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 Cancer, prostate et alimentation.

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Denis
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Denis


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MessageSujet: Re: Cancer, prostate et alimentation.   Cancer, prostate et alimentation. Icon_minitimeJeu 16 Aoû 2012 - 20:12

Research from the University of Southern California (USC) and Cancer Prevention Institute of California (CPIC) found that cooking red meats at high temperatures, especially pan-fried red meats, may increase the risk of advanced prostate cancer by as much as 40 percent.

Une recherche a découverte que la viande rouge cuite à haute température peut augmenter le risque de cancer de la prostate de 40%
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Denis
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MessageSujet: Re: Cancer, prostate et alimentation.   Cancer, prostate et alimentation. Icon_minitimeSam 23 Déc 2006 - 14:56

Un régime basé sur les légumes, les fruits et les grains entiers combiné avec des techniques de relaxation a ralenti ou arrêté la progression du cancer de la prostate selon une étude de l'université de Californie. Un régime avec moins de viande, de produits laitiers et d'hydrates de carbones raffinées a été encouragé.


durant les 6 mois de l'étude, les résultats ont réduit le psa pour 9 des 10 participants

Pour réduire leur stress les participants de l'étude ont eu des cours de méditation, de yoga et de taï chi. Quand les 6 mois ont été terminés 4 des 10 hommes ont eu une reduction à zéro de leur niveau de psa.
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Denis
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MessageSujet: Re: Cancer, prostate et alimentation.   Cancer, prostate et alimentation. Icon_minitimeLun 11 Déc 2006 - 15:31

(après avoir lu ça, je vais commencer à reprendre mes pilules contre le cholestérol...)

Y a-t-il un lien entre un taux trop élevé de cholestérol et le cancer de la prostate ?

News 06-09-06

Des chercheurs italiens (Mario Negri Institute for Pharmacological Research à Milan) viennent de mettre en évidence un lien entre un taux élevé de cholestérol et le risque de développer un cancer de la prostate. Ils ont abouti à cette conclusion après avoir mené une étude pendant 9 ans auprès de 2700 hommes : 1294 patients âgés de moins de 75 ans et atteints d’un cancer de la prostate et 1451 hommes du même âge mais ne présentant aucune tumeur. Les résultats obtenus indiquent que la moitié des hommes atteints d’un cancer prostatique présentaient un taux élevé de cholestérol comparativement au groupe contrôle. Chez les patients de plus de 65 ans, la cholestérolémie était même trop élevée chez 8 hommes sur 10.

Sources : The Medical Post, mai 2006 ; Goed Gevoel, 01-08-06

Commentaires de la Fondation contre le Cancer

Un tel lien a déjà été suggéré par des études menées en laboratoire. En effet, l’année dernière, l’équipe du Dr Michael Freeman (Hôpital de Boston) a montré que des taux élevés de cholestérol accéléraient la croissance des tumeurs de la prostate chez la souris (Journal of Clinical Investigation, 17 mars 2005). Lorsque des médicaments pour faire baisser le cholestérol (simvastatine) furent administrés à ces animaux, les tumeurs arrêtèrent de proliférer. Ces travaux avaient dès lors aboutit à l’idée selon laquelle les médicaments qui abaissent le taux de cholestérol pourraient éventuellement être utiles dans la prévention du cancer de la prostate ou comme thérapie adjuvante.

Ces résultats doivent bien sûr encore être confirmés par des études ultérieures mais il s’agit là d’une piste de recherche particulièrement intéressante.

Ne perdons pas de vue que le cancer de la prostate est la forme la plus fréquente de tumeur maligne chez l’homme. Un certain nombre de facteurs de risque ont déjà été identifiés. Le premier d’entre eux est l’âge : plus on vit vieux, plus on risque d’en être atteint. Par ailleurs, les hommes dont le père, le frère et/ou un oncle présente(nt) un cancer de la prostate courent un risque accru. A ces différents facteurs de risque on devra peut-être bientôt ajouter un taux trop élevé de cholestérol sanguin. Affaire à suivre donc !
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Denis
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MessageSujet: Re: Cancer, prostate et alimentation.   Cancer, prostate et alimentation. Icon_minitimeVen 3 Nov 2006 - 15:32

Une étude sort aujourd'hui qui confirme que les omégas 3 protègent contre le cancer de la prostate, à défaut d'avoir l'étude je mets cet article sur les inuits protégés du cancer de la prostate à cause de leur alimentation riche en oméga 3.

Les Inuits protégés du cancer de la prostate

Cette immunité proviendrait de leur alimentation traditionnelle à base de poissons et de mammifères marins

Les cancers de la prostate sont très rares chez les Inuits et cette immunité proviendrait de leur alimentation riche en sélénium et en acides gras de type oméga-3, suggère une étude publiée dans le numéro de septembre de la revue scientifique Cancer Epidemiology, Biomarkers & Prevention. L'article, signé par Éric Dewailly, de la Faculté de médecine et par cinq chercheurs danois, montre non seulement que la mortalité due au cancer de la prostate est quatre à cinq fois plus faible chez les Inuits que dans les autres populations, mais que les tumeurs latentes de la prostate le sont davantage. «En Amérique du Nord et en Europe, entre 30 % et 40 % des autopsies pratiquées sur des hommes révèlent la présence de tumeurs latentes de la prostate, sans lien avec le décès, explique Éric Dewailly. Dans la population inuite que nous avons étudiée, nous n'en avons trouvé aucune.»

Les chercheurs sont arrivés à ce constat en fouillant les rapports d'autopsie de 61 Inuits du Groenland, décédés de diverses causes, à un âge moyen de 58 ans. «L'échantillon est petit, mais il est représentatif de la population inuite du Groenland, estime Éric Dewailly. En raison de la rareté des médecins, les autopsies ne sont pas courantes dans l'Arctique.»

Par ailleurs, les chercheurs n'ont découvert qu'un seul cas de tumeur maligne de la prostate dans les rapports d'autopsie consultés. «Ce cas est d'ailleurs célèbre dans le milieu médical groenlandais tellement cette maladie est peu courante là-bas», souligne le chercheur. Fait intéressant, cet homme de 73 ans avait une concentration d'acides gras oméga-3 deux fois plus faible que les autres sujets.

Sans exclure la possibilité qu'un effet génétique puisse être en cause, Éric Dewailly croit que l'immunité des Inuits provient principalement de leur alimentation traditionnelle riche en sélénium et en acides gras de type oméga-3. Les Inuits tirent leur sélénium de la peau du béluga, du narval et du petit rorqual alors que le gras des poissons et des mammifères marins leur assure un généreux apport d'oméga-3.

«Des études cliniques viennent de démontrer que ces composés ont un effet protecteur contre le cancer de la prostate, signale Éric Dewailly. L'alimentation traditionnelle inuite constitue en quelque sorte une démonstration en situation réelle, sur le terrain, des bénéfices de cette alimentation.»
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Denis
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MessageSujet: Re: Cancer, prostate et alimentation.   Cancer, prostate et alimentation. Icon_minitimeMar 15 Aoû 2006 - 18:56

La diète, le contrôle du stress peut aider à ralentir la progression du cancer de la prostate.
Dans une étude récente le docteur Gordon A, Saxe et ses collègues ont trouvés que le contrôle du stress et les changements dans l'alimentation peuvent ralentir ou arrêter la progression du cancer mortel.
On a demandé au patients d'augmenter leur consomation de légumineuses et légumes comme les grains entiers les crucifères et les légumes à feuilles vertes, les fèves, les égumes et les fruits et de diminuer leur consommation de viande, de produits laitiers et carbohydrates. Ils ont aussi été incité à faire de l'entraienement avec de la méditation, du yoga et du tai chi. Le régime basé sur les plantes et la réduction de stress ont réduit significativement le taux de PSA,
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frederic

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MessageSujet: Re: Cancer, prostate et alimentation.   Cancer, prostate et alimentation. Icon_minitimeMer 2 Aoû 2006 - 10:12

Ça semble bon ça Denis
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Denis
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MessageSujet: Re: Cancer, prostate et alimentation.   Cancer, prostate et alimentation. Icon_minitimeMar 1 Aoû 2006 - 20:02

Les chercheurs ont trouvé que de changer le ratio d'acide gras et d'ajouter des oméga-3 et diminuer les omégas-6 pouvait réduire la croissance des tumeurs de la prostate et le niveau de PSA.


Publié le 1 aout cette recherche chez les animaux est une des premières à montrer l'impact d'un changement dans l'alimentation pour abaisser l'inflammation connu pour promouvoir le cancer de la prostate. Cela pourrait mener à de nouvelles façons de nouveaux traitements.


Les omégas-6 contenus dans le maïs, l'huile de tournesol et la viande rouge sont les principaux acides gras polyinsaturés dans l'alimentation occidentale. Les omégas-3 sont dans les possons d'eau froide comme le saumon le thon et les sardines.


L'huile maïs est importante dans l'alimentation à l'américaine. Nous consommons 20 fois plus d'oméga-6 que d'oméga-3 selon William Aroson.
Cette étude suggère fortement qu'une proportion plus saine de ces deux gras pourraient faire une différence pour réduire le cancer de la prostate. Mais les études doivetn être faites sur des humains avant que les recomnandations soient faites.

Les scientifiques utilisent une souris spécial pour imiter le cancer humain de la prostate. éils nourrissent un groupe de souris avec un ratio 1 pour 1 des deux acides gras omega-3 et oméga-6. Un second groupe de souris est nourri avec seulement l'oméga-6

L'étude montre que la tumeur décroit de 22 pourcent et le niveau de psa était de 77% plus bas avec la diète no 1.

The most likely mechanism for the tumor reductions, according to researchers, was due to an increase of the prostate tumor omega-3 fatty acids DHA and EPA and a lowering of the omega-6 acid known as arachidonic acid. These three fatty acids compete to be converted by cyclooxgenase enzymes (COX-1 and COX-2) into prostaglandins, which can become either pro-inflammatory and increase tumor growth, or anti-inflammatory and reduce growth.

Researchers found that pro-inflammatory prostaglandin (PGE-2) levels were 83 percent lower in tumors in the omega-3 group than in mice on the predominantly omega-6 fatty acid diet, demonstrating that higher levels of DHA and EPA may lead to development of more anti-inflammatory prostaglandins.


"This is one of the first studies showing changes in diet can impact the inflammatory response that may play a role in prostate cancer tumor growth," Aronson said. "We may be able to use EPA and DHA supplements while also reducing omega-6 fatty acids in the diet as a cancer prevention tool or possibly to reduce progression in men with prostate cancer."

Currently, the research team is conducting a clinical trial with men who are undergoing prostate removal due to cancer to compare the effects of a low-fat diet using omega-3 supplements and a balanced Western diet. Aronson said that positive findings from this study may lead to larger clinical trials.

In addition, Aronson said that further study might show that COX-2 inhibitors or non-steroidal anti-inflammatories (NSAIDS) combined with omega-3 supplements also may lower the inflammatory response in prostate cancer development.

The study was funded by the Department of Veterans Affairs, the National Institute of Health Grants: Specialized Programs of Research Excellence and UCLA's Jonsson Cancer Center.

Other study authors include: Naoko Kobayashi, R. James Barnard, Susanne M. Henning, David Elashoff, Srinivasa T. Reddy, Pinchas Cohen, Pak Leung, Jenny Hong-Gonzalez, Stephen J. Freedland, Jonathan Said, Dorina Gui, Navindra P. Seerum, Laura M. Popoviciu, Dilprit Bagga, David Heber, and John A. Glaspy.
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Denis
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MessageSujet: Re: Cancer, prostate et alimentation.   Cancer, prostate et alimentation. Icon_minitimeVen 14 Juil 2006 - 13:24

Section bien-être - Mieux connaître le cancer de la prostate (partie 2 de 2)
Journal Dieppe Journal - 13 juillet 2006

En réponse à un lecteur, voici quelques conseils alimentaires pour réduire les risques de cancer de la prostate. Notez que cette chronique ne vise pas à remplacer l’avis de votre médecin mais plutôt à vous fournir des conseils d’ordre général.
Des légumes? Mangez-en beaucoup!

On le sait, les légumes jouent un rôle important dans la prévention du cancer. Pour bénéficier de leurs bons côtés, il faut en manger au moins quatre portions chaque jour, sous forme de légumes frais, cuits, en jus, etc. Choisissez de préférence ceux qui sont le plus colorés puisqu’ils contiennent des composés intéressants, notamment des antioxydants, des vitamines et minéraux ainsi que des composés phytochimiques. Tous sont reconnus comme ayant des effets protecteurs contre le cancer.

Des composés bénéfiques

Les spécialistes de l’alimentation ont étudié divers composés afin de vérifier leur rapport avec le cancer de la prostate. Trois de ces composés semblent avoir un effet protecteur : la vitamine E, le sélénium et le lycopène.

• On retrouve la vitamine E dans les noix et les graines, le jaune d’oeuf, les huiles végétales, la margarine, les légumes verts feuillus, etc.

• On retrouve le sélénium dans le poulet, les fruits de mer, les produits à grains entiers, l’oignon, l’ail, les champignons, etc.

• On retrouve le lycopène dans la tomate, le melon d’eau, les baies, le pamplemousse rose, etc.

Il faut toutefois mentionner que d’autres études seront nécessaires afin de confirmer les bienfaits de ces trois composés dans la prévention du cancer de la prostate.

Gare aux mauvais gras!

Une alimentation riche en matières grasses, particulièrement en gras animal, augmenterait les risques de développer le cancer de la prostate. Pour diminuer votre consommation de gras animal, assurez-vous de :

• Varier vos sources de protéines. Vous pouvez par exemple inclure plus souvent à votre menu du poisson, des légumineuses (pois secs, lentilles, etc.) ou du tofu.

• Choisir des coupes de viande plus maigres;

• Opter pour des produits laitiers (lait, fromage, fromage cottage, crème sure, yogourt, etc.) faibles en matières grasses.

Il vous est aussi possible de réduire la quantité de matières grasses totales de votre alimentation :

• En optant pour des méthodes de cuisson nécessitant peu de matières grasses, notamment la cuisson au four, au gril, à la vapeur, etc.

• En réduisant la quantité de gras dans vos recettes.

• En diminuant la consommation de pâtisseries et produits de boulangerie comme les muffins commerciaux réguliers, croissants, beignes, tartelettes, etc.).

Méfiez-vous des charcuteries!

De nombreuses études soulignent le lien probable entre une alimentation riche en charcuteries et l’apparition du cancer de la prostate. Ici, on parle du bacon, du pepperoni, du salami, des saucissons et d’autres viandes froides. Choisissez plutôt des viandes tranchées provenant de vraies viandes maigres comme le poulet ou le rôti de boeuf ou de porc, les poissons en conserve (saumon, thon), etc.

Souvenez-vous, Messieurs, que pour préserver la santé de votre prostate, il faut garnir votre assiette de légumes colorés, et éliminer le plus possible de votre alimentation le gras animal et les charcuteries, tout en suivant les autres conseils nutritionnels susmentionnés.

À la semaine prochaine!
Karine Landry, diététiste-chroniqueuse
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Denis
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MessageSujet: Re: Cancer, prostate et alimentation.   Cancer, prostate et alimentation. Icon_minitimeJeu 1 Juin 2006 - 10:47

Certaines informations que je trouve sur le net ne concordent tout simplement pas avec ce que me dit mon docteur. Si je lui parle de nourriture, de manger ceci au lieu de cela, mon docteur semble balayer ça du revers de la main en disant que ça ne sert à rien.


Les omégas-6 contenus dans l'huile de maïs et certains autres produits peuvent promouvoir le cancer de la prostate selon une récente étude.
Travaillant avec des celllules humaines de la prostate de culture, les chercheurs ont trouvé que les acides gras oméga-6 mêlés avec cPLA2, sont à l'origine de la production d'une enzyme appelé COX2. Cette enzyme stimules la production de PGE2, une molécule qui mime une hormone qui promeut la croissance des cellules.

Dit simplement, si vous manger une diète contenant beaucoup d'oméga-6, vous pourriez être vulnérable non seulement au cancer de la prostate mais au cancer colorectal et au cancer du sein.
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MessageSujet: Cancer, prostate et alimentation.   Cancer, prostate et alimentation. Icon_minitimeJeu 1 Juin 2006 - 3:31

Cancer de la prostate : vive l'alimentation végétale

Une étude suédoise met en évidence une diminution de 26% du risque de cancer de la prostate avec une alimentation riche en produits végétaux.

Facteurs protecteurs du cancer de la prostate

Le cancer de la prostate est actuellement une des formes de cancer les plus fréquentes chez l'homme. Il touche majoritairement des hommes relativement âgés: les trois quarts ont plus de 65 ans. En 1998, plus de 5.000 nouveaux cas ont été diagnostiqués dans notre pays. On sait peu de chose sur les causes précises de ce cancer. Le facteur prédisposant le plus clairement identifié est l'âge. Plus on vit vieux, plus on risque d'en être atteint. Par ailleurs, les hommes dont le père, le frère et/ou un oncle présentent un cancer de la prostate courent un risque accru.




Alimentation et cancer de la prostate
La relative rareté des cancers de la prostate en Extrême-Orient indique probablement l'existence de facteurs protecteurs d'origine alimentaire. La grande fréquence de ces cancers dans les pays occidentaux suggère également un rôle, défavorable cette fois, de l'alimentation. Les substances et mécanismes responsables de ces différences restent actuellement sujets à discussion, mais des études suggèrent un impact non négligeable de plusieurs végétaux, en particulier le soja ou certains produits céréaliers. Des faits confirmés une nouvelle fois par une étude suédoise.




Isoflavones et lignanes
En effet, une alimentation riche en phyto-oestrogènes peut réduire considérablement le risque de cancer de la prostate. Plusieurs études ont élaboré ce constat et les données s'accumulent pour confirmer cette hypothèse. Les phyto-oestrogènes sont des composants que l'on retrouve naturellement dans l'alimentation végétale. Les isoflavones que l'on trouve majoritairement dans le soja, et les lignanes que l'on trouve dans les graines de lin et le pain de seigle, en constituent quelques exemples. Les Asiatiques consomment de grandes quantités de soja et ses dérivés, et souffrent moins de problèmes de prostate que les Occidentaux. La piste du soja est aujourd'hui prise de plus en plus au sérieux par les experts dans ce domaine.




Des graines de santé
Et les données de l'étude suédoise contribuent à cet enthousiasme en corroborant ces résultats. L'alimentation de 1499 Suédois atteints d'un cancer de la prostate a été comparée à celle de 1130 hommes en bonne santé. Les résultats indiquent que les personnes assimilant le plus d'aliments riches en phyto-oestrogènes (comme le soja, les fèves, les noix, les baies, les graines de tournesol ou les graines de lin) présentent un risque de 26% plus faible de développer un cancer de la prostate. Un verdict qui plaide en faveur d'un plus grand intérêt à l'égard des aliments oubliés de l'histoire que sont les légumes secs, les noix, les graines et les produits céréaliers complets. Le remplacement des produits laitiers par les produits à base de soja correspondants est également une manière simple d'intégrer plus de phyto-oestrogènes dans son alimentation quotidienne.





29/05/2006
Nicolas Rousseau, diététicien nutritionniste

Cancer Causes and Control (2006) 17:169-180. www.cancer.be


Source : e-sante.fr
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