SYDNEY (Reuters)
Une firme australienne de biotechnologie a dit jeudi qu'elle a développé un moyen de délivrer des médicaments anti-cancer directement aux cellules cancéreuses, ce qui a pour but d'éviter la toxicité associé avec la chimio-thérapie.
La méthode utilise la nanotechnologie ce qui implique des molécules beaucoup plus petite que les cellules humaines.
Cibler directement avec les médicaments chimiques va permettre de diminuer les doses par milliers comparé à une chimio conventionnelle et sera plus facilement toléré par les patients.
C'est écrit dans le numéro de mai du journal Cancer CEll, la firme de biotechnlogie EnGeneIC dit qu'il a développé des nano-cellules contenant des médicaments chimio-thérapiques
Avec des anticorps à leur surface, ces nano-cellules ciblent et s'attachent aux cellules cancéreuses. Une fois attachée, la nano-cellule est engloutie par la cellule cancéreuse et le médicament est libéré.
La firme dit que la nano-cellule dérivée bactériélogiquement et appelé EnGeneIC a été prouvé sécuritaire dans des essais sur des primates et son absorption résulte en une régression significative du cancer.
Ils espèrent faire des essais sur des humains s'ils ont le Ok de l'Australie, les États-unis, les Européens et les Japonais.
"Pour la première fois, il y a une possibilité réelle que cette technologie conduise à l'usage de combianisons anti-médicaments et à des thérapies sur mesures pour les patients atteints du cancer" a dit la chercheurse Jennifer Macdiarmid dans sa déclaration.
"En terme de tumeur anti-thérapie, les patients en derniers stages ont des cellules cancéreuses qui ont différentes formes de résistance aux médicaments. Notre technologie peut fournir la première solution à ce sérieux problème."