits les moins pires», y compris parmi les frites, les mayonnaises ou les conserves de cassoulet.

«Aujourd'hui; on ne doit pas être dans le déni, et faire croire que tout le monde va faire mijoter son pot-au-feu. On passe moins de temps en cuisine, et il faut des conseils qui correspondent aux modes de vie des parents qui travaillent, ou des adolescents qui se posent des questions», explique-t-il à l'AFP.

Reste une énigme: ce qui provoque ces cancers. Les scientifiques ont fait état de 2228 cas, dont 108 mortels et 739 du sein, sur la période et la population étudiées.

Les «hypothèses» des chercheurs les portent vers «la qualité nutritionnelle généralement plus faible» de ces produits, trop gras, trop caloriques et/ou trop salés, et «la vaste gamme d'additifs» qu'ils contiennent.

Par ailleurs, «la transformation des aliments et en particulier leur cuisson produisent des contaminants nouvellement formés», et leur emballage plastique peut contenir du bisphénol A, un perturbateur endocrinien, s'inquiètent-ils.

Dans un éditorial, le BMJ a souligné que l'étude ne proposait qu'une première observation, qui «mérite une exploration attentive et plus poussée».

D'autres facteurs peuvent entrer en jeu, selon la revue, car «par exemple, le tabagisme et une activité physique faible étaient bien plus répandus chez les participants qui consommaient une plus grande proportion d'aliments ultratransformés».

Ce terme même reste «peu utilisé par les scientifiques de la nutrition», a relevé un professeur en diététique du King's College de Londres, Tom Sanders.

Cité par Science Media Centre, il estime que «cette classification semble arbitraire et fondée sur le postulat que les aliments traités industriellement ont une composition nutritionnelle et chimique différente de ceux produits à la maison ou par des artisans. Ce n'est pas le cas».
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MessageSujet: Re: L'importance de bien s'alimenter.   L'importance de bien s'alimenter. Icon_minitimeSam 1 Oct 2016 - 11:20

Une vaste étude réalisée par la faculté d'Harvard a montré comment le type de graisses consommées influence la mortalité. Ces travaux confirment les « bienfaits importants des graisses insaturées, surtout quand elles remplacent des graisses saturées et des acides gras trans », indique Dong Wang, un chercheur à la faculté de santé publique de Harvard, principal auteur.

Cette étude a porté sur 126 233 participants de 2 cohortes prospectives américaines (Nurse Health Study et Health, 83 349 femmes ; Professionals Follow-Up Study, 42 884 hommes) suivis pendant 32 ans. Durant la période – les participants ont répondu à un questionnaire tous les 2-4 ans sur leur alimentation, mode de vie et santé –, 33 304 décès ont été enregistrés.

L'étude analyse le lien entre la consommation des différents types de graisses et la mortalité. La consommation d'acides gras trans – résultant de procédés industriels des matières grasses végétales – avait le plus grand impact négatif sur la santé. Une augmentation de 2 % des acides gras saturés est associée à un risque accru de 16 % de la mortalité prématurée. Comparé au même nombre de calories provenant d'hydrates de carbone, 5 % de la consommation en graisses saturées en plus conduit à une hausse de la mortalité toutes causes de 8 %.

En revanche, les graisses poly- et non-insaturées étaient associées à une baisse de la mortalité, respectivement de 11 % et de 19 % comparées à un régime riche en d'hydrates avec le même niveau de calories carbone.

Parmi les graisses poly-insaturées, quel que soit le type, oméga-6 ou oméga-3, la consommation était associée à une baisse de la mortalité prématurée. Les bénéfices étaient particulièrement importants quand les participants remplaçaient les graisses saturées par des graisses insaturées, particulièrement les poly-insaturées : réduction du risque de décès prématuré, du risque de la mortalité cardio-vasculaire, des décès par cancers, par maladies neuro-dégénératives ou respiratoires. Le fait de remplacer seulement 5 % – environ 15 grammes – de leurs calories provenant de graisses saturées par des acides gras insaturés comme l'huile d'olive, est associé à une baisse de 27 % du risque de décès prématuré.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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MessageSujet: Re: L'importance de bien s'alimenter.   L'importance de bien s'alimenter. Icon_minitimeSam 6 Fév 2016 - 2:37

De nombreuses études parues récemment ont montré l'importance de l'alimentation pour rester en bonne forme et réduire les risques de cancer. À l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre cette maladie, jeudi, voici une sélection de certains de ces résultats pour connaître les aliments à intégrer à son alimentation quotidienne.

Une étude de grande ampleur, menée sur plus de 90 000 femmes, a récemment montré que celles qui adoptaient une alimentation riche en fibres (avec de nombreux fruits et légumes) à l'adolescence pouvaient ainsi réduire leur risque de cancer du L'importance de bien s'alimenter. 307163 de 12 à 19 %, par rapport à celles qui ne consommaient que peu de fruits et légumes.

Une autre étude américaine, parue en 2015, avait déjà montré les bienfaits des fibres sur la santé masculine. En effet, les hommes qui ont subi un cancer de la L'importance de bien s'alimenter. 307098 peuvent améliorer leurs chances de survie en adoptant le régime méditerranéen, riche en fruits, légumes et fibres.

Des recherches chinoises, datant de 2015, ont mis en lumière les bienfaits de la consommation de légumes blancs tels que les pommes de terre, les asperges, les blettes, le céleri, le chou-fleur, les endives et les poireaux. Les chercheurs ont associé leur consommation à une baisse de 33 % du risque de développer un cancer de l'estomac. La même étude avait aussi montré que la consommation de fruits contribuait à faire réduire ce risque de 7 %.

Mais une tasse quotidienne de café semble aussi offrir des bienfaits anti-cancer. Une étude publiée en 2015 menée sur 1000 personnes souffrant de cancer du L'importance de bien s'alimenter. 307141 a révélé que le fait de boire au moins quatre tasses de café par jour permettait à ces personnes de réduire leur risque de rechute de 42 % par rapport aux non-amateurs de caféine.

De plus, ces quatre tasses quotidiennes faisaient reculer leur risque de mourir d'un cancer ou d'une autre maladie de 34 %. Une étude suédoise datant aussi de l'année dernière était arrivée à des résultats similaires avec des femmes atteintes du cancer du L'importance de bien s'alimenter. 307163 . Celles qui buvaient entre deux et cinq tasses de café par jour étaient moins susceptibles de subir une récidive de leur maladie que celles qui consommaient moins de deux tasses.

Les bonnes graisses que l'on trouve principalement dans les poissons gras sont aussi des alliés contre cette maladie. Une méta-analyse de 26 études menées sur plus de 800 000 personnes a indiqué que la consommation d'une portion de thon, saumon ou de sardines une à deux fois par semaine faisait reculer le risque de cancer du L'importance de bien s'alimenter. 307163 .

D'autres recherches, reprises en 2013, comprenant 4577 malades souffrant d'un cancer de la prostate, ont montré que les sujets qui incorporaient un plus grand nombre de bonnes graisses dans leur alimentation (provenant de légumes, de noix et d'huile d'olive) avaient de meilleures chances de survie que ceux qui ne changeaient pas d'alimentation.

On ne cesse de nous le répéter, le sucre reste un élément à limiter dans son alimentation, même pour lutter contre le cancer. Une étude parue le mois dernier a montré que les taux élevés de sucre que l'on trouve dans l'alimentation occidentale pouvaient être associés à une augmentation du risque et de la propagation du cancer du L'importance de bien s'alimenter. 307163 dans nos pays.
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MessageSujet: Re: L'importance de bien s'alimenter.   L'importance de bien s'alimenter. Icon_minitimeDim 24 Mai 2015 - 14:41

Des aliments à éviter ou à ne pas surconsommer pour rester en santé et éviter le cancer :


Les céréales raffinées


Le problème d'une alimentation riche en céréales raffinées est triple :
- les céréales apportent beaucoup de calories pour 100 g.
- la plupart (raffinées comme "complètes") font monter le sucre sanguin et l'insuline. Ce faisant, elles augmentent les taux de facteurs de croissance comme l'IGF-1, qui encouragent les cellules à se multiplier.
- les céréales sont une source importante d'acides gras oméga-6 qui favorisent l'inflammation – et donc les tumeurs.

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Le sucre et les aliments sucrés


Le sucre peut contribuer à activer la voie insuline et élever le niveau de facteurs de croissance comme l'IGF-1 qui est en cause dans les cancers. Réduisez la consommation de sucre blanc dans les boissons chaudes (thé, café, etc.) et celle des céréales du petit déjeuner, des confiseries, des gâteaux et biscuits.
Le fructose ou le sirop de glucose-fructose ne sont pas de bonnes alternatives au sucre car on les soupçonne eux aussi de conduire à une résistance à l'insuline qui n'est désirable ni en prévention du cancer ni du diabète.


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Le sel


Manger trop salé augmenterait le risque de certains cancers, notamment ceux des organes du tube digestif (estomac en particulier). On arrive à éviter le sel ou à diminuer sa consommation en mangeant moins de plats préparés, de pains, quiches, pizzas, en salant moins les plats que l'on cuisine. On peut aussi trouver en magasin diététique et en pharmacie des sels à base de potassium, pauvres en chlorure de sodium

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Les laitages


Il existe un lien entre la consommation de  3 laitages et plus par jour et le risque de cancer agressif de la prostate chez l'homme, ainsi que le risque de cancer des ovaires L'importance de bien s'alimenter. 307215 chez la femme.
Les laitages augmentent le niveau d'un facteur de croissance de l'organisme, l'IGF-1, qui peut servir de révélateur à des tumeurs.
Recherchez plutôt chaque jour une à deux bonnes sources de calcium alimentaire (eau, sardines, légumes crucifères, éventuellement laitages) sans dépasser 1 à 2 laitages par jour.

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Les aliments frits


Les fritures renferment des produits de la dégradation des graisses (acides gras libres, composés polaires) qui ajoutent à la charge toxique de l'organisme. Elles sont souvent préparées à partir d'huiles raffinées, qui sont une source d'acides gras trans.


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La viande rouge


Un excès de protéines animales stimule le taux du facteur de croissance appelé IGF-1.
Un excès de viande rouge se traduit par un excès de fer dans l'organisme, en particulier chez les hommes et aussi chez la femme ménopausée, qui semble associé à un risque plus élevé de certains cancers.

Les viandes sont souvent mangées après avoir subi une cuisson à température élevée qui donne naissance à des substances cancérigènes. Les personnes qui mangent le plus de viandes grillées, roussies, rôties ont plus de risques que les autres de développer un cancer du L'importance de bien s'alimenter. 307141 , du L'importance de bien s'alimenter. 307163 , de la L'importance de bien s'alimenter. 307098 , du L'importance de bien s'alimenter. 565294389 . Cependant, les femmes entre 15 et 50 ans peuvent avoir besoin de manger de la viande rouge pour leur statut en fer. Dans ce cas, il faut éviter les températures élevées.

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Les charcuteries


Les personnes qui consomment fréquemment des charcuteries, notamment des salaisons courent un risque plus élevé de cancers du tube digestif L'importance de bien s'alimenter. 307141 par rapport aux personnes qui en consomment peu. Ceci s'explique vraisemblablement par la présence de sel nitrité dans ces aliments. Les nitrites peuvent dans certaines circonstances donner naissance à des cancérogènes, les nitrosamines.
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MessageSujet: Re: L'importance de bien s'alimenter.   L'importance de bien s'alimenter. Icon_minitimeMar 15 Juil 2014 - 12:00

Depuis des années les diététiciens et les médecins cancérologues clament que les aliments contenant des anti-oxydants sont bons pour la santé et qu’ils « peuvent » prévenir l’apparition de certains cancers, pour ne pas dire « pourraient » car l’incertitude est telle dans ce domaine qu’il valait mieux utiliser le conditionnel afin d’éviter d’être poursuivi devant les tribunaux pour imposture. Il y a eu de nombreuses études réalisées pour tenter de prouver que les pommes, les carottes, les poivrons ou des noix variées comme la pistache étaient bénéfiques pour la santé et prévenaient aussi bien l’apparition de certaines maladies cardio-vasculaires que celle de certains cancers. Aucune étude réalisée dans ce sens ne s’est révélée concluante. Malgré tout on a continué à clamer que c’était bon pour la santé pour d’obscures raisons de marketing. À qui a profité le crime, nul ne le saura jamais sinon à quelques nutritionnistes gourous qui se sont enrichi aux dépens de la crédulité de leurs clients crédules.

Dans un court papier paru dans le New England Journal of Medicine deux médecins de la Lustgarten Foundation et d’autres collègues considèrent que les antioxydants n’ont aucun effet sur la réduction de l’apparition des cancers mais au contraire ont plutôt l’effet inverse. Leurs travaux se basent sur la compréhension récente de la stratégie choisie par la cellule pour maintenir un équilibre entre les composés oxydants et leur contreparties non oxydantes, en un mot la régulation des réactions d’oxydoréduction essentielles dans de nombreux processus chimiques de la cellule. Par exemple l’eau oxygénée est essentielle, en très faible quantité, pour certaines voies métaboliques et l’eau oxygénée est effectivement produite au bon endroit et au bon moment dans la cellule. En quantités importantes, il est reconnu que ce composé est toxique et les cellules produisent leur propres moyens de défense pour annihiler les surplus d’eau oxygénée, de même que la cellule dispose d’un attirail très performant pour éliminer l’ammoniac qui est tout aussi toxique.

Il paraissait logique pour de nombreux praticiens et diététiciens que des compléments alimentaires adéquats riches en substances antioxydantes soient bénéfiques pour la santé car ils contribuaient à en quelque sorte neutraliser les effets néfastes de l’eau oxygénée, en réalité l’espèce chimique appelée radical O-singulet ou oxygène réactif.

Or cette étude a montré qu’il n’en est strictement rien car les substances présentant des propriétés dites antioxydantes n’agissent pas sur les mêmes sites au sein de la cellule car il se trouve, selon cette étude, que l’oxygène réactif apparaît au niveau des mitochondries alors que les antioxydants présents dans l’alimentation n’atteignent jamais ces organites subcellulaires dédiés à la production de l’énergie dont a besoin la cellule. Bien au contraire toutes ces substances supposées bénéfiques s’accumulent dans une toute autre région de la cellule et leur effet est quasiment nul voire négatif pour le bon équilibre du métabolisme cellulaire dédié à la régulation de la teneur en oxygène « actif ». Dans le cas des cellules cancéreuse, la situation est même aggravée car les produits contenus par exemple dans les pistaches s’accumulent et perturbent la régulation de la teneur en cette espèce d’oxygène qui peut créer des dommages à l’ADN nucléaire ! Cette observation conforte le fait que la radiothérapie anti-cancéreuse fait apparaître des formes activées de l’oxygène, ce que l’on appelle en chimie des radicaux libres, comme certains traitements chimiques présentant les mêmes effets. Ces traitements tuent les cellules cancéreuses en augmentant les radicaux oxygène.

Il apparaît donc de manière contre-intuitive que l’inhibition des mécanismes réduisant les radicaux oxygène soient plutôt bénéfiques dans le traitement des cancers, le challenge étant de déterminer quels sont les processus régulant les schémas métaboliques impliqués dans un tel maintien du bon équilibre entre les espèces oxydantes et leurs opposés réducteurs. Il s’agit d’un équilibre contrôlé en permanence par la cellule afin de préserver son intégrité, on appelle ce mécanisme la balance redox qui a lieu en particulier au sein de la mitochondrie.

Il reste tout de même un long cheminement pour déterminer précisément quel est le processus intime qu’utilise la cellule pour se prémunir contre toute déviation la conduisant à devenir cancéreuse. Cette étude a par exemple montré que les fumeurs abusant d’aliments riches en beta-carotène, un antioxydant vitaminique bien connu, développaient plus rapidement un cancer des voies pulmonaires ou des poumons que les fumeurs ne suivant aucun régime particulier !

Comme quoi les idées reçues qui ne sont fondées que sur des on-dits peuvent être particulièrement néfastes…

Source : Cold Spring Harbor Laboratory, Long Island
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MessageSujet: Re: L'importance de bien s'alimenter.   L'importance de bien s'alimenter. Icon_minitimeVen 13 Mai 2011 - 16:25

Afin de célébrer la Semaine des infirmières et pour mieux implanter sa nouvelle politique alimentaire, l’Hôpital Juif de Réadaptation de Laval (HJR) a invité le Dr Richard Béliveau, le 10 mai.

Le Dr Béliveau, directeur de la chaire de recherche en prévention et traitement du cancer au laboratoire de médecine moléculaire de l’Université du Québec à Montréal, a donné une conférence, intitulée « Prévenir le cancer », devant près de 200 infirmières, thérapeutes et patients de l’hôpital.

Cinq règles d’or

«Faire de la prévention, c’est attaquer le cancer dans son enfance. Cette maladie n’est pas aussi héréditaire qu’on le pense et il n’est jamais trop tard pour changer ses habitudes», a déclaré le professeur en biochimie et animateur de l’émission Kampaï.

Les cinq règles d’or à respecter pour optimiser sa santé seraient: ne pas fumer, avoir un poids normal, manger beaucoup de légumes, de fruits et de graines, bouger autant que possible et réduire le sucre et les graisses.

«Suivre ces règles permet de réduire de 90 % le cas de diabète de type 2, de 82 %, les maladies cardiovasculaires et de 70 %, les cancers», insiste M. Béliveau. L’exercice physique est anti-inflammatoire, c’est la base pour contrer le cancer du sein», ajoute-t-il.

«Pourtant, encore aujourd’hui, 20 % des Canadiens fument, 65 % sont trop gras et 62 % ne mangent pas suffisamment de fruits et légumes», déplore-t-il.

Autres facteurs

La pollution ou le stress ne sont pas de grands fautifs, selon le chercheur. «Leurs impacts sont assez minimes, comparés à la cigarette ou au surpoids.»

Les deux carences majeures reconnues en Amérique du Nord sont le manque de vitamine D et d’Oméga 3. Acide gras essentiel que l’on retrouve dans la graine de lin et les poissons, tels que le saumon, le maquereau, la sardine ou le hareng.

Les cancers sont évitables

Le cancer est la première cause de mortalité au Canada, pourtant 75 % des cancers colorectaux sont liés à notre mode de vie.

Dans son rapport publié en 2007, le Fonds mondial de recherche contre le cancer (FMRC) a analysé les causes de cette maladie, à partir de 500 000 études scientifiques.

Les conclusions montrent qu’une mauvaise hygiène de vie est responsable des cancers à hauteur de 35 %, le tabac, 30 %, les facteurs héréditaires, 15 % et les infections, 10 %. «Une prédiction héréditaire non exposée ne s’exprimera pas. On peut faire énormément contre le cancer», précise le Dr Béliveau.

«Si l’on prenait soin de sa santé, on pourrait aider beaucoup plus de gens qui n’ont pas eu de chances. On axerait la recherche sur les maladies génétiques», affirme-t-il.

Tout est dans la nature, selon M. Béliveau, «les suppléments vitaminés ne marchent pas». «L’ail, le curcuma, le thé vert, l’avocat ou encore les tomates sont de puissants médicaments contre le cancer», a-t-il conclu.

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MessageSujet: Re: L'importance de bien s'alimenter.   L'importance de bien s'alimenter. Icon_minitimeJeu 8 Juil 2010 - 14:00

Les charcuteries ayant subi divers processus de transformation tels que l'ajout de sel et de nitrites ou la coloration favoriseraient l'augmentation des lésions précancéreuses au niveau du côlon, selon une étude menée par des chercheurs de l'Institut National de Recherche Agronomique (INRA) de Toulouse publiée ce mardi 6 juillet. Selon les scientifiques, ces travaux pourraient encourager la mise en place de stratégies de prévention destinées à revoir les méthodes de fabrication des charcuteries.

En s'intéressant au lien entre consommation de charcuteries et cancers du côlon, les chercheurs de l'INRA ont découvert que l'association de quatre facteurs, à savoir la coloration de la charcuterie, l'ajout de nitrites, la cuisson et l'oxydation, pouvait provoquer une augmentation significative des lésions précancéreuses au niveau du côlon.

Selon les chercheurs, l'association de ces quatre facteurs "mime le procédé de fabrication d'un jambon cuit". En outre, les scientifiques estiment que c'est la transformation de l'hème, la molécule à l'origine de la couleur rouge de la viande, qui pourrait favoriser l'apparition d'agents cancérigènes lors du processus de fabrication.
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MessageSujet: Re: L'importance de bien s'alimenter.   L'importance de bien s'alimenter. Icon_minitimeDim 14 Fév 2010 - 20:25

Et si notre alimentation était directement responsable des cancers d'aujourd'hui ?
En effet, comment expliquer que dans certaines régions du monde, tel qu'en Afrique du Nord ou en Asie, certains cancers sont inexistants ? On peut citer notamment le cancer de la prostate ou encore le cancer du sein. Il s'avère que l'alimentation est le facteur le plus important des risques de cancers ou à l'inverse un facteur de protection contre le cancer.

On peut alors se poser la question suivante, que doit on manger ?
En effet, même si notre alimentation doit être équilibrée et que l'on doit manger de tout tel le parfait omnivore, certaines aliments sont déconseillés alors que d'autres sont au contraire très recommandés. Nous allons donc voir la majeur partie des aliments cancérigènes ou du moins nocifs pour notre santé et ceux bénéfiques.

Tous d'abord, les barbecues au charbon au fond du jardin sont à proscrire, en effet, tous ce qui contient des éléments carbonisés est très cancérigène, évitez donc également de manger la pâte carbonisés de votre pizza ou encore votre plat raté.
Le sel est également mauvais et pas seulement pour les maladies cardiovasculaire mais aussi car il peut être favorable au cancer, rien a était formellement prouvé mais bon nombre de scientifiques on mis en évidence un lien entre le sel et le cancer de l'estomac plus précisément de la muqueuse gastrique.

Les viandes doivent être impérativement limités et si vous pouvez achetez directement chez l'agriculteur, c'est encore mieux, en effet, de nos jours beaucoup de bovins et d'ovins sont nourris avec du maïs et du soja or cette nourriture entraine chez l'animal un production d'oméga 6, favorable au cancer, alors que si l'animal mange de l'herbe, la viande contiendra des omégas 3 bénéfique pour la santé. Ainsi veillez à ce que l'animal que vous mangez ait été nourri avec de l'herbe.
Les colorants contenus dans la viande afin de la rendre plus rouge sont également très dangereux (le test a été fait sur un lapin : le colorant rouge [j'ignore lequel précisément mais il est encore commercialisé] a été déposé sur une oreille de lapin qui a développé a cet endroit un tumeur), sachez que le jambon n'a jamais était naturellement "rose bonbon", voyez vous même chez l'agriculteur.

Faites attention aux poissons également, en effet, beaucoup de poissons sont désormais génétiquement modifiés ou nourris aux antibiotiques. Le panga, interdit dans les collectivités par la DDASS mais encore vendu ne doit surtout pas être consommé ! Vérifiez bien la provenance. Un autre problème avec le poisson est que la mer est polluée par les métaux lourds, les poissons les consomment et lorsque nous mangeons le poisson contaminés, nous augmentons les risques de cancers !

Les fruits et légumes sont également cancérigènes à cause des pesticides ou des engrais utilisés. Bien les laver et préférer les légumes du jardin. Le brocoli est surement le végétal contenant le plus d'antioxydant, ne vous dites pas "Je ne consomme pas de brocoli car il y a des pesticides dessus", en effet, le bénéfice des antioxydant comparé aux risques des pesticides est largement majoritaire, il est donc mieux de manger des brocolis contaminés aux pesticides que de ne pas en manger du tout !
Pensez à manger des aliments contenant beaucoup de fibres, en effet, les fibres évitent les cancer de l'appareil digestif (cancer du colon, des intestins...).

Les aliments tout préparés, gâteaux et bien d'autres sont à limiter, un certain nombre d'ajout de colorants ou autres peut être très dangereux. On peut citer le polyvinylpyrrolidone E1201 et E1202, on peut le trouver dans les boissons, il provoque des fausse couches et des cancers, le silicate aluminosodique E554 qui est utilisé comme colorant est un facteur de risque pour Alzheimer, la cellulose microcristalline E460, utilisé comme épaississant pourrait être cancérigène mais tous les scientifiques ne sont pas encore en accord.

Enfin, toujours à cause d'un additifs dans les aliments, évitez les produits dit "minceur", ou encore "sans sucre", "0% de matière grasse", en effet, les sucres sont parfois remplacés par de l'acide cyclamique E952, qui est un édulcorant de synthèse, et qui provoques d'important cancer (interdit aux Etats-Unis).
Sachez également que les cellules cancérigènes se nourrissent uniquement de sucres donc limitez tout ce qui est sucré (bonbons, boissons sucrés...).

Pour éloigner le cancer, le thé vert est un excellent moyen ainsi que le curcuma !
La minceur ( non extrême ), préserve également du cancer, la consommation de fruits et légumes riches en fibres est également un bon choix pour se préserver du cancer.
Bon appétit bien sur !
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Denis
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MessageSujet: Re: L'importance de bien s'alimenter.   L'importance de bien s'alimenter. Icon_minitimeVen 25 Déc 2009 - 15:02

Plus de 30 % des cancers pourraient être évités par de meilleures habitudes alimentaires.

L'importance de bien s'alimenter. Coeur-
Bon nombre de cancers font leur lit dans nos assiettes. Sur les 320 000 nouveaux cas recensés chaque année en France, 30 % environ pourraient être évités par de meilleures habitudes nutritionnelles et un mode de vie équilibré. En 2009, un nombre croissant de publications scientifiques ont mis en évidence le lien entre le mode d'alimentation et le cancer. L'Institut national du cancer (Inca) a publié il y a quelques mois de nouvelles recommandations à ce sujet en se fondant notamment sur les conclusions d'un rapport du World Cancer Research Fund, qui a analysé plus de 7 000 études. Au banc des accusés, le surpoids et l'obésité, l'alcool, le sel, les viandes rouges et charcuteries et les compléments alimentaires à base de bêtacarotène.
L'activité physique, l'allaitement et la consommation de fruits et légumes sont classés comme facteurs réduisant le risque de cancer. Consommés quotidiennement (en quantité au moins égale à cinq par jour), les fruits et légumes préviennent plusieurs cancers digestifs et, pour les fruits seulement, les cancers du poumon. Certains sont-ils meilleurs que d'autres pour la santé ? Régulièrement, des chercheurs étudient à la loupe les effets anticancérigènes d'aliments précis. Dernière étude en date : la consommation quotidienne de pistaches protégerait des cancers du poumon.
Effets antioxydants



Pour les spécialistes, ces travaux sont utiles dans un cadre de recherche, mais, en pratique, mettre en avant les vertus de tel ou tel produit n'a pas de sens. «Il n'y a pas un fruit ou un légume miracle, chacun peut contenir de multiples substances intéressantes : vitamines, polyphénols, caroténoïdes…, insiste le Pr Serge Hercberg, président du comité de pilo­tage du Plan national nutrition santé (PNNS). C'est la combinaison des aliments qui permet d'avoir une synergie et une complémentarité pour prévenir les cancers, mais aussi les maladies cardiovasculaires…» Les propriétés des fruits et légumes s'expliquent en partie par leurs effets antioxydants. Au cours de la vie, l'accumulation de radicaux libres dans les cellules conduit à des phénomènes d'oxydation qui les font rouiller et donc vieillir. «Les antioxydants s'opposent à ce mécanisme, explique le Pr Hercberg. L'image est celle d'un avocat qui se colore quand on l'ouvre en deux. On peut prévenir cette “rouille” en le recouvrant de citron, riche en vitamine C.»
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MessageSujet: Re: L'importance de bien s'alimenter.   L'importance de bien s'alimenter. Icon_minitimeMer 4 Fév 2009 - 8:28

La journée mondiale contre le cancer se déroule ce mercredi autour du thème « Encourageons nos enfants à manger sainement et à être physiquement plus actifs ». Nous avons demandé au docteur David Servan-Schreiber, auteur en 2007 du bestseller « Anticancer: Prévenir et lutter grâce à nos défenses naturelles », de nous expliquer comment.

Est-ce qu’il y a un lien entre notre alimentation et le risque de développer un cancer ?

Absolument. Je suis frappé par le fait que tout le monde le sait concernant les maladies cardio-vasculaires, mais personne en parle quand il s’agit du cancer. Or c’est à peu près aussi important, si ce n’est pas plus.

Quelles sont les bases d’une alimentation « anticancer » ?

Il faut manger beaucoup de légumes. Tous les ingrédients phytochimiques qui luttent contre le cancer et qui facilitent la détoxification de l’organisme en éliminant les cancérigènes sont des légumes et quelques fruits. Parmi les légumes les plus efficaces, on retrouve la famille du choux donc les brocolis, le chou-fleur et autres choux. Puis il y a les oignons, l’ail et les poireaux. Ils sont formidablement efficaces et en plus on peut en mettre avec tout. Il faudrait manger au moins 5 fruits ou légumes par jour, et pour les gens qui ont un cancer, il faut monter à 10.

L’alimentation n’est donc pas que de la prévention, mais peut aussi servir en complément de thérapie…

Absolument, c’est d’ailleurs l’une des conclusions du rapport publié en 2007 par le Fonds mondial de recherche contre le cancer qui confirme que les mêmes stratégies utilisés en prévention sont utiles dans l’accompagnement du traitement du cancer. Évidemment cela ne remplace pas la chimiothérapie mais aide à diminuer les risques de rechute.

A part les légumes, y a-t-il d’autres aliments recommandés ?

Le poisson. Les gens qui mangent du poisson deux ou trois fois par semaine ont 70% de cancers du côlon en moins, grâce notamment aux oméga trois qu’on trouve surtout dans le poisson gras. La meilleure source d’oméga 3, ce sont les sardines à l’huile d’olive en boîte : c’est la solution la moins chère et la moins toxique car ce sont des petits poissons qui n’accumulent pas certains des contaminants qui sont dans les autres poissons plus gros (le mercure, par exemple, ndlr). À condition d’aimer les sardines…

Y a-t-il des aliments à éviter ?

Il faut manger considérablement moins de sucre. Le sucre n’est évidemment pas un carcinogène comme la cigarette : manger du sucre ne « fabrique » pas un cancer. Mais le sucre entraîne la progression beaucoup plus rapide d’un cancer existant. On est passés en France d’une consommation de 5 kg de sucre par personne et par an au XIXe siècle à 35 kg aujourd’hui. Il y a du sucre partout : dans les plats préparés, les vinaigrettes et surtout dans les boissons sucrées. Une cannette de coca contient l’équivalent de 12 sucres. La farine blanche fait aussi monter le sucre dans le sang. Il faut donc privilégier les aliments (pâtes, biscuits) à base de blé complet et pour le pain il faut choisir du pain multi céréale qui ralentit la montée sucre dans le sang.

Et la viande ?

La viande rouge est principalement associée au cancer du côlon, mais il est possible qu’elle contribue aussi au cancer de la prostate. Comme pour le sucre, on en mange trop. Le Fonds mondial de la recherche contre le cancer recommande que la consommation de viande rouge ne dépasse pas les 300 grammes par personne par semaine… Or, on est plutôt autour des 250 grammes par jour en France.

Existe-t-il des bonnes graisses ?

L’huile d’olive est très bon pour la santé : le plus on remplace le beurre par de l’huile d’olive, le mieux c’est. Il y a aussi l’huile de lin et l’huile de colza. Il faut en revanche consommer moins les autres graisses végétales et tout particulièrement les graisses végétales hydrogénées. Ces graisses, qui n’existaient pas avant la seconde guerre mondiale, se trouvent aujourd’hui dans les aliments industriels et sont notamment utilisées pour préparer les frites car elles peuvent être réutilisées plusieurs fois. On a longtemps cru qu’elles n’étaient pas toxiques, mais un rapport qui a été remis au gouvernement hollandais l’année dernière a montré qu’il y avait plus de morts chaque année dues aux acides gras hydrogénés qu’aux accidents de la route. Ces huiles sont déjà interdites à New York et au Danemark et la Californie est en train de les interdire.

Y a-t-il des précautions à prendre pour l’alimentation des enfants ?

Nos enfants vont manger comme nous on mange. L’exemple que nous leur donnons est extraordinairement important. C’est pareil pour l’activité physique, qui joue considérablement sur le risque de cancer. Une étude qui vient de sortir aux Etats-Unis montre que chez les femmes qui ont eu un cancer du sein qui s’était déjà étendu hors du sein, lorsqu’on leur enseigne à manger différemment, à faire de l’activité physique et à gérer leur stress elles ont 68% moins de mortalité que celles qui ont juste fait le traitement conventionnel sur une période d’étude de 11 ans.

Faut-il privilégier une alimentation bio ?

Ce qui est certain c’est que chez des enfants qui passent à 70% d’alimentation bio on voit les résidus de pesticides disparaître de leurs urines, alors qu’avec une alimentation conventionnelle, on en trouve tous les jours. Mais ce n’est pas ce qu’il y a de plus important. Il vaut mieux manger des brocolis même s’il y a des résidus de pesticides que ne pas en manger. Les bienfaits des brocolis sont largement supérieurs aux inconvénients des résidus de pesticides.
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MessageSujet: L'importance de bien s'alimenter.   L'importance de bien s'alimenter. Icon_minitimeVen 1 Sep 2006 - 8:59

Peut-on vraiment prévenir cancers, Alzheimer et infarctus en mangeant mieux ?

Pour l'infarctus, il est maintenant bien établi qu'on bouche ses artères en mangeant trop de graisses d'origine animale. Mais savez-vous qu'une bonne alimentation peut également vous protéger contre cancers et maladie d'Alzheimer ?




Peut-on vraiment prévenir cancers, Alzheimer et infarctus en mangeant mieux ?

La réponse est clairement oui. Et le plus étonnant c'est que le même régime protège de l'infarctus tout autant que des cancers et de la maladie d'Alzheimer. En pratique, la base d'une alimentation saine est composée de fruits et légumes à volonté, de poisson trois fois par semaine, de fibres, de bonnes huiles : olive, colza (ou le mélange des deux) ou encore huile de noix. Pour le reste, l'idéal est de privilégier la variété en limitant les graisses d'origine animale (beurre, crème, lait complet, pâtisseries, viennoiseries, charcuteries).




Quid de la viande. Il vaut mieux l’oublier ?

Non, vous pouvez en manger si vous aimez, mais la base du régime doit rester la même. La viande n'augmente pas le risque de cancer à condition d'être consommée avec beaucoup de légumes et des fibres, et en étant alternée avec du poisson. Ce qui est dangereux à la longue, c'est la viande avec beaucoup de graisses sans poisson, sans fruits et sans légumes. C'est le régime hamburgers, viandes en sauces, steaks frites, etc. Et puis, il y a viande et viande. D'un côté les volailles ont un effet neutre alors que de l'autre côté, les viandes transformées (saucisson, farce, jambon, etc.) sont plus cancérigènes. En pratique, si vous aimez la viande, privilégiez la volaille et évitez les viandes transformées.




Et notre poids ? Doit-on y faire attention ?

L'obésité augmente le risque de cancers, d'infarctus et l'Alzheimer. Mais il faut s'entendre sur le mot obésité et sur le surpoids. Les recommandations sont de maintenir un poids dans une fourchette déterminée par le calcul de l'Indice de masse corporel (IMC), cet indice devant être compris entre 18,5 et 25. Au-dessus on parle de surpoids. Et au-delà de 30, il s'agit d'obésité. L'IMC tient compte de la taille et il se calcule en divisant 2 fois le poids en kg par la taille en m. Exemple : 70kg/ 1,68m / 1,68m = 24,89. En pratique, il vaut mieux rester en dessous de 25 d'IMC avant 60 ans et en dessous de 27-28 après.

Que faire si votre poids est au-dessus ? Et bien, le plus important est de manger équilibré et d'augmenter votre activité physique. Les régimes ne sont pas spécialement bons pour votre durée de vie, au contraire, surtout que l'on va facilement de régime en régime… Tandis que prendre plaisir à de bonnes habitudes, c'est toujours bénéfique.



Vous parlez de plaisir et pourtant vous nous privez de tout !

Si vous dites cela, c'est que vous n'avez pas encore pris plaisir à la bonne cuisine, diététique et légère. Pourtant, sur e-santé, vous publiez chaque semaine des recettes sympathiques et bonnes pour la santé. J'observe que de moins en moins de personnes ont envie de repas lourds et gras ! Reste qu'il faut saluer la bataille que vient d'engager l'Institut national de la prévention et de l'éducation pour la santé (INPES) contre les plats cuisinés trop gras et trop sucrés. C'est le vrai problème de notre alimentation aujourd'hui : faute de temps et grâce à des publicités appétissantes, nous mangeons de plus en plus de plats industriels, souvent mal composés pour des raisons économiques. Les sucres et les mauvaises graisses coûtent moins cher que les produits frais et les bonnes huiles…




Certains aliments sont-ils à connaître pour leur effet particulièrement bénéfique ?

Vous avez raison et on peut citer les fruits rouges, le thé vert ou noir, le chocolat noir, les amandes et les noix, l'ail et les oignons, etc. Et je veux souligner le rôle de deux épices particulières qui ont pour propriété de potentialiser les effets anti-cancers des aliments : il s'agit du poivre noir et du curcumin. Vraiment, nous conseillons d'en avoir sur la table et de s'en servir sur tous les plats salés. Le curcumin a une jolie couleur jaune et peu de goût. Il entre dans la composition du curry. Le poivre noir est très parfumé. Et si je vous disais que le curcumin est aussi potentiellement protecteur contre la maladie d'Alzheimer…


Dernière édition par Denis le Sam 24 Fév 2018 - 12:16, édité 2 fois
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