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 Une étude sur le sexe et l'intimité lorsque le cancer arrive

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Denis
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Denis


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MessageSujet: Re: Une étude sur le sexe et l'intimité lorsque le cancer arrive   Une étude sur le sexe et l'intimité lorsque le cancer arrive Icon_minitimeSam 20 Aoû 2016 - 17:10

Si vous avez peur qu'une chimiothérapie affecte votre vie sexuelle, ne vous en faites pas. Une nouvelle étude vient de montrer que ceux qui ont survécu à cette peine sont tout aussi actifs au lit que ceux qui n'ont pas eu à la surmonter.
La Cancer Research UK s'est penchée sur l'activité sexuelle de 6699 personnes âgées, parmi lesquelles 561 avaient été touchées par un cancer, pour voir comment la maladie avait affecté la vie de chacun après la rémission. 49 % des anciens malades ont admis faire l'amour «fréquemment» - c'est-à-dire, selon les données du sondage, deux ou trois fois par mois. Le pourcentage grimpait à 50 % chez ceux qui n'avaient pas été malades.
De la même manière, les deux catégories évoquaient les mêmes types de problème sexuels. 31 % des anciens malades déclaraient avoir des petits problèmes de libido contre 32 % chez les autres. 40 % des hommes étant passés par le cancer se plaignaient de problèmes érectiles contre 39 % chez les autres.
«Les personnes âgées étant passées par un cancer n'ont pas plus de problèmes sexuels que les autres. Le cancer n'a pas l'air d'affecter la sexualité des malades, que ce soit la fréquence de leurs rapports ou la manière dont ils se déroulent», peut-on lire dans l'étude.
Cependant, 20 % des femmes et 33 % des hommes qui avaient eu le cancer ne trouvaient pas leur vie sexuelle satisfaisante. Une frustration que ne ressentaient que 10 % des femmes et 20 % des hommes qui n'étaient pas passés par la maladie.
10 % des femmes du premier groupe s'inquiétaient aussi de l'état de leur libido contre 7 % des autres. «Nous espérons que nos découvertes soulageront ceux qui ont survécu au cancer en leur montrant qu'ils sont tout aussi actifs sexuellement que les autres personnes de leur âge», a déclaré le docteur Sarah Jackson, auteur de l'étude publiée dans la revue Cancer.
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Denis
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MessageSujet: Re: Une étude sur le sexe et l'intimité lorsque le cancer arrive   Une étude sur le sexe et l'intimité lorsque le cancer arrive Icon_minitimeDim 9 Aoû 2015 - 13:02

Lorsque la maladie frappe, elle bouleverse tout un équilibre de vie, parfois si durement acquis. L’annonce d’un diagnostic de cancer ouvre la porte – à celui ou celle qui le reçoit – à toute une panoplie d’émotions et de réactions. Sujet difficile à aborder, car souvent chargé de détresse, la maladie provoque des impacts majeurs sur la vie. La personne, son couple, sa famille et son entourage se retrouvent brutalement obligés de faire face à une réalité inquiétante et aussi à devoir développer toutes sortes de stratégies d’adaptation. Qu’en est-il des impacts sur la sexualité? Car la sexualité, c’est bien plus qu’une question de génitalité...

L’annonce d’un diagnostic de cancer provoque indéniablement des émotions multiples et diverses. La maladie véhicule beaucoup de peur, malgré l’incessant avancement des soins et traitements. Chaque personne réagit différemment et c’est tout à fait normal. Le choc passé, il arrive qu’un état de détresse s’installe et que l’homme ou la femme se sente totalement impuissant vis-à-vis de la situation. C’est notamment ce qu’a vécu Pierre-Yves, un homme de 58 ans qui a combattu un cancer des testicules. «Ma vie a complètement changé. J’étais tellement dévasté. Ma femme et moi connaissions des difficultés de couple avant le cancer et la maladie nous a catapultés, du moins au tout début, dans un mode de survie. On s’est donc attaché l’un à l’autre plus que jamais. Comme si nos différends n’existaient plus, nous étions alors unis pour combattre la maladie. C’est d’ailleurs ce qui s’est passé. Je suis en rémission depuis quatre ans et je suis très encouragé. Je vous dirais que la période la plus difficile pour nous a été deux ans après la fin des traitements. Le naturel est revenu rapidement! Par contre, nous n’avons pas attendu avant de consulter, c’est ce qui a sauvé notre couple. Nous avons réalisé à quel point nous tenions l’un à l’autre mais que nous avions besoin de nous retrouver comme amants. La maladie nous a placés dans un état du genre «frère/sœur». Étrange à dire mais c’était ça. Beaucoup de tendresse et d’affection mais pas de sexe. De toute façon ma fonction érectile était atteinte. D’ailleurs il a fallu s’ajuster beaucoup à ce niveau-là! Notre sexologue nous a beaucoup aidés à traverser toutes ces étapes.»

Et si, plutôt que de parler d’étapes, nous parlions plutôt d’états? Chaque personne devrait avoir la possibilité, dans toute sa souffrance, de vivre la maladie et les traitements à sa façon, selon son propre rythme... de faire face à tous les états, au fur et à mesure qu’ils surviennent – et non de les classer ou de les anticiper?

Partager le ressenti

Il est tout à fait normal que la maladie entraîne de graves bouleversements dans la vie. Non seulement la vie de la personne malade mais aussi de celle de son partenaire de vie – tous les cancers retentissent sur la sexualité, elle passe automatiquement au dernier plan. Les énergies vont à la lutte de la maladie, une fois le choc passé – tout le système affectif est bouleversé. Ce corps autrefois sain et qui apportait désir et plaisir, devient souffrant, beaucoup d’ajustements sont alors nécessaires. L’anxiété et l’image de soi négative envahissent souvent les pensées de la personne malade – deux ingrédients néfastes à la libido. De plus, les conséquences directes de certains types de cancers sur l’appareil génital, ne sont pas toujours bien expliquées – c’est alors que confusion et inquiétudes se mêlent aux nombreux changements.

Image de soi

La récupération d’une bonne image de soi est indispensable à la reprise de l’intimité, le/la partenaire peut avoir une influence positive à cet égard. C’est ce que Gaétan a vécu: «Quand Guylaine a eu son cancer du sein et qu’ils le lui ont enlevé, elle avait beaucoup de misère à s’aimer et à se trouver belle. Moi, ce que je voyais c’était ma femme, vivante. Je lui renvoyais cette image, belle et vivante! J’aimais la caresser, je me foutais qu’il lui manque un sein, elle était là, elle!»

Il faut savoir qu’il est tout à fait normal de ne plus avoir envie de génitalité à l’annonce du diagnostic et dans les jours qui suivent. Mais le besoin de tendresse, d’affection, de rapprochements, d’attentions demeure. Il est donc essentiel de rester à l’écoute l’un de l’autre et à ne pas hésiter à aller chercher de l’aide psychologique et sexologique quand le besoin s’en fait sentir.

Article d'une psy au Québec
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Denis
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MessageSujet: Re: Une étude sur le sexe et l'intimité lorsque le cancer arrive   Une étude sur le sexe et l'intimité lorsque le cancer arrive Icon_minitimeMar 26 Mai 2015 - 13:39

Par Anne-Sophie van Doren, Laboratoire PCPP, EA 4056, Université Paris Descartes, Paris V et Marc Olivier Bitker, service d’Urologie, groupe hospitalier Pitié Salpetrière – Charles Foix. APHP. UPMC Paris VI. Paris

« Il n’est point d’homme qui ne veuille être un despote quand il bande ! ». Le psychanalyste Jacques André commente cette citation du Marquis de Sade ainsi : « La première contribution de la psychanalyse à la compréhension de la domination masculine suit le mouvement de l’érection. L’homme est un homo erectus, le pouvoir appartient à ceux qui se dressent, pas à ceux qui se baissent ». Derrière ceux qui se baissent, il est assez aisé d’entendre des résonnances fantasmatiques avec la maladie, la vieillesse que Chateaubriand qualifie de naufrage. Même si « se baisser » peut avoir une valence active, de choix assumé ou consenti, on peut également y voir les figures de la passivité, de la soumission voire de l’infamie. C’est en gardant ceci à l’esprit, qu’il convient d’écouter et d’entendre les patients porteurs d’un cancer de la prostate. Ces hommes cherchent tant bien que mal à rester debout ou à se relever après s’être nécessairement baissés pour sauver leur vie, après avoir accepté de sacrifier « une partie » pour sauver le tout, ce qu’ils vivent et ressentent, parfois à mots couverts, comme la honte de ne plus être virils.

Au carrefour des espaces somato-psychique et psychosexuel, le cancer de la prostate est susceptible de mettre au travail des concepts clés de la psychanalyse comme la pulsion et l’angoisse de castration. Mais il interroge également quant aux effets psychiques des traitements curateurs mais castrateurs que l’on propose aux patients. Paradoxalement, cela reste une clinique encore taboue et boudée des psychologues et psychanalystes qui s’intéressent plus volontiers au cancer du sein, peut être car les femmes se livrent plus volontiers. Mais alors que la psychanalyse est régulièrement taxée de phallocentrisme, que le sexuel est un élément nodal du fonctionnement psychique, comment se fait-il qu’elle ne se penche pas ou si peu sur le cancer de la prostate ?

Derrière le manifeste : il n’y a pas ou si peu de psychologue clinicien dans les services d’urologie, il y a le latent. Peut-être est-il difficile de penser une maladie qui viendrait malmener le centre du référentiel et la théorie sexuelle infantile, partagée par tous, celle du primat du phallus ? Bien sûr que dans la réalité consciente, cela ne semble pas un argument très recevable, mais Jacques André nous le rappelle : « Comme pour toute théorie sexuelle infantile, cela n’a guère de sens de la dire vraie ou fausse. Le phallus c’est comme Dieu, il suffit d’y croire pour qu’il existe » ! Mais justement, si tout le monde y croit, le cancer de la prostate vient alors jouer les trouble-fêtes, ce qui le rendrait peut-être par la même occasion tabou et ce qui ne peut pas ne pas nous interpeller. Maladie de l’homme mûr, elle a ceci de particulier qu’elle émerge dans le climat de castration narcissique d’un vieillissement débutant. En effet, certains évènements de vie objectifs, comme les perspectives de la retraite, les premiers petits-enfants, les prises de conscience parfois aiguës et douloureuses d’un vieillissement corporel inéluctable, sont déjà venus rappeler au sujet qu’il n’était pas éternel.

En outre, il est difficile voire impossible de se soustraire au poids environnemental. Nous sommes tous inscrits dans une société où les cultes du corps et de la performance font foi et loi. Ces hommes sont donc à la fois confrontés à la tyrannie du bien vieillir, à son injonction paradoxale (« vieillissez bien donc ne vieillissez pas ! ») mais également au dogme du mâle infaillible. C’est-à-dire que depuis leur plus tendre enfance, les petits garçons sont bercés dans l’idée quelque peu tyrannique et culpabilisatrice que « pour être viril, il faut ‘‘bander’’ ». Comment ne pas éprouver de la honte quand, sous l’effet d’un diagnostic, vous vous dites que votre corps vous lâche, que vous êtes vieux et deviendrez bientôt impuissant ?

Au premier plan, ressort le caractère massif de l’investissement phallique sur un versant très narcissique que l’on peut également articuler à l’accueil contrasté dans le couple de la maladie et des gestes médicaux. Pour simplifier, l’homme est complètement sidéré à l’idée de perdre ses érections et relativement serein quant à son pronostic vital, conformément aux dires de l’urologue. Son épouse, qui a entendu le même discours, se montre quant à elle très inquiète pour le devenir de son mari « dites-moi, vous allez le sauver Docteur, vous allez me le garder ? » et paradoxalement assez tranquille quant à la vie sexuelle du couple.

Si cela rejoint bien la proposition freudienne d’une angoisse de perte d’amour, plus objectale, qui serait l’apanage des femmes au regard d’une angoisse de castration, plus narcissique et masculine, si on peut ironiser en disant que les angoisses narcissiques des uns s’accouplent avec celles objectales des autres sur un mode compensatoire qui au final arrange tout le monde, et si bien sûr au regard du déclin physiologique, le malaise post-ménopausique n’invite plus à la même fougue charnelle qu’au printemps de la vie, on ne peut pas ne pas s’interroger sur la valeur éventuellement protectrice et défensive de l’angoisse de castration comme contre-investissement de l’angoisse de mort. Autrement dit, il est peut-être plus facile et plus confortable pour ces hommes de se dire : « zut, je ne vais plus avoir d’érection » que « zut, je vais mourir de mon cancer, je ne vais plus être ». S’opère alors un glissement sans aucun doute protecteur pour le sujet entre l’être et l’avoir.

Mais le déplacement de l’angoisse de mort sur l’angoisse de castration est un « luxe » qui n’est pas offert à tout le monde. En effet, pour certains la castration est déjà synonyme de mort. Ceux-là, pour qui l’investissement phallique est essentiel et psychiquement vital préfèrent refuser de se faire soigner au prix de leur vie : Vivre « castré » ou mourir intact/vivre à genoux ou mourir debout, telle serait une des expressions tragiques de l’ambivalence du dualisme pulsionnel, véritable dilemme cornélien qui n’offrirait à certains aucune autre alternative que la fuite et le déni.

« On ne naît pas homme on le devient… et parfois, aurait-on envie d’ajouter, on tente de le rester ». L’aphorisme beauvoirien nous montre bien la fragilité des destins subjectifs et identificatoires, ici réveillée par le vieillissement et exacerbée par la maladie. Le travail du psychologue en urologie revient aussi à accompagner le patient, sa ou son partenaire et parfois le couple dans cette épreuve où il s’éprouve douloureusement comme ayant irrémédiablement changé tout en étant le même individu, crise identitaire et narcissique majeure qui légitime avec force l’ existence de postes de psychologues cliniciens dans les services d’urologie et la mise en place d’une consultation psychologique systématique après la prise en charge d’un cancer de la prostate.
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Denis
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MessageSujet: Une étude sur le sexe et l'intimité lorsque le cancer arrive   Une étude sur le sexe et l'intimité lorsque le cancer arrive Icon_minitimeMer 28 Fév 2007 - 12:19

Une nouvelle étude sur comment les gens négocie avec des sujets entourant la sexualité et l'intimité avec un partenaire qui a le cancer.
Cette recherche de 3 ans cherchent les besoins de ceux qui prennent soin des malades pour ppouvoir leur offrir un support efficace.

L'étude consiste en un questionnaire de qui a été complété par 131 donneurs de soins qui ont été interrogé par 20 autres donneurs de soins.
80% des personnes interrogées ont répondu que le diagnostic du cancer avait eu un impact à la baisse pour ce qui est des relations sexuelles avec le partenaire.

43% pour les hommes donneurs de soin et 76% pour les femmes donneuses de soins.

Le docteur Gilbert a trouvé qu'un manque de communicatin sur le sexe et l'intimité entre les couples et avec les professionnels de la santé était un sujet important pour ces donneurs de soins.

"Pour quelque couples, la personne qui a le cancer ne veut pas aborder ces sujets et le donneur de soin ressent généralement qu'il ne veut pas mettre plus de stress sur son ou sa partenaire avec le cancer en insistant" dit le docteur Gilbert.

"Il y a aussi une perception parmi les plus vieux que le sexe est un sujet tabou dans le cancer.

PArmi les jeunes femmes, il y a aussi de l'inquiétude pour savoir si le partenaire sera encore dans les alentours si elle tombe enceinte.
L'étude montre que les professionnelles de la santé ne discute pas des sujets relatifs à l'intimité sexuelle du couple parce que le partenaire en santé pourra difficillement dire ses sentiments.

"Une part de la non-volonté d'aborder les sujets du sexe et de lap robable intimité vient de ce que les personnes ne se donent pas le droit de parler de ça. Ces sentiments les laissent en colère et pleins de ressentiments vis-à-vis les professionnels de la santé.

"Dans beaucoup de cas, parce que les soins professionnels n'abordent pas le sujet, les donneurs de soins ne se donennt pas le droit de l'aborder. Si ça a été discuté, ça l'a été dans un temps inaproprié comme lors du diagnostic.

Toutefois l'étude a trouvé que lorsque le sujet a été abordé dans des temps appropriés et d'une façon adéquate, les donneurs de soins rapportent une excellent expérience.

Le docteur Gilbert a dit que la raison pour laquelle le sujet du sex et de l'intimité n'a pas été abordé c'est parce que les professionnels ne voulaient pas être intrusifs ou manque de respect. Il a pu y avoir aussi des questions d'âge, de genre, de culture...

Elle croit aussi qu'il devrait y avoir de l'aide de disponible sur ces sujets.
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