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 Les animaux contre le cancer (2)

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Denis
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Denis


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MessageSujet: Re: Les animaux contre le cancer (2)   Les animaux contre le cancer (2) Icon_minitimeLun 24 Déc 2018 - 11:41


Les animaux contre le cancer (2) 92751920170421151859

La bestiole, laide comme un «pénis fripé» selon les scientifiques, a tout pour intéresser la recherche biomédicale : elle peut vivre trente ans sans aucun problème de santé et survit dix-huit minutes sans oxygène.

 Le rat-taupe nu, cure de jouvence

«Alors, vous êtes prêts à voir des pénis tout fripés ?» Les pénis en question, ce sont les rats-taupes nus. Des rongeurs aux dents longues et à la peau flétrie translucide plus souvent qualifiés de «moches». Pourtant, ils pourraient détenir le secret de la jeunesse éternelle.

Notre interlocuteur, c’est Thomas Lilin, directeur du Centre de recherche biomédicale de l’Ecole nationale vétérinaire d’Alfort (Val-de-Marne), qui a accepté de nous guider vers une salle aveugle, créée en 2016. A l’intérieur, quatre colonies de rats-taupes nus se déplacent dans des caissons de plexiglas reliés par des tuyaux. «J’aimerais leur mettre de la terre pour qu’ils puissent creuser, mais on aurait du mal à les récupérer pour les étudier», concède le chercheur.

Castes.

Sous les lumières rouges, l’air ambiant avoisine les 32° C, comme les sous-sols d’Afrique de l’Est, leur habitat naturel. Des enceintes diffusent la radio Tropiques FM. «Au début je mettais France Inter, mais on n’avait aucune naissance. J’ai changé pour cette station et ils se sont mis à pondre comme des mitrailleuses», nous explique-t-il. Sérieux. Même sans oreilles apparentes, la bestiole est sensible aux bruits et communique en pépiant.

Chez les rats-taupes nus, l’organisation en castes (dite eusociale) repose sur la reine, comme chez les abeilles, les fourmis ou les termites. Autour d’elle, un à trois mâles élus ont le privilège de la bagatelle. Le reste de la troupe - tous genres confondus - se répartit entre ouvriers, travailleurs occasionnels et nourrices. Pour les maintenir sous sa coupe, la reine a deux techniques : elle les piétine quand elle les croise et elle leur fait manger ses selles. Ces dernières contiendraient des hormones féminines qui généreraient alors chez ses congénères un instinct maternel capable de les rendre plus dociles et plus protecteurs avec ses petits.

Au-delà de la structure même de la colonie, ce qui intéresse les scientifiques, ce sont les qualités extraordinaires de ce petit mammifère. Il peut vivre trente ans sans presque aucun problème de santé. Rien dans la littérature scientifique ne fait état de maladies neurodégénératives ou cardiovasculaires. Seules deux publications rapportent des cas rares de cancer. «On sait que le cancer est un phénomène de multiplication cellulaire. On étudie pourquoi ça n’a quasiment pas lieu chez le rat-taupe nu», précise le professeur Friedlander, qui codirige une équipe de chercheurs en biologie à l’Institut Necker-Enfants malades, relié à l’école vétérinaire. L’une des pistes de recherche repose sur les molécules d’acide hyaluronique, plus grosses chez le rat-taupe nu que chez l’être humain. Elles pourraient empêcher la multiplication cellulaire responsable du cancer et permettraient aussi de ralentir le processus de vieillissement. «Ça ouvre des pistes thérapeutiques pour l’homme, souligne la chercheuse qui pilote du labo en question, Mélanie Viltard, même si la pilule qui va nous faire vivre six cents ans, c’est pas pour tout de suite !»

«Fructose».

Côté alimentation, les rats-taupes nus ont un régime exclusivement végétarien, à base de tubercules et d’arachides. «On ne connaît pas l’impact exact de ce régime, mais il permet d’éviter l’oxydation de la membrane des cellules», note la scientifique. Dans leur cage, «ça nous arrive de leur donner des Pronutro, vous savez, ces céréales à la banane qu’on mange en Afrique du Sud. Ils en raffolent. Mais on en trouve seulement sur Amazon UK. Pas très pratique», renchérit Thomas Lilin.

Autre avantage, et non des moindres : l’animal survit sans oxygène pendant dix-huit minutes. «Il a la capacité de mobiliser du fructose pour pallier le manque d’oxygène. Et ça pourrait nous aider à faire des progrès spectaculaires pour les arrêts cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux», estime le Pr Friedlander, qui rappelle aussi sa grande résistance à certains types de douleurs. Mais alors de quoi meurent les rats-taupes nus au juste ? «Il disparaît lorsque son stock de cellules souches est épuisé», explique-t-il. Interrogé par nos soins en 2017, le Dr Frédéric Saldmann, directeur scientifique de la Fondation pour la recherche en physiologie, basée en Belgique, qui est aussi en lien avec tous les protagonistes cités plus haut, avait promis des découvertes dans les deux prochaines années. Si l’on en croit Mélanie Viltard : «On est sur la bonne voie, on a trouvé des choses intéressantes qu’on doit encore creuser. Notamment sur les différents mécanismes au sujet du cancer. Je n’en dis pas plus car c’est un domaine très compétitif. Dans un an, on pourra vous dévoiler de quoi il s’agit.»

Aurore Coulaud , Olivier Monod Photo Cyril Zannettacci. Vu
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Denis
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MessageSujet: Re: Les animaux contre le cancer (2)   Les animaux contre le cancer (2) Icon_minitimeLun 9 Juil 2018 - 16:53


Les animaux contre le cancer (2) Egya

Researchers from Case Western Reserve University School of Medicine have found a nanobody that holds promise to advance targeted therapies for a number of neurological diseases and cancer.

In a recent study published in Nature Communications, Sahil Gulati, of the Department of Pharmacology at Case Western Reserve School of Medicine, and colleagues identified a nanobody derived from a llama that targets signaling of G protein-coupled receptors (GPCRs), a large family of receptors involved with transmitting signals in cells.

The llama-derived nanobody specifically targets a component of G protein known as G beta-gamma -- the part that binds and efficiently activates several other signaling proteins. These proteins, once activated, have been linked to several types of cancers, neurological disorders and drug addiction.

The nanobody binds G beta-gamma tightly and prevents it from activating these signaling proteins. While blocking the G beta-gamma signaling, the nanobody has no effect on essential GPCR signaling events that are required for normal cellular function.

A drawback of current therapeutic approaches targeting GPCRs is that small drug molecules are not very selective, and activate additional signals other than the intended target, causing unwanted side effects.

"You would like the drug to bind one GPCR, but it binds non-specifically to other GPCRs causing unwanted and sometimes damaging side effects," said Gulati. "That's the problem with small molecule drugs on the market today."

In addition, most small molecule and antibody-based treatments are made to target specific GPCRs. However, there are almost 1,000 different GPCRs in humans, and thereby 1,000 separate drug development pipelines will be required to target each one of them.

"This is an extremely expensive scenario and it will take decades of research and development to find therapies to target each GPCR," Gulati added.

GPCRs are important targets for the pharmaceutical industry. As of November 2017, roughly 20 percent of FDA-approved medications target GPCRs, including medications for asthma, pain, osteoporosis and high blood pressure.

Nanobodies are derived from specialized antibodies found only in sharks and camels (llamas are part of the camelidae family). Gulati explained that nanobodies are antibody fragments that are cheap to produce and efficient to deliver as a therapy. They are on their way to being a viable class of therapeutics against several hard-to-treat diseases.

Gulati and his group of scientists targeted GPCR signaling in an unconventional manner. They have targeted G proteins and not GPCRs themselves. G proteins are the immediate downstream players in GPCR signaling pathways. Targeting G proteins can provide control on several GPCRs and might also avoid undesired cellular events, Gulati said.

"This approach might potentially be a silver bullet for treating several medical conditions with GPCRs as key targets," Gulati said. "The study serves as the first example where a nanobody has been shown to alter GPCR signaling at the G protein level by inhibiting G beta-gamma signaling. This will enhance the potential of nanobodies to treat various neurological conditions and cancer progression."

Use of nanobodies will likely grow as research shows they are an important tool for modulating cellular signals.

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Des chercheurs de l'école de médecine de la Case Western Reserve University ont découvert un nanocorps qui promet de faire progresser des thérapies ciblées pour un certain nombre de maladies neurologiques et de cancer.

Dans une récente étude publiée dans Nature Communications, Sahil Gulati, du département de pharmacologie de l'école de médecine Case Western Reserve, et ses collègues ont identifié un nanocorps dérivé d'un lama qui cible la signalisation des récepteurs couplés aux protéines G (GPCR), une grande famille de récepteurs impliqués dans la transmission de signaux dans des cellules.

Le nanocorps dérivé de lama cible spécifiquement un composant de la protéine G connu sous le nom de G beta-gamma - la partie qui lie et active efficacement plusieurs autres protéines de signalisation. Ces protéines, une fois activées, ont été associées à plusieurs types de cancers, de troubles neurologiques et de toxicomanie.

Le nanocorps se lie étroitement à G beta-gamma et l'empêche d'activer ces protéines de signalisation. Tout en bloquant la signalisation G beta-gamma, le nanocorps n'a aucun effet sur les événements de signalisation GPCR essentiels qui sont requis pour la fonction cellulaire normale.

Un inconvénient des approches thérapeutiques actuelles ciblant les RCPG est que les petites molécules médicamenteuses ne sont pas très sélectives et activent des signaux supplémentaires autres que la cible prévue, provoquant des effets secondaires indésirables.

"Vous souhaitez que le médicament lie un GPRC, mais il se lie non spécifiquement à d'autres GPCR provoquant des effets secondaires indésirables et parfois dommageables", a déclaré Gulati. "C'est le problème avec les médicaments à petites molécules sur le marché aujourd'hui."

En outre, la plupart des traitements à base de petites molécules et d'anticorps sont conçus pour cibler des GPRC spécifiques. Cependant, il y a près de 1 000 GPCR différents chez les humains, et ainsi 1 000 pipelines de développement de médicaments distincts seront nécessaires pour cibler chacun d'entre eux.

"C'est un scénario extrêmement coûteux et il faudra des décennies de recherche et de développement pour trouver des thérapies pour cibler chaque GPCR", a ajouté Gulati.

Les GPCR sont des cibles importantes pour l'industrie pharmaceutique. En novembre 2017, environ 20% des médicaments approuvés par la FDA visaient les GPRC, y compris les médicaments contre l'asthme, la douleur, l'ostéoporose et l'hypertension artérielle.

Les nanocorps sont dérivés d'anticorps spécialisés que l'on trouve uniquement chez les requins et les chameaux (les lamas font partie de la famille des camélidés). Gulati a expliqué que les nanocorps sont des fragments d'anticorps qui sont peu coûteux à produire et efficaces à administrer en tant que thérapie. Ils sont en passe d'être une classe thérapeutique viable contre plusieurs maladies difficiles à traiter.

Gulati et son groupe de scientifiques ont ciblé la signalisation GPCR d'une manière non conventionnelle. Ils ont ciblé les protéines G et non les GPCR eux-mêmes. Les protéines G sont les acteurs en aval immédiats des voies de signalisation GPCR. Cibler les protéines G peut fournir un contrôle sur plusieurs GPCR et pourrait également éviter des événements cellulaires indésirables, a déclaré Gulati.

"Cette approche pourrait potentiellement être une solution miracle pour traiter plusieurs conditions médicales avec GPCR comme cibles clés", a déclaré Gulati. "L'étude sert de premier exemple où un nanocorps a été montré pour modifier la signalisation GPCR au niveau de la protéine G en inhibant la signalisation G beta-gamma, ce qui augmentera le potentiel des nanocorps pour traiter diverses conditions neurologiques et la progression du cancer."

L'utilisation de nanocorps augmentera probablement à mesure que la recherche montre qu'ils sont un outil important pour la modulation des signaux cellulaires.
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Denis
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MessageSujet: Re: Les animaux contre le cancer (2)   Les animaux contre le cancer (2) Icon_minitimeJeu 12 Oct 2017 - 20:19

Les animaux contre le cancer (2) E0pb

A drug isolated from a marine pest holds promise for treating some of the world's nastiest diseases, and researchers would love to find out just how effective it is -- if only they could get their hands on more. As it stands, the world's supply of the chemical is down to about half of what it was in the 1990s, and it is hard to extract in sufficient quantities from the feathery sea creatures that produce it.

Now, Stanford researchers have found a simpler and more efficient way to make this increasingly in-demand compound in the lab, they report October 6 in the journal Science. Their new synthetic supply will be enough to continue ongoing trials testing its effectiveness as a cancer immunotherapy and for treating Alzheimer's disease and HIV, for which any further supply was until now uncertain.

Principal investigator Paul Wender, a professor of chemistry and member of Stanford ChEM-H, said he got so excited about the project at one point, "I put on my lab coat and did some crystallizations," one of the basic steps of chemistry lab work usually left to students, not full professors. For him, the new paper is the result of decades of work and a happy accident in the Gulf of Mexico almost 50 years ago.

From three elephants to a salt shaker

Like many other naturally occurring chemicals put into service as pharmaceuticals, bryostatin was discovered following what was essentially a fishing expedition. In the 1960s, having had some success developing drugs from terrestrial flora and fauna, scientists began to shift attention to marine life.

The story of bryostatin itself began in 1968, when a marine biologist working in the Gulf of Mexico collected a plethora of marine organisms and sent them to the National Cancer Institute for analysis. One of those organisms, Bugula neritina, a pest best known for fouling up marine environments, showed some promise as an anti-cancer agent. A decade and a half later, researchers reported the structure of the active ingredient, which they dubbed bryostatin 1 after the animal's common name, brown bryozoan.

Unfortunately, bryostatin 1 is very hard to come by. When NCI scientists went back and swept up 14 tons of B. neritina, they managed to extract just 18 grams of bryostatin.

"It's basically three elephants going down to a salt shaker," Wender said.

Worse, subsequent studies showed that B. neritina produces bryostatin only in depths greater than about 10 feet and in warmer seas closer to the equator, and only during certain times of the year. (In fact, the NCI's 14-ton collection came from California, because subsequent samples from the Gulf of Mexico proved inactive.) And while there was a way to synthesize bryostatin in the lab, it took 57 steps and was not very efficient.

Improving on nature

Wender and his group have been working with bryostatin analogs -- chemicals inspired by bryostatin, but not quite the same -- since the 1980s but only recently began thinking about how to make bryostatin itself in a lab.

"Ordinarily, we're in the business of making chemicals that are better than the natural products" such as bryostatin, Wender said. Wender and his lab's job, in other words, is to come up with chemicals inspired by nature, but more effective.

"But when we started to realize that clinical trials a lot of people were thinking about were not being done because they didn't have enough material, we decided, 'That's it, we're going to roll up our sleeves and make bryostatin because it is now in demand,'" Wender said.

Dusting off the lab coat

After decades of experience with bryostatin analogs and two years of concerted effort, the lab came up with a much shorter, 29-step process and a yield of 4.8 percent, tens of thousands of times more efficient than extracting bryostatin from B. neritina, and substantially simpler and more efficient than the previous synthetic approach.

"The talent and dedication of this group made possible an achievement which many had thought impossible," Wender said. "We are so fortunate to have people who are undeterred by that."

The team members have now produced over 2 grams of bryostatin 1, and once production is scaled up, Wender said, they expect manufacturers could produce about 20 grams per year, enough to cover clinical and research needs. That is a bit more than was ever extracted from B. neritina and enough to treat about 20,000 cancer patients or 40,000 Alzheimer's patients.

The results could also be a boon for HIV/AIDS research. In late September, the team reported that a bryostatin 1 analog could help wake latent HIV-infected cells, making them more susceptible to attack by HIV drugs or the immune system. With new insight into -- and a new supply of -- bryostatin 1, Wender said, "we have an opportunity to start in earnest a clinical conversation about eradicating HIV/AIDS."


---

Un médicament isolée d'un ravageur marin est prometteuse pour traiter certaines des maladies les plus néfastes du monde, et les chercheurs aimeraient savoir à quel point il est efficace - si seulement ils pouvaient mettre la main sur plus de cette substance. En l'état actuel des choses, l'approvisionnement en substances chimiques dans le monde a diminué d'environ la moitié de ce qu'il était dans les années 90 et il est difficile d'extraire en quantité suffisante les créatures marines qui le produisent.

Maintenant, les chercheurs de Stanford ont trouvé un moyen plus simple et plus efficace de rendre ce composé de plus en plus en demande dans le laboratoire, ils rapportent le 6 octobre dans la revue Science. Leur nouvel approvisionnement en synthèse sera suffisant pour poursuivre les essais en cours qui testent son efficacité en tant qu'immunothérapie du cancer et pour le traitement de la maladie d'Alzheimer et du VIH, pour lesquels toute autre offre était jusqu'à présent incertaine.

Chercheur principal Paul Wender, professeur de chimie et membre de Stanford ChEM-H, a dit qu'il était tellement excité à propos du projet à un moment donné, «j'ai mis ma blouse de laboratoire et fait quelques cristallisations», l'une des étapes de base du laboratoire de chimie le travail est habituellement laissé aux étudiants, pas aux professeurs titulaires. Pour lui, le nouveau document est le résultat de décennies de travail et d'un heureux accident dans le golfe du Mexique, il y a près de 50 ans.

De trois éléphants à un salière

Comme beaucoup d'autres produits chimiques naturels mis en service en tant que produits pharmaceutiques, la bryostatine a été découverte suite à ce qui était essentiellement une expédition de pêche. Dans les années 1960, ayant réussi à développer des médicaments à partir de la flore et de la faune terrestres, les scientifiques ont commencé à s'intéresser à la vie marine.

L'histoire de la bryostatine a commencé en 1968, lorsqu'un biologiste marin travaillant dans le golfe du Mexique a recueilli une pléthore d'organismes marins et les a envoyés à l'Institut national du cancer pour analyse. Un de ces organismes, Bugula neritina, un organisme nuisible plus connu pour l'encrassement des environnements marins, a montré quelques promesses comme agent anticancéreux. Une décennie et demie plus tard, les chercheurs ont rapporté la structure de l'ingrédient actif, qu'ils ont surnommé la bryostatine 1 d'après le nom commun de l'animal, le bryozoaire brun.

Malheureusement, la bryostatine 1 est très difficile à trouver. Lorsque les scientifiques de NCI sont retournés et ont balayé 14 tonnes de B. neritina, ils ont réussi à extraire seulement 18 grammes de bryostatine.

"C'est essentiellement trois éléphants qui descendent dans une salière", a déclaré Wender.

Pire encore, des études ultérieures ont montré que B. neritina ne produit de la bryostatine qu'à des profondeurs supérieures à environ 10 pieds et dans des eaux plus chaudes plus près de l'équateur et seulement à certaines périodes de l'année. (En fait, la collection de 14 tonnes du NCI provenait de Californie, car les échantillons subséquents du Golfe du Mexique se sont révélés inactifs.) Bien qu'il y ait eu un moyen de synthétiser la bryostatine en laboratoire, cela a pris 57 étapes et n'a pas été très efficace.

Améliorer la nature

Wender et son groupe ont travaillé avec des analogues de la bryostatine - des produits chimiques inspirés par la bryostatine, mais pas tout à fait la même chose - depuis les années 1980, mais ils ont récemment commencé à penser à la bryostatine dans un laboratoire.

«Habituellement, nous essayons de fabriquer des produits chimiques qui sont meilleurs que les produits naturels comme la bryostatine », a déclaré Wender. En d'autres termes, le travail de Wender et de son laboratoire consiste à trouver des produits chimiques inspirés par la nature, mais plus efficaces.

«Mais quand nous avons commencé à réaliser que les essais cliniques auxquels beaucoup de gens pensaient n'étaient pas faits parce qu'ils n'avaient pas assez de matériel, nous avons décidé:« Nous allons nous retrousser les manches et faire de la bryostatine parce qu'il est maintenant en demande ", a déclaré Wender.

Dépoussiérer la blouse de laboratoire

Après des décennies d'expérience avec des analogues de la bryostatine et deux années d'efforts concertés, le laboratoire a mis au point un procédé en 29 étapes beaucoup plus court et un rendement de 4,8%, des dizaines de milliers de fois plus efficace que l'extraction de la bryostatine de B. neritina. sensiblement plus simple et plus efficace que l'approche synthétique précédente.

«Le talent et le dévouement de ce groupe ont rendu possible une réalisation que beaucoup avaient jugée impossible», a déclaré Wender. "Nous sommes tellement chanceux d'avoir des gens qui ne sont pas découragés par cela."

Les membres de l'équipe ont maintenant produit plus de 2 grammes de bryostatine 1 et, une fois que la production a été augmentée, les fabricants pourraient produire environ 20 grammes par an, ce qui suffirait à couvrir les besoins cliniques et de recherche. C'est un peu plus que ce qui a jamais été extrait de B. neritina et assez pour traiter environ 20 000 patients atteints de cancer ou 40 000 patients atteints de la maladie d'Alzheimer.

Les résultats pourraient également être une aubaine pour la recherche sur le VIH / sida. À la fin de septembre, l'équipe a rapporté qu'un analogue de la bryostatine 1 pourrait aider à réveiller les cellules infectées par le VIH, les rendant plus vulnérables aux attaques par les médicaments anti-VIH ou le système immunitaire. Avec un nouvel aperçu de - et une nouvelle offre de - bryostatine 1, Wender a déclaré: «nous avons l'occasion de commencer sérieusement une conversation clinique sur l'éradication du VIH / SIDA.

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Denis
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MessageSujet: Re: Les animaux contre le cancer (2)   Les animaux contre le cancer (2) Icon_minitimeSam 12 Aoû 2017 - 15:26

Les animaux contre le cancer (2) 13154220170812152215

As antibiotic resistance rises and fears over superbugs grow, scientists are looking for new treatment options. One area of focus is antimicrobial peptides (AMPs), which could someday be an alternative to currently prescribed antibiotics, many of which are becoming increasingly useless against some bacteria. Now, a team reports in ACS Chemical Biology that they have improved the antimicrobial -- and anticancer -- properties of an AMP from a spider.

According to the U.S. Centers for Disease Control and Prevention, 2 million people become infected with antibiotic-resistant bacteria in the U.S. each year. Because no known antibiotics work against these bacteria, patients simply have to hope that their natural defenses eventually overcome the infection. But some patients experience severe symptoms, landing them in a hospital, and in extreme cases, they could die. Researchers are trying to find alternatives to traditional antibiotics, and one such possibility is a group of peptides called AMPs. These peptides are found in all plants and animals as a type of immune response and have been shown to be potent antibiotics in the laboratory. Gomesin, an AMP from the Brazilian spider Acanthoscurria gomesiana can function as an antibiotic, but it also has anticancer activity. When gomesin was synthesized as a circle instead of as a linear structure, these characteristics were enhanced. Sónia Troeira Henriques and colleagues wanted to further boost the peptide's traits.

The team made several variations of the cyclic gomesin peptide and found that some of these were 10 times better at killing most bacteria than the previously reported cyclic form. In other experiments, the new AMPs specifically killed melanoma and leukemia cells, but not breast, gastric, cervical or epithelial cancer cells. The researchers determined that the modified peptides killed bacteria and cancer cells in a similar way -- by disrupting the cells' membranes. The group also notes that the modified AMPs were non-toxic to healthy blood cells.

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Au fur et à mesure que la résistance aux antibiotiques augmente et que les peurs des superbugs se développent, les scientifiques recherchent de nouvelles options de traitement. Un domaine d'intérêt est celui des peptides antimicrobiens (AMP), qui pourraient parfois être une alternative aux antibiotiques actuellement prescrits, dont beaucoup sont de plus en plus inutiles contre certaines bactéries. Maintenant, une équipe rapporte dans ACS Chemical Biology qu'ils ont amélioré les propriétés antimicrobiennes et anticancéreuses d'une AMP d'une araignée.

Selon les centres américains pour la prévention et la prévention des maladies, 2 millions de personnes sont infectés chaque année par des bactéries résistantes aux antibiotiques aux États-Unis. Parce qu'aucun antibiotique connu ne travaille contre ces bactéries, les patients doivent simplement espérer que leurs défenses naturelles finissent par surmonter l'infection. Mais certains patients éprouvent des symptômes graves, ils aboutissent dans un hôpital et, dans des cas extrêmes, ils pourraient mourir. Les chercheurs tentent de trouver des alternatives aux antibiotiques traditionnels, et une telle possibilité est un groupe de peptides appelés AMP. Ces peptides se retrouvent dans toutes les plantes et tous les animaux comme un type de réponse immunitaire et se sont révélés être des antibiotiques puissants en laboratoire. Gomesin, un AMP de l'araignée brésilienne Acanthoscurria gomesiana peut fonctionner comme un antibiotique, mais il a également une activité anticancéreuse. Lorsque la gomesine a été synthétisée comme un cercle plutôt que comme une structure linéaire, ces caractéristiques ont été améliorées. Sónia Troeira Henriques et ses collègues voulaient renforcer encore les traits du peptide.

L'équipe a fait plusieurs variantes du peptide de gomesine circulaire et a constaté que certaines d'entre elles étaient 10 fois meilleures pour tuer la plupart des bactéries que la forme précédemment rapportée. Dans d'autres expériences, les nouvelles AMP ont spécifiquement tué des cellules de mélanome Les animaux contre le cancer (2) 307276 et de leucémie Les animaux contre le cancer (2) 307186 , mais pas les cellules cancéreuses mammaires, gastriques, cervicales ou épithéliales. Les chercheurs ont déterminé que les peptides modifiés ont tué des bactéries et des cellules cancéreuses d'une manière similaire - en perturbant les membranes des cellules. Le groupe note également que les AMP modifiées n'étaient pas toxiques pour les cellules sanguines saines.
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Denis
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MessageSujet: Re: Les animaux contre le cancer (2)   Les animaux contre le cancer (2) Icon_minitimeVen 21 Avr 2017 - 15:23

Les animaux contre le cancer (2) 92751920170421151859


Scientists are getting closer to understanding how naked mole rats, the world's longest living rodent species, avoid cancer, which could lead to safer stem cell therapies for human diseases.

Mole rats live up to 30 years, ten times longer than mice, and captured colonies almost never show any type of cancer. Understanding these animals' anticancer mechanisms may help advance human treatment in the future, according to a collaborative research team from Hokkaido and Keio universities in Japan.

The team took skin tissue from adult mole rats and reprogrammed the cells into a type of stem cell called induced pluripotent stem cells (iPSCs). Like embryonic stem cells, iPSCs are capable of becoming any type of tissue in the body and scientists hope human iPSCs can be used to treat diseases. Their major drawback is their tendency to form tumours when immaturely re-transplanted back into animals.

Unlike iPSCs from other animal species, tumours did not form when mole rat iPSCs were inserted into the testes of mice with extremely weak immune systems. Upon further investigation, the team found that a tumour-suppressor gene, called alternative reading frame (ARF), which is normally suppressed in mouse and human iPSCs, remained active in the mole rat iPSCs.

The team also found that ERAS, a gene that causes mouse embryonic stem cells and iPSCs to demonstrate tumour-like growth, was inactive in the mole rat iPSCs. The mice grew large tumours when the researchers disabled the ARF gene, forced the expression of the mouse ERAS gene in the mole rat iPSCs, and then inserted them into the mice.

These findings could help researchers figure out how human iPSCs can be used for treating patients without forming tumours. Further research into the detailed mechanisms underlying cancer resistance in the mole rats may contribute to the development of non-tumourigenic human iPSCs, enabling safer cell-based therapeutics, says Kyoko Miura of Hokkaido University.

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Les scientifiques se rapprochent de la compréhension de la façon dont les rats nus, les espèces de rongeurs vivantes les plus longues du monde, évitent le cancer, ce qui pourrait conduire à des thérapies à cellules souches plus sûres pour les maladies humaines.

Les rats nus vivent jusqu'à 30 ans, dix fois plus longtemps que les souris, et les colonies capturées ne montrent presque aucun type de cancer. Comprendre les mécanismes anticancéreux de ces animaux peut contribuer à favoriser le traitement humain à l'avenir, selon une équipe de recherche collaborative des universités Hokkaido et Keio au Japon.

L'équipe a pris des tissus cutanés de rats nus adultes et reprogrammé les cellules dans un type de cellule souche appelée cellules souches pluripotentes induites (iPSC). Comme les cellules souches embryonnaires, les iPSC sont capables de devenir n'importe quel type de tissu dans le corps et les scientifiques estiment que les iPSC humains peuvent être utilisés pour traiter les maladies. Leur principal inconvénient est leur tendance à former des tumeurs lorsqu'elles sont ré-transplantées de manière immature dans les animaux.

Contrairement aux iPSC provenant d'autres espèces animales, les tumeurs ne se sont pas formées lorsque des iPSC de rats nus ont été insérés dans les testicules de souris avec des systèmes immunitaires extrêmement faibles. Après une enquête plus approfondie, l'équipe a constaté qu'un gène suppresseur de tumeur, appelé cadre de lecture alternatif (ARF), qui est normalement supprimé dans les iPSC de souris et d'humains, est resté actif dans les iPSC de rats nus.

L'équipe a également constaté que l'ERAS, un gène qui rend les cellules souches embryonnaires de souris et les iPSC aptes à démontrer une croissance tumorale, était inactif chez les iPSCs de rat nus. Les souris ont fait croitre de grandes tumeurs et lorsque les chercheurs ont désactivé le gène ARF, cela a forcé l'expression du gène ERAS des souris dans les iPSC de rats nus, puis il les ont insérés dans les souris.

Ces résultats pourraient aider les chercheurs à comprendre comment les iPSC humains peuvent être utilisés pour traiter les patients sans former de tumeurs. Une recherche plus poussée sur les mécanismes détaillés sous-jacents à la résistance au cancer chez les rats mole peut contribuer au développement des iPSCs humains non-tumorigènes, ce qui permet une thérapeutique à base de cellules plus sûre, déclare Kyoko Miura, de l'Université de Hokkaido.
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MessageSujet: Re: Les animaux contre le cancer (2)   Les animaux contre le cancer (2) Icon_minitimeLun 30 Jan 2017 - 15:32

Les animaux contre le cancer (2) 38042720170130143417

A new genomics study of shark DNA, including from great white and great hammerhead sharks, reveals unique modifications in their immunity genes that may underlie the rapid wound healing and possibly higher resistance to cancers in these ocean predators. This research brings us a few steps closer to understanding, from a genetic sense, why sharks exhibit some characteristics that are highly desirable by humans.

Sharks and rays are well known to be highly efficient wound healers, and suspected to show a greater resistance to cancers, though this needs further study. These properties are likely tied to their immune systems, which have been fine-tuned over 400 million years of evolution.

A study by the Nova Southeastern University (NSU) Save Our Seas Shark Research Center and Guy Harvey Research Institute (GHRI) and the Cornell University College of Veterinary Medicine just published in the journal BMC Genomics (lead author, postdoctoral associate Nicholas Marra,) now provides the first evidence that some shark and ray immunity genes have undergone evolutionary changes that may be tied to these novel immune system abilities.

"The immune system of sharks and rays has been battle-tested and evolved over hundreds of millions of years," said Mahmood Shivji. Ph.D., director of NSU's Save Our Seas Shark Research Center and Guy Harvey Research Institute. "Using genomics approaches to understanding their immunity genesis is likely to produce many more exciting discoveries, some of which could potentially translate into human medical benefit. Now we have another important reason to make sure we don't lose these marvelous and ecologically critical animals to overfishing, as is currently occurring in many parts of the world. We've just scratched the surface in terms of learning what these ancient animals can teach us, as well as possibly provide us in terms of direct biomedical benefits."

Cancer-related Immunity Genes

The researchers found that two shark immune genes, legumain and Bag1, stood out in particular. Both these genes have counterparts in humans, where their overexpression is well known to be associated with a whole range of cancers. Quite notably, the new research shows that these genes in sharks, however, have become modified and have undergone evolutionary natural selection.

"Several studies have demonstrated anti-tumor properties of shark-derived compounds in lab studies," said Shivji, who co-led this research with Michael Stanhope, Ph.D., of Cornell University. "It's intriguing that we are now seeing evidence of evolutionary adaptation in these specific shark immunity genes, which just happen also to be involved in promoting cancer in humans."

Shivji stresses, however, that it's important to understand that ingesting parts of sharks will not cure or prevent cancer, and in fact it is likely to be damaging to one's health because of the high mercury content in sharks.

Although the notion that sharks and rays are more resistant to cancers needs rigorous scientific confirmation, the results of this new study raise the enticing prospect that the proteins produced by these cancer-related legumain and Bag1 genes have modified functions in sharks, including the possibility of actually protecting the animals from acquiring cancer.

The Bag1 gene, for example, codes for a protein that in humans is involved in inhibiting an essential natural process called "programmed cell death." This is important because the programmed cell death process works to eliminate dysfunctional cells, and one of the hallmarks of cancer is the ability of malignant cells to evade this key natural process. So the shark-specific signature of adaptation found in the Bag1 gene may indicate an alternative, or modified role for this important gene -- one that could alter its tendency to inhibit programmed cell death in sharks.

Wound-healing Related Genes

And the novelty of the shark immune system does not end there. What might explain their rapid wound healing abilities while immersed in seawater with its myriads of bacteria which would be expected to quickly cause infections in open wounds?

The shark DNA sequences provide further clues. The research team found that compared to bony fishes, the species of sharks and ray examined not only had a much higher proportion of genes involved in antibody-mediated immunity, but also that several of the infection immunity-related genes were expressed only in the sharks and rays.

"This higher proportion of genes involved in adaptive (antibody) immunity function could be a key reason behind the infection fighting and fast wound-healing abilities of sharks and rays," said Professor Stanhope. "Previous studies of the shark immune system have already yielded some surprises in terms of antibody structure, and these new genetic findings further add to the box of biological novelties in this highly successful vertebrate lineage."

You can find the study published in the journal BMC Genomics.


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Une nouvelle étude de génomique de l'ADN de requin, y compris de grands requins blancs, révèle des modifications uniques dans leurs gènes d'immunité qui peuvent sous-tendre la guérison rapide des plaies et peut-être une plus grande résistance aux cancers chez ces prédateurs océaniques. Cette recherche nous amène à quelques étapes plus près de comprendre, d'un sens génétique, pourquoi les requins présentent certaines caractéristiques qui sont hautement souhaitables par les humains.

Les requins et les raies sont bien connus pour être des guérisseurs de plaies hautement efficaces et suspectés de montrer une plus grande résistance aux cancers, bien que cela nécessite une étude plus approfondie. Ces propriétés sont probablement liées à leur système immunitaire, qui ont été affinées plus de 400 millions d'années d'évolution.

Une étude menée par le Centre de recherche Save Our Seas Shark de l'Université Nova Southeastern (NSU) et l'Institut de recherche Guy Harvey (GHRI) et le Collège universitaire de médecine vétérinaire de Cornell vient de publier dans la revue BMC Genomics (auteur principal, associé postdoctoral Nicholas Marra) Fournit la première preuve que certains gènes de l'immunité des requins et des raies ont subi des changements évolutifs qui peuvent être liés à ces nouvelles capacités du système immunitaire.

«Le système immunitaire des requins et des raies a été mis à l'essai et a évolué au fil des centaines de millions d'années», a déclaré Mahmood Shivji. Ph.D., directeur du centre de recherche Save Our Seas Shark de NSU et Guy Harvey Research Institute. «L'utilisation des approches de la génomique pour comprendre leur genèse de l'immunité est susceptible de produire beaucoup plus de découvertes passionnantes, dont certaines pourraient potentiellement se traduire en bénéfice médical humain. Nous avons maintenant une autre raison importante pour nous assurer de ne pas perdre ces animaux merveilleux et écologiquement critique par la surpêche, comme c'est le cas actuellement dans de nombreuses régions du monde. Nous venons de gratter la surface en termes d'apprentissage ce que ces animaux anciens peuvent nous enseigner, ainsi que nous fournir éventuellement en termes de bénéfices biomédicaux directs.

Gènes d'immunité liés au cancer

Les chercheurs ont découvert que deux gènes immunitaires de requins, le legumain et le Bag1, se distinguaient en particulier. Ces deux gènes ont des homologues chez l'homme, où leur surexpression est bien connue pour être associée à toute une gamme de cancers. Tout particulièrement, la nouvelle recherche montre que ces gènes chez les requins, cependant, ont été modifiés et ont subi une sélection naturelle évolutive.

"Plusieurs études ont démontré des propriétés anti-tumorales de composés dérivés de requins dans des études de laboratoire", a déclaré Shivji, qui a co-dirigé cette recherche avec Michael Stanhope, Ph.D., de l'Université Cornell. "Il est intrigant que nous voyons maintenant des preuves d'adaptation évolutive dans ces gènes d'immunité spécifique de requin, qui se produisent également être impliqués dans la promotion du cancer chez les humains."

Shivji souligne cependant qu'il est important de comprendre que l'ingestion de parties de requins ne guérira pas ou ne préviendra pas le cancer, et en fait il est susceptible d'être préjudiciable à sa santé en raison de la teneur élevée en mercure des requins.

Bien que l'idée que les requins et les raies sont plus résistants aux cancers nécessite une confirmation scientifique rigoureuse, les résultats de cette nouvelle étude soulèvent la perspective séduisante que les protéines produites par ces légumain et Bag1 liés au cancer ont des fonctions modifiées chez les requins, y compris la possibilité de protéger les animaux de l'acquisition de cancer.

Le gène Bag1, par exemple, code pour une protéine qui, chez l'homme, est impliquée dans l'inhibition d'un processus naturel essentiel appelé "mort cellulaire programmée". Ceci est important parce que le processus de mort cellulaire programmé travaille pour éliminer les cellules dysfonctionnelles, et l'une des caractéristiques du cancer est la capacité des cellules malignes à échapper à ce processus naturel clé. Ainsi, la signature spécifique du requin de l'adaptation trouvée dans le gène Bag1 peut indiquer un rôle alternatif ou modifié pour ce gène important qui pourrait altérer sa tendance à inhiber la mort cellulaire programmée chez les requins.

Gènes liés à la cicatrisation

Et la nouveauté du système immunitaire des requins ne s'arrête pas là. Qu'est-ce qui pourrait expliquer leur capacité de cicatrisation rapide des plaies tout en étant immergé dans l'eau de mer avec ses myriades de bactéries qui seraient susceptibles de causer rapidement des infections dans les plaies ouvertes?

Les séquences d'ADN de requin fournissent d'autres indices. L'équipe de recherche a constaté que, par rapport aux poissons osseux, les espèces de requins et de raies examinés non seulement avaient une proportion beaucoup plus élevée de gènes impliqués dans l'immunité à médiation par anticorps, mais aussi que plusieurs des gènes liés à l'immunité étaient exprimés uniquement chez les requins Et les raies.

«Cette plus grande proportion de gènes impliqués dans la fonction d'immunité adaptative (anticorps) pourrait être une raison clé derrière la lutte contre l'infection et les capacités rapides de guérison des plaies et des rayons», a déclaré le professeur Stanhope. "Des études antérieures sur le système immunitaire des requins ont déjà donné quelques surprises en termes de structure d'anticorps, et ces nouveaux résultats génétiques ajoutent encore à la boîte de nouveautés biologiques dans cette lignée de vertébrés très réussie.

Vous pouvez trouver l'étude publiée dans la revue BMC Genomics.

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MessageSujet: Re: Les animaux contre le cancer (2)   Les animaux contre le cancer (2) Icon_minitimeSam 28 Jan 2017 - 11:39

Les animaux contre le cancer (2) 58255020170128103355

Cette folle théorie deviendra-t-elle réalité? Nous en sommes encore loin, mais des observations scientifiques donnent bon espoir. Les hommes pourraient un jour se défendre efficacement contre le cancer grâce aux éléphants. Des observations en laboratoire ont été menées et rendues publiques le 17 janvier. Il ne s'agit pas d'essais cliniques, ils n'ont pas été publiés dans une revue, ce sont simplement des chercheurs qui ont réussi à confirmer l'une de leurs hypothèses.

Ils sont partis de l'idée qu'ils avaient eux-mêmes théorisée en 2015, que les éléphants étaient porteurs de plus de gènes suppresseurs de tumeurs de plus que les humains. Ils ont vingt copies du gène TP53, celui-là même dont la protéine, P53, "surveille" les cellules.

Le gène tueur de tumeurs

La protéine rentre en action si l'ADN de l'une des cellules est endommagé: elle peut réparer la cellule là où elle est endommagée, ou bloquer la division cellulaire, ou bien encore provoquer l'autodestruction de la cellule. Si l'on possède une version défectueuse du gène TP53, nous avons 90% de risques de développer un cancer au cours de notre vie.

Les éléphants, eux, ne sont que 5% à mourir du cancer, malgré le nombre de cellules bien supérieur au nôtre. Plus nous avons de cellules, plus nos risques d'avoir un cancer se multiplient. Pas chez l'éléphant, donc.

Une observation inédite et prometteuse

L'équipe du professeur Joshua Schiffman de l'université de l'Utah a réussi à isoler la protéine et à observer son action.

C'est une première prometteuse. Mais elle ne garantit pas que cette protéine pourrait fonctionner chez les humains. "Les éléphants ont eu 55 millions d'années de recherche et développement, pour dessiner la protéine anti-cancer parfaite", fait remarquer le Dr Schiffman à CNN. Mais il a bien l'intention d'approfondir ses recherches, lui qui a été profondément marqué par le lymphome dont il a souffert, découvert à ses 15 ans.

Essais sur l'humain en 2020?

Son laboratoire a lancé une collecte de fonds de deux millions de dollars pour financer la suite des recherches. En l'espèce, la simple observation devra se transformer en étude publiée dans une revue à comité de lecture, pour valider scientifiquement sa découverte, puis il s'agira de réussir à synthétiser la protéine en laboratoire, commencer des essais sur la souris, et l'inoculer à des animaux de laboratoire. Pour, enfin, faire des essais sur l'humain.

Joshua Schiffman est optimiste et table sur une possibilité de faire les premiers essais d'ici 2020.
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MessageSujet: Re: Les animaux contre le cancer (2)   Les animaux contre le cancer (2) Icon_minitimeDim 4 Déc 2016 - 22:33

Les animaux contre le cancer (2) 91047920161204213000

L’animalcule tardigrade possède un système de réparation de l’ADN très performant qui lui permet de résister à des conditions environnementales extrêmes. Des savants japonais ont récemment montré que cette propriété pourrait être utilisée pour protéger l’ADN humain des radiations.

Surnommé «ourson d’eau», le tardigrade est un animal minuscule (entre 0,1 et 1,5 mm de long) qui fascine depuis plusieurs années les scientifiques. Ces animaux présentent en effet une résistance incroyable à plusieurs conditions extrêmes, normalement mortelles pour l’ensemble des organismes vivants. Par exemple, les tardigrades survivent:

♦ à des variations de température allant de -270 °C à +150 °C;

♦ au vide de l’espace à 270 km d’altitude;

♦ à des pressions extrêmes (600 MPa, soit l’équivalent d’un océan de 60 km de profondeur);

♦ à un rayonnement UV 1000 fois supérieur à celui reçu sur Terre;

♦ à l’absence d’eau et de nourriture. Les tardigrades sont capables de se déshydrater et de remplacer l’eau perdue par un sucre (tréhalose) qui forme un enduit protecteur. Ce phénomène, appelé cryptobiose, permet au tardigrade de ­survivre pendant des millénaires.

Gènes de protection

Pour déterminer d’où provient cette résistance exceptionnelle, des savants japonais ont entrepris de déterminer la séquence complète du génome de Ramazzottius ­varieornatus, une des espèces de tardigrades les plus résistantes (1).

Ils ont tout d’abord observé que l’ADN de l’animal présentait ­plusieurs adaptations destinées à améliorer sa résistance au stress physique. Par exemple, l’animal possède un large répertoire de gènes (enzymes antioxydantes, superoxyde dismutases et catalases) qui diminuent l’impact du stress oxydatif et peuvent donc contribuer à la survie en conditions extrêmes. Ils ont aussi noté l’absence de certains gènes impliqués dans l’autophagie (dégradation des ­composantes cellulaires induite par des conditions de stress), une adaptation probablement destinée à favoriser la reprise des activités de l’animal lorsque les conditions de l’environnement redeviennent plus clémentes.

Une des principales caractéristiques du tardigrade est son extraordinaire ­résistance aux radiations et le fait saillant de l’étude est la découverte de la protéine responsable de cette ­propriété. Appelée Dsup (pour Damage suppressor), cette protéine unique au tardigrade interagit avec l’ADN et réduit les dommages provoqués par les ­radiations.

Puisque la tolérance envers les rayons X et l’adaptation de l’animal à une sévère déshydratation font appel à des mécanismes similaires, il est donc probable que cette ­protéine Dsup joue un rôle de ­premier plan dans l’extraordinaire résistance du tardigrade.

Un bouclier moléculaire

Plus intéressant encore, les chercheurs ont observé que l’addition de la protéine Dsup à des cellules humaines était capable à elle seule de diminuer de moitié les dommages causés par une dose massive de rayons X. Puisque la protection et la réparation de l’ADN jouent un rôle fondamental dans plusieurs maladies, le cancer entre autres, cette découverte pourrait, selon les auteurs, permettre le ­développement de nouvelles approches pour améliorer la résistance des cellules humaines, par exemple en protégeant des effets secondaires de la radiothérapie.

Qu’un animal aussi étrange et minuscule que le tardigrade puisse un jour contribuer à améliorer la santé humaine est un bon exemple de l’importance de la recherche fondamentale basée sur la curiosité intellectuelle et le désir de mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons.
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MessageSujet: Re: Les animaux contre le cancer (2)   Les animaux contre le cancer (2) Icon_minitimeSam 18 Juin 2016 - 12:04

Les animaux contre le cancer (2) 14227320160618120201

Un projet financé par l’Institut Curie vise à apprendre à deux chiens à reconnaître l’odeur du cancer du sein pour qu’ils puissent un jour le dépister.

Le cancer a une odeur, et les chiens y sont sensibles. Il faut dire que leur odorat est 10 000 fois supérieur au nôtre. Partant de ce constat, l’entreprise d’expertise cynophile ITDC, basée en Haute-Vienne, vise à apprendre aux chiens à devenir des dépisteurs de cancers. Ce projet, intitulé « Kdog » est soutenu par l’Institut Curie.

Thor et Nykios, ce sont les noms des deux Malinois qui deviendront peut-être les deux premiers chiens dépisteurs de cancer du sein de France. Dès septembre prochain, ils apprendront à reconnaître l’odeur du cancer sur des tissus imprégnés de la transpiration de patientes.

Cette étude, qui durera six à neuf mois, permettra de déboucher, si les résultats sont concluants, sur un essai clinique impliquant un grand nombre de patients.

Si le dépistage canin s’avère efficace, il présenterait de nombreux avantages : peu coûteux, il est simple à réaliser et non invasif. Aux Etats-Unis, les chiens dépisteurs tendent déjà à se populariser, aussi bien dans le dépistage du cancer du sein que dans celui de la prostate.
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MessageSujet: Re: Les animaux contre le cancer (2)   Les animaux contre le cancer (2) Icon_minitimeJeu 16 Juin 2016 - 11:47

Les animaux contre le cancer (2) 130619132444-large


Naked mole-rats (NMR) are the longest-living rodent species and exhibit extraordinary resistance to cancer. A Japanese research team found the induced pluripotent stem cells derived from NMR to be non-tumorigenic, shedding new light on their unique anti-cancer mechanism at the molecular level.

Scientists are getting closer to understanding the anti-cancer mechanism of the naked mole rat by making induced pluripotent stem cells.

Naked mole-rats (NMR) are the longest-living rodent species and exhibit "extraordinary" resistance to cancer. Mole-rats live up to 30 years, 10 times longer than mice, and captured colonies almost never show any type of cancer. Understanding these animals' anti-cancer mechanisms may help advance human treatment in the future, according to a collaborative research team from Hokkaido University and Keio University in Japan.

The research team took skin fibroblast tissue from adult mole-rats and reprogrammed the cells to revert to pluripotent stem cells. These are called induced pluripotent stem cells (iPSCs) and, like embryonic stem cells, are capable of becoming any type of tissue in the body. However, these stem cells can also form tumours called teratomas when transplanted back into the animals.

When the mole-rats' iPSCs were inserted into the testes of mice with extremely weak immune systems, the team discovered that they didn't form tumours in contrast to human iPSCs and mouse iPSCs. Upon further investigation, they found that a tumour-suppressor gene called alternative reading frame (ARF), which is normally suppressed in mouse and human iPSCs, remained active in the mole-rat iPSCs.

The team also found that ERAS, a tumorigenic gene expressed in mouse embryonic stem cells and iPSCs, was mutated and dysfunctional in the mole-rat iPSCs. When the researchers disabled the ARF gene, forced the expression of the mouse ERAS gene in the mole-rat iPSCs, and then inserted them into the mice, the mice grew large tumours.

When researchers suppressed the ARF gene in mole-rat cells during the reprogramming process to iPSCs, the cells stopped proliferation with sign of cellular senescence, while the opposite happens with mouse cells. Researchers theorize that this further helps protect the naked mole-rat by reducing the chance for tumour formation. They call this ARF suppression-induced senescence (ASIS) and it appears to be unique to the naked mole-rat.

These findings could help researchers figure out how human iPSCs can be used for treating patients without forming tumours, which is one of the major challenges associated with undifferentiated iPSCs. "Further research into the detailed mechanisms underlying ASIS in naked mole-rats may shed new light on cancer resistance in the mole-rats and contribute to the generation of non-tumorigenic human-iPSCs, enabling safer cell-based therapeutics," said Kyoko Miura, an assistant professor at Hokkaido University.

---

Le rat-taupe nu (RMN) est l'espèce de rongeurs vivant le plus longtemps et présentant une résistance extraordinaire au cancer. Une équipe de chercheurs japonais a trouvé que les cellules souches pluripotentes induites provenant du RMN sont non-tumorigènes, apportant un nouvel éclairage sur leur mécanisme anti-cancer unique au niveau moléculaire.

Les scientifiques se rapprochent de la compréhension du mécanisme anti-cancer du rat-taupe nu en faisant des cellules souches pluripotentes induites.

Le rat-taupe nu (RMN) présente une résistance «extraordinaire» au cancer. Ces rats vivent jusqu'à 30 ans, 10 fois plus longtemps que les souris, et les colonies capturées ne présentent presque jamais de type de cancer. Comprendre les mécanismes anti-cancéreux de ces animaux peut aider l'avance du traitement humain à l'avenir, selon une équipe de recherche en collaboration de l'Université de Hokkaido et de l'Université de Keio au Japon.

L'équipe de recherche a pris le tissu de fibroblastes de peau des rat-taupes adultes et reprogrammé les cellules pour revenir à des cellules souches pluripotentes. Ces cellules sont appelés cellules souches induites pluripotentes (CISP) et, comme les cellules souches embryonnaires, sont capables de devenir tout type de tissu dans le corps. Cependant, ces cellules souches peuvent également former des tumeurs appelées tératomes lorsqu'elles sont retransplantées dans les animaux.

Lorsque les CSPi des rats-taupes ont été insérés dans les testicules de souris ayant un système immunitaire très faible, l'équipe a découvert qu'elles ne forment pas de tumeurs contrairement aux CSPi humaines et aux CSPi de souris. Après enquête, ils ont constaté qu'un cadre de gène suppresseur de tumeur de remplacement de lecture appelé ARF, qui est normalement supprimée chez la souris et CSPi humaines, est resté actif dans les CSPi du rat-taupe.

L'équipe a également constaté que ERAS, un gène tumorigène exprimé dans la souris de cellules souches embryonnaires et les CSPi, ont été mutées et dysfonctionnelles dans les CSPi de rat-taupe. Lorsque les chercheurs ont désactivé le gène ARF, cela a forcé l'expression du gène ERAS de la souris dans les CSPi des rat-taupe, puis les insérant dans les souris, les souris ont développé de grosses tumeurs.

Lorsque les chercheurs ont supprimé le gène ARF dans les cellules du rat-taupe au cours du processus de reprogrammation des CSPis, les cellules ont arrêté leur prolifération avec des signes de  sénescence cellulaire, alors que l'inverse se produit avec des cellules de souris. Les chercheurs supposent que cela contribue en outre à protéger le rat-taupe nu en réduisant le risque de formation de tumeurs. Ils appellent cela la sénescence induite par la suppression-ARF (ASIS) et cela semble être unique au rat-taupe nu.

Ces résultats pourraient aider les chercheurs à comprendre comment le CSPi humain peut être utilisé pour traiter les patients sans former de tumeurs, ce qui est l'un des principaux défis associés aux CSPi indifférenciées. "D'autres recherches sur les mécanismes détaillés soulignent que ASIS dans le rat-taupe nu peut jeter une lumière nouvelle sur la résistance du cancer dans les rats-taupes et contribuer à la génération de l'homme-CSPi non tumorigène, ce qui permettrait des thérapeuthiques plus sûres à base de cellules", a déclaré Kyoko Miura , professeur adjoint à l'Université d'Hokkaido.
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MessageSujet: Re: Les animaux contre le cancer (2)   Les animaux contre le cancer (2) Icon_minitimeSam 11 Juin 2016 - 10:42

Les animaux contre le cancer (2) 85742420160611103958

Des escargots de mer pour lutter contre le cancer ?
Frédéric Pereira
11 juin, 2016

Le cancer fait des milliers de victimes chaque année. Les traitements ont évolué, certes, mais certains cancers s’avèrent très résistants et, par extension, très mortels. Karen Perrow, une chercheuse de l’Université de Wollongong, pense cependant être sur une piste. D’après elle, les escargots de mer australiens pourraient en effet nous aider à combattre la maladie.

Tout a commencé en 2002 lorsqu’une équipe de chercheurs travaillant pour la même université est tombée sur une espèce d’escargots de mer extrêmement résistante.

En les étudiant, les scientifiques de l’établissement se sont en effet rendus compte que leur condition physique leur permettait de survivre à des environnements hostiles – même mortels – pour la plupart des espèces vivantes.

Cet escargot de mer sécrète une substance spéciale et c’est elle qui le rend aussi résistant

Après avoir analysé leurs oeufs, ils ont alors fait un lien entre cette résistance extrême et… une substance chimique sécrétée par l’escargot.

Plusieurs études ont été faites depuis, avec quelques expériences dans le lot. Karen Perrow a notamment utilisé cette substance sur des cellules cancéreuses, avec un certain succès. Le produit a en effet éliminé 100 % de ces cellules en l’espace de 48 heures seulement alors que les médicaments habituels dépassent les 10 % sur la même période !

Cette substance nous permettra-t-elle de vaincre le cancer ? Il est malheureusement encore trop tôt pour le dire.

En théorie, les chercheurs de l’université pensent que le produit pourrait être utilisé contre les différents cancers connus, et notamment contre ceux qui résistent aux chimio-thérapies.

Danielle Skopeta, une autre chercheuse de l’équipe, est d’ailleurs très impressionnée par les résultats obtenus avec cette substance. Elle a ainsi expliqué qu’il fallait souvent attendre des années pour constater une telle augmentation de la puissance d’un traitement.

Mais voilà, il reste malheureusement une question en suspens, une question particulièrement importante de surcroît : ces fameuses molécules sont-elles nocives pour l’être humain ? Et le problème, c’est que nos chercheurs ne pourront pas le savoir sans effectuer des tests cliniques plus poussés et donc sans obtenir l’autorisation des autorités.

Toutefois, si ces dernières leur donnent le feu vert, alors ils pensent pouvoir produire un traitement dans une dizaine d’années environ.
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MessageSujet: Re: Les animaux contre le cancer (2)   Les animaux contre le cancer (2) Icon_minitimeVen 3 Juin 2016 - 11:16

Les animaux contre le cancer (2) 130619132444-large
Le rat taupe.

Il est si laid qu’on pourrait se dire que la nature ne l’a pas gâté. Néanmoins ce mammifère à sang froid, insensible à la douleur, pourrait être à la clé de traitements contre le cancer et le vieillissement.

Originaire du Sud et de l’Est de l’Afrique, le rat taupe nu vit sous terre, creusant des galeries à l'aide de ses solides incisives. Son mode de vie est unique chez les mammifères: en effet, comme les fourmis ou les abeilles, il est “eusocial”. C’est-à-dire qu’en colonie il fonctionne en hiérarchie. Une reine est ainsi chargée de la reproduction tandis que les nourrices, les ouvriers, les soldats et un harem de mâles sont chacun assignés à des tâches respectivement définies.

A lire aussi :Vera Gorbunova - Elle a percé le secret de la longévité

Lorsque deux colonies ont le malheur de se croiser, le combat est inévitable, jusqu’à ce que la reine de l’une d’elle soit tuée, ce qui détermine le vainqueur. Suite à la rixe, les membres de la famille perdante sont éliminés ou,  si chanceux, réduits en esclavage. C’est selon les experts la seule espèce animale au monde à pratiquer l’asservissement.
Ce qui intrigue le plus ces chercheurs c’est sans doute la faculté de ce rongeur à résister au cancer

Au-delà de ses moeurs incroyables, le rat taupe nu présente encore d’autres caractéristiques uniques. Sa longévité peut dépasser trente ans, en raison d’un métabolisme particulièrement lent. Ses cellules mettent deux décennies avant de commencer à dégénérer. Ce qui a évidemment poussé plusieurs équipes de scientifiques internationaux à se pencher sur son petit corps imberbe. Celle de l’Américain Zhonghe Ke et de ses collègues biologistes de l'Université de Rochester tentent depuis des années de percer ses secrets. Selon lui, les rats taupes nus « peuvent être la clé d'un traitement contre le vieillissement, mais aussi faire avancer la médecine régénérative ». Il faudra néanmoins du temps pour espérer un jour répliquer ce talent génétique sur un autre mammifère.

Ce qui intrigue le plus ces chercheurs c’est sans doute la faculté de ce rongeur à résister au cancer. « Les cellules de l'animal développent très difficilement le cancer. Elles pourraient donc un jour permettre de développer un traitement contre la maladie », nous a confié le professeur Zhonghe Ke. La présence d'acide hyaluronique dans la matrice extracellulaire (l’espace situé entre les cellules) des rats empêcherait les tumeurs cancéreuses de se former dans son organisme.

Néanmoins, il y a trois mois, deux cas de cancer ont été détectés chez des spécimens. Selon les chercheurs il pourrait s'agir d'une mutation génétique, prédisposant certains individus à la maladie. Une triste nouvelle pour l'animal mais une aubaine pour la recherche qui ne manquera pas d’exploiter cette faille de son système à des fins médicales.
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MessageSujet: Re: Les animaux contre le cancer (2)   Les animaux contre le cancer (2) Icon_minitimeMer 17 Fév 2016 - 17:24

Les animaux contre le cancer (2) 53800520160217162544


After a gestation period of around ten months, fawns are born in early summer -- when the weather is warm and food is plentiful for the mother. Six months would actually be enough for the embryo's development, but then offspring from mating in the later portion of summer would be born in winter. Therefore, nature prolongs the gestation period by a hormone-regulated pause in the development of the early embryos. Many animal species use this process, called diapause, to adjust their reproduction to environmental conditions.

In their research on embryonic stem cells, Andreas Trumpp and colleagues have now discovered the factor that controls this developmental pause. Trumpp is head of a research department at the DKFZ and of Heidelberg Institute for Stem Cell Technology and Experimental Medicine (HI-STEM), which is based at the DKFZ and supported by the Dietmar Hopp Foundation.

It is known in many types of cancer that the more MYC they produce, the more aggressively the tumors grow. The scientists had noticed that MYC is also active in embryonic stem cells. In order to explore the role that the gene plays in these cells, the investigators obtained embryonic stem cells from mice whose MYC genes (c-MYC and N-MYC) they could selectively deactivate. The resulting embryonic MYC-depleted stem cells strongly reduced the activity of genes that play a role in cell division, cellular growth and metabolism. However, the dormant cells stayed alive and retained their identity as stem cells: they continued producing the important "stem cell factors" that enable them to differentiate into the more than 200 cell types of the body.

Using a chemical substance that inhibits MYC, the scientists were able to show that this biochemical dormancy is reversible. When they stopped giving the inhibitor, the cells immediately resumed RNA, protein and DNA synthesis and were able to proliferate infinitely.

Inhibiting MYC activity arrests embryonic development

"The biochemical dormancy of MYC-depleted stem cells reminded us strongly of the process of diapause, which has remained completely elusive so far," says Roberta Scognamiglio, who is the first author of the study. "In this process, too, embryos in the early development state, called blastocysts, enter a dormant state without growth and almost without metabolism prior to nidation in the uterus." In order to find out whether these two phenomena have the same cause, the researchers compared the activity of all genes in MYC-depleted embryonic stem cells with those in diapaused mouse blastocysts. In both cases, the groups of genes that were inactive besides MYC primarily controlled protein synthesis and cell growth. The stem cell factors, however, continued to be produced unchanged.

When the researchers treated normal blastocysts in the Petri dish with the MYC inhibitor, they fell into a diapause-like state. These dormant embryos were subsequently transferred into surrogate mother mice and grew to become normal young animals.

"To induce diapause or to put embryonic stem cells into a dormant state, it is therefore sufficient to deactivate the MYC oncogene," Trumpp summarizes. "This does not affect the potential of stem cells. This is a very special property of stem cells, because all other cell types die after MYC inhibition."

Trumpp thinks that MYC can also have a disastrous effect on cancer stem cells, particularly on dormant metastasis stem cells. When they migrate through the bloodstream to distant organs, they may come under the influence of signaling molecules that form, for example, in inflammatory processes. These might stimulate their MYC production and thus cause them to grow into metastases. "We now try blocking MYC as a strategy to control these dangerous sleepers," the stem cell researcher says.


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Après une période de gestation d'une dizaine de mois, les faons naissent en début d'été - lorsque le temps est chaud et la nourriture est abondante pour la mère. Six mois serait en fait assez pour le développement de l'embryon, mais alors la progéniture de l'accouplement dans la dernière partie de l'été serait née en hiver. Par conséquent, la nature prolonge la période de gestation d'une pause d'hormone régulée dans le développement des embryons précoces. De nombreuses espèces animales utilisent ce processus, appelé diapause, pour ajuster leur reproduction à des conditions environnementales.

Dans leur recherche sur les cellules souches embryonnaires, Andreas Trumpp et ses collègues ont découvert le facteur qui contrôle cette pause de développement. Trumpp est à la tête d'un département de recherche au DKFZ et de l'Institut Heidelberg pour la technologie des cellules souches et médecine expérimentale (HI-STEM), qui est basé au DKFZ et soutenu par la Fondation Dietmar Hopp.

Il est connu dans de nombreux types de cancer que plus les tumeurs produisent du MYC,  plus agressives sont les tumeurs. Les scientifiques avaient remarqué que MYC est également actif dans les cellules souches embryonnaires. Afin d'étudier le rôle que le gène joue dans ces cellules, les enquêteurs ont obtenu des cellules souches embryonnaires de souris dont les gènes (c-myc et N-myc) MYC  pourraient être sélectivement désactiver. Les cellules souches embryonnaires appauvries en MYC réduisent fortement l'activité des gènes qui jouent un rôle dans la division cellulaire, la croissance cellulaire et le métabolisme. Cependant, les cellules dormantes sont restés en vie et ont conservé leur identité en tant que cellules souches: elles ont continué à produire d'importants facteurs de cellules souches qui leur permettent de se différencier en plus de 200 types de cellules du corps.

En utilisant une substance chimique qui inhibe MYC, les scientifiques ont pu montrer que cette dormance biochimique est réversible. Quand ils ont arrêté de donner l'inhibiteur, les cellules ont immédiatement repris l'ARN, les protéines et la synthèse d'ADN et ont été capables de proliférer indéfiniment.

L'Inhibition de l'activité MYC arrête le développement embryonnaire

"La dormance biochimique des cellules souches appauvries en MYC nous rappelait fortement le processus de diapause, qui est resté complètement insaisissable jusqu'à présent», explique Roberta Scognamiglio, qui est le premier auteur de l'étude. "Dans ce processus, aussi, des embryons dans l'état de développement des jeunes, appelés blastocystes, entrer dans un état de dormance sans croissance et presque sans le métabolisme avant la nidation dans l'utérus." Afin de savoir si ces deux phénomènes ont la même cause, les chercheurs ont comparé l'activité de tous les gènes dans les cellules souches embryonnaires appauvris en MYC  avec ceux des blastocystes de souris en diapause. Dans les deux cas, les groupes de gènes qui étaient inactifs en dehors MYC principalement contrôlées synthèse protéique et la croissance cellulaire. Les facteurs de cellules souches, cependant, continuent d'être produits de façon inchangée.

Lorsque les chercheurs ont traité des blastocystes normaux dans la boîte de Pétri avec l'inhibiteur de MYC, ils sont tombés dans un état semblable à la diapause. Ces embryons dormants ont ensuite été transférés dans des souris mères porteuses et ont grandi pour devenir de jeunes animaux normaux.

"Pour induire la diapause ou mettre les cellules souches embryonnaires dans un état dormant, il suffit donc de désactiver l'oncogène MYC», résume Trumpp. "Cela ne porte pas atteinte au potentiel des cellules souches. Ceci est une propriété très particulière de cellules souches, parce que tous les autres types de cellules meurent après inhibition MYC."

Trumpp pense que MYC peut également avoir un effet désastreux sur les cellules souches du cancer, en particulier sur les cellules souches de métastases dormantes. Quand ils migrent à travers la circulation sanguine à des organes éloignés, ils peuvent venir sous l'influence de molécules qui se forment, par exemple, dans les processus inflammatoires de signalisation. Celles-ci pourraient stimuler leur production de MYC et donc les amener à devenir des métastases. "Nous essayons maintenant le blocage de MYC comme une stratégie pour lutter contre ces travers dangereux», explique le chercheur sur les cellules souches.
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MessageSujet: Re: Les animaux contre le cancer (2)   Les animaux contre le cancer (2) Icon_minitimeJeu 19 Nov 2015 - 10:34

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Le CHRU de Brest et la société bretonne Hemarina ont débuté un essai clinique sur 60 patients, destiné à évaluer une molécule issue du sang d'un ver marin pour la préservation des greffons rénaux.

Après prélèvement et en attendant la transplantation, le greffon rénal est préservé dans un liquide de conservation. Durant cette période, le greffon "subit des lésions potentiellement irréversibles", explique le document, indiquant que ces lésions peuvent s'aggraver lors de la transplantation.

Ces lésions sont dues à une carence en oxygène lors du prélèvement et de la conservation du greffon, ainsi qu'à la ré-oxygénation brutale lors de la transplantation.

"Elles sont responsables d'un moins bon fonctionnement du greffon et d'une survie diminuée à long terme", note le communiqué, assurant qu'actuellement aucun dispositif ne permet de compenser la carence en oxygène du greffon.

La molécule prochainement testée est produite grâce à l'hémoglobine extracellulaire d'un ver marin appelé arénicole. Mesurant habituellement entre 10 et 15 cm, on connaît surtout de ce ver les petits tortillons visibles sur les plages du littoral Atlantique européen. "Après des résultats très encourageants dans les études pré-cliniques, nous avons hâte d'utiliser cette molécule pour la première fois chez l'homme", indique Yannick Le Meur, chef de service néphrologie-transplantations rénales au CHRU de Brest et investigateur principal de l'essai.

L'étude clinique sera menée dans six centres de transplantation : Brest, Paris, Lyon, Tours, Poitiers et Limoges. La transplantation rénale est aujourd'hui le seul traitement de l'insuffisance rénale terminale. Elle permet aux patients dont les reins ont été détruits par la maladie de retrouver une espérance de vie et une qualité de vie proches de la normale.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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MessageSujet: Les animaux contre le cancer (2)   Les animaux contre le cancer (2) Icon_minitimeMar 24 Mar 2009 - 0:46

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Oscar, le chien miraculé


Diagnosed with an extremely aggressive form of cancer called anal sac adenocarcinoma, Oscar's future seemed bleak. Bedridden and unresponsive to chemotherapy or radiation, he would be lucky to survive three months. But thanks to an innovative new drug treatment, Oscar's cancer receded and he was walking again within two weeks.

Diagnostiqué avec une forme agressive de cancer, le futur de Oscar ne semblait pas très reluisant. Il ne répondait pas à la chimio et aux radiations et pourrait survivre 3 mois s'il était chanceux. Mais merci au nouveau traitement, Oscar se remet de son cancer et remarche depuis deux semaines.

Oscar's recovery was extraordinary enough, but his case was unusual for another reason. Oscar is a Bichon Frise, who scientists reporting in Salt Lake City, Utah at the 237th National Meeting of the American Chemical Society on March 23 call "the Miracle Dog." Joseph A. Bauer, Ph.D., and colleagues described promising results with a drug called nitrosylcobalamin (NO-Cbl) in battling cancer in Oscar and three other canines without any negative side effects. While it gives profound hope to dog owners, NO-Cbl also points to a powerful new cancer treatment for humans — one that infiltrates cancer cells like a biological Trojan horse.

La guérison de Oscar a été extraordianire mais son cas est inhabituel pour une autre raison. Oscar est un Bichon que les scientifiques appelle "le miraculé". Les scientifiques l'ont traité ainsi que trois autres chiens avec un médicament appelé nitrosylcobakamin (No-Cb). Mêm s'il donne de grands espoirs aux propriétaires de chiens, No-Cbl peut s'avérer un médicament puissant pour les humains aussi. Un médicament qui infiltre les cellules humaines comme un cheval de Troie.

"We are one of the few research groups that is offering to treat dogs with cancer that otherwise have no hope," Bauer said. "With no other options available, most people in this situation opt to euthanize so that their pets don't go through the pain of disease and trauma of surgery."

About six million dogs are diagnosed with cancer each year in the United States. According to the National Cancer Institute (NCI), pets with cancer provide a win-win opportunity for cancer researchers. Scientists can study new cancer treatments in animals other than lab mice. And pets get access to new treatments that provide hope and in instances like NO-Cbl, additional time.

Bauer put it this way: "The beauty of using a dog or a cat to test a cancer drug is two-fold. First, the animal can get the benefit of the most up-to-date drug in cancer medicine. Second, the NCI gets data on pets that are exposed to the same environmental factors their owners are. They breathe the same polluted air and drink the same polluted water that you and I do every day. If you can find an agent to treat cancer that occurs in a dog with success, there is a higher likelihood that you can take that to the human population and have a much higher response rate than with mice."

Si vous pouvez trouver un médicament qui traite le cancer d'un chien avec succès, il y a de grandes chances qu'il traite le cancer des humain aussi bien en tout caas de meilleures chances que chez les souris.

Although NO-Cbl has been used in only a few dogs, daily treatments have led to promising results in each case. "In all four dogs, there has been a significant reduction in tumor size without any toxic side effects or discomfort," says Bauer.

Oscar was the first success story. Since then, Bauer has treated two other dogs. A six-year old golden retriever named Buddy was unable to walk due to a spinal tumor pinching essential nerves leading to his right hind leg. After nine months of daily NO-Cbl treatment, Buddy's tumor shrank by 40 percent and he was going on two mile walks. A 13-year-old female Giant Schnauzer with inoperable thyroid carcinoma also showed tumor reductions of 77 percent in less than 10 weeks.

"Our case studies demonstrate anti-tumor efficacy with limited toxicity to normal tissues," Bauer added. "NO-Cbl sensitizes multidrug-resistant cancer cells to the antitumor effects of several different drugs, so it may be valuable when utilized in combination regimes," he added.

Dans nos études, il n'y a peu de toxicité pour les cellules saines, No-Cbl sensibilise les tumeurs résistantes aux effets de plusieurs médicaments anti-cancéreux.

The drug targets cancer cells with "biological Trojan horse technology." Cells have receptors for vitamin B12 on their outer surface. The receptors serve as docking ports where molecules of the vitamin, essential for cells to divide and multiply, attach and then enter the cell. In order to divide at their abnormally rapid pace, cancer cells grow extra B12 receptors — 100 times more than normal cancer cells. Scientists have been trying since the 1950s to exploit that vulnerability and make B12-based drugs that attach to the receptors, sneak into the cell, and deliver a knock-out dose of medication.

Le médicament cible les cellules cancéreuses avec la technologie du cheval de Troie biologique. Les cellules ont des récepteurs pour la vitamine b12 sur leurs surfaces extérieures. Les récepteurs servent comme port d'attache et d'entrée pour la vitamine.
Pour se diviser à leur vitesse anormale les cellules cancéreuses croissent plus de récepteur -100 fois plus- Les scientifiques on tessayé d'exploité cette vuilnérabilité depuis longtemps et ont fait des médicaments basés sur B12 qui attaché à un récepteur parvient dans la cellule et livre la médication.


Bauer and his colleagues from the Cleveland Clinic attached nitric oxide (NO) molecules to vitamin B12. NO kills cancer cells. The B12 acts as the Trojan horse, easily slipping into cancer cells. The subsequent release of toxic NO kills the cancer cells from within.

Bauer et ses collègues de la clinic Cleveland ont ataché de l'oxide nitrique (NO) à la vitamine B12. Le NO tue les cellules cancéreuses

The team's goal is to successfully treat 10 dogs with NO-Cbl and slingshot the drug into human use as soon as possible. Because of the genetic similarity between dogs and humans, Bauer says his approach should have a much better chance of getting through the FDA's strict drug approval chain.

But Bauer stresses he wants to get the NO-Cbl dog treatment approved, as well. "I'm committed to the animals, and my goal would be to do a dual clinical trial, Phase One human and Phase One dog," says Bauer.

Phase 1 pour les humains et phase 1 pour les chiens
Oscar is still alive and well. Today, Bauer is treating another Golden Retriever named Haley with a spinal tumor.

"This is one of the most rewarding things I've ever done in my life," says Bauer, the owner of a two-year old Beagle. "It gets boring working in the lab, but to see the fruits of your labor in a positive outcome like this and to know you're responsible in some small way, that's pretty cool."


Dernière édition par Denis le Ven 21 Avr 2017 - 15:31, édité 1 fois
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