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 Un médicament réduirait le risque d'avoir le cancer de la prostate.

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Denis
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Denis


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MessageSujet: Re: Un médicament réduirait le risque d'avoir le cancer de la prostate.   Un médicament réduirait le risque d'avoir le cancer de la prostate. Icon_minitimeSam 17 Mar 2012 - 14:36

TORONTO – Une catégorie de médicaments utilisée depuis longtemps pour contrer l’extension de la prostate semble avoir des impacts positifs auprès des hommes atteints d’une forme à faible risque et localisée de ce cancer.

La progression de la maladie s’en trouverait ralentie et l’anxiété du patient serait réduite, conclut une étude internationale menée par le Canada.

Des essais cliniques ont été effectués pendant trois ans auprès de 302 hommes âgés entre 48 et 82 ans atteints d’une forme peu risquée de la maladie. Les patients ont été supervisés régulièrement pour des changements cliniques, un type de traitement appelé la «surveillance active».

L’étude, publiée en ligne lundi sur le site de The Lancet, démontre qu’un délai considérable dans la progression de la maladie a été noté chez les hommes soignés avec du dutastéride, une classe de médicaments appelés inhibiteurs de la 5-alpha-réductase. Parmi ceux qui ont reçu la médicamentation active, 38 pour cent ont observé une progression de la maladie, comparativement à 48 pour cent de ceux qui faisaient partie du groupe placebo.

La biopsie finale de l’étude démontre par ailleurs que 36 pour cent des hommes traités avec le médicament étaient moins susceptibles d’être diagnostiqués avec un cancer, contre 31 pour cent de ceux du groupe placebo.

Le chercheur principal et directeur du département d’urologie du Centre de santé de l’université de Toronto, le Dr Neil Fleshner, a expliqué que les hommes à qui le dutastéride a été administré de façon aléatoire avaient moins tendance à déclarer qu’ils ne voulaient plus tolérer le stress d’être sous surveillance. Ça c'est bien vrai qu'à la longue on devient anxieux avec ce cancer et à toujours se demander quand il va revenir...

Ils étaient aussi moins susceptibles d’avoir un mauvais rapport pathologique à mesure que les biopsies suivantes étaient menées, a-t-il ajouté.

Le Dr Fleshner a souligné que l’étude démontrait qu’une surveillance active, conjuguée à la prise de médicament, était une option de traitement efficace et sécuritaire pour les hommes qui subissent fréquemment des traitements agressifs même s’ils ont peu de chances de succomber à leur maladie.

Le médecin a qualifié ces conclusions de «très bonne nouvelle» pour les hommes atteints d’un cancer de la Un médicament réduirait le risque d'avoir le cancer de la prostate. 307098 peu risqué, compte tenu du fait que les soins agressifs ont de lourdes conséquences sur leur qualité de vie, notamment en raison de possibilités d’impotence et d’incontinence.

«Il s’agit de la première étude prouvant que les inhibiteurs de la 5-alpha-réductase, comme le dutastéride, diminuent la nécessité de recourir à des traitements agressifs pour les cas de maladies à faible risque», a-t-il poursuivi. Ce médicament agit en inhibant les hormones sexuelles mâles qui provoquent l’extension de la prostate, a expliqué le Dr Fleshner.

Un faible pourcentage des hommes ayant participé à l’étude ont fait état d’effets secondaires liés au médicament, dont une baisse de la libido, des difficultés érectiles, ou une augmentation de la poitrine. L’arrêt de la prise du médicament entraîne également la disparition de ces effets secondaires.

«Je crois que l’étude nous prouve qu’en utilisant ces médicaments, nous pouvons éviter aux hommes des traitements inutiles pour des périodes de temps plus longues. Et j’espère que cela accroîtra la tendance des hommes à accepter et choisir cette option», a souligné le Dr Fleshner.

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Denis
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MessageSujet: Re: Un médicament réduirait le risque d'avoir le cancer de la prostate.   Un médicament réduirait le risque d'avoir le cancer de la prostate. Icon_minitimeMer 16 Fév 2011 - 20:21

Si vous êtes un homme et que vous avez commencé à perdre vos cheveux vers l’âge de vingt ans selon un schéma bien précis, vous avez sans doute intérêt à faire surveiller votre prostate de façon un peu plus soigneuse que le reste de vos congénères. C’est ce que semble indiquer une étude publiée aujourd’hui dans les Annals of Oncology.

Leonard de Vinci en faisait le centre de gravité du corps masculin. La prostate, cette petite glande de quelques grammes à l’état normal, joue un rôle tantôt bénéfique, tantôt moins sympathique au cours de l’avancée en âge des hommes.

Chargée d’apporter au sperme des éléments nutritifs et de favoriser le volume de l’éjaculat, la prostate vit sous la dépendance des hormones males, les androgènes, au premier rang des quels la testostérone.

Cette imprégnation hormonale n’est pas sans conséquences puisque, avec le temps, chez certains hommes, la prostate va être le siège du développement de cellules tumorales. Ces cancers de la prostate peuvent prendre diverses formes, rester très localisés ou, au contraire, devenir agressifs et entrainer des localisations secondaires, des métastases, notamment sur les poumons et les os.

Les hormones mâles jouent aussi un rôle sur le systême capillaire puisqu’elles participent à l’émergence de la pilosité et des caractères sexuels dit ‘secondaires’ qui distinguent les deux sexes.

Il existe une forme particulière de perte de cheveux dite ‘alopécie androgénétique’ qui combine un facteur héréditaire et l’action des androgènes.

La chute des cheveux suit des séquences bien précises comme le creusement des golfes, sur le devant de la tête et l’apparition d’une sorte de tonsure sur le vertex, au sommet postérieur du crane.

La chute va ensuite s’accentuer et se terminer par une calvitie plus ou moins complète.
L’âge de début est généralement entre 30 et 40 ans, mais peut être plus précoce.

L’étude publiée aujourd’hui dans la revue ‘Annals of Oncology’ et conduite par des médecins français s’est intéressée aux cheveux de patients atteints de cancers de la prostate.

Plus précisément à l’âge auquel ils ont commencé à perdre leurs cheveux selon le modèle de cette alopécie androgénétique.
Pour cela, ils ont recruté 355 patients suivis pour cancer de la prostate dans les services de radiothérapie de trois centres : l’Hôpital Européen Georges Pompidou et l’Institut Curie à paris et le Centre Claudius Régaud à Toulouse.

Ils les ont comparés à 281 patients des mêmes établissements, suivis pour des pathologies autres qu’un cancer de la prostate une pathologie hormonale.

Un questionnaire demandait aux patients de situer la date du début de leur perte de cheveux : 20ans, 30 ans ou 40 ans.

L’analyse des résultats montre que ceux qui avaient commencé à perdre leurs cheveux à l’âge de 20 ans avaient, statistiquement, un risque deux fois plus élevé d’avoir un cancer de la prostate.
(Pour les spécialistes, le hazard ratio, HR est de 2,01 avec un intervalle de confiance à 95 % de 1,07-3,79, p=0,0285.).

Pour une perte de cheveux débutant plus tard, il n’y avait pas d’élévation du risque. Aucune association, non plus, avec le degré d’alopécie. Aucune relation no également avec l’agressivité du cancer.

Mais que faire de tels résultats ? D’abord les confirmer par des études peut-être plus fournies. Comprendre ensuite quels sont les composants hormonaux qui peuvent expliquer ces données.Il est évident que la sécrétion de dihydrotestostérone est impliquée dans le mécanisme de l'alopécie mais aussi dans la stimulation de la croissance du tissu prostatique pathologique.

Mais ce qu’espèrent les chercheurs, si les résultats sont validés par d’autres études, c’est de détenir là une méthode permettant d’orienter le dépistage du cancer de la prostate.

Ce sujet fait polémique depuis des années. D’un côté il y a les urologues qui souhaitent un dépistage annuel à partir de 50 ans avec toucher rectal et dosage sanguin des PSA.
De l’autre, il y a les épidémiologistes et les spécialistes de santé publique qui s’y opposent. Il faut dire qu’aucune étude n’a montré un bénéfice réel de ce dépistage de masse. Le dosage des PSA n’est pas la meilleure méthode et un taux supérieur à 4 nanogrammes /ml peut se rencontrer dans des atteintes prostatiques non cancéreuses.

La pratique de biopsies multiples à travers la paroi du rectum conduit aussi à des incidents et des accidents, certains cas, rares cependant, se terminant par une septicémie.

D’autre part, on sait que certains cancers vont peu ou pas évoluer et que le patient mourra d’une toute autre cause. Or nombre de ces patients subissent des interventions chirurgicales inutiles avec des séquelles ennuyeuses, comme une incontinence ou des troubles de l’érection allant souvent à l’impuissance.

Il faut donc essayer de recadrer ce dépistage et savoir l’orienter plus efficacement, contrairement à ce qu’une récente campagne médiatique censée être ‘humoristique’ a laissé entendre. Je regrette que le monde médical n’ait d’ailleurs pas plus manifesté son désaccord avec cette pitoyable clownerie.

Ce que visent les auteurs de l’étude c’est justement de déterminer qui pourrait être mieux surveillé. Il ne s’agit pas de dire à un homme de 20 ans qui débute une alopécie qu’il va avoir un cancer de la prostate demain.

Mais il pourrait être opportun pour un tel homme de se faire plus étroitement surveiller à partir de la quarantaine.

Mais nous n’en sommes pas encore là et l’apparition de golfes de plus en plus clairs ne doit pas conduire à se dire qu’on va avoir un cancer de la prostate.

En résumé et en l’état actuel des connaissances, il n’y a pas de cheveux à se faire.


Référence de l’étude :

M.Yassa et al.
Male pattern baldness and the risk of prostate cancer.
Ann Oncol doi:10.1093/annonc/mdq695
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Denis
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MessageSujet: Re: Un médicament réduirait le risque d'avoir le cancer de la prostate.   Un médicament réduirait le risque d'avoir le cancer de la prostate. Icon_minitimeMar 15 Fév 2011 - 22:30

(Feb. 14, 2011) — Men who start to lose hair at the age of 20 are more likely to develop prostate cancer in later life and might benefit from screening for the disease, according to a new study published online in the cancer journal Annals of Oncology.


Perdre ses cheveux à partir de 20 ans rend plus susceptible d'avoir le cancer de la Un médicament réduirait le risque d'avoir le cancer de la prostate. 307098 plus tard dans la vie et la surveillance devrait être accrue.
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Denis
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MessageSujet: Un médicament réduirait le risque d'avoir le cancer de la prostate.   Un médicament réduirait le risque d'avoir le cancer de la prostate. Icon_minitimeJeu 1 Avr 2010 - 9:45

Selon une étude menée pendant quatre ans sur plus de 6 000 hommes, le dutastéride réduirait le risque de 23%.

L'idée qu'un médicament pourrait empêcher le cancer d'apparaître a fait son chemin ces dernières années, avec plusieurs essais cliniques, notamment contre des tumeurs fréquentes comme celles du sein et de la prostate. Toute la difficulté consiste à trouver un médicament qui soit, certes, efficace mais dénué d'effet secondaire : toute ­prise de risque apparaît inacceptable lorsque l'on vise des gens en bonne santé et qui souhaitent justement le rester. Aujourd'hui, dans le New England Journal of Medicine, des médecins américains présentent les résultats intéressants obtenus avec le dutas­téride, un médicament qui permettrait lors d'un traitement régulier de ­réduire de 23% le risque de cancer de la prostate au bout de quatre ans.

Actuellement en France, le cancer de la prostate frapperait 90.000 hommes chaque année et entraînerait 10.000 décès par an. La différence importante entre le nombre de cancers et de décès tient à la fois aux progrès thérapeutiques et au dépistage. Ce dernier permet un diagnostic précoce, y compris des cancers de bon pronostic qui n'auraient jamais fait parler d'eux si on n'était pas venu les chercher…


Dernière édition par Denis le Mar 15 Fév 2011 - 22:31, édité 1 fois
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