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 Faire le tri dans tous ces aliments magiques...

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Denis
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Denis


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MessageSujet: Re: Faire le tri dans tous ces aliments magiques...   Faire le tri dans tous ces aliments magiques... Icon_minitimeLun 30 Mai 2011 - 23:08

Alimentation : 5 facteurs de risque de cancer

Leur analyse de la littérature scientifique a confirmé que 5 des facteurs de risque dont le niveau de preuves est jugé convaincant ou probable par le Fonds international de recherche contre le cancer (WCRF) et l'American Institute for Cancer Research (AICR), constituent également pour la population française, au regard de son alimentation, des facteurs de risque importants mais évitables de cancers. Il s'agit :
• Des boissons alcoolisées, dont l'implication dans les cancers de la bouche, du pharynx, du larynx, de l'œsophage, du côlon-rectum chez l'homme et du sein, est jugée convaincante, et probable dans les cancers du foie et du côlon-rectum chez la femme ;
• Du surpoids et de l'obésité, impliqués de façon modérée dans le développement de plusieurs cancers (œsophage, endomètre, rein, côlon-rectum, pancréas, sein après la ménopause) ;
• Les viandes rouges et la charcuterie, jouant un rôle modéré mais presque certain dans le cancer colorectal ;
• Le sel et les aliments salés, probablement en cause dans le cancer de l'estomac ;
• Les compléments alimentaires à base de β-carotène, très certainement impliqués dans le cancer du poumon chez les fumeurs.

Les auteurs du rapport rappellent à l'inverse que l'activité physique prévient le cancer du côlon, que la consommation de fruits et légumes a probablement un effet protecteur vis-à-vis de plusieurs cancers (bouche, pharynx, larynx, œsophage, estomac, poumon) et que l'allaitement prévient le cancer du sein. Trois comportements qui font d'ailleurs l'objet d'une forte promotion de la part des autorités sanitaires dans le cadre plus général d'une bonne santé des populations, mais qui sont encore trop peu suivis.

Reprenant les messages du 2ème Plan national nutrition santé (PNNS 2), l'Anses recommande donc de réduire sa consommation de boissons alcoolisées, de veiller à avoir une alimentation équilibrée et diversifiée et de s'astreindre à une activité physique à raison d'au moins 30 minutes chaque jour. Mais en aucun cas les auteurs encouragent à privilégier un aliment en particulier ou, au contraire, à en supprimer totalement un autre de son alimentation.

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Denis
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MessageSujet: Re: Faire le tri dans tous ces aliments magiques...   Faire le tri dans tous ces aliments magiques... Icon_minitimeVen 27 Mai 2011 - 14:33

Faire le tri dans tous ces aliments magiques... Tableau3
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Denis
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MessageSujet: Re: Faire le tri dans tous ces aliments magiques...   Faire le tri dans tous ces aliments magiques... Icon_minitimeJeu 26 Mai 2011 - 14:43

Coup d'oeil au rapport.

Les facteurs de risque augmentant le risque de cancer et évitables sont :

- les boissons alcoolisées : le niveau de preuve est convaincant pour plusieurs cancers
(bouche, pharynx, larynx, œsophage, côlon-rectum chez l’homme, sein), dont certains sont
fréquents (côlon-rectum, sein) et probable pour le cancer du foie et celui du côlon-rectum
(chez la femme); l’effet est marqué pour les cancers de la bouche, du pharynx, du larynx et de
l’œsophage ; l’exposition de la population est élevée ;
- le surpoids et l’obésité : le niveau de preuve est convaincant pour plusieurs cancers
(œsophage, endomètre, rein, côlon-rectum, pancréas, sein après la ménopause) dont certains
sont fréquents (côlon-rectum et sein) ; l’effet est modéré pour ces cancers et l’exposition de la
population est élevée ;
- les viandes rouges et charcuteries : le niveau de preuve est convaincant pour le cancer
colorectal, cancer fréquent ; l’effet est modéré pour ce cancer et l’exposition est élevée dans
une partie de la population ;
- le sel et les aliments salés : le niveau de preuve est jugé probable pour le cancer de l’estomac
et l’exposition est élevée dans une partie de la population ;
- les compléments alimentaires à base de bêta-carotène : le niveau de preuve est convaincant
pour le cancer du poumon chez les fumeurs, cancer fréquent, et l’exposition est non
négligeable.

l’activité physique : le niveau de preuve est convaincant pour le cancer du côlon, cancer
fréquent ; l’effet est modéré pour ce cancer ; le niveau d’activité physique de la population est
insuffisant et ce facteur a des effets indirects via le surpoids et l’obésité ;

- la consommation de fruits et légumes : le niveau de preuve est jugé probable pour plusieurs
cancers (bouche, pharynx, larynx, œsophage, estomac, poumon) ; la consommation de la
population est insuffisante et ce facteur a des effets indirects via le surpoids et l’obésité ;
- l’allaitement : le niveau de preuve est convaincant pour le cancer du sein, cancer fréquent.

Actuellement, on estime à environ 1/3 la proportion des cancers les plus communs qui pourraient être
évités grâce à la prévention nutritionnelle (y compris la restriction de l’alcool) dans les pays
industrialisés, dont la France (WCRF/AICR, 2009).

L’expérience finlandaise montre la faisabilité et l’efficacité de programmes de prévention ciblant
certains facteurs de risque menés à l’échelle de populations (Puska, 2008). Cette efficacité est
notamment liée à une évolution de l’offre alimentaire en Finlande, concernant par exemple l’accès aux
produits végétaux.
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Denis
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MessageSujet: Re: Faire le tri dans tous ces aliments magiques...   Faire le tri dans tous ces aliments magiques... Icon_minitimeJeu 26 Mai 2011 - 14:42

Agence France-Presse
Paris


Le comportement nutritionnel peut-il avoir un impact sur les risques d'avoir un cancer ? Oui, répond l'Agence française de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses), qui conteste l'idée d'aliment miracle et insiste sur l'interaction entre alimentation équilibrée et exercice régulier.
À sa demande, un groupe d'experts s'est réuni pendant quatre ans pour examiner toutes les études parues dans le monde sur les recommandations nutritionnelles dans le cadre de la prévention des cancers.

Rendu public jeudi, leur rapport rappelle que le cancer est «une maladie multifactorielle faisant intervenir des déterminants individuels, comportementaux et environnementaux».

Parmi les déterminants comportementaux, on compte la nutrition, c'est-à-dire, selon l'Anses, l'alimentation, le statut nutritionnel (de la dénutrition à l'obésité) et aussi l'activité physique, qui modifie le métabolisme -la façon dont l'organisme transforme les aliments.


L'agence sanitaire balaye des idées parfois évoquées dans des ouvrages à grand tirage : «il n'existe pas d'aliment qui puisse être directement incriminé de façon isolée dans la survenue d'un cancer» et la prévention nutritionnelle des cancers «ne cible pas la consommation ou l'éviction d'un aliment en particulier».

«Il n'y a pas d'aliment miracle ni de catégorie d'aliments miracles», insiste Irène Margaritis, chef de l'unité d'évaluation des risques nutritionnels, pour qui c'est l'agrégation des aliments qui peut avoir un effet. «Il faut mettre toutes les chances de son côté en allant vers une diversité alimentaire», ajoute-t-elle.

L'Anses classe les facteurs nutritionnels à prendre en compte par niveau de preuve, «convaincant» ou «probable».

Parmi les facteurs «convaincants» augmentant le risque, elle cite d'abord les boissons alcoolisées. La hausse du risque est de 168% par verre consommé par jour pour les cancers de la bouche, du pharynx et du larynx, et moindre pour ceux de l'oesophage, du côlon-rectum chez l'homme et du sein chez la femme.

Le surpoids et l'obésité favorisent les cancers de l'oesophage (+55% de risque), du pancréas, du côlon-rectum, du sein, de l'endomètre (muqueuse de l'utérus), du rein. La consommation de viande rouge augmente les risques de cancer du côlon-rectum (+29% par portion de 100g par jour), de même que celle de charcuterie (+21% par 50g par jour).

Les compléments alimentaires à base de bêta-carotène augmentent le risque de cancer du poumon chez des personnes déjà à risque, comme les fumeurs.

La relation entre consommation de sel et augmentation du risque de cancer de l'estomac est jugée «probable», par altération de la muqueuse gastrique. «Jusqu'à maintenant, on n'évoquait pas tellement le sel pour les cancers», note le Pr Margaritis.

Parmi les facteurs «convaincants» diminuant le risque, l'allaitement joue un rôle favorable contre le cancer du sein. La consommation de fruits et légumes est «probablement» favorable contre les cancers de la bouche, du pharynx, du larynx, de l'oesophage, de l'estomac, voire du poumon pour les fruits.

La diminution de la sédentarité est enfin essentielle, l'activité physique ayant un effet direct sur les cancers par son «effet protecteur très fort», relève le Pr Margaritis, qui parle d'»interaction» entre aliments et exercice physique. Cela prévient les cancers liés au surpoids et diminue de façon générale les taux de diverses hormones et facteurs de croissance.

L'Anses relève qu'environ un tiers des cancers les plus fréquents «pourraient être évités grâce à la prévention nutritionnelle, y compris l'alcool, dans les pays développés», et un quart dans les autres.

Pour la prévention du cancer, «on retombe sur les mêmes recommandations que pour d'autres pathologies», comme diabète de type 2, obésité ou maladies cardiovasculaires, note le Pr Margaritis.
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Denis
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MessageSujet: Faire le tri dans tous ces aliments magiques...   Faire le tri dans tous ces aliments magiques... Icon_minitimeJeu 26 Mai 2011 - 13:46

Recettes magiques, aliments préventifs, plantes salvatrices....Face à l'accroissement du nombre de cancers, nombreux sont ceux qui ont fait de la prévention leur fonds de commerce. Il y avait donc urgence à faire le tri. C'est désormais chose faite avec le rapport sur les liens entre nutrition et cancer dévoilé jeudi par l'Agence nationale de sécurité sanitaire des aliments (Anses). Durant quatre années, les experts de l'Anses ont examiné, point par point, la solidité des preuves scientifiques existantes en la matière. Et le résultat, s'il est un peu attendu car tombant sous le coup du bon sens, a le mérite de remettre les choses à leur place...


Les plantes tel que le thym, le thé ou le curcuma, auxquelles certains ouvrages prêtent de grandes vertus, n'ont pas scientifiquement fait la preuve de leurs bienfaits. "Si l'on a pu observer une action in vitro sur une cellule isolée, rien n'indique un effet probant sur un organisme dans son entier et encore moins chez l'homme", indique le professeur Irène Margaritis, chef de l'unité d'évaluation sur la nutrition et les risques nutritionnels à l'Anses. "Ce sont effectivement des pistes de recherche, mais, quoi qu'il en soit très souvent les doses qui pourraient présenter un effet ne peuvent être apportées par l'alimentation et relèvent de la pharmacologie", précise-t-elle.

Le rapport retient par contre plusieurs facteurs de risques nutritionnels à prendre en compte dans la prévention. Ainsi convient-il de limiter les boissons alcoolisées, les viandes rouges et les charcuteries (à 500 g par semaine) ainsi que le sel, probablement impliqué dans le cancer de l'estomac. Les compléments alimentaires à base de bêta-carotène sont également à éviter. "D'une façon générale, consommer des vitamines et des minéraux, sous forme de compléments alimentaires, au-delà des apports conseillés ne présente pas de bénéfice et peut même avoir des effets négatifs", ajoute le professeur Irène Margaritis. En revanche, même si le conseil peut paraître banal, une consommation régulière et suffisante de fruits et de légumes peut contribuer à la diminution du risque de cancer.


L'allaitement bénéfique aux femmes


Au fond, d'après le rapport de l'Anses, la seule vraie recette "anticancer" demeure donc une alimentation équilibrée et la plus variée possible, associée à un minimum d'exercice physique. "D'une part, l'activité physique peut avoir un rôle indirect sur la prévention des cancers en jouant sur l'équilibre énergétique puisque l'on sait très bien que le surpoids et l'obésité peuvent être à l'origine de certains cancers. D'autre part, l'activité physique peut jouer un rôle hormonal tout à fait positif dans la prévention de certains cancers ", explique la chef de l'unité d'évaluation sur la nutrition et les risques nutritionnels à l'Anses.


"D'une part, l'activité physique va, de façon assez indirecte, jouer sur l'équilibre énergétique - or on sait très bien que le surpoids et l'obésité peuvent être à l'origine de certains cancers. D'autre part, cela houe aussi un rôle hormonal tout à fait positif dans la prévention des cancers", explique la chef de l'unité d'évaluation sur la nutrition et les risques nutritionnels à l'Anses. Les 30 minutes de marche par jour recommandées pour se préserver des maladies cardio-vasculaires valent donc également contre le cancer. Enfin, l'allaitement serait également bénéfique aux femmes, car il diminuerait le risque de développer certains cancers - comme celui du sein - par le biais d'une action hormonale. "L'idéal est l'allaitement exclusif pendant les six premiers mois", précise Irène Margaritis tout en reconnaissant que sa mise en oeuvre peut poser quelques problèmes, notamment aux mères qui travaillent...

Dans son tour d'horizon scientifique, l'Anses ne débusque donc aucun régime miracle, juste une série de bonnes habitudes à adopter d'urgence puisqu'elles préserveront plus globalement votre santé
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