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 La nutrathérapie, une voie d'avenir

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Denis
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MessageSujet: Re: La nutrathérapie, une voie d'avenir   La nutrathérapie, une voie d'avenir Icon_minitimeLun 4 Juil 2005 - 19:15

Mieux manger pourrait réduire l'incidence du cancer

C'est ce que nous conseille un article bien détaillé du Monde du Mardi 22 Février 2005.

Cet article montre qu'un petit effort de chacun d'entre nous pourrait avoir un impact significatif sur notre santé individuelle et collective.

On est quasi tous au courant de l'impact du trop de poids sur la fréquence des maladies cardio vasculaires. On l'est nettement moins pour l'impact sur la fréquence de certaines affections cancéreuses.

Tous les cancers ne diminueraient pas par ces mesures diététiques, mais la fréquence de ces affections liées aux habitudes alimentaires, à l'alcool, au tabac pourraient reculer. Près de 30 à 40 % des cancers pourraient être évités par des régimes alimentaires faciles à suivre, par une activité physique et un contrôle adéquat du poids

Parmi les aliments conseillés les fruits et légumes en quantité suffisante pourraient prévenir 20 % de l'ensemble des cancers. La limitation de l'alcool pourrait empêcher 20 % des cancers des voies aéro-digestives supérieures et probablement des cancers du côlon-rectum et du sein. Le Programme national français de nutrition santé recommande de consommer au moins cinq fruits et légumes par jour.
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Denis
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MessageSujet: Re: La nutrathérapie, une voie d'avenir   La nutrathérapie, une voie d'avenir Icon_minitimeSam 2 Juil 2005 - 12:40

(suite...)
RÉSEAU PROTEUS - Quel serait le rôle de la nutrathérapie dans la lutte contre le cancer?

Dr Richard Béliveau - Les maladies complexes comme le cancer ne sont pas unifactorielles. Nous avons le défaut de penser qu'un gène donne une maladie. Personne n'a le cancer en raison d'une seule mutation sur un gène. C'est un ensemble d'étapes : vous ne faites pas d'exercice, vous fumez, vous mangez mal et vous avez un gène déficient et bingo!, vous avez le cancer. L'idée de la chimiothérapie est de donner des cocktails de médicaments [pour attaquer différents facteurs]. C'est le même principe avec l'alimentation. Il n'y a rien de plus diversifié dans notre quotidien, en termes d'apport chimique, que l'alimentation. Donc, si on parvient à définir un cocktail d'aliments qui contient un cocktail de molécules anticancéreuses, soit à la fois thérapeutique (pour intervenir sur la tumeur une fois qu'elle est formée), soit préventif (pour l'empêcher de se former), ce serait une contribution très importante de la nutrathérapie. Parce que la nutrathérapie, contrairement à la médecine classique, ne dissocie pas thérapie et prévention.

RÉSEAU PROTEUS - Vous considérez donc que la thérapie et la prévention sont étroitement liées, pour ne pas dire indissociables?

Dr Richard Béliveau - Plusieurs études ont démontré que lorsqu'on réalise des autopsies fines pour trouver des tumeurs chez des gens décédés de causes non cancéreuses, on trouve un cancer de la glande thyroïde chez 95 % de ces patients. Un autre exemple : on trouve un cancer du sein chez 42 % des femmes, même s'il y en a seulement 10 % qui avaient reçu un diagnostic clinique. Ça veut dire que nous formons, pour la plupart, des tumeurs tout au long de notre vie, mais qu'en raison de notre façon de vivre, de notre environnement chimique (au point de vue alimentaire), notre niveau d'activité physique, on réussit à contrôler le développement de ces tumeurs. On voit alors que les notions de prévention et de thérapie disparaissent complètement. L'hypothèse de l'aspect inéluctable du développement tumoral - le fait qu'on allait mourir du cancer si on n'avait qu'une seule cellule cancéreuse - a été démontrée comme fausse. On a des tumeurs, et des gens meurent avec des tumeurs sans jamais que ces tumeurs ne soient devenues invasives et agressives. Ça nous force à associer prévention et traitement dans nos concepts.

RÉSEAU PROTEUS - L'alimentation aurait-elle aussi un impact sur l'efficacité des traitements de chimiothérapie ou de radiothérapie?

Dr Richard Béliveau - Tout à fait. Nous avons démontré qu'en prétraitant des cellules cancéreuses humaines avec des doses nutritionnelles de curcuma, de polyphénols de thé et de génistéine de soya, qu'il était possible de réduire d'un facteur de dix la dose de radiothérapie nécessaire. Quand on pense que certains patients ne peuvent être traités en radiothérapie en raison des effets secondaires qu'ils ressentent... Mais encore une fois, il n'y a rien qui a été étudié là-dedans, puisque ce sont des champs disciplinaires distincts. Jusqu'à il y a trois ans, laissez-moi vous dire que les oncologues n'assistaient pas souvent aux congrès des nutritionnistes, et vice-versa! Il y a vraiment un maillage à développer. C'est un problème qui est très complexe, d'autant plus quand on constate le nombre de fumistes dans le milieu.

RÉSEAU PROTEUS - Des fumistes? Que voulez-vous dire?

Dr Richard Béliveau - Reprenons notre exemple du thé vert. Toutes les boissons que l'on dit à base de thé vert sont complètement nulles. Les polyphénols extraits ont une demi-vie d'environ 30 minutes. Donc, l'activité biologique d'une boisson faite avec du thé vert est de « zéro ».

RÉSEAU PROTEUS - Les crèmes à base de thé vert sont-elles tout aussi inefficaces?

Dr Richard Béliveau - Les molécules de polyphénols sont très sensibles à un environnement aqueux, elles se dégradent très rapidement. La plupart des médicaments, lorsqu'ils sont injectés, ont des demi-vies de quelques minutes. Ils sont métabolisés par le foie, ce n'est pas un problème. L'important est que la substance ait une action au moment où elle est distribuée dans les tissus, d'où l'importance de consommer tout de suite après l'extraction. Et, à ma connaissance, les compagnies qui vendent ces produits ne font aucun contrôle de la qualité. Ils se font une tasse de thé, ils l'ajoutent à leur produit, ils brassent tout ça ensemble, et c'est tout. Ça tombe dans la fumisterie. Le problème, c'est que certains patients, au lieu de suivre le régime que je leur suggère, vont prendre par exemple des capsules de thé vert achetées dans Internet. Le principe devrait être de rester le plus près possible de l'aliment lui-même. Notre meilleur allié n'est pas la pharmacie ni le comptoir d'aliments naturels, mais le supermarché.

RÉSEAU PROTEUS - Comment la nutrathérapie est-elle reçue dans le milieu médical?

Dr Richard Béliveau - Les oncologues sont très ouverts, même si ce que je propose est un peu révolutionnaire. Certains [de mes collègues médecins] sont un peu conservateurs, mais en grande majorité, quand ils sont exposés aux vraies données, [ils sont très intéressés]. Si je fais une conférence d'une heure sur le traitement du cancer, que je passe 50 minutes sur la chimiothérapie et 10 minutes sur la nutrathérapie, j'aurai 90 % des questions sur ces 10 minutes. Ce sont toujours des questions intéressantes et motivées. À chaque conférence, j'ai une ligne d'oncologues qui me demandent ma carte pour avoir accès à ce que nous avons développé. Même les responsables des revues scientifiques dans lesquelles nous publions nos recherches nous félicitent pour leur caractère innovateur et important, puisque nous sommes parmi les rares scientifiques crédibles et sérieux à s'intéresser à la question. Nous sommes des explorateurs.

RÉSEAU PROTEUS - Si quelqu'un vous donnait un chèque en blanc pour financer vos recherches, qu'est-ce qui reste à faire pour faire avancer la nutrathérapie?

Dr Richard Béliveau - J'aimerais aller au marché à la première heure le matin, avant qu'il ne soit ouvert au public, pour acheter le meilleur brocoli, le meilleur cresson, tous les légumes qui sont disponibles, pour en faire des extractions, pour les tester sur les lignées cancéreuses dont nous disposons. Je veux faire une cartographie des fruits et légumes. Une expérience aussi simple que celle-là n'a jamais été réalisée. Mais comme chercheur, je ne peux pas faire ça, parce que je serai peut-être cinq ans sans rien trouver. Et si ne je publie pas pendant cinq ans, je suis mort. Donc, il faudrait un organisme indépendant des subventions, indépendant de la productivité, qui prendrait le temps qu'il faut pour mener le projet à terme, même si ça prend dix ans.

RÉSEAU PROTEUS - Est-il difficile d'obtenir du financement pour de telles études?

Dr Richard Béliveau - C'est moins évident, c'est un peu difficile. La plupart du financement provient de compagnies pharmaceutiques, ce qui nous met en compétition avec leurs médicaments. Par exemple, les polyphénols dans une poche de thé qui coûte huit sous sont plus efficaces qu'un médicament dont le développement a coûté 350 millions de dollars américains! Ça fait toujours sursauter les gens de voir à quel point ces substances sont efficaces, et la question spontanée qui vient toujours après c'est, combien de litres de thé va-t-il falloir que je boive pour avoir cet effet? Je souris toujours et je réponds, une tasse. En nutrathérapie, je parle continuellement d'aliments qui contiennent suffisamment de molécules pour que la consommation d'une portion raisonnable ait un effet thérapeutique. Mais encore une fois, il reste beaucoup de recherche à faire. Les compagnies pharmaceutiques ne veulent pas s'y attaquer parce qu'elles ne pourraient pas breveter les molécules qu'elles découvriraient, les universitaires ne peuvent pas parce que les résultats sont trop incertains... Mais si on le faisait, qui sait si on ne trouverait pas une molécule dix fois plus puissante pour combattre le cancer?
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Denis
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MessageSujet: La nutrathérapie, une voie d'avenir   La nutrathérapie, une voie d'avenir Icon_minitimeSam 2 Juil 2005 - 12:40

La nutrathérapie, une voie d'avenir
Une entrevue avec le docteur Richard Béliveau.

« Notre meilleur allié n'est pas la pharmacie ni le comptoir d'aliments naturels, mais le supermarché. »

Imaginez que l'on puisse offrir à un patient atteint du cancer, en lieu et place de traitements de chimiothérapie ou de radiothérapie, une alimentation taillée sur mesure, à même de freiner net la croissance de sa tumeur. Ou encore qu'un patient devant se soumettre à un traitement de radiothérapie puisse réduire par un facteur de dix la dose de radiations à laquelle il sera exposé, simplement en consommant certains aliments capables d'accroître la vulnérabilité des cellules cancéreuses.

C'est là, en partie, la promesse de la nutrathérapie, un concept développé par le docteur Richard Béliveau, professeur titulaire au Laboratoire de médecine moléculaire du Centre de cancérologie Charles-Bruneau de l'Hôpital Sainte-Justine et de l'Université du Québec à Montréal. Il est l'auteur de plusieurs études sur la question, et s'est notamment intéressé aux propriétés anticancéreuses du thé1,2,3.

Une alimentation saine et diversifiée serait-elle à même de stopper la croissance d'une tumeur, voire d'empêcher sa formation dès le départ? Le docteur Béliveau croit que oui, et il a bien voulu en discuter avec le Réseau Proteus.



RÉSEAU PROTEUS - Quand on prend connaissance des résultats de vos études, on a presque l'impression que tout le monde devrait boire du thé.

Dr Richard Béliveau - C'est un des aliments dont les propriétés sont les mieux documentées scientifiquement. Ses effets sont vraiment multiples. Nous nous sommes intéressés à ses propriétés contre le cancer, mais il y a des effets liés au métabolisme du cholestérol, au système immunitaire ou au système nerveux central qui sont aussi présents. Ce sont des molécules qui, de par leur structure, ont une polyvalence d'action sur les enzymes ou les cellules, qu'il s'agisse de cellules normales ou de cellules malades. Donc, c'est certainement une classe de molécules qui présente un intérêt certain d'un point de vue médical et pharmacologique. D'ailleurs, des centaines d'articles scientifiques très sérieux ont déjà été publiés à ce sujet. Ils documentent très clairement que les catéchines4 peuvent bloquer le développement des tumeurs.

RÉSEAU PROTEUS - Pourquoi vous êtes-vous tout d'abord intéressé au thé?

Dr Richard Béliveau - Parce que la documentation scientifique disponible suggérait que les polyphénols avaient une variété d'actions anticancéreuses. Mais présentement, nous avons aussi des données avec l'épice indienne curcuma, avec les composés sulfurés de l'oignon, de l'ail et des échalotes, avec la génistéine du soya - après le thé vert, le soya est peut-être l'aliment pour lequel nous avons le plus de données anticancéreuses -, et même les bleuets, dont une consommation importante semble protéger contre les tumeurs cérébrales. La liste est longue. Nous avons utilisé le thé vert comme fer de lance, mais nous nous intéressons à tout.

RÉSEAU PROTEUS - Quelles pourraient être les applications pratiques de ces découvertes?

Dr Richard Béliveau - C'est une question très complexe et c'est un des problèmes de la nutraceutique. Contrairement à une étude pharmaceutique pendant laquelle on donne un médicament précis à telle dose et à telle fréquence pour telle durée, [on ne peut pas procéder de cette façon avec] la nutrition. Prenons l'exemple du thé vert. Nous avons testé le contenu en polyphénols d'une cinquantaine de thés achetés un peu partout à travers le monde. Eh bien, la variation de la concentration [des polyphénols] varie par un facteur de 50 d'un type de thé à l'autre! Nous savons aussi que le temps d'infusion est très important, puisque les polyphénols commencent à être extraits après huit ou dix minutes. Donc, quand on fait une étude épidémiologique nutritionnelle et qu'on veut savoir si les gens qui boivent du thé ont moins le cancer que les autres, on leur demande s'ils boivent du thé, oui ou non. Mais une personne qui dit boire cinq tasses de thé par jour pourra avoir 500 fois plus de polyphénols dans son sang qu'une autre qui en boit aussi cinq tasses par jour, si son thé contenait 50 fois plus de polyphénols en partant et si elle l'a infusé 10 minutes au lieu d'une seule. Mais dans l'étude épidémiologique, les deux consommateurs de thé vont tomber dans la même catégorie. Et c'est la même chose avec d'autres aliments : un brocoli provenant du nord du Mexique n'aura pas la même teneur en sulforafanes qu'un brocoli cultivé ailleurs.

RÉSEAU PROTEUS - Compte tenu de ces variations qui existent d'un aliment à l'autre, devient-il compliqué de concevoir des diètes pour vos patients?

Dr Richard Béliveau - Il faut prendre certaines choses pour acquis, normaliser en demandant aux patients d'acheter les produits les plus frais possible, même s'il vaut mieux manger du brocoli un peu moins frais que ne pas en manger du tout. Il n'y a pas de doute là-dessus. Il faut donner des principes directeurs en prenant pour acquis que les gens aiment manger des légumes frais. C'est plus difficile avec les enfants - à part le chocolat et les bleuets, évidemment! Quand on parle de curcuma, de thé vert, de sardines et de brocoli, c'est moins évident. Mais du côté des adultes, je connais un type à New York qui a survécu pendant trois ans et demi à un cancer de la tête du pancréas, à qui on avait donné quatre semaines à vivre. Il a survécu uniquement avec la diète anticancéreuse. Et on a plusieurs cas comme ça. C'est la réalité : ce sont des molécules, elles sont actives, il suffit de se discipliner. Les gens sont déjà sensibilisés aux bienfaits de l'exercice physique et aux dangers du tabagisme. Il faut maintenant les sensibiliser au fait qu'ils sont ce qu'ils mangent. La nature a eu presque quatre milliards d'années pour développer des molécules. Il y a une diversité moléculaire dans le monde biologique qui est infiniment plus grande que tout ce que les laboratoires de recherche de la planète contiennent.

RÉSEAU PROTEUS - Que sait-on de la manière dont les molécules des aliments interagissent entre elles?

Dr Richard Béliveau - Par exemple, le chocolat noir contient beaucoup de polyphénols, des substances anticancéreuses. Mais tout récemment, une étude dans la revue Nature révélait que le fait de boire du lait avec du chocolat noir réduit de moitié la quantité de polyphénols qui se retrouvent dans l'organisme. Ces interactions n'ont pas été étudiées. Donc, c'est pratiquement impossible d'inférer à partir de données épidémiologiques, de données de consommation nutritionnelle ou de profils de population ce qui est efficace chez l'individu. C'est LE gros problème.

RÉSEAU PROTEUS - Ne pourrait-on pas tester l'effet protecteur des polyphénols avec, par exemple, des extraits normalisés?

Dr Richard Béliveau - Oui, mais il n'y a rien de fait. La recherche est très récente. J'ai baptisé ce concept « nutrathérapie » pour indiquer qu'on traite les patients avec les molécules extraites des aliments. Mais il y a encore peu d'études de faites. Même le thé, qui est peut-être l'aliment le plus étudié de la planète, n'avait jamais été étudié pour comparer les différents types de thé, l'influence du temps d'infusion et tout le reste. Il faudrait le faire pour toutes les molécules présentes dans tous les aliments, et c'est ça le coeur du problème : le peu de recherche qui a été faite en nutrition humaine, par rapport à ces aspects-là. Il faut aller au-delà du concept des calories et des vitamines, sur lequel on met l'accent depuis 50 ans.

RÉSEAU PROTEUS - Les gens réalisent-ils vraiment jusqu'à quel point leur alimentation influence leur santé?

Dr Richard Béliveau - Il y a vraiment une différence à ce chapitre entre l'Orient et l'Occident. En Orient, les gens ont compris depuis longtemps qu'ils « sont ce qu'ils mangent ». Mais c'est tout un défi que de faire comprendre à quelqu'un que s'il mange mal, il va absorber des molécules toxiques, et que s'il mange bien, il va absorber des molécules saines. Je considère, par exemple, que le pain blanc est une aberration. Le pain blanc n'existait pas avant la Deuxième Guerre mondiale et pour moi, manger du pain blanc, c'est aussi grave que fumer! Et puis, les bons pains aux céréales ou de blé entier ont tellement meilleur goût! Il y a une éducation de masse, une sensibilisation à faire. Ça commence à changer, mais c'est lent. Mais ce n'est pas seulement un problème scientifique, c'est aussi une responsabilisation personnelle. Les problèmes d'obésité, de cholestérol et d'hypertension que nous voyons illustrent bien toute l'incompréhension qui entoure l'alimentation. Que les gens commencent à diversifier leur alimentation. La diversité est la clé.
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