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 Le cancer et les assurances.

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Denis
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Denis


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Date d'inscription : 23/02/2005

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MessageSujet: Le cancer et les assurances.   Le cancer et les assurances. Icon_minitimeMer 19 Avr 2006 - 21:43

Cancer: les années qui passent augmentent les chances de survie

AP | 19.04.06 | 19:00


PARIS (AP) -- Après un cancer, les années qui passent augmentent les chances de survie: dix ans après le diagnostic, sur 100 personnes malades, seules deux d'entre elles mourront dans l'année, selon une expertise de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) rendue publique mercredi.
"Pour un cancéreux, le risque de mourir n'est pas constant au cours du temps", a expliqué mercredi à l'Associated Press, le Dr Bernard Asselain, chef du service d'épidémiologie à l'Institut Curie à Paris et membre du comité d'experts réunis par l'Inserm.
L'Institut national du cancer et la Direction générale de la santé (DGS) ainsi que les associations de patients avaient sollicité l'Inserm en 2004 face aux difficultés faites par les compagnies d'assurances aux malades. "Quand un patient a eu un cancer il y a cinq ou dix ans, qu'il veut acheter une maison, on lui fait payer des surprimes d'assurance monstrueuses et pas justifiées", a souligné l'expert. "Certains médecins leur conseillent même de négocier les tarifs, d'aller au mieux disant, les primes pouvant être diminuées de moitié après une négociation".
"Ces chiffres devraient permettre aux associations de patients de montrer que si sur-risque il y a, il est minime par rapport aux surprimes exigées. Une loi devrait être prochainement votée dans ce sens", a ajouté le Dr Asselain.
D'autant plus que "pour certains cancers, la surmortalité à dix ans est faible, voire indétectable. Dans le cancer du testicule, à partir de la 3ème année, il n'y a plus de surmortalité détectable. On peut parler de guérison". Et cinq ans après le diagnostic, quand le cancer est localisé -sein, ovaire, corps ou au col de l'utérus, prostate, thyroïde ou mélanome-, la surmortalité est nulle, inférieure à 1% ou proche de 1%.
Les experts réunis par l'Inserm ont analysé les éléments disponibles au premier semestre 2005 au plan national, européen et international sur la survie à long terme des patients traités pour un cancer, soit plus de 400 articles et documents.
Selon eux, compte-tenu de l'amélioration des thérapeutiques, aussi bien chez l'adulte que chez l'enfant, l'excès de risque devrait encore diminuer au cours des prochaines années. AP
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