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 Le soya

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Denis
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Denis


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MessageSujet: Re: Le soya   Le soya Icon_minitimeVen 23 Déc 2005 - 1:04

Cancer de la prostate : l'espoir nippon
La prévalence du cancer de la prostate est basse au Japon, alors que chez nous, il constitue la seconde cause de mortalité par cancer chez l'homme. Selon une étude récente, cette différence s'explique en partie par l'alimentation.


Le cancer de la prostate est sans doute le cancer dont la fréquence a le plus augmenté ces dernières années. Effectivement, il est devenu la première cause de cancer chez l'homme et la seconde cause de mortalité par cancer après le cancer du poumon.

Les chances pour un homme de contracter la maladie sont, malheureusement, très grandes. Voyez plutôt : un homme de 50 ans a, dans les 25 ans à venir, 42% de risque de développer un cancer prostatique occulte (à son insu), 9% développeront un cancer manifeste (c'est-à-dire diagnostiqué) et 3% en décéderont.

La médecine a actuellement identifié les principaux facteurs de risque : l'âge, l'hérédité, la race et l'alimentation. Au cours des dernières années, la prise en charge de cette pathologie et les traitements ont considérablement évolué, augmentant ainsi les chances de guérison. Mais prévenir vaut certainement mieux que guérir ! Et là encore, ce que nous mangeons peut avoir une influence considérable…




Entre terre et mer

Cela fait maintenant plusieurs années que l'on soupçonne les effets bénéfiques de l'alimentation traditionnelle japonaise pour étayer la moindre prévalence (fréquence) du cancer de la prostate au pays du Soleil Levant. La plupart des travaux ont souligné le rôle préventif du soja et de ses dérivés. Une nouvelle étude confirme cet état des lieux et y greffe également les bons offices du poisson.

Une équipe de chercheurs de l'école de médecine de Sapporo, sur l'île d'Hokkaido, a confronté les apports alimentaires des 5 dernières années entre 140 personnes atteintes de la maladie et 140 personnes en bonne santé, prises pour contrôle. Les volontaires étaient issus de quatre régions différentes de l'île.

Résultats: la consommation régulière de poisson, d'aliments dérivés du soja, en particulier le tofu et le natto (produit typique japonais à base de soja fermenté, généralement utilisé pour assaisonner les soupes, les légumes, les salades, le riz et les nouilles) réduisent le risque de développer la maladie. L'effet protecteur de ces aliments est même assez spectaculaire.




Les dangers de la viande

Ainsi, les plus gros consommateurs de poisson (plus de 130 g/j), d'aliments dérivés du soja (plus de 180 g/j), de tofu (plus de 96 g/j) ou de natto (plus de 40 g/j) ont, respectivement, 55, 47, 53 et 75 % de risque en moins de développer le cancer prostatique, par rapport aux petits consommateurs (respectivement, moins de 47, 77, 20 et 6 g/j). Et ce risque est probablement encore davantage abaissé si ces aliments sont consommés simultanément.

A l'inverse, une consommation excessive de viande (plus de 60 g contre un peu plus de 20 g/jour) multiplie par deux le risque de cancer. Or, la consommation démesurée de viande (jusqu'à 180 g/j !) est principalement l'une des caractéristiques de l'alimentation du Belge moyen.

D'où l'importance d'accorder plus de place au poisson, bien avant d'essayer de transposer l'alimentation traditionnelle japonaise à la maison…
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Denis
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MessageSujet: Re: Le soya   Le soya Icon_minitimeMer 21 Déc 2005 - 21:42

Derrière le cancer du poumon, le cancer de la prostate est le cancer caractérisé par la mortalité la plus élevée chez les hommes en Europe occidentale. En revanche, en Asie, le nombre de décès dus à un cancer de la prostate demeure très faible. Des études de migration entre le Japon et les Etats-Unis indiquent que cette situation ne s'explique pas par des différences génétiques entre les deux groupes de population. Curieusement, les Japonais de sexe masculin développent aussi le cancer de la prostate, mais la maladie n'évolue pas, en ce qui les concerne, vers un stade plus avancé. Bref, le Japonais meurt avec, et non de, son cancer… L'épidémiologie plaide en faveur de la différence d'habitudes alimentaires pour expliquer en partie ce phénomène. Or, le soja constitue un élément important de l'alimentation des Asiatiques.

Du soja aux hormones

Le soja constitue une source unique d'isoflavones : la génistéine, principalement, mais aussi la daïdzéine et la glycitéine. Une partie seulement de ces phytoestrogènes est assimilée dans l'intestin, l'autre est transformée par la flore intestinale en équol, un puissant métabolite actif.
Ces composés ont une activité - certes faible - agoniste et antagoniste sur les récepteurs androgéniques chez l'homme. Plusieurs études in vitro ont montré que la génistéine (la principale et la plus active isoflavone du soja) est susceptible de freiner la croissance de cellules cancéreuses prostatiques de lignée humaine. L'hypothèse pseudohormonale semble tenir la route dans la carcinogenèse, mais elle n'est pas la seule (1). L'inhibition tumorale par la génistéine est probablement aussi le fruit d'une modulation de gènes impliqués dans le cycle cellulaire et l'apoptose. D'autres travaux ont suggéré que la génistéine désactivait les voies signalétiques du NF-kappa B, reconnues pour maintenir une balance homéostatique entre la survie et la mort cellulaire (apoptose). Et pour couronner le tout, la génistéine est aussi un puissant antioxydant et un inhibiteur potentiel de l'angiogenèse et des métastases. Mais alors pourquoi le soja n'est-il pas encore la panacée dans la prévention et le traitement du cancer de la prostate ?

Avoir du répondant

Premièrement, car on ne dispose à l'heure actuelle que de très peu de recul et de données à l'échelle humaine. D'ici à 2004-2005, la plus grande étude épidémiologique jamais réalisée dans le domaine du cancer de la prostate, le Prostate Cancer Prevention Trial aux Etats-Unis, donnera ses premiers résultats. En faveur du soja ? Plus tard, ce sera au tour de l'étude d'intervention SELECT (Selenium and Vitamine E Cancer Prevention Trial) de livrer son verdict. Peut-être déboucheront-elles sur des recommandations ou dégageront-elles des synergies …
Autre point d'achoppement : la biodisponibilité des isoflavones. Le sujet est encore fort délicat. Chaque isoflavone est associée à un glucide pour former ce que l'on appelle un glycoside. L'hydrolyse intestinale de ce lien pour en libérer l'aglycone n'est que partielle et une grande partie des isoflavones atteint le côlon, où elles sont fermentées, essentiellement en équol pour la daïdzéine. Et c'est là que tout se complique : l'équol possède les mêmes effets oestrogéniques (notamment antiandrogéniques) que les isoflavones, mais est en plus un antioxydant beaucoup plus puissant. Le problème ? Seuls 30 % des individus sont de bons producteurs d'équol (2), soulignait le Dr Setchell, Cincinnati Children's Hospital, à l'occasion du récent, et premier, symposium international sur les polyphénols (2). Cette différence entre " bons et mauvais " répondeurs à l'équol, fait en partie la lumière sur les errements de certaines études dans la découverte d'effets protecteurs du soja sur la prostate.

Plus que des doses homéopathiques

Enfin, la quantité d'isoflavones de soja ingérée importe aussi. Chaque fève de soja contient de 1.2 à 3.8 mg/g d'isoflavones et la concentration varie selon la sorte, les conditions de culture et la saison de plantation. Les produits commerciaux à base de soja (" lait " de soja, dessert au soja,…) comportent, eux, environ 2.2 à 3.3 mg/g d'isoflavones/g de protéines. L'exposition des Asiatiques aux isoflavones est telle que l'on rencontre parfois des concentrations plasmatiques en isoflavones 10.000 fois supérieures à celles des oestrogènes ou des androgènes… D'où leur activité ?
Selon les études, l'exposition aux isoflavones se situe dans la population asiatique dans la tranche de 50 à 150 mg par jour, ce qui en extrapolant, rapporte à une consommation journalière extrême d'environ 1200 ml de " lait " de soja, par exemple. On comprend donc aisément pourquoi de nombreuses études se tournent vers la supplémentation. La question reste de savoir si elle est aussi efficace que les baguettes…
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Denis
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MessageSujet: Le soya   Le soya Icon_minitimeLun 5 Déc 2005 - 18:42

The benefits of soy products appear to be somewhat confusing. While some individuals consume soy products to prevent cancer, others think that soy will increase their cancer risk. This split opinion comes as no surprise since the evidence supporting each side is rather murky. According to Karen Collins, R.D., "Several types of studies suggest that soy could help lower the risk for at least some cancers. For instance, the low risk that Asians have for most cancers may stem from their lifelong use of soy foods. Laboratory studies also show that soy’s estrogen-like phytochemicals can bind to estrogen receptors. This activity could possibly block estrogen’s breast cancer-promoting effects. In other studies, soy phytochemicals inhibit the growth of prostate cancer cells."

Traduction rapide :

Les bénifices des produits du soya apparaissent confus. Pendant que quelques uns prennent des produits du soya pour prévenir le cancer, d'autres pensent que le soya augmentera leur risque d'avoir un cancer.
Cette divergence d'opinion n'est pas surprenante parce que les preuves soutenants chacune des thèses sèment la confusion..

D'après Karen COllins, Plusieurs études indiquent que le soya peut réduire le risque de quelques cancers. Par exemple, le bas taux de cancer des asiatiques peut prendre sa source dans leur usage de leur nourriture à base de soya. Des études de laboratoires montrent aussi que les phyto-nutriments du soya peuvent emplir une fonction importante qui bloque le développement du cancer du sein. Dans d'autres études ces mêmes éléments bloquent le développement du cancer de la prostate.
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