Faire attention au contact des animaux.

The bacterium that causes Q fever, an infectious disease that humans contract from animals, is associated with an increased risk of lymphoma, according to a study published online today in Blood, the Journal of the American Society of Hematology (ASH).

Q fever is caused by infection with Coxiella burnetii, a bacterium primarily transmitted through the excrement of cattle, sheep, and goats. Approximately 3 percent of healthy adults in the United States and 10-20 percent of those in high-risk occupations such as veterinarians and farmers have antibodies for C. burnetii, suggesting previous infection.1 Symptoms of Q fever vary from person to person and can be acute and resolve spontaneously, or chronic and persistent. Because some patients have been reported to also suffer from lymphoma, researchers believed that this type of cancer could be a risk factor for Q fever. However, the experience of one patient prompted doctors to consider the opposite -- that the infection might actually cause the lymphoma.

"During a follow-up scan in a patient we had successfully treated for Q fever, we observed a tumor close to the location of the previous infection," said senior study author Didier Raoult, MD, PhD, of Aix-Marseille University in Marseille, France. "The discovery that it was a lymphoma tumor containing C. burnetii encouraged us to consider that the infection might have contributed to the development of the cancer."

In order to better understand the association between C. burnetii and lymphoma, Dr. Raoult and colleagues screened 1,468 patients treated at the French National Referral Center for Q Fever from 2004 to 2014. Investigators conducted imaging of patient tissue samples to identify seven people, including the initial patient, who developed lymphoma after C. burnetii infection (6 patients were diagnosed with diffuse large B-cell lymphoma and one with follicular lymphoma). Of all the Q fever patients included in the study, 440 presented a persistent infection concentrated to one area.

To determine if patients with Q fever have a higher risk of lymphoma than the general population, researchers compared the incidence of lymphoma in the Q fever registry to the incidence reported in France's general population. Based on this analysis, researchers conclude that patients with Q fever are 25 times more likely to develop diffuse large B-cell lymphoma than those without the infection. In addition, the odds of lymphoma in patients with persistent concentrated infections are higher than those with other forms of Q fever.

Upon further imaging of the patient samples, investigators observed that Q fever patients with lymphoma demonstrate overproduction of the critical anti-inflammatory pathway interleukin-10 (IL-10), suggesting that suppression of the immune system may have allowed the lymphoma cells to evade immune detection and multiply.

"As we continue to learn more about the association between C. burnetii and lymphoma, these results should encourage clinicians to survey high-risk patients as early as possible for potential cancer," said Dr. Raoult. "Ultimately, this early diagnosis and treatment would improve outcomes for Q fever patients who subsequently develop lymphoma, particularly those with B-cell non-Hodgkin lymphoma."

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La bactérie responsable de la fièvre Q, une maladie infectieuse que les humains contrat à partir d'animaux, est associée à un risque accru de lymphome, selon une étude publiée en ligne aujourd'hui dans le sang, le Journal de l'American Society of Hematology (ASH).

La fièvre Q est une infection causée par Coxiella burnetii, une bactérie principalement transmis par les excréments des bovins, des moutons et des chèvres. Environ 3 pour cent des adultes en bonne santé aux Etats-Unis et 10-20 pour cent de ceux dans les professions à haut risque tels que les vétérinaires et les agriculteurs ont des anticorps pour C. burnetii, suggérant que une infection précédente et des symptômes de la fièvre Q qui varient d'une personne à l'autre et peut être aiguë et se résoudre spontanément, ou chronique et persistante. Parce que certains patients ont été signalés à souffrir également d'un lymphome, les chercheurs croyaient que ce type de cancer pourrait être un facteur de risque pour la fièvre Q. Toutefois, l'expérience de l'un patient a incité les médecins à envisager le contraire - que l'infection pourrait effectivement causer le lymphome.

"Lors d'une analyse de suivi chez un patient que nous avions traité avec succès pour la fièvre Q, nous avons observé une tumeur à proximité de l'emplacement de l'infection précédente», a déclaré étude auteur principal Didier Raoult, MD, PhD, de l'Université Aix-Marseille à Marseille , France. "La découverte qu'il était une tumeur de lymphome contenant C. burnetii nous a encouragés à considérer que l'infection pourrait avoir contribué au développement du cancer."

Afin de mieux comprendre l'association entre le C. burnetii et le lymphome, le Dr Raoult et ses collègues ont testés 1.468 patients traités au Centre national de référence français de la fièvre Q, de 2004 à 2014. Les enquêteurs ont mené l'imagerie d'échantillons de tissus des patients pour identifier sept personnes, dont le patient initial, qui a développé un lymphome après infection par C. burnetii (6 patients ont été diagnostiqués avec lymphome diffus à grandes cellules B et une avec lymphome folliculaire). De tous les patients atteints de fièvre Q inclus dans l'étude, 440 ont présenté une infection persistante concentré sur une zone.

Pour déterminer si les patients atteints de fièvre Q ont un risque plus élevé de lymphomes que la population générale, les chercheurs ont comparé l'incidence des lymphomes dans la fièvre Q registre à l'incidence rapportée dans la population générale de la France. Selon cette analyse, les chercheurs concluent que les patients atteints de la fièvre Q sont 25 fois plus susceptibles de développer lymphome diffus à grandes cellules B que ceux sans l'infection. En outre, les chances de lymphome chez les patients atteints d'infections persistantes sont plus élevées que ceux d'autres formes de la fièvre Q.

Après plus ample imagerie des échantillons de patients, les chercheurs ont observé que les patients atteints de fièvre Q d'un lymphome démontrent surproduction de la voie anti-inflammatoire critique de l'interleukine-10 (IL-10), suggérant que la suppression du système immunitaire peut avoir permis aux cellules de lymphome de se soustraire à l'abri de la détection et de se multiplier.

"Comme nous continuons à en savoir plus sur l'association entre C. burnetii et le lymphome, ces résultats devraient encourager les cliniciens à surveiller les patients à haut risque pour le cancer potentiel le plus tôt possible », a déclaré le Dr Raoult. "En fin de compte, ce diagnostic et le traitement précoce permettrait d'améliorer les résultats pour les patients atteints de fièvre Q qui par la suite développer un lymphome, en particulier ceux atteints d'un lymphome à cellules B non hodgkiniens."

moi non plus j'y croyais pas , faut espérer que la première info erronée aura pas fait trop de dégât

Ouf mais je ne croyais pas ça du tout du tout.

Même qu'en réponse à un mélanome malin qui m'avait gardée 10 jrs à l'hôpital, au retour j'ai répondu à la mort par la vie, adoptant une chatte errante!!!!!!!!! C'est la vie qui est entrée dans la maison au lieu de la peur. Le rire, les sourires de voir déambuler cette grosse chatoune abandonnée. La joie et le soleil au lieu du marasme.

SANTE - Les chats avaient été accusés de favoriser l'apparition de cancers chez leurs maîtres, une théorie que des médecins viennent de battre en brèche...

Minou a eu chaud. Accusé par des chercheurs français de favoriser l’apparition du cancer du cerveau chez ses maîtres, le chat domestique a été blanchi par de nouvelles études, parues dans le journal Biology letters.
Un lien remis en cause

En juillet 2011, des chercheurs du CNRS de Montpellier avaient établi un lien entre un parasite, le Toxoplasma gondii, et l’apparition de cancers du cerveau. Le T.gondii est l’agent de la toxoplasmose, une maladie véhiculée par les animaux, dont les chats. Selon les études menées par les chercheurs montpelliérains, les pays où la toxoplasmose touche le plus grand nombre de personnes sont aussi ceux où on l’on constate une forte prévalence des cancers du cerveau. Selon eux, la présence de ce parasite dans la population pourrait presque doubler le risque de développer un cancer du cerveau.

Les maîtres de chats avaient donc du souci à se faire, le parasite pouvant être présent dans les crottes des animaux. Mais une étude sur 100.000 femmes britanniques âgées de 50 ans et plus innocente les félins: celles qui ont un minou à la maison ne sont pas plus sujettes à l’apparition de tumeurs, selon les observations menées pendant trois ans sur l’échantillon.
Les ravages du T.gondii

Le T.gondii est néanmoins toujours soupçonné de provoquer des troubles du comportement chez les personnes qui en sont atteintes: les rats étudiés en laboratoire ont montré une intrépidité étonnante lorsqu’on leur injectait le parasite, n’ayant plus peur des chats qui pouvaient les dévorer tranquillement et développer ainsi le parasite dans leurs intestins… Certains chercheurs estiment que chez l’homme, le T.gondii pourrait favoriser la schizophrénie, et même que les hommes atteints seraient plus agressifs, tandis que les femmes auraient plus tendance à tromper leur mari… Pour ça, on pourra toujours accuser le chat.
Audrey Chauvet

C'est tout à ton honneur, c'est une nouvelle si si pénible que celle-ci...j'espère que tout ce déroulera au mieux pour cet homme.

T'as raison et il est rare que l'on veuille protéger plus les adultes que les enfants comme ça semble être le cas mais je suis parti à mettre à jour mes envoies sur le cancer du parce que quelqu'un m'a écrit aujourdhui à propos de son père qui avait ce cancer qui semble bien mauvais.

Et puis il ne faut pas partir en peur, il est assez rare que les dentistes prennent des radiographies tous les ans...et OUF..

La crainte de la radio dentaire va-t-elle s'ajouter à celle du crissement de la fraise du dentiste? Une étude américaine souligne en effet un risque accru de tumeurs bénignes du chez les personnes subissant régulièrement des radios des dents, notamment pendant leur enfance.

Le méningiome est en général une tumeur bénigne qui se développe lentement, mais il peut aussi provoquer des incapacités et induire des risques mortels dans certaines conditions.

Les enfants plus vulnérables

Selon l'étude publiée mardi dans la revue américaine Cancer, les patients ayant subi tous les ans un examen radiographique des dents étaient de 1,4 à 3 fois plus enclins à développer ce type de tumeur qu'un groupe témoin constitué de patients en bonne santé. Pour parvenir à ce résultat, l'équipe de chercheurs de l'université de Yale a interrogé par téléphone près de 3000 patients américains âgés de 20 à 79 ans.

Les auteurs de l'étude recommandent en conclusion d'accentuer la vigilance en matière d'utilisation des rayons X pour les dents, et de ne pas dépasser une radio tous les ans ou tous les deux ans pour les enfants, et tous les deux à trois ans pour les adultes.

Faut-il pour autant s'inquiéter? Non, car l'étude comporte des défauts et ne reflète pas forcément la réalité, répond le Dr Philippe Rocher, président de la commission des dispositifs médicaux de l'Association dentaire française. D'une part, l'étude s'appuie sur des déclarations de patients remontant à plusieurs dizaines d'années - il leur était demandé combien de radios dentaires ils ont subies pendant leur enfance - ce qui n'est pas forcément fiable car il est possible que leurs souvenirs lointains soient altérés. En outre, l'étude ne tient pas compte des autres radios que peuvent avoir subies les patients. «Or on sait bien qu'une radio du poumon -par exemple- peut émettre des radiations sur une zone plus large», rappelle le Dr Rocher.

Ils sentent les choses. Quand ma copine s'est cassé une jambe, le chat s'est mis à se coucher sur son plâtre, à la suivre partout dans la maison tentant de lui réchauffer la
jambe.

Il y a cet homme dont le chat à reçu une médaille aussi, il faisait un infarctus étendu sur le plancher de la cuisine, ses nitros étaient sur le comptoir, sur lequel le chat a sauté (jamais eu la permission de sauter là) et il a lancé la bouteille de nitro en bas puis l'a roulée jusqu'à son maître...

Et en finale, quand je suis revenue de l'hôpital après l'opération contre le cancer j'étais affaiblie et couchée, ma chatte qui avait eu la même opération peu avant et qui elle ne s'en tirerait pas, ça avait été un échec dans son cas, hé bien cette chatte me veillait jour et nuit, dès que j'ouvrais un oeil elle était là à mes côtés à me regarder. C'est un souvenir extrêmement douloureux pour moi parce que elle tentait d'être présente pour moi alors qu'elle était entrain de mourir et j'étais trop faible pour l'aider..

Les chats sont moins expressifs mais si n sait les observer on apprend énormément à leur contact. Certaines gens disent que ma chatte a pris mon mal pour elle et que je m'en suis sortie grâce à elle puisque les chats sont considérés comme des guérisseurs.

Moi je doute de tout alors....je ne pense pas qu'elle ait endossé ma tumeur pour que je guérisse et qu'elle finisse par en mourir.

Ils ne font pas que des mauvais coups les chats, dans cet article un chat sauve la vie de sa maitresse :

Nos fidèles animaux de compagnie auraient-ils un 6e sens qui leur permet de ressentir nos soucis de santé? Plusieurs histoires abondent en tout cas en ce sens. Comme celle de Wendy Humphreys, une maman britannique de deux enfants et propriétaire de Fidge, une femelle blanche tachetée de noir de 10 mois.

Wendy a commencé à se poser des questions quand son chat s'est mis à sauter sur son sein droit et a continué pendant deux semaines avec insistance. La femme de 52 ans s'est alors rendue chez un médecin, qui a découvert une tumeur cancéreuse de la taille d'un pois dans le sein droit. Une tumeur qui aurait pu tuer Wendy si elle n'avait pas été diagnostiquée.

"Je ne pouvais pas y croire, je ne pensais pas que les chats étaient capables de faire ça, je pensais que c'était seulement les chiens", confie Wendy au Daily Mail. Plusieurs études démontrent en effet que les chiens peuvent être entraînés à sentir certaines formes de cancer.

Oui ayez plus peur de moi que du cancer ça c'est moins stressant.

Certain que des gens vont diaboliser les chats à cause de ça. Moi j'ai toujours eu des animaux très très jeune alors je suis immunisée contre toute peur de transmission de maladies. Petite je dormais avec mes chiens qui sont bien moins propres que les chats...

Les chats se désinfectent avec leur salive. Je n'ai aucune peur quand ils me lèchent mais si toi tu as peur Denis ne la laisse pas te lécher et il n'y aura aucun danger (qui n'est pas là de toute façon)


Arrrrrchhhhh warf. Mon chum vient de m'appeler "ils ont rentré une bébitte viiiiiiiiiiiite viens" il a tellement peur de tout ce que les chats rentrent comme cadeau, mais cette fois ça n'était qu'une jolie petite grenouille pas du tout blessée et que j'ai remise en liberté dehors.

sourires doux ,et bien je preferais que tout un chacun ait plutôt peur de Diane et j'espere bien que cette étude se révèle fausse ...
sinon nous allons diaboliser les chats comme ils le furent à une époque lointaine ..

Denis a écrit:

: Ai-je plus peur du cancer ou de Diane

Diane

C'est clair de 2 maux, choisissons le moindre

Dans le dictionnaire à coté de la définition de "peureux", il y a ma photo... non mais c'est vrai que ça m'a surpris je ne savais pas que les chats pouvaient donné le cancer du cerveau quand même. Ça a l'air si propre un chat mais c'est vrai aussi que ça se lèche partout et que s'il y a cette bactérie dans leur caca, peut-être qu'ils peuvent l'avoir sur la langue aussi (puisque...) et la mettre partout... je ne savais rien moi à propos de la toxoplasmose, personne ne me dit jamais rien

Entk, je ne sais pas pourquoi je pressentais que Diane ne serait pas d'accord avec le contenu de l'article et j'ai dû soupeser l'espace d'une fraction de seconde la question : Ai-je plus peur du cancer ou de Diane

Diane

Dans les jardins publics maintenant ils couvrent les bacs à sable et aussi chez mon neveu, le bac à sable du petit et tout le temps couvert sauf lorsqu'il joue dedans et ses parents sont là.

Les tout petits se mettent tout dans la bouche, c'est vraiment dangereux pour eux.

Je comprends à quel point ça doit être difficile pour toi Brigitte, ils sont si spéciaux nos chats. Pourvu qu'on leur parle ils comprennent tout. Chum dit que je fais ce que je veux avec eux, mais je leur parle beaucoup et on marche à la récompense.
Ils me domptent aussi beaucoup beaucoup...

diane2 a écrit:

Connaissez-vous bien des gens qui prennent les crottes dans leurs mains pour nettoyer les litières vous????

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Bon, pour la désensibilisation, Philippe n'est pas chaud. 28 ans avec lui sans chat, c'est vraiment que je l'aime parce que les chats, c'est ma passion .... surtout les Chartreux....alors je vais de temps en temps faire un câlin aux 2chats de ma fille. Dès qu'un chat croise mon chemin, je suis capable de gagatiser , même dans la rue.... et il semble que les chats le sentent car aucun ne me tourne le dos, même ceux réputés par leurs maîtres comme "sauvages".
Bref....comme toi, je trouve qu'ils exagèrent un chouïa. Faut dire que la contamination la plus fréquente est l'enfant qui joue dans un bac à sable dans un jardin public, là, c'est toxo assurée....
On pourrait envoyer ces chercheurs anti félidés voir l'expo de ¨Philippe Gelück...chat, ch'est drôle...
BB catwoman

Ce qu'on peut entendre comme conneries à ce propos.

J'ai toujours eu des chats, me suis toujours chargée des litières... bon sens pour prendre la toxoplasmose il faut nettoyer la litière avec les mains. Connaissez-vous bien des gens qui prennent les crottes dans leurs mains pour nettoyer les litières vous????

C'est ridicule.

Ils disent aux femmes enceintes de laisser faire leur conjoint ou de porter un gant de caoutchouc, d'utiliser la pelle à litière (ben voyons donc, on utilise tous une pelle à litière, même avec des gants...)


Enfin bon, mes gros poilus vont continuer à faire partie de ma vie.

J'ai eu un chum allergique aussi, je lui ai demandé de suivre un traitement de désensibilisation, ce qui a fonctionné dans son cas, OUF. parce que ns aurions dû faire "apart. à part", on n'est plus ensemble depuis belle lurette et il a toujours des chats sans aucun problème.

Denis a écrit:

Espérons que dans l'avenir cette étude ne justifiera pas l’abandon de nombreux chats…

Espérons.... j'ai du me séparer de mon chat quand Philippe est arrivé dans ma vie car il était allergique. J'ai toujours , toujours eu des chats jusque là et je n'étais pas immunisée contre la toxo, un truc de fou.... Surtout que j'ai attrapé la toxo en début de ma 2e grossesse. Par un miracle, avec une de mes amies biologiste, j'ai pu dater exactement quand j'ai été infestée et ouf....c'était qq semaines avant la conception de mon Antoine. Cela aurait été dommage que ce garçon ne naisse pas, franchement ;-)
Et ma fille, qui n'a jamais vécu avec des chats jusqu'à l'été dernier, était immunisée contre la toxo lors de sa grossesse! La biologie renferme ses quelques secrets

D’après une équipe de chercheurs du CNRS de Montpellier, le parasite responsable de la toxoplasmose pourrait être à l’origine de cancers du cerveau.

Le chat étant le seul animal capable de transmettre ce parasite à l’homme, les scientifiques estiment par conséquent que les propriétaires de félins ont 2 fois plus de chance de développer un cancer du cerveau au cours de leur vie.

La toxoplasmose à l’origine de tumeurs cérébrales cancéreuses
« Nos recherches et les résultats obtenus à cette occasion sont suffisamment solides pour nous permettre d’affirmer que la toxoplasmose peut augmenter les chances pour un humain de développer un cancer du cerveau », écrit Fréderic Thomas, instigateur de cette étude, dans le Royal Society journal Biology Letters.

L’étude menée a en effet montré un lien entre le taux d’infections à la toxoplasmose et le nombre de cancers du cerveau. Finalement, les chercheurs ont découvert que les personnes les plus exposées aux parasites responsables de la toxoplasmose (les propriétaires de chats), ont plus de chance de développer des tumeurs cancéreuses au cerveau.

Quelques résultats pousseraient également à croire que la toxoplasmose est capable de modifier le comportement de ceux qu’elle infecte. D’après les chercheurs, un lien entre cette infection et la schizophrénie n’est pas à écarter.

Les propriétaires de chats d’avantage en contact avec le parasite
La toxoplasmose est une zoonose, c'est-à-dire une infection transmise à l’homme par les animaux, et dans le cas présent, essentiellement par le chat.

En effet, les félins domestiques sont les seuls animaux chez qui les parasites responsables de la toxoplasmose se développent dans l’intestin grêle avant d’être éliminé par les selles.

Dans la mesure où c’est le propriétaire du chat qui se charge du nettoyage de sa litière, il est donc davantage en contact avec le parasite qu’une personne qui ne vit pas avec un animal.

Les résultats de cette étude sont d’autant plus édifiants que la toxoplasmose est souvent asymptomatique : les personnes infectées le sont sans en souffrir visiblement.

Aussi, si la toxoplasmose pourrait être à craindre par toute la population, sachez qu’une infection de la femme enceinte non immunisée en cas de cohabitation avec un chat est particulièrement dangereuse.

Elle peut en effet induire des malformations oculaires et nerveuses chez le fœtus.

Espérons que dans l'avenir cette étude ne justifiera pas l’abandon de nombreux chats…