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 L'environnement et le cancer.

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Denis
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MessageSujet: Re: L'environnement et le cancer.   L'environnement et le cancer. Icon_minitimeJeu 17 Déc 2015 - 16:19

Des facteurs environnementaux comme les rayons ultraviolets et la fumée de cigarette seraient responsables de 70 à 90 % des cancers, rapporte une nouvelle étude.

Des chercheurs de l’Université Stony Brooke, à New York, ont dévoilé leur étude dans la dernière édition de la revue Nature, a rapporté Le Devoir jeudi. Leurs résultats viennent contredire ceux publiés en janvier qui suggéraient que le cancer n’était que le fruit du hasard.

Les auteurs indiquent que de nombreuses études épidémiologiques ont déjà démontré que le risque de développer un cancer est bien souvent attribuable à des facteurs retrouvés dans l’environnement.

«L’incidence des cancers du sein et de la prostate présente de grandes variations géographiques, peut-on lire dans l’étude. L’incidence du cancer du sein est en effet cinq fois plus élevée en Europe de l’Ouest qu’en Asie de l’Est et que dans le centre de l’Afrique. L’incidence du cancer de la prostate est 25 fois plus élevée en Australie et en Nouvelle-Zélande que dans des régions du sud et du centre de l’Asie.»

D’autres recherches ont déjà avancé que le cancer colorectal est bien souvent attribuable au régime alimentaire, que les cancers de l’œsophage, de la tête et du cou sont fréquemment causés par le tabac et l’alcool et que les cancers de la peau et les mélanomes ont été imputables à maintes reprises aux rayons ultraviolets du soleil.

Des données cumulées entre 1973 et 2012 par un autre organisme aux États-Unis et citées dans l’étude apportent un nouvel argument à leur thèse. Plusieurs types de cancers, comme ceux de la thyroïde, du foie, du rein, du thymus, du petit intestin, de l’anus, des testicules et les cancers ano-rectaux, ont connu une augmentation de 40 % depuis 1973. Aussi, le risque de mortalité des suites d'un cancer du poumon s’est multiplié par 15 entre 1930 et 2011. Ces données démontrent, selon cette nouvelle étude, qu’une très grande proportion des cancers et du taux de mortalité dus à un cancer est attribuable à l’environnement.

Selon la Fondation québécoise du cancer, pas moins de 50 000 Québécois ont reçu l’effrayant diagnostic en 2015.

Depuis 2000, le cancer est la principale cause de mortalité au Québec. En moyenne, toutes les 11 minutes, quelqu’un apprend qu’il est atteint du cancer et toutes les 26 minutes, quelqu’un en meurt.
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Denis
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MessageSujet: Re: L'environnement et le cancer.   L'environnement et le cancer. Icon_minitimeMer 11 Fév 2015 - 18:28

Dernières nouvelles
Rougeole: une mère exprime sa colère sur Facebook
Ebola: deux personnes en observation à London
Rougeole: dix cas confirmés dans Lanaudière
Tweeter 10-02-2015 | 09h52
MONTRÉAL - Respirer de la poussière de bois peut causer le cancer du poumon, selon un chercheur de l'Université de Montréal.

«Le risque de souffrir d'un cancer du L'environnement et le cancer. 307171 est d'autant plus grand que la durée et l'intensité de l'exposition à la poussière de bois ont été importantes», a expliqué l'épidémiologiste Jack Siemiatycki.

Ainsi, les travailleurs les plus à risques sont les menuisiers, les ébénistes, les bûcherons et les travailleurs du milieu de la construction. Le risque de cancer du poumon est de 40 à 70 % plus élevé dans ces métiers que pour le reste de la population.

Pour parvenir à ces conclusions, le chercheur et son équipe ont analysé tous les cas de cancer de la région de Montréal entre 1979 et 1986, ainsi que les cas de patients ayant reçu un diagnostic de cancer du poumon entre 1996 et 2001.

«On savait déjà que la poussière de bois pouvait causer le cancer nasosinusal. Mais ce cancer est très rare dans la population», a ajouté M. Siemiatycki, dont l'étude est la première à démontrer un lien entre cancer du poumon et poussière de bois.

Le professeur recommande l'instauration de mesures de prévention collective afin de réduire l'exposition au maximum. Les équipements qui permettent de capter la poussière de bois à la source sont efficaces. Ils ne sont toutefois pas toujours utilisables, c'est le cas notamment pour certains outils portatifs comme la ponceuse, la toupie et la perceuse. Le port de masques antipoussière avec cartouche filtrante est donc recommandé.

Les résultats de ces travaux ont été publiés dans la revue scientifique Environmental Health.

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MessageSujet: Re: L'environnement et le cancer.   L'environnement et le cancer. Icon_minitimeVen 22 Fév 2013 - 14:21

Dans un rapport qui fera date et s'intitule "L'état de la science en matière de perturbateurs endocriniens", l'Organisation Mondiale de la Santé et le Programme des Nations Unis pour l'Environnement ont admis pour la première fois l'impact important de ces perturbateurs endocriniens sur la santé humaine. Ce rapport précise que "De nombreuses substances chimiques synthétiques dont les effets perturbateurs sur le système endocrinien n'ont pas été testés pourraient avoir des conséquences non négligeables sur la santé".

Le système endocrinien assure le contrôle de la production d'hormones qui interviennent à toutes les étapes de notre vie dans de nombreux processus biologiques : puberté, croissance, sommeil, anxiété, humeur. Ce système complexe est sensible à certaines des quelque 100 000 molécules chimiques présentes dans notre environnement.

On en trouve notamment dans les pesticides, les produits cosmétiques, les produits d'hygiène personnelle, les appareils électroniques, les emballages et certains additifs alimentaires. Les scientifiques sont de plus en plus nombreux à être convaincus que ces substances perturbatrices sont impliquées dans la diminution constante de la fertilité constatée en Europe chez l'homme depuis plusieurs décennies. Il est également possible, bien que la démonstration scientifique incontestable reste à produire, que ces perturbateurs soient impliqués, à un degré qui reste à évaluer, dans l'augmentation de l'incidence de certains cancers, des maladies neuro-dégénératives et de l'obésité.

"Les perturbateurs endocriniens chimiques peuvent entrer dans l'environnement principalement par le biais des effluents industriels et urbains, le ruissellement des terres agricoles et l'incinération et le rejet des déchets. L'être humain peut y être exposé lors de l'ingestion de nourriture, de poussière et d'eau ou de l'inhalation de gaz et de particules présents dans l'air, ainsi que par contact cutané", précise le rapport qui ajoute "Les perturbateurs endocriniens chimiques connus ne constituent que la 'partie émergée de l'iceberg' et il faut disposer de méthodes de test plus complètes pour identifier d'autres perturbateurs endocriniens éventuels, leurs sources et leurs modes d'exposition".

L'Union européenne a déjà recensé 23 produits qu'elle soupçonne de perturber le système endocrinien. On y trouve notamment les phtalates, utilisés depuis 50 ans en cosmétologie et pour assouplir le plastique. Autre perturbateur identifié grâce à plusieurs études scientifiques, le Bisphénol A, interdit depuis le début de l'année en France pour les contenants destinés aux enfants de moins de trois ans, mais qui reste utilisé dans certains produits de l'industrie alimentaire.

Le Parlement européen a adopté un projet de résolution le 23 janvier, qui vise à réduire l’exposition aux perturbateurs endocriniens et devrait être voté définitivement dans quelques semaines. Ce texte prévoit notamment une nouvelle directive d'ici 2015, visant à réduire l’exposition humaine aux perturbateurs endocriniens.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

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MessageSujet: Re: L'environnement et le cancer.   L'environnement et le cancer. Icon_minitimeLun 19 Nov 2012 - 15:31

Les femmes qui travaillent dans certaines industries auraient un risque beaucoup plus élevé de cancer du sein, selon une nouvelle étude canadienne.

L'étude démontre que les femmes qui côtoient les produits plastiques utilisés dans l'industrie automobile et celles qui travaillent dans le secteur de la conserverie alimentaire sont cinq fois plus à risque de souffrir d'un cancer du sein que les autres.

Les femmes qui travaillent dans le secteur de l'outillage, dans les fonderies et dans l'industrie du métal auraient quant à elles un risque presque deux fois plus élevé.

Quant aux femmes qui travaillent dans les bars ou les établissements de jeu, leur risque serait plus de deux fois plus élevé.

Cette étude découle d'une recherche effectuée sur plusieurs années grâce à un financement de la Fondation canadienne du cancer du sein.

Elle affirme que les femmes qui travaillent pendant 10 ans dans un environnement où elles sont fortement exposées à des substances cancérogènes ou à des produits chimiques qui interfèrent avec les hormones augmentent, en moyenne, de 42 pour cent leur risque de souffrir d'un cancer du sein.

L'enquête a été réalisée par une équipe de chercheurs internationaux dirigés par les docteurs James Brophy et Margaret Keith, qui travaillent tous deux pour les universités de Windsor, en Ontario, et de Stirling, en Écosse.

L'équipe a épluché l'histoire professionnelle de plus de 2000 femmes du sud de l'Ontario, y compris de femmes diagnostiquées d'un cancer du sein et de femmes en santé.
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MessageSujet: Re: L'environnement et le cancer.   L'environnement et le cancer. Icon_minitimeLun 5 Déc 2011 - 14:54

Quel rapport entre pilule et cancer de la L'environnement et le cancer. 307098 ? Le cancer de la prostate est un des cancers les plus répandus chez une moitié (environ) de la population mondiale (on vous laisse le soin de deviner laquelle), en particulier en Occident. Les facteurs de risques sont encore approximativement définis : on a repéré l'âge, l'ethnie et la situation géographique (ainsi, les Afro-Américains sont quasiment certains de l'avoir un jour ou l'autre, alors qu'un Japonais est peu concerné).

Une étude internationale de type « écologique » (se fondant sur les populations et pas sur l'individu) et qui ne peut conclure définitivement le sujet a émis l'hypothèse que les produits qui émettent des estrogènes dans l'environnement finissent un jour ou l'autre par être bu par quelqu'un. On parle ici de composés qui perturbent le système endocrinien et qui font de plus en plus débat. Cela aurait des conséquences fâcheuses sur des organes en particulier : L'environnement et le cancer. 307163 , utérus, thyroïde, testicules (sperme) ... et prostate. Les pilules contraceptives font partie du lot, car elles contiennent très souvent de fortes doses d'Ethinylestradiol. Ce produit est excrété dans les urines sans se dégrader...

Ce que l'étude « écologique » montre est que les pays dans lesquels on utilise fortement les contraceptifs oraux ont également une grande incidence de cancers de la prostate. Attention : il n'y a pas de démonstration de cause à effet ! Il s'agit que d'une étude de nature statistique. D'autres facteurs pourraient très bien entrer en jeu : l'alimentation typique de ces pays par exemple. Méfiance quand même...
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MessageSujet: Re: L'environnement et le cancer.   L'environnement et le cancer. Icon_minitimeDim 6 Mar 2011 - 14:20

Peut-on les croire, ces experts qui nous laissent consommer les fruits et légumes de l'agriculture industrielle ? Ne sont-ils pas les clones de ceux qui, hier, affirmaient l'innocuité de la cigarette, la banalité de l'amiante, l'innocence du plomb ? Au terme d'une longue enquête, l'auteur et réalisatrice Marie-Monique Robin démolit nombre de leurs certitudes dans un livre et un film argumentés : « Notre poison quotidien ».

Chaque année, rappelle-t-elle, plus de 400 000 tonnes de pesticides, fongicides, herbicides, insecticides sont vaporisés sur les sols cultivés européens. Or ce Niagara chimique, dont de plus en plus d'agriculteurs qui développent certaines maladies spécifiques sont les victimes, serait inoffensif à en croire agences et experts officiels. Pour preuve, disent-ils, on n'a jamais vécu aussi vieux. Ils oublient que, sans ces mixtures diaboliques, on pourrait éviter nombre de cancers, limiter le développement de la maladie de Parkinson et même peut être d'Alzheimer.

Les certitudes des savants reposent sur des postulats à propos desquels la réalisatrice, « têtue, dit-elle, comme un âne de son Poitou natal », a voulu des explications. Par exemple, celui de « dose journalière acceptable », indice sacré qui donne la quantité de poison que le corps humain peut ingurgiter sans danger. Or, a-t-elle découvert, le mode de calcul de cet item tient de l'arcane.

« Cela fait vingt-trois ans que je m'occupe de l'autorisation des produits phytosanitaires […] mais je ne me suis jamais demandé comment avait été conçu cet instrument », avoue ingénument un expert européen. On restera donc dans l'opacité.
25 milliards d'euros

Ce mystère entretenu autour d'une donnée de base rend donc suspectes les assurances sur l'innocuité des poisons dispersés sur les cultures. En revanche, la corrélation historique est indéniable entre l'apparition des produits chimiques artificiels et l'augmentation des cancers : ceux-ci ont été multipliés par deux dans l'Europe industrielle entre 1880 et 1900 alors que, pendant ce temps, leur nombre restait insignifiant dans les civilisations moins développées. Curieusement, le même constat prévaut aujourd'hui. « 90 % des cancers sont liés au mode de vie et à l'environnement », convient Christopher Wild, directeur du Centre international de recherche sur le cancer.

Pas de quoi inquiéter semble-t-il les agences et organismes officiels. Leur quiétude est entretenue par des industriels de la chimie qui les inondent d'études orientées en faveur des cocktails qu'ils concoctent. Cette pratique de l'enfumage est tellement répandue, qu'elle permet d'évacuer la question des risques supposés de l'aspartame ou des matières plastiques contenant du bisphénol A, pourvoyeur putatif de cancers. La sollicitude des chouchous de Wall Street pour ces agences et certains de leurs experts tient à l'enjeu : le seul marché annuel des pesticides pèse 25 milliards d'euros.

Mais les substances vendues pour ce prix colossal ne s'évanouissent pas. On les retrouve, comme le montrent les dernières études réalisées en Europe, sur les étals, en attendant qu'ils ne prennent le chemin de notre cuisine et de notre assiette. L'enquête a porté sur 75 000 échantillons de fruits et légumes. L'analyse a révélé les traces de 354 pesticides différents ! Comme si ces épices chimiques ne suffisaient pas, voilà que l'alimentation est agrémentée des dérivés vénéneux de l'agriculture industrielle. Par exemple, l'huile de palme qu'on retrouve dans tous les produits de la malbouffe industrielle. Or, il s'agit là d'un produit généreux en oméga 6, un acide gras qui fait, semble-t-il, le lit de certains cancers.

Marie-Monique Robin ne prétend pas découvrir la lune. Ainsi, le fil rouge de son film est un opus de 1964 : « Le pain et le vin de l'an 2000 » signé de Jean Lallier, réalisateur scientifique de l'ORTF. Ce document prémonitoire pointait déjà l'insuffisance des contrôles, répertoriait les risques induits par l'agriculture industrielle, et s'inquiétait de ses méfaits sur les habitants de l'an 2000. Est-ce un de ces méfaits ? Malgré tous les progrès de la médecine, l'augmentation du nombre de cancer (on parle de taux d'incidence) a été de 20 % entre 1980 et 2000.

« Notre poison quotidien », sur Arte mardi 15 mars à 20 h 40.
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Denis
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MessageSujet: Re: L'environnement et le cancer.   L'environnement et le cancer. Icon_minitimeSam 4 Déc 2010 - 15:11

Cancer et alimentation : nouvelle enquête
L'association Génération Futures et le réseau européen Health & Environnement Alliance publient une enquête dans le cadre de la campagne « Cancers et environnement ». L'objectif : démontrer la présence de substances chimiques toxiques dans notre alimentation et leur lien avec l'explosion du nombre de cancers pour demander des réglementations sur ces produits.
Le contexte général de l’enquête menée par Génération futures (ex MDRGF) et le réseau européen Health & Environnement Alliance est bien connu : le nombre de cancers explose et cette épidémie ne peut pas s’expliquer uniquement par des facteurs génétiques et par la consommation d’alcool ou de tabac. Les facteurs environnementaux, au sens large, doivent être pris en compte pour expliquer qu’entre 1980 et 2005, l’incidence du cancer a progressé de 93% chez l’homme et de 84% chez la femme (données InVS). Par ailleurs, la croissance du nombre de cancers chez l’enfant vient renforcer les hypothèses de cancers d’origine environnementale. Ce constat conduit une fois de plus les associations spécialistes du sujet – le Reseau Environnement Santé, le WWF, le Criid- à interpeller l’opinion publique et les législateurs, au plan européen et national. A l’appui de cette campagne, une enquête a été menée sur l’alimentation quotidienne des enfants, en analysant les différents produits qu’ils consomment au petit déjeuner, au déjeuner, au goûter et au dîner. Les analyses des aliments (légumes, fruits, poisson, pain beurre, fromage etc) ont été réalisées par des laboratoires accrédités auprès des autorités publiques et reconnus comme spécialistes de ces recherches. Les associations leur ont demandé d’identifier plusieurs types de substances : pesticides, dioxine, PCB, additifs problématiques et éventuels transferts de plastiques alimentaires vers les aliments (phtalates et BPA), en recherchant pour chacune d’entre elles leur classement comme cancérigènes « certain, probable ou possible », et/ou comme perturbateurs endocriniens, responsables de dérèglements hormonaux.

Effet cocktail

Bilan : s’agissant du petit déjeuner, 28 résidus de substances chimiques ont été trouvés, dont 21 cancérigènes possibles ou probables, 3 cancérigènes certains et/ou 19 perturbateurs endocriniens. Au total dans une journée, 128 résidus représentants 81 substances chimiques différentes sont ingérés par un enfant, ainsi que 36 pesticides différents et 47 substances cancérigènes suspectées.

Stratégie communautaire sur les perturbateurs endocriniens
L'UE a mis en place une « Stratégie communautaire concernant les perturbateurs endocriniens » (PE) pour « aborder, d'urgence, le problème des perturbateurs endocriniens nocifs à la santé et à l'environnement ». Elle prévoit des mesures à court, moyen et long terme : lister les molécules PE fortement suspectes d'effets hormonaux pour qu’elles fassent, à terme, l’objet d’une réglementation ; définir les publics fragiles et informer les consommateurs, développer des produits de substitution et des tests capables d'identifier les PE. Un rapport sur la mise en oeuvre de cette stratégie est attendu d’ici la fin 2010. Début 2012, des recommandations et des modifications du cadre législatif sont prévues pour prendre en compte l'exposition aux PE.

Certes, les doses peuvent respecter les limites maximales autorisées, mais l’effet cocktail de ces diverses substances et leur accumulation quotidienne restent inconnus aujourd’hui. Comme le souligne François Veillerette, président de Générations Futures, « actuellement, l’impact des cocktails chimiques ingérés par voie alimentaire n’est pas évalué. A fortiori, l’impact de ces résidus conjugué aux autres expositions chimiques ne l’est pas non plus ». Face aux incertitudes et à la quasi-impossibilité de mesurer ces effets extrêmement complexes et variables, les associations veulent que soient au moins reconnus les différents facteurs de risques. « Les leviers réglementaires existent pour réduire, voire interdire, les substances dangereuses, à l’exemple de la loi Grenelle avec les pesticides, commente François Veillerette. L’interdiction du BPA dans les biberons, décidée récemment par la Commission européenne, en est aussi un bon exemple ». De fait, c’est grâce à l’alerte lancée par le Réseau Santé Environnement que le BPA a fini par être interdit, alors même que l'Agence européenne pour la sécurité des aliments (EFSA) avait conclu dans ses études à l'absence de risques sanitaires liés au bisphénol A dans les plastiques alimentaires.

La réduction ne suffit pas

Reste que les autorités prennent peu en compte ces facteurs environnementaux dans les politiques de santé publique, qu’il s’agisse du Plan Cancer ou du Plan national Santé Environnement. Certaines substances comme le formaldéhyde, l’un des polluants les plus présents dans l'air intérieur, classé comme cancérigène certain, font certes l’objet de mesures de réduction, mais ces objectifs, trop partiels, ne satisfont pas les associations. L'UFC-Que choisir, après avoir enquêté, avait elle aussi demandé en 2009 l’interdiction de ces substances cancérigènes, mutagènes et reprotoxiques (CMR). Pour l’heure, il est surtout question d’un étiquetage des produits… prévu pour 2012.

Le docteur Laurent Chevalier, médecin nutritionniste membre du Réseau santé Environnement, confirme que la réduction de ces substances toxiques n’est pas la clé du problème. « On néglige les effets cumulatifs comme les effets retardés de l’exposition à ces produits. Le nombre de diabétiques a par exemple augmenté de 41% entre 2001 et 2010. Ce n’est pas dû simplement à une surconsommation de sucre. Les perturbateurs endocriniens jouent un rôle dans ces maladies ». Pour ce médecin, il faudrait commencer par interdire les perturbateurs endocriniens présents dans les additifs alimentaires et les produits de synthèse qui sont en contact avec les aliments, tels que les plastifiants et autres emballages. « L’interdiction du BPA dans les biberons a montré que des alternatives existent. Elles étaient même prêtes et déjà commercialisées sur le marché. La rapidité de cette offre montre que c’est possible… », rappelle François Veillerette, qui affirme « faire confiance à la capacité de réponse et d’innovation des industriels, dès lors qu’une réglementation les y poussera ».
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MessageSujet: Re: L'environnement et le cancer.   L'environnement et le cancer. Icon_minitimeSam 5 Sep 2009 - 16:05

Trois ou quatre cancers sur cinq seraient dus à l'environnement
Écrit par Yves Heuillard Le 03 septembre 2009
A l’occasion de la journée d’information « Cancer et environnement » qu’organise l’AFSSET le 7 septembre prochain, l’ association pour la recherche anti-cancéreuse (ARTAC ) tient à rappeler que c’est grâce au Pr. Belpomme qu'a eu lieu la prise de conscience récente de l’origine environnementale des cancers [1] et se félicite que l’Inserm soit revenu sur les conclusions de son premier rapport de 2005 mettant en doute l’origine environnementale des cancers[2]. Rappels des faits.
Le 2 juillet dernier, faisant suite à un rapport de l’Inserm, l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail, l’AFSSET, organisait une conférence de presse sur le « risque des cancers attribuable à l‘environnement » et à ce sujet M. Martin Guespereau, directeur général de l’Agence, reconnaissait que « l’environnement a une part de responsabilité forte dans la recrudescence des cancers. »

A cette même date paraissait sous la signature de Paul Benkemoun un article dans Le Monde intitulé La logique de précaution s’impose, faisant état du point de vue de l’AFSSET et de l’Inserm, et rappelant que le Pr. Belpomme avait estimé, dès 2004, que le pourcentage des cancers dus à la dégradation de notre environnement pouvait atteindre jusqu’à 80% de l’ensemble des cancers.

L’ARTAC réitère son message scientifique déjà énoncé dans l’Appel de Paris[3] et aujourd’hui conforté par ses nouvelles recherches[4] :

L’existence d’une étude épidémiologique négative ne signifie pas l’absence de risque ;

A côté des études épidémiologiques, les recherches cliniques, biologiques et toxicologiques sont essentielles pour estimer les risques ;

Le pourcentage de cancers attribuable à l’environnement pourrait être de 60% à 80%, ce qui correspond grossièrement aux deux tiers des cancers « sans cause apparente », tels que le rapport de l’Académie de Médecine les a déterminés en ne prenant en considération que les études épidémiologiques ;

Les produits chimiques tels que certains pesticides peuvent jouer un rôle majeur dans l’augmentation d’incidence des cancers du sein et de la prostate en raison de leur mécanismes d’action communs en tant que perturbateurs endocriniens. C’est ce qui découle de nos recherches actuelles aux Antilles françaises[5].
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MessageSujet: Re: L'environnement et le cancer.   L'environnement et le cancer. Icon_minitimeSam 5 Sep 2009 - 12:32

L’inhalation des gaz d’échappement de moteur diesel entraînerait la création de nouveaux vaisseaux sanguins utiles au développement des tumeurs cancéreuses. Selon des chercheurs de l’Université de l’Ohio, aux Etats-Unis, les conclusions de cette étude, menée sur des souris, se vérifient chez les cobayes sains que malades. Cette étude est publiée dans la dernière édition de Toxicology Letters.

La faible taille des particules de diesel inhalées, d’un diamètre inférieur à 0,1 micron, aurait pour effet de pénétrer très facilement dans le corps, directement dans les organes et les tissus, quel que soit l’endroit. L’étude a consisté, avec des souris, de recréer les conditions d’inhalation de ces particules par un être humain dans un environnement urbain avec un trafic important.
Après des expositions à des émanations de diesel durant six heures par jour, cinq jours par semaine, les souris ont développé de nouveaux vaisseaux sanguins et présenté des changements chimiques dans leur organisme dès deux semaines, comme la chute de production d’une enzyme capable de retarder le développement d’une tumeur cancéreuse.
Selon le Dr. Qinghua Sun, auteur principal de l’étude, "le message de notre étude est que l’exposition aux fumées de diesel durant une courte période de deux mois pourrait donner à un tissu sain le potentiel pour développer un cancer".
Les chercheurs de l’Université de l’Ohio orientent désormais sur la façon dont les gaz d’échappement accroissent le développement de tumeurs et de métastases.
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MessageSujet: Re: L'environnement et le cancer.   L'environnement et le cancer. Icon_minitimeMar 5 Déc 2006 - 13:37

Vivre dans une zone fortement industrialisée, représente des risques, spécialement pour le cancer du poumon.

Les femmes qui vivent dans un environnement o{u il y a des industries lourdes depuis longtemps ont un risque accru de cancer du poumon selon les résultats d'une étude publié dans le numéro de novembre de "Thorax".

"L'incidence du cancetr du poumon parmi les femmes est haute dans la zone hautement industrialisée du nord-est de l'Angleterre" dit le docteur Richard Edwards," Des recherches précédentes ont pointé la pollution comme cause possible.

Les chercheurs ont étudiés 204 femmes de moins de 80 ans de la région et 339 du même âge d'une région contrôle. Ils ont procédés par questionnaire pour obtenir leurs habitudes de vies (lieu de résidence, occupation et habitude de fumer)


Celles qui avaient vécu plus de 25 ans proche (0 à 5 km) des industries lourdes avaient 2.13 fois plus de chance d'avoir un cancer du poumon que les autres.
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MessageSujet: L'environnement et le cancer.   L'environnement et le cancer. Icon_minitimeJeu 30 Nov 2006 - 13:15

Le risque de développer un cancer, du sein et du foie notamment, s'accroit avec l'exposition aux fumées d'incinérateurs d'ordures ménagères, selon une étude publiée jeudi à Paris.

Selon le degré d'exposition (médiane à forte), le risque constaté augmente
de +4,8 à +6,9% pour le cancer du sein et de +6,8 à +9,7% pour les cancers du foie, ont indiqué les responsables de l'Institut national de veille sanitaire (INVS) français.

La France compte le premier parc d'incinérateurs d'Europe avec 128 sites en fonction.







Les incinérateurs brûlent des ordures diverses, notamment des matières plastiques et des métaux qui dégagent de nombreuses substances toxiques (particules, métaux lourds, dioxines, furanes et hydrocarbures aromatiques polycycliques) qui peuvent être inhalées, ingérées ou contaminer le sol puis les végétaux et les animaux.

«La question n'est pas la distance de la résidence par rapport à l'incinérateur mais l'exposition aux panaches de fumées» qu'il dégage, note Gilles Brücker, directeur général de l'INVS.

L'étude a porté sur quatre départements abritant 16 incinérateurs où 135 500 cas de cancers ont été enregistrés pendant la décennie 1990, de personnes exposées aux fumées des incinérateurs pendant les années 70 et 80.

Outre les cancers du sein chez la femme et du foie chez les deux sexes, l'étude met en évidence un risque accru pour deux autres formes de cancers, les lymphomes malins non hodgkiniens (jusqu'à +8,4%) et les sarcomes des tissus mous (de +9 à +13%).

L'INVS note cependant que les incinérateurs sont aujourd'hui «moins polluants et mieux contrôlés» car de nouvelles normes européennes imposent depuis fin 2005 un maximum de 0,1 nanogramme de dioxine par m3 (1 ng = un milliardième de gramme).
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