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 "Le cancer pourrait être traitée comme le diabète."

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Denis
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Denis


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Date d'inscription : 23/02/2005

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MessageSujet: Re: "Le cancer pourrait être traitée comme le diabète."   "Le cancer pourrait être traitée comme le diabète." Icon_minitimeMar 29 Juil 2008 - 13:48

Pour le diabète, il y a des développements récents au sujet de cellules souches dans le pancréas, les chercheurs pourraient trouver un moyen de les faire produire de l'insuline et ainsi vaincre complètement la maladie dans un horizon assez proche.
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jazu

jazu


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MessageSujet: Re: "Le cancer pourrait être traitée comme le diabète."   "Le cancer pourrait être traitée comme le diabète." Icon_minitimeMar 29 Juil 2008 - 13:44

Si seulement ça pouvait marcher !!!! En plus, mon mari étant diabétique, je saurais un peu comment ça marche !
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Denis
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Denis


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Date d'inscription : 23/02/2005

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MessageSujet: "Le cancer pourrait être traitée comme le diabète."   "Le cancer pourrait être traitée comme le diabète." Icon_minitimeMar 29 Juil 2008 - 12:51

Le cancer assure la fortune des pharmas

Plus de 400 nouveaux traitements contre la maladie sont aujourd'hui en développement dans les labos. A terme, cette maladie qui fait encore huit millions de morts chaque année, pourrait être traitée comme le diabète. Les nouveaux traitements coûtent parfois plus de 100 000 francs par année et pèsent sur les systèmes de santé.

Et si les nouveaux traitements contre le cancer devenaient une sorte d'eldorado pour les entreprises pharmaceutiques? Roche n'en doute pas qui entend aujourd'hui racheter Genentech pour quelque 45 milliards de francs. Elle deviendrait alors la seule propriétaire - elle est déjà aujourd'hui l'actionnaire principal - de cette société américaine de biotechnologie qui produit l'Herceptine et l'Avastine, deux traitements à succès - de la classe des anticorps monoclonaux - contre le cancer. Le premier a rapporté 1,7 milliard de dollars en 2007, le second 2,5 milliards.

Selon une étude publiée en mai 2008 par IMS Health, le «marché du cancer» pourrait générer un chiffre d'affaires de 80 milliards de francs en 2012.

Révolution clinique

«Pendant des années, la recherche a piétiné devant cette maladie. Les traitements étaient peu ciblés, pas toujours efficaces et entraînaient souvent des effets secondaires sérieux. Mais depuis quinze ans environ, nous gagnons en efficacité, explique Alexander Klauser, porte-parole chez Roche. Nous disposons avec l'Avastine et l'Herceptine d'armes plus efficaces contre des cancers comme celui du "Le cancer pourrait être traitée comme le diabète." 307141 et du "Le cancer pourrait être traitée comme le diabète." 307163

L'efficacité de ces nouvelles molécules est confirmée par les praticiens. «Grâce à elles, nous traitons désormais certains cancers comme des affections chroniques, explique le professeur André-Pascal Sappino, médecin-chef du service d'oncologie à l'Hôpital universitaire de Genève. Mais attention: cette maladie tue aujourd'hui encore huit millions de personnes chaque année dans le monde.»

Ruée des pharmas
Il n'y a pas un, mais plusieurs dizaines de cancers dont beaucoup exigent une stratégie et un traitement particuliers. Là encore, une bonne nouvelle. On estime à 418 les nouvelles molécules qui sont actuellement développées dans les laboratoires pharmaceutiques ou de biotechnologie.

Si Roche passe pour l'entreprise phare dans le domaine de l'oncologie, ses concurrents lui disputent son titre avec toujours plus de hargne. Chez Novartis par exemple, la vente des traitements contre le cancer, dont le célèbre Gleevec, a rapporté, en 2007, 7 milliards de francs sur un chiffre d'affaires total de 24 milliards. Avec une croissance annuelle de 18%, cette division pourrait bien devenir la première du groupe d'ici peu. D'autant que Novartis annonce développer douze nouvelles molécules, dont six se trouvent en phase clinique III, la dernière étape avant une éventuelle homologation et la commercialisation. Et ce qui est vrai pour les Bâlois l'est aussi pour nombre d'autres acteurs du secteur. Le géant américain Pfizer s'est lancé dans la course en 2005, et depuis ses dépenses en recherche et développement dans le domaine de l'oncologie ont augmenté de 60%.

Cet engouement des pharmas pour la lutte contre le cancer n'a rien de philanthropique. Si ces traitements rapportent tant, c'est qu'ils coûtent jusqu'à 100 000 francs par année. Sur une telle somme, il est aisé de dégager des marges confortables. Mais ce n'est pas tout. Quand une molécule promet de réduire significativement le pronostic fatal d'une maladie, les autorités d'homologation se montrent plus souples. Selon l'étude d'IMS Health: les médicaments contre le cancer arrivent sur le marché en un temps deux fois plus court que les autres traitements. Gain de temps et donc d'argent pour les pharmas.

Coûts prohibitifs

Mais les prix de ces traitements sont-ils justifiés? Le doute est permis comme l'exprime André-Pascal Sappino: «Les méthodes de génie génétiques qui permettent la production des anticorps monoclonaux comme l'Avastine et l'Herceptine sont sûrement très coûteuses. En revanche, je ne suis pas sûr que ce soit aussi vrai pour d'autres molécules comme les inhibiteurs de tyrosines kinases, le Gleevecpar exemple. Quoi qu'il en soit, il me semble que tous ces traitements pourraient être moins onéreux.»

Le porte-parole de Roche, Alexander Klauser se défend: «Le prix de ces médicaments s'explique de plusieurs façons. Il y a bien la recherche et le développement menés sur près de dix ans, le coût de production de ces produits, mais surtout leur valeur qui tient à leur avantage thérapeutique. Ce sont de réelles innovations. Et s'ils sont remboursés, dans de nombreux pays, c'est que les autorités ont jugé que leur prix était légitime.» Légitime peut-être, prohibitif aussi parfois. Dans l'Etat de New York, certains oncologues hésitent désormais à prescrire ces nouvelles molécules de peur que les couvertures sociales de leurs patients ne leur assurent pas un remboursement rapide. Un cas évident de rationnement des soins.

Reste un espoir. Celui d'une arrivée massive de nouvelles molécules sur le marché dans les dix prochaines années qui pourraient accroître la concurrence entre les pharmas et ainsi diminuer les prix.

Des traitements de plus en plus ciblés

C’est un lieu commun, mais il n’est jamais inutile de le rappeler. Le cancer est une maladie complexe, qui connaît plusieurs formes et plusieurs causes. Ce qui explique la nécessité de disposer d’un large arsenal thérapeutique pour le combattre. Voici quelques exemples.

Anticorps monoclonaux

Un anticorps est un soldat du système immunitaire recruté pour combattre toutes sortes d’agents pathogènes. Certaines cellules cancéreuses portent sur leurs membranes des éléments caractérisés comme antigènes. Ceux-ci peuvent devenir la cible d’anticorps spécifiques. Or, notre système immunitaire ne sait pas produire ces soldats en quantité suffisante. Il faut donc l’aider. On commence par identifier l’antigène d’intérêt s’il existe. Ensuite on conçoit un anticorps dirigé contre cet antigène de tumeur, avant de confier sa production à des bactéries. Il s’agit là d’un processus délicat car le produit final doit être d’une pureté irréprochable. Dans le cas du cancer du "Le cancer pourrait être traitée comme le diabète." 307163, l’anticorps monoclonal de l’Herceptine (Roche) se fixe sur une protéine, Her 2, qui se trouve à la surface des cellules tumorales. Il donne ainsi le feu vert pour sa destruction.

Des enzymes nocifs à neutraliser

Les tyrosines kinases sont de toutes petites molécules, des enzymes, qui participent, dans les cas pathologiques, à la suractivation de signaux qui peuvent rendre la cellule immortelle et donc tumorale. A la différence des anticorps monoclonaux, les inhibiteurs de tyrosines kinases ne cherchent pas à détruire la cellule cancéreuse, mais à rétablir son activité normale, en neutralisant ces enzymes nocifs. Le Gleevec (Novartis) est indiqué dans le traitement de la leucémie myéloïde chronique et dans les tumeurs gastro-intestinales malignes.

Thérapie génique?

Sur le papier, le principe est simple. Si c’est un gène «abîmé» qui provoque la tumeur, il suffit de le remplacer par un gène sain dans toutes les cellules qui en ont besoin. Pour y parvenir, on s’aide de virus débarrassés de leur contenu pathogène, mais qui gardent leur capacité de «crocheter» les cellules pour y déposer leur chargement génétique. Cette voie qui a suscité énormément d’espoirs a connu de gros revers. Néanmoins, Introgen, une société américaine de biotechnologie, a annoncé le 1er juillet dernier avoir déposé auprès des autorités d’homologation de son pays une demande pour un tel traitement. Ce dernier, baptisé Avexin, vise à remplacer un gène dont le dysfonctionnement est impliqué dans un grand nombre de cancers, le gène codant pour la protéine P53. Si ce médicament était homologué, il serait le premier du genre à être mis sur le marché. Il serait notamment indiqué dans certaines formes de cancer du "Le cancer pourrait être traitée comme le diabète." 307180.
Pierre-Yves Frei
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