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 Cancer de la prostate, vitamine E et protéine TAP

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Denis
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MessageSujet: Re: Cancer de la prostate, vitamine E et protéine TAP   Cancer de la prostate, vitamine E et protéine TAP Icon_minitimeJeu 24 Mai 2012 - 12:04

Selon Time Magazine, des scientifiques de Davos Life Science, un centre de recherche et de développement singapourien,vont se lancer à partir de juin dans des essais cliniques humains pour tester les effets bénéfiques de l’huile de palme sur des patients atteint d’un cancer.

«La raison pour laquelle les essais cliniques sont en cours, c’est parce que les résultats préliminaires ont été prometteurs», indique Pramod Khosla, un professeur agrégé du département de nutrition de l’université Wayne State à Détroit.

A partir de juin, Davos Life Science se lancera dans un essai clinique humain sur des patients d’un hôpital de recherche à Kuala Lumpur à un stade avancé du cancer de la Cancer de la prostate, vitamine E et protéine TAP 307098 . Au cours d’une phase initiale de six mois, on administrera à haute dose du tocotriénol, une molécule de la vitamine E issue de l’huile de palme. Bien que le composé puisse être trouvé à des niveaux faibles dans le riz, le son ou l’orge, l’huile de palme est la source la plus riche en tocotriénol, indique Pramod Khosla.

La récompense de ces essais pourrait être alors énorme: en utilisant une alimentation naturelle à base d’huile de palme, on pourrait prévenir ou traiter le cancer ainsi que les accidents vasculaires cérébraux. «L'avantage de composés alimentaires, c'est qu'ils sont naturels et sans danger», précise Arthur Ling, chef de la direction de Davos Life Science. «Ils peuvent faire partie de votre alimentation quotidienne», ajoute-t-il.

La plupart des recherches sur la promesse biomédicale de l’huile de palme se déroulent en Asie du Sud, où le produit est cultivé. Davos Life Science, qui est détenue par Kuala Lampur Kepong, est l’une des plus grandes sociétés de plantations de palmiers à huile en Malaisie. En 2009, le site PalmOilHQ soulignait déjà que ce centre de recherche avait découvert, avec la faculté de médecine Li Ka Shing de l’Université de Hong Kong, et le Centre de recherche australien sur le cancer de la prostate, que le fruit du palmier à huile était riche en tocotriénol. Des expériences in vitro aveint montré que ce composé naturel était plus puissant que le docétaxel, un médicament utilisé en chimiothérapie pour traiter le cancer du sein. Ils avaient ainsi découvert que le tocotriénol avait des effets anti-cancéreux qui permettaient de lutter contre les métastases. Et surtout qu'il n'avait pas les effets secondaires de la chimiothérapie qui attaque aussi les cellules saines.

D’autres études de laboratoires effectuées aux Etats-Unis, au Canada, et en Malaisie ont confirmé cette découverte, indique Pramod Khosla à Time Magazine.

Cependant, en raison de sa haute teneur en acides gras saturés après cuisson, cette huile massivement utilisée par l’industrie agro-alimentaire pour son faible coût est aussi fortement suspectée de favoriser les troubles cardio-vasculaires chez les populations occidentales. Selon le nutritionniste Raphaël Gruman, cité par Le Figaro, consommée sur le très long terme, elle provoquerait des dépôts de graisse dans les artères, qui grossissent, forment des caillots et favorisent les infarctus.

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Denis
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MessageSujet: Re: Cancer de la prostate, vitamine E et protéine TAP   Cancer de la prostate, vitamine E et protéine TAP Icon_minitimeDim 24 Oct 2010 - 7:33

(Oct. 24, 2010) — Survival rates of men with prostate cancer might soon be increased with a new vitamin E treatment which could significantly reduce tumour regrowth.

(24 octobre 2010) - Les taux de survie des hommes atteints du cancer de la prostate pourrait bientôt être augmentée avec un traitement de la vitamine E nouvelle qui pourrait réduire considérablement la repousse des tumeurs.


Queensland University of Technology (QUT) prostate cancer researchers are leading the fight against the disease, which kills 3000 Australian men a year.

Dr Patrick Ling, whose research will be a centrepiece of the new $354 million Translational Research Institute (TRI) when it opens in Brisbane, is leading a team of researchers who have identified a particular constituent of vitamin E, known as tocotrienol (T3), which can inhibit the growth of prostate tumours.


Les chercheurs ont identifié un constituent particulier de la vitamine E connu sous le nom de tocotrienol (t3) qui peut inhiber la croissance des tumeurs du cancer de la prostate.


Construction of TRI officially began Oct. 19 at the Princess Alexandra Hospital. The world-class facility brings together some of Queensland's best medical researchers from four leading Australian research facilities to turn their work into accessible and potentially life-saving health treatments.

Dr Ling's research has been funded by Davos Life Science in Singapore, who recently awarded him a further $128,000 to undertake a one-year study of the long-term effectiveness of T3 to prevent the recurrence of treated prostate cancer tumours.

"Prostate cancer is the most common type of cancer in developed countries," Dr Ling said.

"It is responsible for more male deaths than any other cancer, except lung cancer."

Dr Ling said existing chemotherapy and hormonal therapy treatment of prostate cancer was insufficient because it failed to kill off the prostate cancer stem cells (CSCs) which were believed to be responsible for the regrowth of tumours.

Dr Ling a déclaré la chimiothérapie existants et le traitement de la thérapie hormonale cancer de la prostate a été insuffisante, car elle n'a pas de tuer les cellules souches cancéreuses de la prostate (CCF) qui ont été soupçonnés d'être responsables de la repousse des tumeurs.



However, the research team have discovered a particular form of T3, called gamma-tocotrienol (γ-T3), can successfully kill off the prostate cancer CSCs.

La recherche a toutefois découvert une forme particulière de t3 appelé gamma-tocotrienol (gamma-t3) qui peut tuer les cellules souches cancéreuses de la prostate.

"Currently there is no effective treatment for metastatic prostate cancer, because it grows back after conventional therapies in more than 70 per cent of cases," he said.

"But with γ-T3, QUT researchers have found a better way to treat prostate cancer, which has the potential to inhibit recurrence of the disease."

Dr Ling said in animal trials, γ-T3 completely inhibited tumour formation in more than 70 per cent of the mice implanted with prostate cancer cells and fed the vitamin E constituent in water. In the remaining cases, tumour regrowth was considerably reduced, while tumours reformed in 100 per cent of the control group.

The findings were published recently in the International Journal of Cancer.

The next stage of Dr Ling's study has begun and will determine the long-term effectiveness of the γ-T3 treatment, with plans to progress to clinical trials in the future.

La prochaine étape est de déterminer l'efficacité à long terme du traitement au gsamma-t3 avec des plans pour progresser vers des essais cliniques.

"Previous clinical trials using another vitamin E constituent to inhibit prostate cancer development were unsuccessful, but these trials did not use the vitamin E constituent γ-T3," he said.

D'autres essais cliniques utilisant une autre forme de vitamine E pour inhiber le cancer de la prostate n'ont pas eu de succès mais ces essais n'ont pa utilisé le gamma-3

"Other research has found γ-T3 is also effective in suppressing other types of cancer, including breast, colon, liver and gastric."

D'autres recherches ont découvert que gamma-t3 pouvait être efficace dans d'Autres sortes de cancer comme le cancer du Cancer de la prostate, vitamine E et protéine TAP 307141 du Cancer de la prostate, vitamine E et protéine TAP 307163 du Cancer de la prostate, vitamine E et protéine TAP 29079 et de l'estomac.

Dr Ling said while not all vitamin E preparations had the active constituent, natural vitamin E obtained from palm oil was rich in γ-T3.

Toute vitamine E n'A ps le constituent actif qui est dans l'huile de palme riche en gamma-t3.

Professor Ross Young, from QUT's Institute of Health and Biomedical Innovation (IHBI), said one of TRI's greatest strengths was to bring together leading researchers.

"Collaboration, which combines the expertise of researchers from different disciplines and institutions to achieve common goals, will lead to better solutions," Professor Young said.

QUT Vice-Chancellor Professor Peter Coaldrake said TRI would greatly benefit Queensland's and Australia's economy and ability to attract the world's best researchers to our shores.

"By having this world-class facility producing research of the highest quality, we will be increasing Queensland's international competitiveness in research," Professor Coaldrake said.

TRI is a collaboration of QUT, the University of Queensland, Princess Alexandra Hospital and the Mater Medical Research Institute, with funding from the Australian Government, Queensland Government, The Atlantic Philanthropies, QUT and UQ.

Dr Ling is based at IHBI and the Australian Prostate Cancer Research Centre -- Queensland, a comprehensive research centre to investigate new ways to treat prostate cancer established by QUT and the Princess Alexandra Hospital with funding from the federal government.

His research is funded by world-leading tocotrienol manufacturer Davos Life Science. The Singapore-based company produces γ-T3 from sustainable palm plantations.


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Denis
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MessageSujet: Re: Cancer de la prostate, vitamine E et protéine TAP   Cancer de la prostate, vitamine E et protéine TAP Icon_minitimeMer 4 Jan 2006 - 22:59

Les biologistes moléculaires ont fait énormément de progrès dans la compréhension du processus complexe du cancer et, comme résultat, commencent à comprendre les moyens subtils impliqués dans le procédé de la division des cellules normales. Quand les cellules croissent et se divisent, elles le font au travers un processus ordonné de cycles. À chaque cycle, la cellule s'accroit; l'adn dans les chromosones de la cellules sont dupliqués; et eventuellement la cellule se divise en deux cellules soeurs.

Dans les cellules normales, le temps du cycle de la cellule est controlé en partie par les signaux chimiques appelés "facteurs de croissance" qui sont diffusés à travers l'environnement liquide des cellules. Les facteurs de croissance transmettent leurs signaux à l'intérieur des cellules pour diriger la progression de la celllule dans son cycle. Dans la plupart des tissus matures, les facteurs de croissance servent aussi à arrêter le cycle de la cellule pour prévenir la prolifération des cellules quine sont plus nécessaires. Les cellules endommagées ou celles qui ont dépassées leur temps de vie prédeterminé peuvent se voir intimer l'ordre non seulement d'arrêter de se diviser mais de se suicider en fragmentant leur chromosomes.

Les cellules cancéreuses sont des cellules normales qui ont échappées aux controles soit de leur cycle soit de leur temps de vie. POur des raisons que les scientifiques cherchent encore, les cellules endommagées ne répondent aux instructions pour se détruire elle-mêmes.

Les méchanismes de contrôle de la prolifération des cellules sont extrêmement complexes. Karen Heim, un étudiant en sciences biologiques à l'université du Texas à Autin, est un des nombreux chercheurs qui examine le rôle de la vitamine "E" (VES) dans la régulation des cellules humaines cancéreuses. Heim est associé avec le professeur Bob G. Sanders et avec le professeur de sciences de la nutrition Kimberly Kline. Ces gens et leurs laboratoires cherchent à comprendre le rôle de certaines vitamines de gras soluble sur les cellules cancéreuses.

La vitamine E, comme quelques autres vitamine est un antioxydant : elle protège les protéines cellulaires et l'adn des dommages d'une forme hautement réactive d'oxygène. Toutefois, Heims a découvert que la vitamine E (succinate), un dérivé de la vitamine E, n'est pas un antioxydant, mais agit sur le développement de la tumeur de différentes manière. (LA vitamine E succinate n'est pas la forme de vitamine la plus répandue dans les suppléments de vitamines vendus sur le marché mais quelques marques la forunissent.)

Heim étudie les effets de VES sur un type spécifique de cellules cancéreuses du sein cultivées en laboratoire. Les autres étudiants gradués du groupe examine les effets de VES sur d'autres types de cellules cancéreuses et les façons dont VES controlent la croissance des tumeurs.

Parce que VES agit sur les tumeurs de différents tissus, HEim note que les futures applications médicales de VES pourraient être dans la prévention du cancer aussi bien que dans le traitement de certains types de tumeurs déja établies. Toutefois ces applications doivent encore attendre les résultats de d'Autres recherches. Même si VEs inhibe la croissance du cancer dans les cultures de laboratoires, son efficacité contre le cancer chez l'humain n'est pas encore établi.

Karen Israel a observé les effets de VEs sur les cellules du cancer de la prostate qui sont les mêmes que les effets sur les cellules du cancer du sein étudiées pas Heim. Dans le cancer de la prostate, les VEs arrêtent la synthèse de l'Adn et induit l'Apoptose, ceci indique que VES est effectif dans plus de 1 cancer. Les études d'Israel montrent que VES induit l'apoptose dans les cellules cancéreuses de la prostate en passant par une membrane cellulaire appelé Fas. Quand elle est activée, FAs initie une cascade d'évênement qui en bout de course résulte dans une dégradation de la cellule cancéreuse.
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Denis
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MessageSujet: Re: Cancer de la prostate, vitamine E et protéine TAP   Cancer de la prostate, vitamine E et protéine TAP Icon_minitimeMer 4 Jan 2006 - 13:46

En cherchant à comprendre ce qu'est le VES dont il est question dasn l'article, je tombe sur ce nouvel article. Le VES est un dérivé de la vitamine E qui est vendu dans certaines marques de supplément de vitamines semble-t-il. Le VES pertuberait l'activité des cellules cancéreuses d'Après ce que je comprends, je vais essayer de traduire ce bout de texte un peu plus tard et de chercher dans le commerce ces VES.
Peut-être à ingurgiter avec le jus de grenade donc.



Molecular biologists have made enormous advances in understanding the complex processes of cancer and, as a result, are beginning to understand the subtle ways that the division of normal cells is controlled. When cells are growing and dividing, they proceed through orderly cell cycles. In each cycle, the cell grows; the DNA in the cell's chromosomes is duplicated; and eventually the cell divides into two daughter cells.

In normal cells, the timing of the cell cycle is controlled in part by chemical signals called growth factors that diffuse through the cells' watery environment. The growth factors transmit signals within the cells to direct the progress of the cell cycle. In most mature tissues, growth factors also serve to halt the cell cycle to prevent proliferation of unnecessary cells. Damaged cells, or cells that have exceeded some predetermined life span, may be instructed not only to stop dividing but even to "commit suicide" by fragmenting their chromosomes.

Cancer cells are formerly normal cells that have escaped orderly control of either their cell cycle or life span. For reasons that scientists are still seeking to understand, these damaged cells do not respond to instructions to destroy themselves.


The mechanisms controlling cell proliferation are extremely complex. Karen Heim, a doctoral graduate student in Biological Sciences at The University of Texas at Austin, is one of several researchers examining the role of vitamin E succinate (VES) in regulating human tumor cells. Heim is associated with the laboratories of UT molecular genetics professor Bob G. Sanders and nutritional sciences professor Kimberly Kline. These collaborating laboratories investigate the effects of fat-soluble vitamins on tumor growth.

Vitamin E, like some other vitamins, is an antioxidant: it protects cellular proteins and DNA from damage from highly reactive forms of oxygen. However, Heim points out that vitamin E succinate, a derivative of vitamin E, is not an antioxidant, but affects tumor development in a very different way. (Vitamin E succinate is not the most common form of the vitamin found in commercial dietary supplements, but it is available in a few brands.)

Heim studies the effects of VES on a specific type of cell originally derived from human breast cancers and cultured in the laboratory. Other graduate students in the group examine the effects of VES on other types of cancer cells and study the ways VES controls tumor growth.

Because VES acts on tumors from different tissues, Heim notes, future medical applications of VES may be in cancer prevention as well as in treatment of certain types of established tumors. However, such applications must await further research. Although VES inhibits the growth of cancer cells in laboratory cultures, its efficacy against cancers in humans is not yet established.

By Jack Kent, Jr.,
excerpted from Focus on Science (Spring 1999)
full text of the article

Other UT Research on VES and Cancer
Several UT graduate students in the Sanders and Kline research groups are investigating the role of vitamin E succinate (VES) in tumor regulation.

Karen Israel has observed effects of VES on cultured prostate cancer cells that parallel the effects on breast cancer cells studied by Heim. In the prostate cancer cells, VES halts DNA synthesis and induces cell death (apoptosis), indicating that VES is effective against more than one kind of cancer. Israel's studies show that VES triggers apoptosis in prostate cancer cells via a cell membrane receptor called Fas. When activated, Fas initiates a cascade of events that eventually results in the systematic degradation of the tumor cells.
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frederic

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MessageSujet: Re: Cancer de la prostate, vitamine E et protéine TAP   Cancer de la prostate, vitamine E et protéine TAP Icon_minitimeDim 1 Jan 2006 - 23:36

Super Mickey
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MessageSujet: Re: Cancer de la prostate, vitamine E et protéine TAP   Cancer de la prostate, vitamine E et protéine TAP Icon_minitimeDim 1 Jan 2006 - 17:36

Un grand merci à Mickey pour cette traduction. Les articles les plus intéressants et up-to-date pour ce qui est de la recherche médicale sont bien souvent en anglais et Mickey maitrise parfaitement cette langue.

Denis
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MessageSujet: Re: Cancer de la prostate, vitamine E et protéine TAP   Cancer de la prostate, vitamine E et protéine TAP Icon_minitimeDim 1 Jan 2006 - 17:34

Une protéine qui aide à maintenir le niveau de vitamine E pour s’opposer au cancer de la prostate par Jacqueline Strax.

Sources : le Centre Médical de recherches de l’université de Rochester – Publications médicales.

Les chercheurs de l’Université de Rochester ont identifié une protéine capable de retenir la vitamine E dans les cellules du cancer de la prostate.

Les chercheurs ont découvert que cette protéine aidait à limiter la prolifération des cellules cancéreuses.

Cette protéine connue sous le nom de « alpha tocopherol et protéine associés » ou TAP crée aussi une importante perturbation dans le cheminement des cellules cancéreuses et s’oppose à l’expansion du cancer.

Les chercheurs sous l’impulsion de ShuYuan Yeh, professeur-assistant en urologie et pathologie de Rochester, sont les premiers à décrire le rôle du TAP dans le cancer de la prostate. Yeh dit que le rôle que la protéine TAP semble jouer un rôle essentiel dans le développement physiologique de la prostate normale en relation avec les fonctions de la vitamine E.

Les découvertes sont rapportées dans le « Nov.1 » publié par le journal sur la Recherche sur le Cancer. Des premières études faites par cette équipe de Rochester, il ressort que les effets de la vitamine E sur le récepteur androgène et le niveau des PSA, ont montré que le dérivé de vitamine E appelé alpha-tocophéryl succinate (VES) œuvre avec le sélénium à inhiber la croissance de la cellule cancéreuse de la prostate et également à réduire l’invasion et la progression des cellules cancéreuses.

Dans la nouvelle étude, ils rapportent « nos données donnent à penser que non seulement le TAP sert d’intermédiaire pour l’absorption de la vitamine E facilitant son action antiprolifération dans les cellules du cancer de la prostate, mais aussi dans son dispositif anti-tumeur pour contrôler la viabilité de la cellule cancéreuse par un moyen autre que celui de la vitamine E.

Donc, le TAP pourrait être un nouveau marqueur dans le pronostic de la progression du cancer de la prostate. » Ils se concentrent sur la conception future de médicaments similaires délivrant des concentrations d’un cocktail de VES anti-cancer pouvant être toléré par le corps. D’autres étudient le VES pour contrôler le cancer du sein.

Le niveau de TAP chez les hommes atteints du cancer de la prostate peut produire un effet thérapeuthique, mais Yeh décrit le processus comme « difficile et limité ». Elle-même et son équipe de recherches examinent quelles substances spécifiques peuvent augmenter l’action du TAP
Tandis que le TAP lui-même pourrait devenir un jour une voie de traitement du cancer de la prostate, il est dans l’immédiat un potentiel et nouveau marqueur de pronostic.

« Si la recherche continue à montrer le rôle important du TAP, nous pourrions utiliser ses niveaux d’expression pour mieux évaluer et prévoir l’agressivité du cancer » disent Edward M. Messing, M.D., de la chaire d’urologie à l’Université du Centre Médical de Rochester.
« Nous pourrions être en mesure d’utiliser les évaluations du TAP pour prévoir si un patient répond au traitement ». Le TAP est une protéine agglomérante aux performances importantes sur les fonctions cellulaires. Dans le foie par exemple, le TAP joue un rôle en régulant la synthèse du cholestérol.

Yey et son équipe de chercheurs ont trouvé une concentration élevée de TAP dans les cellules épithéliales d’une prostate normale. Mais dans les échantillons cliniques du cancer humain de la prostate et dans plusieurs tests d’une série de cellules cancéreuses, les chercheurs ont trouvé du TAP en quantité significativement réduite.

Les hautes concentrations de TAP dans les cellules d’une prostate normale suggèrent que le TAP facilite le transport de la vitamine E dans les tissus de la prostate. Yeh a trouvé aussi que le TAP augmente la capacité de la vitamine E à contenir la croissance rapide des cellules du cancer.

Vitamine E et TAP ont des parcours distinct pour moduler la croissance des cellules du cancer de la prostate et nous supposons que la vitamine E et le TAP peuvent œuvrer ensemble pour obtenir les meilleurs résultats visant à éliminer la tumeur, écrivent les chercheurs dans l’article sur la recherche du cancer.

Mais Yeh a aussi découvert que le TAP par lui-même fait obstacle à la cellule de croissance du cancer de la prostate. Une cellule peut envoyer des messages de sa surface au noyau à travers une série de réactions chimiques connues par leur cheminement spécifique. Yeh et son équipe ont identifié un chemin spécifique désorganisé par le TAP. La rupture par le TAP empêche la croissance de la cellule du cancer.

Cette voie inclut deux protéines, phosphatidylinositol 3-kinase et constitutively active Akt.

La piste est très active dans le cancer, donnant aux cellules une croissance et un avantage de survie, dit Yeh, cette piste n’est pas la seule dans le cancer de la prostate, mais c’en est une importante.
Les chercheurs de Rochester ont réintroduit le TAP dans les cellules du cancer de la prostate en laboratoire. Ils ont également injecté des cellules cancéreuses à des souris pour les guérir avec le TAP.

« Réintroduire le TAP dans les cellules du cancer de la prostate peut avoir un effet thérapeutique » dit Yeh. « La prolifération du cancer a été réduit dans les cellules avec la réintroduction du TAP. Chez les souris en rémission avec le TAP, il y a eu une incidence significative des tumeurs et de dimension des tumeurs »

Outre la recherche sur les substances capables de surélever le niveau du TAP, Yeh et son groupe de recherches se focalisent maintenant sur le pourquoi, dans le cancer de la prostate, les cellules perdent leur capacité à retenir le TAP.

« Cette recherche est une grande promesse « dit Messing. « Pourquoi le niveau du TAP est-il bas dans les cellules du cancer ? Est-ce une chose qui conduit les cellules à devenir malignes ?

Si la teneur du TAP est importante, nous devrions pouvoir interférer et restaurer le TAP et l’affecter au progrès sur le cancer. »

La recherche de Yeh est focalisée sur le cancer de la prostate depuis plusieurs années (voir les notes sur le côté au dessus). Dans un article en 2002 des Procédés de l’Académie, Nationale des Sciences, Yeh et son équipe de chercheurs ont montré que la Vitamine E interfère avec deux protéines qui jouent un rôle central dans le développement du cancer de la prostate.

Les chercheurs ont alors trouvé que cette vitamine E empêche les cellules du cancer de la prostate d’être à la fois l’antigène spécifique de la prostate (PSA) et le récepteur androgène, une clé dans le développement et la progression de la maladie. (Je ne suis pas sûre d’avoir bien compris. Denise)

« Nous en savons un peu plus aujourd’hui sur la vitamine E grâce aux travaux de Yey « dit Messing. « Personne ne sait réellement comment agit la vitamine E. Le TAP peut nous donner la conviction intime de la façon dont agit la vitamine E partout ailleurs dans le corps et pourquoi c’est la vitamine requise ».

Messing dirige le département national des études désigné pour tester si oui ou non la vitamine E ou le sélénium ou une combinaison prévient le cancer de la prostate. L’essai de prévention du cancer par le sélénium et la vitamine E est le plus grand essai clinique actuellement sur les préventions contre le cancer de la prostate.

Les participants seront suivis pendant au moins sept ans, jusqu’aux environs de 2011.

Après le cancer de la peau, le cancer de la prostate est le type le plus
commun chez les américains. Rien que cette année, on estime à 232.000 nouveaux cas de cancer de la prostate et à plus de 30.000 décès US . Environ un américain sur six développera un cancer de la prostate au cours de son existence.

En sus de Yey et Messing, d’autres auteurs du Centre médical de Recherches de l’Université de Rochester s’ajoutent sur cet article : Ing Ni, Xingqiao Wen, Jorge Yao, Yi Yin, Min Zhang, Shaozhen Xie, Ming Chen, Brenna Simons, Philip Chang, et Anthony di Sant’Agnese. L’étude a été soutenue en partie par une subvention des Instituts Nationaux de la Santé.
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Denis
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MessageSujet: Re: Cancer de la prostate, vitamine E et protéine TAP   Cancer de la prostate, vitamine E et protéine TAP Icon_minitimeDim 1 Jan 2006 - 15:53

Tu peux faire un copier-collé ici.

En cliquant avec le bouton droit de la souris, tu vas voir une option copier (il s'agit aussi de mettre en surbrillance le texte que l'on veut copier), après c'est tu cliques ou tu veux le mettre et avec le bouton droit tu fais "coller"


Denis


Dernière édition par Denis le Mar 28 Oct 2008 - 10:28, édité 1 fois
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Mickey




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MessageSujet: traduction du TAP   Cancer de la prostate, vitamine E et protéine TAP Icon_minitimeDim 1 Jan 2006 - 14:30

J'ai envoyé le 31.12.05 la traduction des travaux concernant le TAP à Denis (Denishelper) mais le message m'est revenu car il n'est pas arrivé à son destinataire. Comment le lui faire parvenir ? Merci.
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Denis
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MessageSujet: Cancer de la prostate, vitamine E et protéine TAP   Cancer de la prostate, vitamine E et protéine TAP Icon_minitimeVen 23 Déc 2005 - 10:25

Cancer de la prostate, vitamine E et protéine TAP 307098

A Protein That Helps Maintain Vitamin E Levels Suppresses Prostate Cancer
BY JACQUELINE STRAX Sources: Rochester University Medical Center; PubMed

University of Rochester Medical Center researchers have identified a protein that assists in the retention of vitamin E in prostate cancer cells. This protein helps vitamin E to limit the increase of cancer cells, the researchers found.

The protein, known as alpha tocopherol associated protein or TAP, also disrupts an important signaling pathway in prostate cancer cells and suppresses growth of the cancer.

The researchers, led by ShuYuan Yeh, assistant professor of urology and pathology at the Rochester, are the first to describe the role of TAP in prostate cancer. Expression levels of TAP are significantly lower in prostate cancer than in a normal prostate, the researchers found. High expression of TAP protein in prostate cells may have a physiological role in normal prostate development and vitamin E-related functions, Yeh said.

The findings are reported in the Nov. 1 issue of the journal Cancer Research. In earlier studies, this Rochester team has looked at effects of vitamin E on the androgen receptor and PSA levels and have shown that a vitamin E derivative called alpha-Tocopheryl succinate (VES) works with selenium to inhibit prostate cancer cell growth and also reduces invasiveness of advanced prostate cancer cells. In the new study, they report, "our data suggest that TAP not only mediates vitamin E absorption to facilitate vitamin E antiproliferation effect in prostate cancer cells, but also functions like a tumor suppressor gene to control cancer cell viability through a non-vitamin E manner. Therefore, TAP may represent a new prognostic marker for prostate cancer progression." They have begto think about guture design of copycat drugs to deliver concentrated doses of the anti-cancer punch of VES in ways the body could use. Others are studying VES for control breast cancer invasion.

Restoring TAP levels in men with prostate cancer could produce a therapeutic effect but Yeh described the process as “difficult and limited.” She and her research team are investigating whether specific substances can increase the expression of TAP.

While TAP itself someday could become an effective avenue of treatment for prostate cancer, it has immediate potential as a new prognostic marker.

“If research continues to show the important role of TAP, we could use TAP expression levels to better assess and predict the aggressiveness of the cancer,” said Edward M. Messing, M.D., chair of Urology at the University of Rochester Medical Center. “We may be able to use TAP levels to predict whether a patient will respond to treatment.”
TAP is a binding protein that performs important cellular functions. In the liver, for example, TAP plays a role in regulating the synthesis of cholesterol.

Yeh and her research team found high levels of TAP in epithelial cells of normal prostate tissue. But in clinical human prostate cancer samples and in several tested prostate cancer cell lines, the researchers found TAP at significantly reduced levels.

The high levels of TAP in normal prostate cells suggest that TAP facilitates the transport of vitamin E into prostate tissue and helps retain high concentrations of the vitamin in the cells.

In prostate cancer cells, the researchers showed for the first time that TAP supports the retention of vitamin E. Yeh also found that TAP increases vitamin E’s capacity to control the rapid growth of the cancer cells.

“Vitamin E and TAP have distinct pathways to modulate prostate cancer cell growth and we hypothesize that vitamin E and TAP can work together to elicit better tumor suppression effects,” the researchers wrote in the Cancer Research article.

But Yeh also discovered that TAP by itself suppresses prostate cancer cell growth. A cell can send messages from its surface to the nucleus through a set of chemical reactions known as a signaling pathway. Yeh and her team identified a specific pathway disrupted by TAP. The disruption by TAP suppresses cancer cell growth.

The pathway involves two proteins, phosphatidylinositol 3-kinase and constitutively active Akt.

“The pathway is very active in cancer, giving the cells a growth and survival advantage” Yeh said. “This pathway is not the only factor in prostate cancer, but it is an important one.”

The Rochester researchers reintroduced TAP into the prostate cancer cells in the laboratory. They also injected mice with cancer cells and cancer cells with restored TAP.

“Reintroducing TAP expression in prostate cancer cells may have a therapeutic effect,” Yeh said. “Proliferation of the cancer was reduced in cells with the reintroduced TAP. In mice with restored TAP, there was significantly reduced incidence of tumors and reduced size of tumors.”

In addition to investigating which substances boost the expression of TAP, Yeh and the research group now are focusing on why, in prostate cancer, cells lose the capacity to express TAP.

“This research has great promise,” Messing said. “Why is TAP expression low in cancer cells? Is it one of the things that drives cells to become malignant? If TAP expression is important, we might be able to interfere and restore TAP expression and affect the progress of the cancer.”

Yeh’s research has focused on prostate cancer for several years [see sidebar above]. In an article in 2002 in the Proceedings of the National Academy of Sciences, Yeh and her research team showed that vitamin E interferes with two proteins that play a central role in the development of prostate cancer.

The researchers found then that vitamin E disrupts the ability of prostate cancer cells to make both prostate-specific antigen (PSA) and the androgen receptor, a key player in the development and progression of the disease.

“We know a lot more today about vitamin E because of Dr. Yeh’s work,” said Messing. “No one really knows how vitamin E works. TAP may give us insights into how vitamin E works anywhere in the body and why it is a required vitamin.”

Messing heads the Rochester part of a national study designed to test whether either vitamin E or selenium, or a combination, prevents prostate cancer. The Selenium and Vitamin E Cancer Prevention Trial is the largest clinical trial yet of prostate cancer preventives. Participants will be tracked for at least seven years, until about 2011.

After skin cancer, prostate cancer is the most common type of cancer in U.S.men. This year alone, there will be an estimated 232,000 new cases of prostate cancer and more than 30,000 U.S.deaths. Approximately one in six U.S. men will develop prostate cancer during his lifetime.

In addition to Yeh and Messing, other University of Rochester Medical Center authors on the article include Jing Ni, Xingqiao Wen, Jorge Yao, Yi Yin, Min Zhang, Shaozhen Xie, Ming Chen, Brenna Simons, Philip Chang, and Anthony di Sant' Agnese. The study was supported, in part, by a grant from the National Institutes of Health.


Dernière édition par Denis le Ven 14 Nov 2008 - 17:46, édité 2 fois
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