Ça me prendrait des vacances de moi instantanées ces temps-ci.
De la drogue peut-être ? J'ai déja pris du pot, du hash et de la mescaline avec les copains, il y a longtemps dans le temps que j'avais des copains. Mais je n'ai jamais trouvé que c'était très bon, ça changeait la perspective oui, mais je n'étais pas moins là, au contraire, j'étais comme sur-conscient. Parfois des choses, des détails, que je ne remarquais pas autrement me paraissaient drôles et je ne pouvais m'empêcher de rigoler surtout avec un de mes copains avec lequel je m'entendais particulièrement bien.
Parfois aussi certaines choses m'apparaissaient menacantes et mon tempéramment un peu parano refaisait surface. Mais seul je n'ai pas envie de ces "feelings" c'était juste correct pour rigoler avec les copains mais sans plus.
Une fois, pour une opération mineure, on m'a donné du démérol, c'était il y a longtemps et ça j'avais trouvé ça très bon. Ça, ce sont de vrais vacances instantanées de ta tête, moi ça me relaxait épouvantablement entk, j'étais dans une espèce d'extase. C'étaient des piqûres, heureusement que ce n'étaient pas des pilules, j'aurais volé la bouteille et je serais peut-être encore accroché là-dessus aujourd'hui.
Remarquez que je ne sais pas vraiment ce que c'est le "démérol", ça pourrait être une pilule de sucre dans le fond mais vraiment ça me surprendrait.
Quand on m'a opéré pour mon cancer, au réveil tu as une petite manette et tu t'envoies toi-même les shots de morphine, moi j'ai trouvé que ça ne faisait absoluement rien ce médicament. Ça supprime peut-être la douleur, encore que je n'en suis pas sûr, mais je n'ai pas eu de trip agréable, loin de là.
J'étais comme d'habitude, avec le même mauvais caractère, un peu plus stressé même à ce qu'il m'a paru. Je m'attendais à être seul au soin intensif, ce que mon médecin m'avait dit, mais je me suis retrouvé dans une espèce de salle commune où il y avait 8 personnes (ça c'est les hopitaux québécois, encore chanceux que je ne me sois pas retrouvé dans un corridor quelque part).
Il y avait une femme qui était une patiente dans la chambre et elle regardait un "pad" accroché au pied du lit et qui devait décrire la chirugie que je venais d'avoir. Ça me tapait considérablement sur les nerfs parce que je ne savais pas quels morceaux au juste ils m'avaient enlevé et je ne tenais pas à le savoir tout de suite. J'avais peur que cette femme crie à sa copine "T'as vu, Hélène, ils lui ont enlevé les testicules à ce monsieur !"
Mais je m'éloigne de mon sujet: la drogue. Personnellement, je ne dois pas être un bon candidats pour la drogue en général, avec cet exception pour le démérol qui m'a fait l'effet qu'on décrit pour le "crack".
Mais je ne prends pas de pilule pour dormir, ni pour l'anxiété sauf quand je vais chez mon médecin recevoir des résultats d'examen.
Et vous ? Où en êtes-vous avec la drogue, des anecdoctes à racconter ?
Régis