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 Le cancer testiculaire, un tabou ?

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Denis
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Denis


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Date d'inscription : 23/02/2005

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MessageSujet: Re: Le cancer testiculaire, un tabou ?   Le cancer testiculaire, un tabou ? Icon_minitimeJeu 16 Avr 2015 - 8:33

La Presse Canadienne
MONTRÉAL

Les hommes qui consomment des suppléments afin de développer leur musculature multiplient leur risque de souffrir d'un cancer des testicules, prévient une étude publiée dans le British Journal of Cancer.

Les suppléments mis en cause sont notamment des comprimés ou des poudres de créatine ou d'androstènedione.

L'auteur principal de l'étude, Tongzhang Zheng, a précisé que le risque de cancer testiculaire est particulièrement élevé chez les hommes qui ont commencé à consommer des suppléments avant l'âge de 25 ans, chez ceux qui en consommaient plus d'une sorte ou chez ceux qui en consommaient depuis plusieurs années.

M. Zheng et ses collègues ont interrogé près de 900 hommes, dont 356 qui souffraient d'un cancer des testicules. Ils les ont notamment questionnés concernant des facteurs comme le tabagisme, la consommation d'alcool, la sédentarité, l'histoire familiale de cancer testiculaire et des blessures à cette partie du corps.

Même en tenant compte de tous ces facteurs, les hommes qui avaient utilisé des suppléments gonflaient de 65% leur risque de souffrir d'un cancer des testicules, comparativement aux hommes qui n'en avaient jamais consommé.

Le risque augmentait de 121% chez les hommes qui ont commencé à prendre des suppléments avant l'âge de 25 ans, de 156% chez ceux qui en consommaient depuis trois ans et plus, et de 177% chez ceux qui en consommaient plus d'une sorte.

L'incidence de cancer des testicules est passée de 3,7 cas par 100 000 hommes en 1975 à 5,9 cas par 100 000 hommes en 2011, sans que les scientifiques ne comprennent pourquoi.

M. Zheng admet que le cancer testiculaire demeure très mystérieux, mais estime que l'association notée par son étude démontre que les suppléments utilisés pour développer la musculature sont possiblement un facteur de risque important et modifiable.
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Denis
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MessageSujet: Le cancer testiculaire, un tabou ?   Le cancer testiculaire, un tabou ? Icon_minitimeLun 11 Mar 2013 - 21:37

Le cancer testiculaire, un tabou ? R-CANCER-TESTICULAIRE-PRINTEMPS-MASCULIN-large570

Cela peut paraître difficile à croire, mais il existe une sorte de hiérarchie des cancers en ce qui concerne leur respectabilité. S'il n'en existe aucun dont on soit «fier» il y en a certains qui sont carrément tabou. C'est le cas du cancer testiculaire, une maladie autour de laquelle il y a très peu de communication et qui est pourtant la première cause de cancer chez les hommes de 15 à 35 ans.

C'est après avoir été confronté lui-même à cette forme de cancer et s’en être sorti qu’Alexandre Désy a décidé de réagir face au manque d'information en créant Cancer Testiculaire Canada, un organisme à but non lucratif qui sera officiellement lancé le 21 mars prochain, à l'occasion du Printemps Masculin, une soirée-bénéfice qui aura lieu dans l'agence de publicité Sid Lee.

«Quand j'ai appris que j'avais un cancer testiculaire, j'ai cherché des informations sur internet, je voulais comprendre, me documenter, mais il n'y avait pratiquement rien de disponible, explique Alexandre Désy. J'ai donc décidé de créer Cancer Testiculaire Canada avec le soutien du CHUM pour qu'enfin on puisse parler de cette maladie sans gêne et être en mesure d'informer les jeunes, notamment».


Le jeune âge des victimes est en effet un facteur qui rend le tabou encore plus fort. «Quand on a 15 ou 16 ans, qu'on est en pleine crise d'adolescence, être touché par un cancer des testicules est d'autant plus gênant et très souvent les jeunes n'osent pas en parler et parfois ne font rien jusqu'à ce qu'il soit trop tard, continue Alexandre Désy. C'est pourtant un cancer qui se soigne très bien quand il est pris à temps, c'est pourquoi nous souhaitons briser le silence et sensibiliser les jeunes, mais aussi leurs proches qui peuvent jouer un rôle déterminant dans l'accompagnement de la maladie. Le manque d'information autour du cancer testiculaire fait en sorte qu'il y a aujourd'hui des gens qui ignorent jusqu'à l'existence même de cette maladie, et ceux qui en ont connaissance ont parfois des idées préconçues, comme la perte de virilité après l'ablation d'un testicule».

Le traitement, qui passe en effet très souvent par une ablation d'un testicule (orchidectomie), n'enlève pas la capacité à se reproduire. «Le testicule restant suffira à maintenir votre fonction érectile et vous serez encore en mesure d’avoir des enfants», peut-on lire sur une brochure de la Société canadienne du cancer.

Pour rejoindre la jeune génération, Alexandre Désy mise sur les outils numériques et les réseaux sociaux. Twitter, Facebook, un site web interactif, autant de plateformes virtuelles pour aborder frontalement un problème très réel.

Première édition du cocktail Printemps masculin : le 21 mars prochain à l'agence Sid Lee



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