Plus de 80 % : voilà le taux de guérison que l’on atteint de nos jours ! Un taux déjà formidable mais qu’il faut améliorer. Car le nombre de cancers du sein détectés ne cesse de s’accroître… et a même doublé ces vingt dernières années !
Peut-on éviter le pire ?
Des facteurs de risques encore multiples mais de plus en plus élucidés (hérédité, tabac, première grossesse tardive, sédentarité, puberté précoce…). Pourtant, un tiers des cas pourrait être évité. Il faudrait procréer avant l’âge fatidique de 30 ans (surtout si notre puberté est survenue très tôt) pour limiter le risque de mutation des cellules de la glande mammaire. Mais dans une société où les études sont de plus en plus longues et où la femme essaye de se faire une place dans le monde du travail et de se créer elle aussi, un plan de carrière, c’est plus facile à dire qu’à faire ! Et puis, il faut accessoirement trouver le papa et, de nos jours, ce n’est pas la tâche la plus simple à accomplir !
Autre moyen d’anticiper le déclenchement de cette maladie : pour les femmes en ménopause, il faut prendre un traitement hormonal aussi naturel que possible ! Se passer donc des médicaments qui calment les bouffées de chaleur. Petites astuces qui joueraient aussi en notre faveur, et plus faciles à introduire dans notre hygiène de vie, faire attention à sa ligne ! Surtout passés 50 ans, il faut éviter que les graisses ne se logent au niveau du ventre… et bouger ! La pratique du sport (ou de la marche rapide) plusieurs heures par semaine réduirait les risques d’au moins 30 %.
Côté traitements…
Ils s’affinent de plus en plus et sont vraiment prometteurs : voilà une lueur d’espoir ! Les résultats d’analyses sont plus rapides. Surtout grâce à la cytoponction. On prélève quelques cellules, avec une aiguille fine, pour ensuite les examiner au microscope. Et les résultats sont presque, à chaque fois, annoncés dans la journée. S’il est nécessaire de réaliser une biopsie, par contre, il faut compter une semaine de délai pour connaître le diagnostic.
Le risque de rechute devrait aussi pouvoir être évalué, grâce à un marqueur (encore en cours d’essai). Il déterminera la pertinence et l’efficacité d’un test ADN. Du coup, en fonction du risque de rechute calculé, on pourra diminuer ou accélérer les doses de radiothérapie (traitements lourds pour les patients). Nous sommes aussi en mesure de mieux cibler les soins (travailler sur des zones plus restreintes pour bloquer la prolifération des cellules, ne plus alimenter la tumeur par les vaisseaux sanguins, exploit réalisé par la prise de médicaments spécialisés qui peuvent, peu à peu, détruire la tumeur…).
Des adjuvants utiles
Prévenir et se soigner sont les conditions essentielles pour espérer lutter et peut-être vaincre ce mal. Mais il existe également des moyens qui peuvent nous aider à supporter la maladie et ses traitements très lourds. Car, dans ces difficiles et douloureux moments, il est primordial de continuer à prendre soin de soi ! Le moral psychologique, doit-on le rappeler, joue tout de même un rôle dans la « guérison » d’un cancer.
Faire des cures thermales par exemple, peut aider à pallier les effets secondaires dus à la chimiothérapie (ongles abîmés, mini-fissures sur la peau, apparition de boutons acnéiques…). Ces instants de bien-être ne sont pas négligeables pour les patientes en fin de traitement, afin de les aider à se reposer et à récupérer, avant le retour à une vie active parfois intense et fatigante. La médecine énergétique et l’homéopathie peuvent aussi jouer un rôle pour vous redonner du tonus et vous déstresser. Ne les excluez pas !