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 Cancer du Rein

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Denis
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Denis


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MessageSujet: Re: Cancer du Rein   Cancer du Rein Icon_minitimeMar 14 Aoû 2012 - 19:02

Des chercheurs du Duke Cancer Institute (Etats-Unis) montrent qu'une enzyme présente dans le sang pourrait déterminer les meilleurs traitements envisageables pour les patients atteints d'un cancer du rein.

Publiés dans la version web du Journal of Clinical Oncology, ces travaux révèlent qu'une enzyme - appelée "LDH", facilement détectable dans le sang, aurait le pouvoir de prédire la façon dont les patients atteints d'un cancer du rein avancé peuvent répondre à un traitement spécifique.

Jusqu'ici, les scientifiques savaient que des niveaux élevés de "LDH" étaient considérés comme un facteur de risque d'un cancer du rein agressif. Les chercheurs ont étudié les données de 404 patients, dont une moitié a bénéficié d'un traitement standard - l'interféron-alpha - et l'autre moitié à un traitement par temsirolimus, indiqué pour améliorer la survie des personnes souffrant d'un cancer du rein avancé ou généralisé.

Résultat : l'enzyme en question serait un biomarqueur efficace pour déterminer le traitement le mieux adapté à chaque patient. Les scientifiques ont ainsi découvert que la moyenne de survie des patients avec des niveaux élevés de "LDH" était de 6,9 mois avec le traitement par temsirolimus, et de 4,2 mois avec le traitement standard.

L'étude montre également qu'il n'y a quasiment aucune différence de temps de survie avec les deux traitements pour les patients avec de faibles niveaux de "LDH".

A terme, cette découverte pourrait permettre aux professionnels de santé de réaliser une prise de sang pour déterminer le meilleur traitement possible, pour chaque patient souffrant d'un cancer du rein.

"Avoir un tel biomarqueur pour le cancer du Cancer du Rein 307224 permettrait d'orienter les patients vers les meilleurs traitements possibles. Ce serait une avancée majeure dans la lutte contre la maladie", indique un des auteurs de l'étude.

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Denis
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MessageSujet: Re: Cancer du Rein   Cancer du Rein Icon_minitimeJeu 7 Avr 2011 - 12:39

Paris, le jeudi 7 avril 2011 – Fondée en 2005, l’Association pour la Recherche sur les Tumeurs du Rein (ARTUR) n’est pas une organisation de patients comme les autres. Elle réunit en effet non seulement des malades mais également des praticiens. L’originalité de cette composition s’est illustrée récemment à travers l’opération « duo contre un cancer ». A travers la France, vingt couples médecin/malade ont été invités à échanger leurs différents points de vue sur la maladie.

De ces interviews croisées ou des confidences livrées par chacun, Nicolas Vial s’est inspiré pour présenter vingt œuvres sous formes de diptyques exposées et vendues le 10 mars dernier à l’occasion de la journée mondiale du Rein. Cette manifestation a également été l’occasion de voir publiées plusieurs interviews de ces duos. Une initiative qui permet de porter un autre regard sur la maladie et sur les liens entre les praticiens et leurs patients, soutenue par les laboratoires Novartis.



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Denis
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MessageSujet: Re: Cancer du Rein   Cancer du Rein Icon_minitimeMer 9 Mar 2011 - 15:41

Mercredi 09 Mars 2011

A l'occasion de la journée mondiale du rein, l'étude européenne World Kidney Day 2011, European research a recueilli l'opinion des médecins et des patients sur le traitement du cancer du rein. Selon les résultats, si les nouvelles thérapies laissent présager de grands espoirs, leur accès dans certains pays européens reste un frein.

"Nous dénombrons actuellement 10 000 nouveaux cas par an en France. L'âge moyen de survenu est de 60 ans et les hommes sont 2 fois plus touchés que les femmes. "Un quart des cancers du rein sont découverts à un stade précoce, un quart de ces cancers présentent d'emblée des métastases. On estime à un quart ceux qui développeront des métastases" déclare le Pr. Bernard Escudier, cancérologue à l'Institut Gustave Roussy et président de ARTuR, Association pour la Recherche sur les

TUmeurs du Rein.

En l'absence de symptômes caractéristiques, les tumeurs du rein sont découvertes par hasard à l'occasion d'une échographie faite pour une autre raison dans 60 % des cas.

Patients et médecins saluent les avancées thérapeutiques

Selon les résultats de cette enquête européenne financée par le laboratoire Pfizer, médecins et patients sont, depuis 5 ans, plus optimistes quant au traitement du cancer du rein, principalement grâce à une meilleure gestion de la douleur et à l'arrivée de thérapies ciblées.

Comment les médecins voient-ils évoluer le traitement dans 10 ans ? Près de deux oncologues sur trois (65 %) sont convaincus que les futurs développements cliniques favoriseront l'amélioration de la survie et de la qualité de vie de leurs patients. La mise à disposition prochaine de nouveaux traitements, l'identification de biomarqueurs moléculaires (56 %) et la découverte de traitements adjuvants plus efficaces (30 %) sont les principaux espoirs identifiés par les praticiens.

Cependant, de nos jours, près de 45 % des cancérologues en Europe, pensent que des problèmes subsistent pour la bonne prise en charge des patients atteints de cancer du rein métastatique, principalement des difficultés de remboursement de traitements et de l'accès aux nouvelles molécules. Des difficultés qui ne concernent pas vraiment la France où ces thérapies sont remboursées.

Informer sur ce cancer à l'occasion de la journée mondiale du rein

La journée mondiale du rein nous offre l'opportunité d'informer un large public sur ce cancer mal connu.

Président de l'association ARTuR, le Pr. Bernard Escudier souligne ainsi 3 aspects :

- Le cancer du rein a été l'un des premiers cancers pour lequel le principe de thérapie ciblée a démontré son efficacité, ce qui a révolutionné la prise en charge des patients. En effet, nous avons comptabilisé pas moins de 6 nouveaux médicaments en 5 ans ;

- La journée mondiale du rein vise également à informer le grand public de l'importance du dépistage précoce puisqu'il s'agit d'une maladie guérissable si elle est traitée à temps. Faute de symptômes caractéristiques, les signes qui doivent alerter sont du sang dans les urines, une douleur ou une masse dans la région lombaire, l'apparition récente d'un varicocèle, voire amaigrissement, fièvre et sueurs nocturnes pour les stades plus avancés ;

- Enfin, nous mettrons l'accent sur la notion de "chronicité" car c'est un des rares cancers qui nécessite une prise en charge de longue durée semblable à celle des maladies chroniques. Les patients développent d'ailleurs une relation particulière avec leur médecin car la durée de la maladie favorise ce que nous appelons "un duo".
Pour en savoir plus sur le cancer du rein, n'hésitez pas à (re)découvrir notre dossier consacrée à cette maladie ou le site de l'association ARTuR.

David Bême
Source :
Communiqué de presse de Pfizer - mars 2011
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MessageSujet: Cancer du Rein   Cancer du Rein Icon_minitimeVen 8 Juin 2007 - 16:37

Voilà un extrait d'un interwiev de Bernard Giraudeau , acteur français et du professeur Escudier ...
le premier etant atteint d'un cancer du rein et le dexieme medecin ..
D'apres ce que j'ai compris tous les deux agissent contre le cancer , Bernard Giraudeau serait tres aidant sur un form contre le cancer ..

Citation :
Docteur Escudier, dans quel but organisez-vous ce forum, à Paris, sur le cancer du rein ?

Dr Bernard Escudier. Jusqu’à présent nous avons fondé, avec le Pr Méjean, urologue à l’hôpital Necker, une association, Artur, très active, parrainée par Bernard Giraudeau, pour soutenir la recherche sur les tumeurs du rein. Nous organisons maintenant un forum destiné aux patients atteints d’un cancer du rein et à leurs proches. Les objectifs sont simples : communiquer les dernières avancées dans les traitements de cette maladie et donner la parole aux volontaires. Bernard Giraudeau, qui a subi lui-même l’épreuve d’un cancer du rein, a accepté de participer activement à ce forum. Quand il décide quelque chose, il se donne à fond... Il vient ainsi régulièrement, une fois par mois, à l’Institut Gustave-Roussy lire des poèmes aux enfants malades.

Vous êtes le médecin de Bernard Giraudeau. Qu’est-ce qui vous touche le plus chez lui ?

Dr B.E. Je suis frappé par trois choses : tout d’abord, la réflexion profonde qu’il a eue sur lui-même. Autre surprise : Bernard, malgré sa notoriété, se comporte comme un patient ordinaire et pas du tout comme une star ! Il suit les chemins normaux et n’a jamais cherché à bénéficier du moindre passe-droit. Enfin, j’ai trouvé très chouette qu’il se tourne vers les autres en acceptant de donner de son temps.

Quel va être votre rôle dans ce prochain forum ?

Bernard Giraudeau. Je répondrai aux questions des patients. Un de nos objectifs sera de venir en aide aux personnes qui se sentent perdues, paumées depuis l’annonce de leur cancer. Il va falloir trouver le bon langage, savoir comment être efficace, offrir des “ponts” aux malades pour les aider à sortir de leur isolement et un de ces ponts est justement cette association. Ce n’est pas parce qu’on vous annonce un cancer que la vie s’arrête ; cela la modifie et dans certains cas elle peut être plus belle qu’avant.

Vous-même, Bernard, comment avez-vous vécu l’annonce de votre propre maladie ?

B.G. Je vais sans doute vous étonner : je m’y attendais. Cette annonce n’a donc pas été pour moi un tel choc. J’étais alors engagé dans une spirale de vie totalement folle qui me maintenait en permanence dans un état d’angoisse existentielle, celle qui accompagne souvent notre métier d’acteur. Instinctivement je sentais qu’il allait m’arriver quelque chose ! Le médecin qui m’a annoncé mon cancer du rein me l’a dit d’une façon très directe, très saine : “Certes Bernard, c’est embêtant mais quand un cancer comme le vôtre est bien localisé, on en guérit... et puis on vit très bien avec un seul rein.” Après mon opération, j’ai décidé que j’allais tout faire pour changer ma qualité de vie, donner davantage de temps aux êtres que j’aimais, mieux profiter de chaque instant. Mais j’ai très vite été happé par le rythme stressant, trépidant, d’une carrière de comédien, le paraître, et j’ai replongé dans une déplorable hygiène de vie. Cinq ans plus tard je recevais le choc d’une deuxième annonce : j’avais une métastase au poumon. J’ai fait étudier des tests sanguins, que j’avais conservés depuis 1997, par un ami médecin qui m’a dit alors : “A chaque fois que tu t’apprêtais à jouer au théâtre, tu avais une montée folle de cortisol et un dérèglement de ton métabolisme.” Je me suis dit : maintenant, tu n’as plus le choix, il te faut très vite changer de comportement et regarder la vie autrement si tu veux encore en profiter.

Et qu’avez-vous alors décidé de changer ?

B.G. Après mon opération du poumon, j’ai tout d’abord effectué un travail sur moi-même. J’ai décidé de ne plus vivre avec cette avidité de “tout bouffer”, d’aller vite... mais de ralentir mon rythme de vie, de goûter chaque moment. J’ai exploré des voies, des thérapies, qui me semblaient être le bon chemin pour une rémission. Mon regard sur les autres s’est aussi modifié, je suis devenu plus attentif et plus réceptif : j’ai découvert de nouveaux amis, ils sont souvent là où on ne les attend pas ! J’ai eu de la chance.

Aujourd’hui, comment avez-vous organisé votre vie ?

B.G. Après des recherches et avoir lu des statistiques ainsi que nombre d’ouvrages passionnants, dont deux écrits par un scientifique canadien, j’ai modifié mon alimentation pour ne plus manger ni viande rouge, ni laitages, ni pain, ni sucres rapides, ni sel. En revanche, je consomme davantage de légumes, de fruits, de poissons et je bois toujours un peu de vin rouge, excellent pour la santé ! Thé vert, crucifères, certains condiments à haute dose, etc. Alors que je vivais dans une irrégularité quotidienne absolue, je me lève désormais tous les matins à la même heure. Je consacre environ deux heures à la méditation et à certains exercices physiques, j’ai la chance de pouvoir le faire. Ensuite j’écris, je lis, je marche dans la forêt. Au retour, je prépare moi-même mon repas puis, de nouveau, j’écris (l’écriture est une bonne thérapie. Ce peut être une authentique introspection). Je me couche tôt : vers 23 heures après m’être replongé dans une courte méditation. C’est une façon de se soigner et de chercher la paix.

Le cancer du rein métastasé a récemment bénéficié d’une avancée importante. Vous intéressez-vous à la recherche ?

B.G. Je n’ai pas suffisamment de compétences dans ce domaine et je fais donc confiance aux chercheurs. Cependant, je suis prêt à apporter mon aide sous différentes formes : parrainages, visites, lectures aux malades, etc. L’Institut Curie m’a demandé de parrainer leur manifestation annuelle pour la recherche “Une jonquille pour Curie”, laquelle aura lieu au Panthéon.

Quand vous repensez au chemin parcouru depuis la première annonce de votre cancer, quel regard portez-vous sur ce périple ?

B.G. J’ai abordé cette épreuve comme une nouvelle page de ma vie... Evidemment, j’ai des moments de doute. Mais nous avons en nous une force inouïe : je me suis découvert une énergie incroyable, et j’ai aujourd’hui une meilleure qualité de vie. Le cancer, il faut l’apprivoiser, apprendre à vivre avec.

Aujourd’hui, quels sont vos projets ?

B.G. Continuer le chemin que j’ai pris : conserver la même qualité de vie, écrire, me tourner vers les autres. Devenir peut-être, modestement, un possible exemple pour les malades, quel que soit le temps qui me reste. Nul ne sait le temps qui lui reste. Il faut le vivre bien !

voici le lien qui mene à l'article et où peut être d'autres infos sur ce forum ...

http://www.parismatch.com/rubriques/lire_article.php?article_id=1595
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