Le vaccin contre le cancer du col de l'utérus: une réalité

J'ai bien l'intention de faire faire ce vaccin à ma louloutte cette année , elle aura 13 ans en Septembre et meme si j'espere que sa sexualité attendra encore deux à trois ans avant de debuter par un coït , bin au moins elle sera protégée ...

Le Dr C.S. Ramdaursingh, gynécologue : «On peut prévenir le cancer du col à presque 100%»

Le cancer du col de l’utérus résulte de la croissance incontrôlée de cellules anormales dans le col. La cause principale de cette maladie est le virus papillome humain (HPV). Celui-ci peut être transmis par l’homme à la femme lors des rapports sexuels.

À Maurice, ce type de cancer du col touche principalement les femmes de 40 à 69 ans. La majorité, cependant, se trouve dans la tranche de 50 à 59 ans. Il est plus élevé parmi les membres de la communauté créole, pré­ci­se le Dr Ramdaursingh. Les hindoues et les musulmanes suivent de près. Les sino-mauri­ciennes en sont les moins affec­tées. Dans le monde, cette mala­die tue environ 274 000 femmes par an, dont la majorité issues de milieux pauvres et vulnérables. Il est aussi commun parmi les femmes atteintes du VIH.

Les principaux symptômes associés au cancer du col de l’utérus sont : saignements anor­maux hors de la période des règles qui sont provoqués par des rapports sexuels, écoulements purulents, douleurs pelviennes, troubles urinaires, entre autres. Mais dans la majorité des cas, les femmes atteintes de cette mala­die ne ressentent aucun symp­tôme. D’où la nécessité, soulig­ne le gynécologue, de faire des tests de dépistage régulièrement, surtout après l’âge de trente ans. «Ce sont surtout les jeunes filles qui ont des rapports sexuels précoces et les femmes qui ont plusieurs partenaires sexuels qui sont à risque de développer cette forme de cancer. Car elles sont plus exposées au virus HPV qui est sexuellement transmissible», souligne le Dr Ramdaursingh. Le tabac est également un facteur à risque associé au cancer du col de l’utérus. Une fumeuse court dix fois plus le risque de développer cette maladie, ajoute-t-il.

Dépister à temps
Contrairement aux autres formes de cancer, celui du col peut être prévenu à presque 100 %, insiste le Dr Ramdaur­singh. À condition toutefois de se faire dépister régulièrement et de manière précoce, grâce au frottis. Il s’agit du prélèvement de cellules à l’intérieur du col aux fins d’analyses au laboratoire central, à Candos.

Les résultats sont disponibles dans trois ou quatre semaines. Depuis sept ans, le ministère de la Santé a lancé un programme de dépistage à travers l’île par le biais de la caravane de santé. Ce sont les femmes âgées de 30 à 60 ans qui sont invitées à se faire le frottis, précise le gynécologue. Il leur est recommandé de ne pas avoir de rapports sexuels durant les 24 heures précédant le test.

Ellesne doivent pas non plus utiliser un médicament vaginal durant la même période. À ce jour, plus de 80 000 femmes ont bénéficié de ce service de dé­pistage, dont 10 % ont eu des résultats anormaux et cancéreux. Elles sont donc référées à l’hôpital pour le diagnostic précis de la maladie à travers l’appareil de colcoscopie. Celui-ci est doté d’un microscope qui peut magnifier par quarante fois les images de l’intérieur du col de la patiente. Ce qui permet de détecter toute anomalie au niveau des tissus du col. La biopsie – prélèvement de tissus – aux fins d’analyses est également indiquée dans certains cas.

Le ministère de la Santé projette de mettre sur pied une unité de colcoscopie à l’hôpital Victoria pour centraliser le service de diagnostic et de traitement du cancer du col.

Dépendant du stage
Par ailleurs, le traitement de cette maladie dépend de son stage, souligne le Dr Anil Mo­hith, cancérologue qui est égale­ment le coordonnateur du Na­tional Cancer Control Program. Et d’ajouter que cela peut prendre cinq à quinze ans pour le cancer du col de se développer. La chirurgie est indiquée dans certains cas. Le gynécologue assure que la chirurgie n’impli­que pas nécessairement l’hysté­rectomie (enlèvement de l’uté­rus), parmi les lésions pré­cancéreuses. Pour les lésions cancé­reuses, les médecins ont recours à la radiothérapie (destruction des cellules can­céreuses par des rayons X), la chirurgie et à la chimiothérapie (traitement médicamenteux).

Afin de sensibiliser les fem­mes sur l’importance du frottis comme prévention du cancer du col, le ministère de la Santé compte bientôt démarrer une campagne de sensibilisation. Par exemple, une brochure d’infor­mations sur cette mala­die sera lancée inces­samment.

Le ministère vise aussi à toucher 80 % des femmes de la tranche d’âge de 30 à 60 ans d’ici deux ans. Ce taux est de 50 % actuellement.

Un vaccin contre le cancer du col (Cervarix et Gardasil) est déjà à l’étude en Amérique et en Europe. Les résultats définitifs sont toujours attendus. Actuel­le­ment, les femmes sont vac­cinées dès l’âge de 12 à 26 ans. Malgré le vaccin, elles doivent toujours faire le test de dépistage par le frottis.

Les conseils du Dr Ramdaursingh pour la prévention

Éviter d’avoir des rapports sexuels à un âge précoce
Limiter le nombre de partenaires sexuels
Utiliser systématiquement un préservatif
Éviter le tabac
Faire le dépistage du cancer du col régulièrement

Le vaccin contre le cancer du col de l'utérus est remboursé.(France)
17/07/2007 - 16h52

Le vaccin Gardasil, contre le cancer du col de l’utérus, disponible depuis déjà plusieurs mois, est enfin remboursé par l’Assurance Maladie à hauteur de 65%. Les jeunes filles et jeunes femmes de 14 à 23 ans qui n’ont pas eu de rapports sexuels (ou au plus tard dans l’année suivant le début de leur vie sexuelle) pourront bénéficier de ce vaccin.
Le remboursement du vaccin, qui est administré en trois doses à 135 euros chacune, permettra de mieux lutter en matière de prévention contre la maladie. Chaque année, en France, le cancer du col de l’utérus est à l'origine du décès d'environ 1 000 femmes.

Rappelons tout de même que, malgré l’efficacité reconnue du vaccin, il ne dispense pas d’un suivi gynécologique.

C'est franchement une bonne initiative car en France il devrait coûter aux alentours de 400 euros mais je ne sais pas s'il sera toujours payant en intégralité par la suite. A 400 euros le vaccin, quelles familles auront vraiment la possibilité de le payer à leurs filles à moins qu'il y ait une bonne partie prise en charge par les mutuelles aussi !!

gardasil cancer col uterus coût : Le vaccin, commercialisé à un prix relativement élevé, ne doit cependant pas modifier les mesures de précautions prises contre les maladies sexuellement transmissibles.

Information receuillie sur le net : Le Gardasil ne sera pas remboursé dans un premier temps. Chaque année, près de 3.400 cancers du col de l'utérus sont diagnostiqués.

Le New-Hampshire a annoncé qu'il sera le premier état à offrir le vaccin aux filles entre 11 et 18 ans pour les protéger du cancer du col de l'utérus.

Le vaccin sera offert gratuitement.

http://tf1.lci.fr/infos/jt/0,,3359148,00-vaccin-contre-cancer-col-uterus-disponible-.html

Feu vert pour un vaccin contre le cancer du col de l'utérus

Le Gardasil, fabriqué par le laboratoire Merck, protège contre quatre types de virus qui peuvent se transmettre lors des rapports sexuels et qui évoluent souvent en cancer.

Le vaccin fait également l'objet d'une demande de commercialisation au sein de l'Union européenne.

Par Matthieu DURAND - le 09/06/2006 -

Le Gardasil bientôt disponible pour les Américaines. L'agence américaine de régulation des médicaments, la Food and Drug Administration (FDA), a autorisé jeudi la commercialisation de ce vaccin contre le cancer du col de l'utérus. Le laboratoire américain Merck, qui a mis au point le vaccin, a par ailleurs déposé une demande similaire auprès de l'Agence européenne du médicament.

Le Gardasil protège des infections contre quatre variétés de papillomavirus (HPV). Ces derniers sont responsables de lésions utérines mais aussi d'infections du vagin et de la vulve qui, dans les deux cas, évoluent souvent en cancer. Les papillomavirus se transmettent notamment lors des rapports sexuels.

Les quatre essais cliniques conduits sur 21.000 femmes aux Etats-Unis et dans plusieurs autres pays ont montré que ce vaccin était efficace à près de 100% contre les HPV 6, 11, 16 et 18. "Cette corrélation entre certains virus et les cancers du col était connue depuis plusieurs années", explique à LCI.fr le docteur Sylvain Mimoun, gynécologue-andrologue.

"Un grand plus"

Le Gardasil, destiné aux jeunes femmes âgées de 9 à 26 ans, est "une avancée importante dans la protection de la santé des femmes", selon la FDA. "C'est un grand plus pour les femmes et leurs conjoints aussi, d'ailleurs", confirme le Dr Mimoun. "Globalement, le message est que toute fille qui arrive en classe de sixième soit vaccinée, explique-t-il. L'objectif est d'agir avant le premier rapport sexuel." Et donc avant la transmission éventuelle des HPV. Il faudrait vacciner le plus grand nombre de femmes possible, indique encore le spécialiste français : "Le vaccin n'est interdit à personne mais l'Etat peut en décider autrement". Le rapport bénéfice/coût interviendra forcément pour déterminée quelle population vacciner.

Une personne atteinte de HPV qui se ferait vacciner risquerait-elle quelque chose ? "Pas grand-chose, répond Sylvain Mimoun. En revanche, je ne suis pas sûr que le vaccin serait efficace." Quant aux effets indésirables, "jusqu'à présent, rien de notable n'a été relevé".

Un deuxième vaccin contre le cancer du col de l'utérus a été récemment présenté aux Etats-Unis (lire l'article). Le Cervarix, fabriqué par GlaxoSmithKline, protège les femmes de plus de 25 ans contre l'infection des papillomavirus de type HPV 16 et 18 — les principaux responsables des lésions utérines évoluant en cancer. Au-delà de ces vaccins, les lésions cancéreuses peuvent être traitées au laser ou par électrocoagulation.

470.000 nouveaux cas par an

Dans le monde, le cancer du col de l'utérus est le second cancer le plus fréquent chez les femmes, avec 470.000 nouveaux cas chaque année et 233.000 décès, dont plus de 80% dans les pays en développement.

Un vaccin qui suscite l'espoir

Environ 400 Canadiennes meurent chaque année d'un cancer du col de l'utérus, mais cette donnée pourrait être sur le point de changer, grâce à une recherche mondiale à laquelle a pris part un gynécologue-obstétricien de Shawinigan, le Dr Normand Ayotte.

Ce dernier a participé à la mise au point d'un vaccin qui s'est avéré à 100 % efficace pour prévenir quatre types de virus du papillome humain, qui peut causer, outre le cancer du col de l'utérus, des condylomes et des verrues congénitales. Le vaccin est sur le point d'être approuvé par Santé Canada.

Le Dr Ayotte est fier d'avoir participé à cette recherche qui pourrait changer le monde. « C'est une très grande nouvelle médicale, c'est une découverte extraordinaire. [...] C'est rare qu'on peut dire qu'on met au point un vaccin qui va protéger d'un cancer », se réjouit le médecin. « Ce virus-là occupe 20 % de ma pratique. »

Le Dr Ayotte n'est pas la seule personne de la région à avoir contribué à cette recherche. Vingt-trois femmes y ont participé. « Je l'ai fait pour moi-même, parce que dans la fond, c'est un avancement pour la recherche et pour moi. Je me dis que si personne ne participe, la recherche n'avancera pas », commente l'une d'elles, Élise Trudel.

Bon, ce cancer là je ne l'aurais donc pas. :lol:

Cancer de l'utérus: bientôt le vaccin (06/12/2005)

Protection contre un virus sournois

BRUXELLES La commercialisation du premier vaccin contre le cancer du col de l'utérus devient une réalité. Les laboratoires Sanofi Pasteur MSD ont en effet annoncé, hier, qu'une demande d'autorisation de mise sur le marché du Gardasil, un médicament spécifiquement orienté vers la protection des femmes contre le papillomavirus, avait été introduite auprès des autorités sanitaires américaines. En Europe, le dossier sera déposé avant la fin de l'année auprès de l'Agence européenne pour l'évaluation des médicaments, qui a le pouvoir d'accorder une autorisation de mise sur le marché au niveau de l'Union européenne.


Les spécialistes estiment que 70% des personnes sexuellement actives sont exposées à ce virus au cours de leur existence. Dans la majorité des cas, l'infection disparaît spontanément et ne s'accompagne ni de symptômes, ni de séquelles. Toutefois, elle peut parfois provoquer des lésions touchant le col de l'utérus ou affectant les zones génitales externes (pensons aux verrues génitales). Certaines de ces lésions évoluent vers des atteintes précancéreuses, voire cancéreuses. On considère que le vaccin - qui protège contre quatre souches du papillomavirus - pourrait prévenir sept cas de cancers du col sur dix.


Un autre vaccin du même type est actuellement expérimenté par les laboratoires GlaxoSmithKline. Et selon une société spécialisée, les médicaments de lutte contre les cancers vont représenter, d'ici 2008, le marché pharmaceutique numéro un, avec un chiffre d'affaires global qui devrait... doubler.