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 L'histoire de Sam Hammad

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Denis
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Denis


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MessageSujet: L'histoire de Sam Hammad   L'histoire de Sam Hammad Icon_minitimeLun 12 Déc 2005 - 20:51

Mars 2004. Sam Hamad, alors ministre des Ressources naturelles du Québec, reçoit un véritable coup de massue. Il n’arrive pas à croire ce que lui annonce son médecin : il est atteint du cancer, une tricholeucémie qui a gonflé sa rate et ses ganglions abdominaux.

Pendant que le spécialiste s’absente pour analyser un échantillon sanguin qui révélera si son cancer est curable ou non, Sam Hamad se retrouve seul et fait soudain face au spectre de la mort. Son esprit s’emballe et, durant un bref instant, il envisage d’en finir tout de suite. Puis, son instinct de survie refait surface et tout son être se mobilise pour mener la bataille, «la seule bataille qu’il ne peut se permettre de perdre et qu’il est déterminé à gagner». Une semaine de chimiothérapie intense épuise toute la force vitale de son organisme et lui fait perdre une dizaine de kilos.

Un mois après son traitement, alors qu’il amorce sa rémission, le ministre, protégé par un masque, va rendre visite aux membres de son cabinet qui l’acceuillent chaleureusement. Mais en dépit de leurs paroles réconfortantes, Sam Hamad sent bien que les gens le croient encore sérieusement malade et irrémédiablement compromis puisque touché par ce mal assasin qu’est le cancer. «Je n’aimais qu’on ait autant pitié de moi alors que je savais que j’allais passer au travers», confie-t-il. Néanmoins, quatre mois plus tard, le 7 juillet 2004, Sam Hamad réintégrait ses fonctions ministérielles en pleine forme. «J’ai l’impression d’avoir fait un changement d’huile complet et d’être devenu une nouvelle personne», affirme l’homme dont le taux de globules rouges frôle aujourd’hui celui des athlètes olympiques, alors qu’en mars 2004 sa formule sanguine ressemblait à celle d’un mourant. Aujourd’hui président de la Commission des finances publiques de l’Assemblée nationale, Sam Hamad, qui est maintenant guéri de son cancer, souhaite que son témoignage contribue à éliminer cette perception fataliste du cancer. «Le cancer ne signifie pas nécessairement la mort, martèle-t-il. Le cancer veut dire problème de santé, bataille et espoir.»
L’exemple de ce politicien n’est pas unique. Loin de là, plusieurs formes de cancer se soignent très bien aujourd’hui et les personnes qui en sont atteintes peuvent espérer une bonne survie, une intéressante qualité de vie, voire une guérison complète. Une amélioration des traitements et aussi des méthodes de dépistage précoce plus performantes pour plusieurs catégories de cancer, telles que les cancers du sein, de la prostate, du testicule, du sang (certaines formes de leucémie), du tissu lymphoïde (maladie de Hodgkin et lymphomes non-hodgkiniens) et du col de l’utérus, autorisent désormais l’espoir.
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