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 Vaccins anti-cancer.

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Denis
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Denis
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Denis


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MessageSujet: Re: Vaccins anti-cancer.   Vaccins anti-cancer. Icon_minitimeSam 2 Mar 2019 - 8:06

De récentes percées nous permettent d'imaginer que des vaccins contre les cancers pourraient bientôt voir le jour et nous guérir.

Autour des années 1950, lorsqu'un individu était atteint d'un cancer, l'espérance de vie dépassait rarement les six mois. À cette époque, la première approche thérapeutique était la chirurgie. Il s'agissait d'enlever la tumeur en essayant de ne pas oublier une seule cellule cancéreuse. Le cancer avait alors tendance à récidiver.

Puis, il y a eu les débuts de la chimiothérapie. Certains cancers, celui du sein par exemple, semblaient être liés aux hormones. On pensa donc à l'hormonothérapie. Graduellement, on observait que même si certaines personnes réagissaient positivement à cette thérapie, chez d'autres, elle n'apportait aucun résultat.

Et si c'était à la surface des cellules que se trouvait la solution? Lentement, au fil de l'évolution de la médecine, nous sommes donc passés d'une masse cancéreuse, à des cellules cancéreuses pour finir par cibler des protéines à la surface des cellules.

Parallèlement, les essors en génétiques se sont multipliés et la double hélice d'ADN a révélé de plus en plus de secrets. Puis, vint l'idée audacieuse de créer des traitements individualisés qui pourraient traiter les cancers de chaque individu.

En entrevue avec mesdames Céline Laumont, étudiante au Ph. D. à l'IRIC et Krystel Vincent, agente de recherche dans cette même institution, j'ai appris que le laboratoire du Dr Claude Perreault, chercheur principal à l'IRIC, travaillait sur un projet de recherche visant à mettre en place une forme d'immunothérapie se situant à la croisée de l'universel et du personnalisable.

Depuis longtemps, les chercheurs savent que le système immunitaire peut éliminer les cellules infectées ou cancéreuses en reconnaissant, à leur surface, de petits fragments de protéines anormales.

Jusqu'à présent, plusieurs chercheurs ont essayé d'identifier ces antigènes en se concentrant sur le 2% de notre ADN, dit codant, responsable de la production des protéines. Malheureusement, en plus d'être rares, les antigènes identifiés sont uniques à chaque échantillon tumoral analysé.

Pour élargir le spectre de recherche des antigènes, l'équipe du Dr Perreault a donc fait le pari d'y inclure les 98% restants de l'ADN que l'on nomme ADN non codant ou encore, de façon plus imagée, ADN poubelle (en anglais: junk DNA), et dont le rôle reste peu connu. L'idée a porté fruit.

Aujourd'hui l'équipe a pu démontrer que la majorité des antigènes identifiés venaient dudit ADN poubelle et qu'ils avaient le potentiel d'être partagés par plusieurs patients atteints d'un même type de cancer. Ainsi, cela voudrait dire que si l'on considère 100 personnes atteintes du même type de cancer, au lieu de développer 100 traitements efficaces — soit un pour chacune de ces personnes —, les résultats préliminaires émanant de cette recherche suggèrent qu'un seul traitement pourrait bénéficier à tous ces patients.

En d'autres mots, le docteur Claude Perreault et son équipe ont véritablement fait le premier pas nécessaire au développement d'un traitement semi-universel contre le cancer. Pour aller de l'avant, il leur a ensuite fallu démontrer l'efficacité thérapeutique de ces antigènes.

Pour ce faire, ils ont utilisé un modèle animal dans lequel ils ont pu observer que vacciner un sujet contre un antigène provenant de l'ADN poubelle permettait de le guérir de son cancer. Ainsi, augmenter les réponses antitumorales grâce à la vaccination permet aux cellules immunitaires de mieux détecter et éliminer les cellules cancéreuses. De là l'idée de développer un vaccin contre le cancer chez l'humain en utilisant les antigènes produits par l'ADN poubelle.

Deux types de vaccins thérapeutiques contre le cancer
Il existe en réalité deux types de vaccins: les vaccins préventifs comme ceux que l'on reçoit pour prévenir une maladie (par exemple les vaccins contre la rougeole, la grippe, la coqueluche, etc.) et les vaccins curatifs (par exemple le vaccin contre la rage), lesquels sont administrés pour guérir d'une maladie. Ce serait donc le même principe pour les vaccins anticancéreux. Le but ne sera donc pas de prévenir le cancer, mais bien de le guérir chez une personne qui en souffre.

Pour l'instant, le laboratoire du docteur Perreault a été en mesure d'en identifier sur des échantillons de cancers du poumon et de leucémies. L'équipe reste optimiste quant à l'identification de ces antigènes sur tous les types de cancers.

À ces fins, des collaborations s'établissent avec d'autres grands acteurs du milieu comme des centres hospitaliers universitaires et des compagnies pharmaceutiques comme AbbVie, qui participent à ces recherches, en ciblant un type précis de cancer, soit dans ce cas-ci la leucémie myéloïde aiguë (LMA).

C'est donc dire que nous ne sommes pas si loin du développement de vaccins thérapeutiques contre les cancers. Puisqu'il n'existe pas un cancer, mais bien une multitude de formes de cancers.

Jacques Beaulieu

https://quebec.huffingtonpost.ca/jacques-beaulieu/vaccin-cancer-traitement-antigene-proteine-guerison_a_23677377/?utm_hp_ref=qc-nouvelles

Et ici c'est une vidéo où le docteur parle de certains fondements de sa découverte (on est en 2014 à ce moment-là) On apprend des choses sur le thymus considéré comme l'école "militaire" des lymphocites....

https://ici.radio-canada.ca/tele/decouverte/2014-2015/segments/reportage/504/thymus
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Denis
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Denis


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MessageSujet: Re: Vaccins anti-cancer.   Vaccins anti-cancer. Icon_minitimeJeu 6 Déc 2018 - 13:21

Au début des années 80, le Dr Claude Perreault réalise la première greffe de moelle osseuse au Québec.

Quelques années auparavant, il avait convaincu un ami atteint d'une leucémie - étudiant en médecine tout comme lui - de se rendre à Seattle pour subir une greffe de moelle osseuse. Curieux d'en apprendre plus sur ce traitement qui était expérimental à l'époque, il l'avait accompagné là-bas.

Malheureusement, ce jeune collègue succombera à une infection contractée à la suite de la greffe quelques mois plus tard.

Par une triste coïncidence, en 1981, un autre de ses condisciples de classe - Robert Patenaude - apprend qu'il est aussi atteint d'une leucémie aiguë qui ne lui laisse que quelques mois à vivre.

Fort de son expérience à Seattle, le Dr Perreault lui propose de lui faire une greffe. Cette fois-ci, il n'y aura pas de complications. Robert Patenaude survit au cancer et devient urgentologue. Depuis, il consacre sa vie à sauver celle des autres.

Près de 40 ans plus tard, le Dr Perreault, lui, est toujours aussi engagé dans la quête de nouveaux traitements contre le cancer.

Aujourd'hui, le scientifique à la tête d'une équipe de l'Institut de recherche en immunologie et en cancérologie de l'Université de Montréal travaille à une autre « première » qui pourrait bien être mondiale : concevoir des vaccins qui guériront les cancers.


Le scientifique a publié hier, dans la revue médicale américaine Science Translational Medicine, les résultats de sa plus récente recherche qui le rapprochent de son but.

« On n'est pas prêts à vacciner les gens demain matin, mais on a confiance de commencer les études cliniques dans trois ans », affirme le chercheur rencontré dans son laboratoire du chemin de Polytechnique.

Le traitement pourrait être administré dès le diagnostic de cancer, évitant du même coup aux patients de subir des chimiothérapies.

DANS « L'ADN POUBELLE »

Comme une armée d'autres chercheurs dans le monde, le Dr Perreault consacre ses travaux à l'immunothérapie, cette stratégie qui consiste à inciter le système immunitaire à détecter les cellules cancéreuses et à les attaquer.

Mais qu'a-t-il découvert exactement dans son laboratoire montréalais qu'aucun autre scientifique n'avait réussi à trouver avant lui ?

Le Dr Perreault et son équipe étudient les cellules qui régissent le fonctionnement du système immunitaire, que l'on appelle les lymphocytes T.

Ces lymphocytes T (T pour thymus) sont capables de distinguer les cellules de l'organisme (le soi) des cellules étrangères ou anormales (le non-soi). Sauf que les cellules cancéreuses sont parfois capables de déjouer les lymphocytes T.

Il fallait donc trouver des antigènes cancer-spécifiques (ACS) - des molécules anormales caractéristiques de certaines cellules cancéreuses - susceptibles de forcer le système immunitaire à reconnaître les tumeurs et à les attaquer.

« Alors que tout le monde cherchait - sans les trouver - ces ACS parmi les protéines de l'ADN codant (qui représente 2 % du génome), nous, on s'est mis à chercher dans le 98 % restant qui n'est pas supposé fabriquer des protéines classiques, ce qu'on a longtemps appelé l'ADN poubelle. Et on a trouvé ! », explique le chercheur, fier de sa découverte.

Or, les ACS à eux seuls ne suffisent pas à faire un vaccin thérapeutique efficace, poursuit le Dr Perreault. Les lymphocytes T doivent se faire présenter les molécules à combattre par des cellules spécialisées - des « cellules présentatrices d'antigènes » - pour déclencher une réponse immunitaire forte. « Pensez à des sentinelles qui guident les soldats de l'immunité », illustre le Dr Perreault.

En 2016, donc, le laboratoire du Dr Perreault a réussi à démontrer que 90 % de l'ADN codant ne fabriquait aucune protéine reconnue par le système immunitaire. « En d'autres mots, on a constaté que les ACS se trouvent davantage dans l'ADN dit poubelle où personne ne cherchait », poursuit le chercheur.

Puis, l'an dernier, en observant des tumeurs dans une lignée de souris, le Dr Perreault a illustré qu'on trouvait bel et bien la plupart des ACS dans les 98 % de notre ADN négligés par les autres chercheurs.

« Ça a été accueilli avec un mélange d'enthousiasme et de scepticisme. »

- Le Dr Claude Perreault

« En science, il y a un adage populaire qui dit que les souris mentent (mice lie en anglais), raconte le Dr Perreault. Tout le monde a une histoire de traitement miracle testé sur les souris qui s'est avéré être un échec lorsque testé sur les humains. »

Mais dans ce cas-ci, les souris n'ont pas menti. En observant des tumeurs primaires humaines (trois cancers du poumon et quatre leucémies aiguës), le laboratoire du Dr Perreault a récemment fait le même constat.

Ainsi, le chercheur vient de démystifier une part importante des enjeux de certains cancers et ouvre du coup la voie vers le développement éventuel de vaccins thérapeutiques contre la maladie.

« On était contents en titi », lance le chercheur qui a ressenti la même fierté à ce moment-là que 40 ans plus tôt lorsqu'il avait effectué sa première greffe de moelle osseuse.

Le scientifique de 66 ans - qui ne veut pas entendre parler de retraite - poursuit ses recherches pour découvrir si les mêmes ACS sont présents chez tous les cancers humains. « J'ai confiance qu'on va en trouver », dit-il. Si c'est le cas, des vaccins pourraient être développés pour les « plus grands tueurs » : cancers du sein, des ovaires, des poumons et du côlon.

Son ambitieuse quête n'est pas terminée.


https://www.lapresse.ca/actualites/sante/201812/05/01-5206948-un-medecin-quebecois-se-rapproche-dun-vaccin-contre-le-cancer.php
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Denis
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MessageSujet: Re: Vaccins anti-cancer.   Vaccins anti-cancer. Icon_minitimeMar 12 Juin 2018 - 22:02

To fight cancer, researchers increasingly use vaccines that stimulate the immune system to identify and destroy tumour cells. However, the desired immune response is is not always guaranteed. In order to strengthen the efficacy of vaccines on the immune system -- and in particular on T lymphocytes, specialized in the detection of cancer cells -- researchers from the universities of Geneva (UNIGE), Freiburg (UNIFR), Munich, and Bayreuth, in collaboration with the German company AMSilk, have developed spider silk microcapsules capable of delivering the vaccine directly to the heart of immune cells. This process, published in the journal Biomaterials, could also be applied to preventive vaccines to protect against infectious diseases, and constitutes an important step towards vaccines that are stable, easy to use, and resistant to the most extreme storage conditions.

Our immune system is largely based on two types of cells: B lymphocytes, which produce the antibodies needed to defend against various infections, and T lymphocytes. In the case of cancer and certain infectious diseases such as tuberculosis, T lymphocytes need to be stimulated. However, their activation mechanism is more complex than that of B lymphocytes: to trigger a response, it is necessary to use a peptide, a small piece of protein which, if injected alone, is rapidly degraded by the body even before reaching its target.

"To develop immunotherapeutic drugs effective against cancer, it is essential to generate a significant response of T lymphocytes," says Professor Carole Bourquin, a specialist in antitumor immunotherapies at the faculties of medicine and science of the UNIGE, who directed this work. "As the current vaccines have only limited action on T-cells, it is crucial to develop other vaccination procedures to overcome this issue."

A virtually indestructible capsule

Scientists used synthetic spider silk biopolymers -- a lightweight, biocompatible, non-toxic material that is highly resistant to degradation from light and heat. "We recreated this special silk in the lab to insert a peptide with vaccine properties," explains Thomas Scheibel, a world specialist of spider silk from the University of Bayreuth who participated in the study. "The resulting protein chains are then salted out to form injectable microparticles."

Silk microparticles form a transport capsule that protects the vaccine peptide from rapid degradation in the body, and delivers the peptide to the center of the lymph node cells, thereby considerably increasing T lymphocyte immune responses. "Our study has proved the validity of our technique," reveals Carole Bourquin. "We have demonstrated the effectiveness of a new vaccination strategy that is extremely stable, easy to manufacture and easily customizable."

Towards a new vaccine model

The synthetic silk biopolymer particles demonstrate a high resistance to heat, withstanding over 100°C for several hours without damage. In theory, this process would make it possible to develop vaccines that do not require adjuvants and cold chains. An undeniable advantage, especially in developing countries where one of the great difficulties is the preservation of vaccines. One of the limitations of this process, however, is the size of the microparticles: while the concept is in principle applicable to any peptide, which are all small enough to be incorporated into silk proteins, further research is needed to see if it is also possible to incorporate the larger antigens used in standard vaccines, especially against viral diseases.

When science imitates nature

"More and more, scientists are trying to imitate nature in what it does best," adds Scheibel. "This approach even has a name: bioinspiration, which is exactly what we have done here." The properties of spider silk make it a particularly interesting product: biocompatible, solid, thin, biodegradable, resistant to extreme conditions and even antibacterial, one can imagine multiple applications, including wound dressings or sutures.

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Pour lutter contre le cancer, les chercheurs utilisent de plus en plus des vaccins qui stimulent le système immunitaire pour identifier et détruire les cellules tumorales. Cependant, la réponse immunitaire souhaitée n'est pas toujours garantie. Afin de renforcer l'efficacité des vaccins sur le système immunitaire - et en particulier sur les lymphocytes T, spécialisés dans la détection des cellules cancéreuses - des chercheurs des universités de Genève (UNIGE), Fribourg (UNIFR), Munich et Bayreuth, en collaboration avec la société allemande AMSilk, ont développé des microcapsules de soie d'araignée capables de délivrer le vaccin directement au cœur des cellules immunitaires. Ce procédé, publié dans la revue Biomaterials, pourrait également être appliqué aux vaccins préventifs pour la protection contre les maladies infectieuses, et constitue une étape importante vers des vaccins stables, faciles à utiliser et résistants aux conditions de stockage les plus extrêmes.

Notre système immunitaire repose en grande partie sur deux types de cellules: les lymphocytes B, qui produisent les anticorps nécessaires à la défense contre diverses infections, et les lymphocytes T. Dans le cas du cancer et de certaines maladies infectieuses telles que la tuberculose, les lymphocytes T doivent être stimulés. Cependant, leur mécanisme d'activation est plus complexe que celui des lymphocytes B: pour déclencher une réponse, il faut utiliser un peptide, un petit morceau de protéine qui, s'il est injecté seul, est rapidement dégradé par le corps avant même d'atteindre sa cible.

«Pour développer des médicaments immunothérapeutiques efficaces contre le cancer, il est essentiel de générer une réponse significative des lymphocytes T», explique le professeur Carole Bourquin, spécialiste des immunothérapies antitumorales aux facultés de médecine et de sciences de l'UNIGE, qui a dirigé ce travail. "Comme les vaccins actuels n'ont qu'une action limitée sur les cellules T, il est crucial de développer d'autres procédures de vaccination pour surmonter ce problème."

Une capsule pratiquement indestructible

Les scientifiques ont utilisé des biopolymères synthétiques de soie d'araignée - un matériau léger, biocompatible et non toxique qui est hautement résistant à la dégradation de la lumière et de la chaleur. «Nous avons recréé cette soie spéciale en laboratoire pour insérer un peptide avec des propriétés vaccinales», explique Thomas Scheibel, spécialiste mondial de la soie d'araignée de l'Université de Bayreuth qui a participé à l'étude. "Les chaînes de protéines résultantes sont ensuite relarguées pour former des microparticules injectables."

Les microparticules de soie forment une capsule de transport qui protège le peptide vaccinal d'une dégradation rapide dans le corps et délivre le peptide au centre des cellules des ganglions lymphatiques, augmentant ainsi considérablement les réponses immunitaires des lymphocytes T. "Notre étude a prouvé la validité de notre technique", révèle Carole Bourquin. "Nous avons démontré l'efficacité d'une nouvelle stratégie de vaccination extrêmement stable, facile à fabriquer et facilement personnalisable."

Vers un nouveau modèle de vaccin

Les particules de biopolymère de soie synthétique présentent une résistance élevée à la chaleur, résistant à plus de 100 ° C pendant plusieurs heures sans dommage. En théorie, ce procédé permettrait de développer des vaccins ne nécessitant pas d'adjuvants et de chaînes de froid. Un avantage indéniable, surtout dans les pays en développement où l'une des grandes difficultés est la conservation des vaccins. Cependant, l'une des limites de ce processus est la taille des microparticules: alors que le concept est en principe applicable à tous les peptides, qui sont tous suffisamment petits pour être incorporés dans les protéines de soie, d'autres recherches sont nécessaires pour voir si possible d'incorporer les plus grands antigènes utilisés dans les vaccins standard, en particulier contre les maladies virales.

Quand la science imite la nature

"De plus en plus, les scientifiques essaient d'imiter la nature dans ce qu'elle fait le mieux", ajoute Scheibel. "Cette approche a même un nom: la bioinspiration, ce qui est exactement ce que nous avons fait ici." Les propriétés de la soie d'araignée en font un produit particulièrement intéressant: biocompatible, solide, mince, biodégradable, résistant aux conditions extrêmes et même antibactérien, on peut imaginer de multiples applications, y compris des pansements ou des sutures.
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Denis
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MessageSujet: Re: Vaccins anti-cancer.   Vaccins anti-cancer. Icon_minitimeMer 14 Fév 2018 - 19:33

A new UC San Francisco study has shown that a cancer-killing ("oncolytic") virus currently in clinical trials may function as a cancer vaccine -- in addition to killing some cancer cells directly, the virus alerts the immune system to the presence of a tumor, triggering a powerful, widespread immune response that kills cancer cells far outside the virus-infected region.

Using novel approaches to examine exactly how oncolytic viruses attack tumors, the new study -- published online in early form on December 19, 2017, and in print in the February 15, 2018, issue of Cancer Research -- provided surprising insights about how a viral infection can cooperate with the immune system to attack cancer cells. The study highlights an opportunity to combine this form of therapy with cancer immunotherapy drugs such as checkpoint inhibitors, which unleash the immune system's full cancer-fighting power, the researchers say.

The idea that viruses could fight cancer goes back to the early 20th century, when doctors noted that cancer patients sometimes experienced dramatic remission after getting viral infections. Researchers have been developing oncolytic viruses since the 1980s, but following the U.S. Food and Drug Administration's 2015 approval of Amgen's Imlygic (T-Vec) as the first oncolytic viral therapy in the U.S., such viruses have become a closely watched area of therapeutic development.

However, researchers are still trying to understand the fundamentals of how viral therapies actually kill cancer cells, and how to optimize their effects. In different contexts, viruses appear capable of attacking tumors in a number of different ways -- by directly infecting them, by releasing tumor proteins that trigger a broad immune response against the cancer, and by damaging the blood supply tumors need to survive.

To better understand the underlying mechanisms of these viral therapies, a collaboration was forged between UCSF vascular researcher Donald McDonald, MD, PhD, and researchers at San Francisco-based biotech SillaJen Biotherapeutics Inc. (formerly Jennerex Biotherapeutics, Inc.), a subsidiary of SillaJen, Inc., headquartered in Korea.

SillaJen is developing an oncolytic viral therapy called Pexa-Vec, currently in phase III and phase Ib/II clinical trials for use against primary liver and colorectal cancers, respectively. Pexa-Vec is an engineered virus based on the harmless vaccinia cowpox virus -- also the basis for the original smallpox vaccine. Early observations suggesting that the virus might attack cancer in part by damaging blood vessels that feed tumor growth led the SillaJen team to strike up a collaboration with McDonald, an expert in tumor vasculature, to investigate the virus's mechanism of action in animal models.

"This got my attention in part because this virus could be given systemically by intravenous injection, in contrast to most oncolytic viruses that are injected into the tumor itself, which obviously limits their therapeutic potential against cancers that are inaccessible or have spread to multiple sites in the body," said McDonald, who is a member of the UCSF Helen Diller Family Comprehensive Cancer Center and the Cardiovascular Research Institute at UCSF.

The Pexa-Vec virus was originally developed by Michael Mastrangelo, MD, and Edmund Lattime, PhD, of Thomas Jefferson University in Philadelphia, who engineered the harmless vaccinia virus to infect only cancer cells and other rapidly dividing cells, as well as to stimulate immune activity, in hopes of boosting the immune response to tumors.

To study how the modified virus attacks tumors, researchers in the McDonald lab injected it intravenously into mice genetically modified to develop neuroendocrine pancreatic cancer. They found that the virus failed to infect healthy organs or make the animals ill, but succeeded in infecting blood vessels within tumors. These initial infections caused the vessels to leak and expose the tumor cells to the virus. In these experiments, the virus managed to infect and destroy only a small proportion of tumor cells directly, the researchers found, but within five days of the initial infection, the rest of the tumor began to be killed by a powerful immune reaction.

"At first small spots of the tumor were infected, but then most of the tumor started to die," McDonald said. "We were able to show that while only about five percent of cells were infected by the virus, the number of cells that were killed was more than ten times higher. As far as I know, no one has ever done this kind of analysis."

The researchers found that by killing some tumor cells directly, the viral infection exposed tumor proteins that could be detected by the immune system, triggering an immune attack on the rest of the tumor. The researchers demonstrated this by temporarily getting rid of the immune system's cancer-killing cells, called CD8+ or cytotoxic T cells, and showing that without these cells, the virus killed only the initial five percent of cancer cells.

McDonald's team wondered whether they could improve the efficacy of the virus by adding in a second drug called Sutent (sunitinib) that blocks blood vessel growth and alters immune function. The combination worked, with significantly greater tumor killing than with the virus alone. When the researchers examined the tumors, they discovered that the second drug acted by making the immune system hyper-alert to tumor proteins released by the viral infection, rather than through effects on tumor blood vessels

This finding suggests that pairing Pexa-Vec's ability to awaken the immune system to previously ignored signs of cancer with the newest generation of checkpoint inhibitors, which act by unleashing the immune system's full force, might be an extremely potent combination therapy.

"The question with immunotherapy has always been -- why doesn't the immune system naturally detect and attack cancer cells?" McDonald said. "It seems like these viruses are like setting off a bomb that jars the immune system. The infection releases tumor antigens in a way that jump-starts the immune response."

In an effort to further exploit the potential of Pexa-Vec to activate the immune system to fight cancer, as seen in McDonald's preclinical data, SillaJen recently announced a new clinical trial in collaboration with New York-based Regeneron Inc. to test Pexa-Vec and REGN2810, a PD-1 checkpoint inhibitor, in combination against renal cell carcinoma, and recently signed a sponsored research agreement with UCSF to enable joint support of parallel preclinical experiments by McDonald's team.

"The preclinical work being done by the McDonald lab has been extremely informative in helping us understand that Pexa-Vec is working like a vaccine to sensitize the immune system to attack cancer," said James Burke, CMO of SillaJen Biotherapeutics. "Our ongoing collaboration will help us understand how best to combine Pexa-Vec with immune-modulation such as anti-PD1 antibody therapy to maximize anti-tumor immune response. If the virus is igniting a fire within the tumor, we want to see if we can use these immune modulators to pour gas on the flames."


---

Une nouvelle étude de l'UC San Francisco a montré qu'un virus cancérigène ("oncolytique") actuellement en cours d'essais cliniques peut fonctionner comme un vaccin anticancéreux - en plus de tuer directement certaines cellules cancéreuses, le virus alerte le système immunitaire de la présence de une tumeur, déclenchant une réponse immunitaire puissante et généralisée qui tue les cellules cancéreuses loin de la région infectée par le virus.

En utilisant de nouvelles approches pour examiner exactement comment les virus oncolytiques attaquent les tumeurs, la nouvelle étude - publiée en ligne au début du 19 décembre 2017 et imprimée dans le numéro du 15 février 2018 de Cancer Research - a fourni des idées surprenantes sur la façon dont une infection virale peut coopérer avec le système immunitaire pour attaquer les cellules cancéreuses. L'étude met en évidence une opportunité de combiner cette forme de thérapie avec des médicaments d'immunothérapie contre le cancer tels que les inhibiteurs de point de contrôle, qui libèrent le plein pouvoir de lutte contre le cancer du système immunitaire, disent les chercheurs.

L'idée que les virus puissent combattre le cancer remonte au début du XXe siècle, lorsque les médecins ont constaté que les patients atteints de cancer présentaient parfois une rémission dramatique après avoir contracté des infections virales. Les chercheurs ont développé des virus oncolytiques depuis les années 1980, mais suite à l'approbation de l'Imlygic (T-Vec) d'Amgen en 2015 comme première thérapie virale oncolytique aux Etats-Unis, ces virus sont devenus un domaine de développement thérapeutique très surveillé.

Cependant, les chercheurs essaient toujours de comprendre les principes fondamentaux de la façon dont les thérapies virales détruisent les cellules cancéreuses et comment optimiser leurs effets. Dans différents contextes, les virus semblent capables d'attaquer les tumeurs de différentes façons - en les infectant directement, en libérant des protéines tumorales qui déclenchent une large réponse immunitaire contre le cancer et en endommageant l'approvisionnement en sang dont les tumeurs ont besoin pour survivre.

Pour mieux comprendre les mécanismes sous-jacents de ces thérapies virales, une collaboration a été établie entre Donald McDonald, MD, Ph.D., chercheur vasculaire de l'UCSF et SillaJen Biotherapeutics Inc. (anciennement Jennerex Biotherapeutics, Inc.), une filiale de SillaJen, Inc., dont le siège est en Corée.

SillaJen est en train de développer une thérapie virale oncolytique appelée Pexa-Vec, actuellement en essais cliniques de phase III et de phase Ib / II pour une utilisation contre les cancers primitifs du foie et colorectal, respectivement. Pexa-Vec est un virus issu du virus vaccinal inoffensif de la vaccine, également à la base du vaccin original contre la variole. Les premières observations suggérant que le virus pourrait attaquer le cancer en endommageant les vaisseaux sanguins qui alimentent la croissance tumorale ont conduit l'équipe de SillaJen à collaborer avec McDonald, un expert dans le système vasculaire tumoral, pour étudier le mécanisme d'action du virus dans des modèles animaux.

«Cela a attiré mon attention en partie parce que ce virus pouvait être administré par injection intraveineuse, contrairement à la plupart des virus oncolytiques injectés dans la tumeur, ce qui limite évidemment leur potentiel thérapeutique contre les cancers inaccessibles ou se propageant sur plusieurs sites. le corps », a déclaré McDonald, qui est membre du Centre de cancérologie de la famille Helen Diller de l'UCSF et de l'Institut de recherche cardiovasculaire de l'UCSF.

Le virus Pexa-Vec a été développé par Michael Mastrangelo, MD, et Edmund Lattime, Ph.D., de la Thomas Jefferson University de Philadelphie, qui a inventé le virus inoffensif de la vaccine pour infecter seulement les cellules cancéreuses et autres cellules à division rapide. activité, dans l'espoir de stimuler la réponse immunitaire aux tumeurs.

Pour étudier comment le virus modifié attaque les tumeurs, les chercheurs du laboratoire McDonald l'ont injecté par voie intraveineuse à des souris génétiquement modifiées pour développer un cancer du Vaccins anti-cancer. 565294389 neuroendocrinien. Ils ont constaté que le virus n'a pas réussi à infecter des organes sains ou à rendre les animaux malades, mais a réussi à infecter les vaisseaux sanguins dans les tumeurs. Ces infections initiales ont causé la fuite des vaisseaux et ont exposé les cellules tumorales au virus. Dans ces expériences, le virus a réussi à infecter et détruire seulement une petite proportion de cellules tumorales directement, les chercheurs, mais dans les cinq jours de l'infection initiale, le reste de la tumeur a commencé à être tué par une puissante réaction immunitaire.

"Au début, de petites taches de la tumeur ont été infectées, mais la plupart de la tumeur a commencé à mourir", a déclaré McDonald. «Nous avons pu montrer que, même si seulement cinq pour cent des cellules étaient infectées par le virus, le nombre de cellules tuées était dix fois plus élevé et, à ce que je sache, personne n'a jamais fait ce genre d'analyse. "

Les chercheurs ont découvert qu'en tuant certaines cellules tumorales directement, l'infection virale exposait des protéines tumorales qui pouvaient être détectées par le système immunitaire, déclenchant une attaque immunitaire contre le reste de la tumeur. Les chercheurs ont démontré cela en se débarrassant temporairement des cellules tueuses du cancer du système immunitaire, appelées cellules T CD8 + ou cytotoxiques, et en montrant que sans ces cellules, le virus ne tue que cinq pour cent des cellules cancéreuses.

L'équipe de McDonald s'est demandé s'ils pouvaient améliorer l'efficacité du virus en ajoutant un deuxième médicament appelé Sutent (sunitinib) qui bloque la croissance des vaisseaux sanguins et altère la fonction immunitaire. La combinaison a fonctionné, avec une destruction tumorale significativement plus importante qu'avec le virus seul. Lorsque les chercheurs ont examiné les tumeurs, ils ont découvert que le second médicament agissait en rendant le système immunitaire hyper-alerte aux protéines tumorales libérées par l'infection virale plutôt que par des effets sur les vaisseaux sanguins tumoraux.

Cette découverte suggère que la capacité de Pexa-Vec à se réveiller le système immunitaire à des signes précédemment ignorés de cancer avec la dernière génération d'inhibiteurs de point de contrôle, qui agissent en libérant la force du système immunitaire, pourrait être une combinaison thérapeutique extrêmement puissante.

"La question de l'immunothérapie a toujours été: pourquoi le système immunitaire ne détecte-t-il pas et n'attaque pas les cellules cancéreuses?" McDonald a dit. "Il semble que ces virus soient comme une bombe qui bloque le système immunitaire et libère des antigènes tumoraux qui déclenchent la réponse immunitaire." SillaJen a récemment annoncé un nouvel essai clinique en collaboration avec Regeneron Inc. basé à New York pour tester Pexa-Vec afin d'exploiter davantage le potentiel de Pexa-Vec pour activer le système immunitaire contre le cancer, comme le montrent les données précliniques de McDonald. et REGN2810, un inhibiteur de point de contrôle PD-1, en combinaison contre le carcinome à cellules rénales Vaccins anti-cancer. 307224 , et a récemment signé un accord de recherche sponsorisé avec UCSF pour permettre le soutien conjoint des expériences précliniques parallèles par l'équipe de McDonald.

"Le travail préclinique effectué par le laboratoire McDonald a été extrêmement instructif pour nous aider à comprendre que Pexa-Vec fonctionne comme un vaccin pour sensibiliser le système immunitaire contre le cancer", a déclaré James Burke, directeur marketing de SillaJen Biotherapeutics. "Notre collaboration continue nous aidera à comprendre la meilleure façon de combiner Pexa-Vec avec une modulation immunitaire telle que la thérapie par anticorps anti-PD1 pour maximiser la réponse immunitaire anti-tumorale.Si le virus allume un feu dans la tumeur, nous voulons voir si nous pouvons utiliser ces modulateurs immunitaires pour verser du gaz sur les flammes. "

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MessageSujet: Re: Vaccins anti-cancer.   Vaccins anti-cancer. Icon_minitimeMer 6 Déc 2017 - 19:12

Après 25 ans de recherche sur les maladies associées au tabagisme, des chercheurs du Centre d’immunologie moléculaire à Cuba annoncent qu’un vaccin thérapeutique contre le cancer des poumons aurait prouvé son efficacité chez l’Homme. Des millions de personnes atteintes d’un cancer pourraient donc être sauvées dans un futur relativement proche.

Le cancer des Vaccins anti-cancer. 307171 est donc un des cancers les plus connus et surtout le plus meurtrier. Face à cette problématique, la recherche médicale cubaine a placé le combat contre le cancer en première ligne, même en période de difficultés économiques. L’un des programmes développés par les chercheurs cubains est le CimaVAX, un vaccin thérapeutique contre le cancer des poumons, mis au point par le Centre d’immunologie moléculaire (CIM) de La Havane.

Le Docteur Gisela Gonzalez, qui a dirigé l’équipe de chercheurs qui a créé le vaccin, pense que grâce à ce médicament, le cancer des poumons pourrait devenir une maladie chronique contrôlable. En effet, ce vaccin favoriserait la génération d’anticorps contre les protéines qui déclenchent la prolifération incontrôlable des cellules cancérigènes. D’autres pays participent à des essais cliniques sur le CIMAvax dont le Japon et certains pays d’Europe. Les Etats-Unis sont également intéressés par le procédé.

À savoir ! La vaccination consiste à protéger un individu contre une maladie en stimulant son système immunitaire. Les plus connus des vaccins sont préventifs : ils sont administrés à des personnes non malades pour prévenir la survenue d’une pathologie. Différemment, les vaccins thérapeutiques permettent d’aider le patient à lutter contre une maladie en cours, par exemple un cancer.

Jusqu’à présent, 5000 patients dans le monde ont été traités avec CimaVax, dont 1000 à Cuba. Le vaccin est appliqué chez des patients souffrant de cancer des poumons très avancé qui n’ont pas de réponse positive à d’autres traitements comme la chimiothérapie. Il améliorait de façon significative la qualité de la vie des patients au stade terminal.

Cependant, la meilleure arme pour lutter contre la mortalité liée à cette pathologie reste la prévention, en agissant en particulier contre le tabagisme. Mais la mise au point d’un vaccin potentiellement efficace contre le cancer des poumons reste une nouvelle qui devrait réjouir les patients. C’est également un grand pas en avant dans le monde de la cancérologie moderne.

En savoir plus sur https://www.sante-sur-le-net.com/cancer-des-poumons-vaccin/#BHpRJCA2rj2Rd5sP.99
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MessageSujet: Re: Vaccins anti-cancer.   Vaccins anti-cancer. Icon_minitimeMer 9 Aoû 2017 - 17:08

La société biopharmaceutique française, Invectys, est en première ligne dans ces recherches de pointe. Son vaccin INVAC-1 utilise de l’ADN pour cibler la télomérase, une enzyme-clé dans la réplication de l’ADN et la division des cellules cancéreuses.

Dans ce nouveau type de vaccin, l’antigène utilisé est directement produit par la cellule tumorale, ce qui permet d’obtenir des réponses immunitaires spécifiques. Autre avantage : ces vaccins à base d’ADN sont peu onéreux à produire. La grande innovation de ce vaccin est qu’il repose sur la technique d’électroporation de l’ADN, une méthode qui multiplie par 1 000 l’entrée de l’ADN, ce qui permet à la fois de réduire la quantité de vaccin utilisée et d’augmenter son efficacité.

Testé sur 20 patient atteints de cancers à des stades très avancés et métastatiques de tumeurs solides, ce vaccin INVAC-1 a permis, sans provoquer d’effets indésirables, d’obtenir une nette amélioration du taux de survie des patients, puisque 60 % d’entre eux étaient toujours en vie entre 12 et 28 mois après la première dose vaccinale. Forts de ces bons résultats, les chercheurs s’apprêtent à commencer un essai clinique de phase II de ce vaccin thérapeutique sur un plus grand nombre de patients.
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MessageSujet: Re: Vaccins anti-cancer.   Vaccins anti-cancer. Icon_minitimeMar 27 Déc 2016 - 19:42

Researchers at the University of Michigan have had initial success in mice using nanodiscs to deliver a customized therapeutic vaccine for the treatment of colon and melanoma cancer tumors.

"We are basically educating the immune system with these nanodiscs so that immune cells can attack cancer cells in a personalized manner," said James Moon, the John Gideon Searle assistant professor of pharmaceutical sciences and biomedical engineering.

Personalized immunotherapy is a fast-growing field of research in the fight against cancer.

The therapeutic cancer vaccine employs nanodiscs loaded with tumor neoantigens, which are unique mutations found in tumor cells. By generating T-cells that recognize these specific neoantigens, the technology targets cancer mutations and fights to eliminate cancer cells and prevent tumor growth.

Unlike preventive vaccinations, therapeutic cancer vaccines of this type are meant to kill established cancer cells.

"The idea is that these vaccine nanodiscs will trigger the immune system to fight the existing cancer cells in a personalized manner," Moon said.

The nanodisc technology was tested in mice with established melanoma and colon cancer tumors. After the vaccination, twenty-seven percent of T-cells in the blood of the mice in the study targeted the tumors.

When combined with immune checkpoint inhibitors, an existing technology that amplifies T-cell tumor-fighting responses, the nanodisc technology killed tumors within 10 days of treatment in the majority of the mice. After waiting 70 days, researchers then injected the same mice with the same tumor cells, and the tumors were rejected by the immune system and did not grow.

"This suggests the immune system 'remembered' the cancer cells for long-term immunity," said Rui Kuai, U-M doctoral student in pharmaceutical sciences and lead author of the study.

"The holy grail in cancer immunotherapy is to eradicate tumors and prevent future recurrence without systemic toxicity, and our studies have produced very promising results in mice," Moon said.

The technology is made of extremely small, synthetic high density lipoproteins measuring roughly 10 nanometers. By comparison, a human hair is 80,000 to 100,000 nanometers wide.

"It's a powerful vaccine technology that efficiently delivers vaccine components to the right cells in the right tissues. Better delivery translates to better T-cell responses and better efficacy," said study co-senior author Anna Schwendeman, U-M assistant professor of pharmacy.

The next step is to test the nanodisc technology in a larger group of larger animals, Moon said.

EVOQ Therapeutics, a new U-M spinoff biotech company, has been founded to translate these results to the clinic. Lukasz Ochyl, a doctoral student in pharmaceutical sciences, is also a co-author.

---

Les chercheurs de l'Université du Michigan ont eu un succès initial chez les souris utilisant nanodiscs pour fournir un vaccin thérapeutique personnalisé pour le traitement des tumeurs du cancer du Vaccins anti-cancer. 307141 et du mélanome Vaccins anti-cancer. 307276 .

«Nous éduquons essentiellement le système immunitaire avec ces nanodiscs afin que les cellules immunitaires puissent attaquer les cellules cancéreuses de manière personnalisée», a déclaré James Moon, le professeur adjoint John Gideon Searle de sciences pharmaceutiques et de génie biomédical.

L'immunothérapie personnalisée est un domaine de recherche en pleine croissance dans la lutte contre le cancer.

Le vaccin thérapeutique contre le cancer utilise des nanodisques chargés de néoantigènes tumoraux, qui sont des mutations uniques trouvées dans les cellules tumorales. En générant des cellules T qui reconnaissent ces néoantigènes spécifiques, la technologie cible les mutations cancéreuses et lutte pour éliminer les cellules cancéreuses et prévenir la croissance tumorale.

Contrairement aux vaccinations préventives, les vaccins thérapeutiques contre le cancer de ce type sont destinés à tuer les cellules cancéreuses établies.

«L'idée est que ces nano-disques de vaccins vont déclencher le système immunitaire pour combattre les cellules cancéreuses existantes d'une manière personnalisée», a déclaré Moon.

La technologie nanodisc a été testée chez la souris avec des mélanomes établis et des tumeurs du cancer du côlon. Après la vaccination, vingt-sept pour cent des lymphocytes T dans le sang des souris dans l'étude ont ciblé les tumeurs.

Combinée à des inhibiteurs de contrôle immunitaire, une technologie existante qui amplifie les réponses des tumeurs tumorales, la technologie nanodisc a tué les tumeurs dans les 10 jours suivant le traitement chez la majorité des souris. Après avoir attendu 70 jours, les chercheurs ont alors injecté les mêmes souris avec les mêmes cellules tumorales, et les tumeurs ont été rejetées par le système immunitaire et n'ont pas grandi.

"Cela suggère que le système immunitaire" a rappelé "les cellules cancéreuses pour l'immunité à long terme», a déclaré Rui Kuai, U-M doctorant en sciences pharmaceutiques et auteur principal de l'étude.

"Le Saint-Graal dans l'immunothérapie du cancer est d'éradiquer les tumeurs et de prévenir la récurrence future sans toxicité systémique, et nos études ont produit des résultats très prometteurs chez les souris", a déclaré Moon.

La technologie est faite de très petites lipoprotéines synthétiques de haute densité mesurant environ 10 nanomètres. Par comparaison, un cheveu humain est de 80 000 à 100 000 nanomètres de largeur.

"C'est une technologie puissante de vaccin qui fournit efficacement des composants de vaccin aux cellules directement dans les tissus. Une meilleure livraison traduit de meilleures réponses de lymphocytes T et une meilleure efficacité", a dit Anna Schwendeman, co-auteur principal d'étude.

La prochaine étape est de tester la technologie nanodisc dans un plus grand groupe d'animaux plus gros, dit Moon.

EVOQ Therapeutics, une nouvelle société de biotechnologie U-M spinoff, a été fondée pour traduire ces résultats à la clinique. Lukasz Ochyl, doctorant en sciences pharmaceutiques, est également co-auteur.


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MessageSujet: Re: Vaccins anti-cancer.   Vaccins anti-cancer. Icon_minitimeLun 10 Oct 2016 - 20:04

https://www.youtube.com/watch?v=ss6Ifrdvbh0

Permettre à notre système immunitaire de détruire les cellules cancéreuses.

Quinze ans de recherche ont été nécessaires à l’équipe de Claude Leclerc (unité de Régulation immunitaire et vaccinologie), en collaboration avec Richard Lo-Man et Sylvie Bay, et avec l’aide de la Coordination Clinique du Centre de Recherche Translationnelle (Cécile Artaud) de l’Institut Pasteur, pour développer le vaccin anti-cancer MAG-Tn3.

Ce candidat vaccin, dit thérapeutique, vise à traiter les cancers déjà déclarés, en stimulant les réponses immunitaires des patients pour reconnaître les cellules cancéreuses et les détruire. Le premier essai clinique avec le MAG-Tn3 est actuellement en cours et permettra de déterminer sa tolérance chez une trentaine de patientes qui ont été touchées par un cancer du sein.
Claude Leclerc nous explique le principe d’un vaccin anti-cancer.

https://www.facebook.com/InstitutPasteur/videos/1309075642438008/?comment_id=1309121589100080&comment_tracking=%7B%22tn%22%3A%22R%22%7D

Voir aussi plus bas le post d'Achille en 2011.
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MessageSujet: Re: Vaccins anti-cancer.   Vaccins anti-cancer. Icon_minitimeMer 27 Avr 2016 - 14:06

The next generation of vaccines may soon see the light of day, because Danish researchers have discovered a completely new and simple method which sets new standards for the development of vaccines.

"The major research breakthrough is that we have created a general and user-friendly platform for the development of a special type of effective and safe vaccines. The highly effective method opens a new door for controlling diseases such as cancer, asthma, allergies and cardiovascular diseases by means of vaccines. We are therefore already now able to initiate strategies to combat some of the biggest killers in the western world," says Postdoc Adam Sander, Department of Immunology and Microbiology, University of Copenhagen.

How the new vaccines work

The idea behind the new technique is to mimic the structure of a virus. When you have made the virus structure, it is used as a platform onto which are glued harmless parts of the disease which you want to vaccinate against. This creates an overall virus-like structure, which constitutes an important danger signal for the body. The immune system will therefore produce antibodies against the disease -- a mechanism which has been difficult to activate by traditional vaccines.

The Danish research team's technology is also so effective that it can trick the immune system into attacking the body's own cells, which may be used in the treatment of a number of serious diseases, e.g. cancer, which are not caused by foreign organisms.

"We can see from our experiments that the method works. The method is generic, which means that we can glue, for example, different parts of pathogenic organisms onto the surface of the virus-like platform. Previously, it was a major problem to activate the immune system and get an adequate response. We have lacked the possibility to easily create a vaccine which mimics something that will trigger a natural response from the body, but the new virus-like platform now allows us to do so. In other words, we now have a unique technique that enables us to develop vaccines against diseases that we have so far been unable to fight," says PhD student Susan Thrane.

The vaccine breakthrough also means that previous research in vaccines can get a new life. For many years, researchers have tried to find vaccines against, for example, malaria, cancer and allergies, but the vaccines have either been too ineffective or dangerous. However, the new research provides the 'structural' building blocks that were needed to make the vaccines effective. This means that new vaccine research can proceed directly to the development and testing of new vaccines against, for example, breast cancer and allergies.

Huge potential for development of inexpensive vaccines in low-income countries

The technique for the development of the new type of vaccines is very simple. Where vaccines have so far been complicated to develop and produce, it will now be possible for laboratories all over the world to employ and implement the technique.

"It has always been an important mission for us to make the platform available for researchers all over the world. With our research, we offer a very simple tool that allows health professionals to produce complex vaccines in an effective, safe and cost-effective manner. It will be a game changer for low-income countries, which can now make vaccines targeted at widespread diseases such as tuberculosis and malaria. There is no doubt that the new results will have a significant impact on tomorrow's vaccines and public health," says Professor Ali Salanti.


---


La prochaine génération de vaccins pourrait bientôt voir le jour, parce que les chercheurs danois ont découvert une nouvelle et simple méthode qui établit de nouvelles normes pour le développement de vaccins.

"La percée de recherche est majeure. Nous avons créé une plate-forme générale et facile à utiliser pour le développement d'un type particulier de vaccins sûrs et efficaces. La méthode très efficace ouvre une nouvelle porte pour le contrôle des maladies telles que le cancer, l'asthme, les allergies et cardiovasculaires maladies au moyen de vaccins. Nous sommes donc d'ores et déjà en mesure d'initier des stratégies pour lutter contre certains des plus grands tueurs dans le monde occidental ", dit Postdoc Adam Sander, Département d'immunologie et de microbiologie, Université de Copenhague.

Comment les nouveaux vaccins fonctionnent

L'idée derrière la nouvelle technique consiste à imiter la structure d'un virus. Quand vous avez fait la structure du virus, il est utilisé comme une plate-forme sur laquelle sont collées les parties inoffensives de la maladie que vous voulez faire vacciner contre. Cela crée une structure analogue à un virus dans l'ensemble, ce qui constitue un signal de danger important pour le corps. Le système immunitaire va donc produire des anticorps contre la maladie - un mécanisme qui a été difficile à activer par des vaccins traditionnels.

La technologie de l'équipe de recherche danoise est aussi tellement efficace qu'il peut tromper le système immunitaire pour attaquer les propres cellules de son corps, qui peuvent être utilisées dans le traitement d'un certain nombre de maladies graves, par exemple le cancer, qui ne sont pas causées par des organismes étrangers.

"Nous pouvons voir de nos expériences que la méthode fonctionne. La méthode est générique, ce qui signifie que nous pouvons coller, par exemple, les différentes parties d'organismes pathogènes sur la surface de la plate-forme de virus. Auparavant, ça a été un problème majeur pour activer le système immunitaire et d'obtenir une réponse adéquate. nous avons manqué la possibilité de créer facilement un vaccin qui imite quelque chose qui va déclencher une réponse naturelle du corps, mais la nouvelle plate-forme de simili virus nous permet maintenant de le faire. En d'autres mots , nous avons maintenant une technique unique qui nous permet de développer des vaccins contre les maladies que nous avons jusqu'à présent été incapables de battre », dit-doctorant Susan Thrane.

La percée de ces vaccins signifie également que la recherche précédente dans les vaccins peut obtenir une nouvelle vie. Pendant de nombreuses années, les chercheurs ont essayé de trouver des vaccins contre, par exemple, le paludisme, le cancer et les allergies, mais les vaccins ont été soit trop inefficaces ou dangereux. Cependant, la nouvelle recherche fournit les éléments «structurels» de construction qui ont été nécessaires pour rendre les vaccins efficaces. Cela signifie que de nouvelles recherches de vaccin peut procéder directement au développement et à l'essai de nouveaux vaccins contre, par exemple, le cancer du Vaccins anti-cancer. 307163 et les allergies.

Un énorme potentiel pour le développement de vaccins bon marché dans les pays à faible revenu

La technique pour le développement du nouveau type de vaccins est très simple. Lorsque des vaccins ont jusqu'à présent été compliqué pour développer et produire, il sera désormais possible pour les laboratoires partout dans le monde à employer et mettre en œuvre la technique.

"Il a toujours été une mission importante pour nous de faire la plate-forme disponible pour les chercheurs du monde entier. Grâce à notre recherche, nous proposons un outil très simple qui permet aux professionnels de la santé pour produire des vaccins complexes d'une manière efficace, sûre et rentable . ce sera un changeur de jeu pour les pays à faible revenu, qui peuvent maintenant faire des vaccins destinés aux maladies répandues telles que la tuberculose et le paludisme. Il n'y a pas de doute que les nouveaux résultats auront un impact significatif sur les vaccins de demain et la santé publique », dit professeur Ali Salanti.

 
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MessageSujet: Re: Vaccins anti-cancer.   Vaccins anti-cancer. Icon_minitimeJeu 11 Fév 2016 - 17:05

Depuis plusieurs années, Cuba possède un vaccin thérapeutique prometteur contre le cancer du poumon. Consécutivement à l’embargo de 55 ans imposé à l’ile par les Etats-Unis, ce vaccin est resté où il est. Jusqu’à maintenant, peut-être, écrit Wired.

Le mois dernier, lors d’une visite du gouverneur de New York, Andrew Cuomo, à La Havane, l’institut américain Roswell Park Institute a conclu un accord avec le Centre d’immunologie moléculaire de La Havane afin de continuer le développement du vaccin cubain contre le cancer du poumon et d’entamer des essais cliniques aux Etats-Unis. Les chercheurs américains amèneront avec eux le vaccin Cimavax afin qu’il soit accepté par la Food and Drug Administration (FDA), l’agence américaine qui assure la sécurité des médicaments et valide leur mise sur le marché.

« L’opportunité d’évaluer un vaccin de ce type est une perspective très excitante », a expliqué Candace Johnson, PDG de Roswell Park. Johnson est très enthousiaste face à cette possibilité car les recherches menées jusqu’à présent sur ce vaccin ont montré qu’il avait une faible toxicité et que sa production et son stockage était relativement bon marché. Le Centre d’immunologie moléculaire de La Havane fournira toute l’information relative à ce vaccin (production, données de toxicité et les résultats lors d’essais antérieurs) au Roswell Park Institute pour une demande d’application à la FDA. Candace Johnson a expliqué qu’elle espérait obtenir l’approbation de tester le Cimavax dans un délai de six à huit mois et être en mesure de commencer les essais cliniques dans un an.

Outre ses célèbres cigares, son rhum et le base-ball, Cuba possède l’un des départements de recherches biotechnologiques et médicales les plus inventifs au monde, une situation remarquable dans un pays où un travailleur gagne en moyenne 20 dollars par mois. Même si Cuba dépense moins d’argent pour les soins de santé que les Etats-Unis, le citoyen cubain a une espérance de vie égale à celle d’un citoyen américain. « Ils ont dû se débrouiller avec moins de moyens et par conséquent, ils ont dû être encore plus innovants dans la manière dont ils abordent les choses. Depuis plus de 40 ans, ils ont une communauté d’immunologie prééminente », explique Johnson.

Malgré des décennies de sanctions économiques, Fidel et Raul Castro ont fait de la recherche biotechnologique et médicale, une priorité. Apres l’épidémie de dengue en 1981 qui a touché près de 350.000 Cubains, les autorités ont créé le Front Biologique, une institution qui rassemble les efforts de divers organismes vers des objectifs spécifiques. Une des premières réalisations couronnée de succès de cette institution a été la création de l’interféron, une protéine qui renforce la réponse immunitaire humaine.

A Cuba, le cancer du poumon est la quatrième cause de décès. Les scientifiques du Centre d’immunologie moléculaire ont travaillé sur le Cimavax pendant 25 ans avant que le médicament ne soit mis à disposition du public par le ministère de la Santé en 2011. Les essais réalisés à partir de 2008 ont montré que les patients atteints du cancer du poumon qui ont reçu le traitement ont vécu quatre à six mois en plus que ceux qui ne l’avaient pas reçu. Des pays européens et le Japon ont d’ailleurs décidé de commencer également des essais cliniques.

Le Cimavax n’est pas un médicament qui change la forme actuelle du cancer. Il s’agit davantage d’un vaccin qui n’attaque pas les tumeurs directement mais qui agit sur une protéine produite par les tumeurs et qui circule dans le sang. Cette action stimule le corps d’une personne pour qu’il libère des anticorps contre une hormone dite de facteur de croissance épidermique susceptique de provoquer causer le cancer. Le Cimavax empêche donc les tumeurs du poumon de se développer en métastases et rendent la maladie chronique mais gérable.

Aux Etats-Unis et en Europe, les personnes souffrant d’un cancer peuvent également être traitées dans le même objectif. Pour les chercheurs du Roswell Park Institute, il s’agit davantage d’explorer le potentiel du vaccin comme une intervention de type préventif. Par ailleurs, le facteur de croissance épidermique est également présent dans d’autres types de cancer comme celui de la prostate, du colon et du pancréas.

Le Cimavax n’est pas le seul médicament avec ce potentiel dans la pharmacopée cubaine. Thomas Rothstein, un chercheur de l’Institut de recherche médicale Feinstein, a travaillé pendant six ans avec le Centre d’immunologie moléculaire sur un autre traitement, le Racotumomab, un vaccin thérapeutique qui traite les tumeurs solides. « Les Cubains pensent d’une manière nouvelle et intelligente », explique Rothstein.

Meme si le président Obama a levé certaines restrictions en ce qui concerne le matériel médical et de recherche, le Congrès américain doit lever l’embargo cubain afin que la recherche collaborative puisse s’accélérer, conclut Wired.
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MessageSujet: Re: Vaccins anti-cancer.   Vaccins anti-cancer. Icon_minitimeMer 19 Nov 2014 - 10:33

Des chercheurs américains de l'Université du Connecticut ont mis au point des techniques permettant d'identifier et de hiérarchiser des mutations génétiques au sein de cellules cancéreuses et ainsi de développer des vaccins thérapeutiques personnalisés qui pourraient permettre en théorie de combattre la plupart des cancers.

En analysant et en hiérarchisant les différences constatées entre des épitopes des cellules cancéreuses et des cellules normales, les chercheurs ont réussi à mettre au point pour chacune des souris testées, un "bouquet" concentré en épitopes cancéreux qui a su stimuler la réponse de leur système immunitaire. Les souris sont ainsi devenues résistantes à "leur" cancer de la peau.

Déjà utilisé contre certains virus, ce nouvel outil thérapeutique est une première contre les cellules cancéreuses. Les chercheurs espèrent à présent pouvoir débuter les premiers essais cliniques dès la fin de l'année sur des patientes souffrant du cancer des ovaires.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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MessageSujet: Re: Vaccins anti-cancer.   Vaccins anti-cancer. Icon_minitimeSam 9 Juin 2012 - 18:09

(June 9, 2012) — Researchers at Moffitt Cancer Center have developed and tested in mice a synthetic vaccine and found it effective in killing human papillomavirus-derived cancer, a virus linked to cervical cancers among others.

Des chercheurs ont développé et testé sur des souris un vaccin synthétique. Ils l'ont trouvé assez efficace pour tuer les virus hpv qui donne le cancer du col de l'utérus.

The research was published in a recent issue of Cancer Immunology, Immunotherapy.

"Vaccines for cancer can be good alternatives to conventional therapies that result in serious side-effects and are rarely effective against advanced disease," said Esteban Celis, M.D., Ph.D., senior member and professor in Moffitt's Immunology Program. "The human papillomavirus, or HPV, is known to cause 99 percent of cervical cancers and annually causes more than 250,000 deaths worldwide." In addition, HPV is the causative agent of a large proportion of head and neck and genital cancers.

Les vaccins contre le cancer peuvent êtres de bonnes alternatives aux thérapies conventionnelles qui résultent en sérieux effets secondaires et sont rarement efficaces contre les cancers avancées. Le hpv est connu pour causer 99% des cancers du col de l'utérus, ce virus est aussi responsables de beaucoup de cancers de Vaccins anti-cancer. 308394 et de cancers génitaux.

Although two approved prophylactic vaccines against strains of HPV that cause cervical cancer are now in wide use as a measure to prevent HPV infections, these vaccines cannot be used to treat HPV-induced cancers. Thus, there is a need to develop therapeutic vaccines for HPV-related tumors.

Même si 2 vaccins prophylatiques existent déja, ceux-ci ne traitent pas le cancer mais le préviennent

In an effort to find an effective HPV-cancer vaccine that would eliminate existing HPV-induced cancer, Celis and Kelly Barrios-Marrugo, Ph.D., of the University of South Florida College of Medicine's Molecular Medicine program, designed a peptide vaccination strategy called TriVax-HPV.

Les chercheurs ont établi une stratégie d'un vaccination avec peptide qu'ils ont appelés TriVax-Hpv.

The TriVax vaccine strategy was designed to generate large numbers of cytotoxic T-cells that would seek out the proteins preferentially expressed in the tumors. The HPV16-E6 and E7 proteins function as oncogenic proteins inducing cancer. Thus, according to Celis and Barrios-Marrugo, a vaccine targeting these viral proteins is an "ideal candidate" to create strong immune responses, with the additional benefit of not generating autoimmune-related pathologies.

When they tested their vaccine in mice with HPV16-induced tumors, they found that TriVax containing a small synthetic fragment (peptide) of the E7 protein "induced tumor clearance in 100 percent of the treated mice" while the unvaccinated mice with HPV-induced tumors had their tumors grow "at a fast rate."

"Although the magnitude of the T-cell responses achieved with TriVax in mice is impressive," Barrios-Marrugo said," we do not know whether similar effects can be accomplished in humans."

Même si la magnitude de réponse des T-cell est impressinnante avec TriVax mais les chercheurs restent prudent et disent ne pas savoir si la réponse chez l'humain sera semblable.

Celis and Barrios-Marrugo point out that current therapies for cervical cancer can be devastating, highly toxic and associated with a 10 percent chance of recurrence. Additionally, a significant proportion of women in the Third World will not receive the approved prophylactic vaccine to prevent HPV infection and, thus, will continue at high risk for cervical and other cancers related to HPV.

"We believe that these studies may help to launch more effective and less invasive therapeutic vaccines for HPV-caused malignancies," concluded the authors
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MessageSujet: Re: Vaccins anti-cancer.   Vaccins anti-cancer. Icon_minitimeMar 22 Mai 2012 - 12:35

Le vaccin cubain se nomme cimavax-egf il agit sur les cancer du poumon non à petites cellules. Il ne semble pas être testé en France, la grande bretagne à lancé des tests .... Tout cela est à vérifier, les résultats publiés par les scientifiques cubains sont étonnants, 2000 patients sont déjà traités avec sur l'île, il y a des guérisons qui sont annoncés, on parle aussi de régressions et de rémissions, il y aussi des échecs ....
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MessageSujet: Re: Vaccins anti-cancer.   Vaccins anti-cancer. Icon_minitimeMar 22 Mai 2012 - 10:52

Apparemment le vaccin cubain traite aussi les cancers avancés du poumon
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MessageSujet: Re: Vaccins anti-cancer.   Vaccins anti-cancer. Icon_minitimeLun 21 Mai 2012 - 15:39

Merci Vince , mais faut être inscrit pour pouvoir lire ....
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MessageSujet: Re: Vaccins anti-cancer.   Vaccins anti-cancer. Icon_minitimeLun 21 Mai 2012 - 15:35

Oui c'est fiable, on retrouve cette info de partout, je met le premier lien trouvé. ont doit en trouver d'autre mieux documenté. Ne pas oublier que Cuba est sous embargo depuis des dizaines d'années, ils ont donc du développer eux même une industrie biotechnologique. Ils ont des résultats qui sont prouvé puisqu'ils exportent leur savoir faire.
Vaccin anticancéreux à cuba un lien ici
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MessageSujet: Re: Vaccins anti-cancer.   Vaccins anti-cancer. Icon_minitimeLun 21 Mai 2012 - 14:42

vince2b a écrit:
Les scientifiques cubains ont mis au point un vaccin thérapeutique contre le cancer du Vaccins anti-cancer. 307171 . Je ne sais pas précisément ce qu'il en est.

Il semblerait que Cuba est mis au point des traitements au moins aussi efficaces que les nôtres. En tout Nombre de personnes vont se faire soigner la bas.

Il doit bien il y avoir des raisons,

Je ne trouve guère d'infos sur ce sujet.

bin tu as lu cela où Vince , parce qu'effectivement dans un premier temps ce serait bien si on peut confirmer cette info , c'est fiable ou pas ?
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vince2b




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MessageSujet: x   Vaccins anti-cancer. Icon_minitimeLun 21 Mai 2012 - 13:40

Les scientifiques cubains ont mis au point un vaccin thérapeutique contre le cancer du Vaccins anti-cancer. 307171 . Je ne sais pas précisément ce qu'il en est.

Il semblerait que Cuba est mis au point des traitements au moins aussi efficaces que les nôtres. En tout Nombre de personnes vont se faire soigner la bas.

Il doit bien il y avoir des raisons,

Je ne trouve guère d'infos sur ce sujet.
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ACHILLE




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MessageSujet: Re: Vaccins anti-cancer.   Vaccins anti-cancer. Icon_minitimeVen 13 Avr 2012 - 15:38

Bonjour à tous et toute, Salut Denis!!

Beaucoup de temps écoulé et de mon côté pas mal de de galères niveau maladie... mais, petit message pour dire que je viens chaque jour voir ton site et que je pense à vous.

Amicalement,
ACHILLE

PS : Depuis qu'ils en parlent d'un vaccin anti cancer, qu'ils se magnent le derrière, au lieu de faire de la pub que tout les groupes pharma ou petits labos du monde font depuis des années pour récolter de l'argent et en faire une espèce de startup à vie limitée... Ils doivent prouver une bonne fois pour toute leurs excitations par des chiffres, sur des humains et sur les autres types de cancer soulevés dans cet article !!

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Denis
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MessageSujet: Re: Vaccins anti-cancer.   Vaccins anti-cancer. Icon_minitimeVen 13 Avr 2012 - 8:50

Si l’on veut diriger le système immunitaire contre les cellules cancéreuses, il faut lui fournir une cible. Parmi les plus intéressantes figure la glycoprotéine MUC1, déjà utilisée avec succès dans des vaccins chez les souris car elle se retrouve en grande quantité à la surface de 90 %, ou peut-être un peu moins, des cellules tumorales. Plusieurs équipes de recherches tentent de transposer cette réussite à l’Homme. Pour le moment, rien de transcendant n'a surgi. Mais les choses pourraient changer...

L’espoir est ravivé par la firme pharmaceutique Vaxil Biotherapeutics, associée à des chercheurs de l’université de Tel Aviv (Israël). Les scientifiques ont récemment lancé un essai clinique chez dix patients atteints d’un myélome multiple (cancer des cellules hématopoïétiques de la moelle osseuse) pour vérifier que leur vaccin thérapeutique était sans danger pour l’Homme. Leurs résultats ne sont pas encore officiellement publiés que l’on peut déjà se faire une première idée via un communiqué de presse du laboratoire.

ImMucin sans effet secondaire indésirable

Pour éviter les confusions, il faut d’abord préciser que le produit est à usage curatif, et non préventif. Baptisé ImMuccin, il se compose en fait d’un peptide antigénique de 21 acides aminés issu de MUC1. Après administration, le système immunitaire apprend à le reconnaître et à détruire les cellules qui le présentent. Il est conçu pour les personnes déjà atteintes par un cancer afin d’aider leur organisme à se débarrasser de la tumeur, mais pas pour prévenir de leur apparition.

Pour l’heure, sept des volontaires ont terminé le traitement et aucun n’aurait manifesté d’effet secondaire indésirable après avoir reçu 12 doses. Une donnée importante car les cellules saines de l’organisme sont elles aussi pourvues en MUC1, mais en faible quantité. Les défenses de l’organisme les auraient globalement épargnées. La première phase du test clinique devrait pouvoir être validée, mais il faut encore attendre les publications officielles.

Le vaccin pourrait faire reculer le cancer

Un autre fait encourageant émerge de l'étude. Bien qu'elles ne soient pas vraiment exploitables, les analyses montrent chez tous ces individus que leur immunité contre le cancer est plus forte après le traitement qu’elle ne l’était avant. Pour cela, deux à quatre doses suffisent. Le laboratoire se vante même que pour trois des patients, on ne décèle plus leur tumeur.

Si les résultats définitifs confirment ces données préliminaires, les scientifiques espèrent que leur vaccin pourra être commercialisé dans six ans. Il serait alors utilisé contre les tumeurs de petites tailles ou pour aider à prévenir les récidives et la propagation à d’autres organes chez des patients ayant déjà subi d’autres traitements comme le retrait chirurgical.

Il faut rester pondéré face à cette apparente réussite. Aucune publication officielle n’est venue confirmer l’information car la première phase clinique n’est même pas encore terminée. Peut-être s’agit-il aussi d’une firme pharmaceutique qui cherche à faire sa promotion en attirant l’attention sur elle. Rappelons quand même que le vaccin est censé avoir un spectre d’action très large et concernerait 75 à 90 % des tumeurs, mais qu’il n’a été testé que sur le myélome multiple. Seul un travail scientifique conséquent permettra de vérifier la sécurité et l’efficacité du traitement. À ce moment, on saura si l’espoir suscité était bien réel.
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Denis
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MessageSujet: Re: Vaccins anti-cancer.   Vaccins anti-cancer. Icon_minitimeLun 2 Jan 2012 - 14:44


La bonne année pour toi et ta femme Achille. Pour ce qui est de la référence pour le vaccin,

C'était dans les meilleures découvertes de l'année rapportées sur ce site entre autres :

http://www.lnr-dz.com/index.php?page=details&id=8554

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ACHILLE




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MessageSujet: Re: Vaccins anti-cancer.   Vaccins anti-cancer. Icon_minitimeLun 2 Jan 2012 - 11:32

Non non, le message que j'avais laissé concernant le vaccin pour le sein m'avait l'air d'une blague et je l'ai décris comme une blague même si je ne trouve pas cela drôle....
j'avais mis le lien pour le don comme un clein d'oeil... j'avais l'impression d'être devant une pub de marketing directe !!!!
Mais tu as raison d'avoir enlever ce lien... et c'est normal.

Chaque jours, je viens lire les découvertes pour le cancer du sein et d'autres sur ton site et même si je me fais petit en ce moment, car la situation est très difficile et ne prête pas à communiquer... mais bon, la bataille continue avec force et courage !

Encore Bonne Année 2012 !!!!
Amicalement,
ACHILLE

(PS : DENIS, tu aurais le lien, pour ce vaccin dont tu parles lors de ton dernier commentaire ??? Merci.)
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Denis
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MessageSujet: Re: Vaccins anti-cancer.   Vaccins anti-cancer. Icon_minitimeMer 28 Déc 2011 - 8:56

Un magaazine parle de la découverte d'un vaccin contre différents types de cancers et en en fait l'une des découvertes les plus importantes de l'année 2011:

De nouveaux "vaccins" utilisables pour lutter contre différents types de cancers et qui exploiteraient nos propres défenses immunitaires pour combattre les cellules cancéreuses. Des chercheurs ont prélevé des cellules chez des patients atteints de leucémie, y ont injecté des gênes capables d'éliminer des cellules cancéreuses et les ont réintroduites chez les malades : leurs leucémies ont été éradiquées. Mieux, les cellules ainsi créées développent une mémoire du cancer et peuvent ainsi le combattre à nouveau en cas de rechute.
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MessageSujet: Re: Vaccins anti-cancer.   Vaccins anti-cancer. Icon_minitimeDim 21 Aoû 2011 - 7:34


Je reviens sur la découverte du vaccin du Professeur TUHOY concernant le vaccin pour le Cancer du sein. (vpir article plus haut)


Saviez-vous que nous pouvons prévenir le cancer du sein? (ACHILLE : AH ??? "MAIS" ???)

Nous pouvons nous débarrasser de ce monstre! (ACHILLE : SUPER ! "MAIS" ???)

Dr Tuohy [Cleveland Clinic] ont développé un vaccin contre le cancer du sein qui a été 100% efficace pour prévenir cette maladie chez les souris et peut ralentir la croissance des tumeurs chez la souris. (ACHILLE : Chez la souris ??? Alors sa peut marcher sur les humains ??? "MAIS" ???)

"MAIS" "VOILA" = Nous avons besoin de financer d'autres essais pour voir si elle est sûre et efficace chez les femmes. S'il vous plaît faire un don pour financer ces essais!

Donc voici l'adresse pour faire un don(s) :

Salut Achille, j'espère que tout va pour le mieux pour toi. J'ai enlevé l'adresse internet que tu as mise parce qu'on s'est donné une politique à ce sujet, on aime mieux que les gens ne sollicitent pas pour aucun organisme sur ce site parce que c'est plus sûr s'ils le font dans leur pays à des organismes ou des gens qu'ils connaissent que sur le net...

Citation :
Nous n'acceptons aucune sollicitation financiere pour quelque organisme que ce soit .Chacun , ici est assez adulte pour connaitre dans sa region l'association qui s'occupe de la recherche contre le cancer et c'est donc plus sur que via le net .

https://espoirs.forumactif.com/t1228-a-lire-en-priorite

Ça m'embête mais si je laisse là quelqu'un pourrait me reprocher d'enlever la sienne qui pourrait se révéler pourrie et le site aurait cautionner ça...

J'espère que tu ne m'en veux pas et que tu ne liras jamais ceci d'ailleurs Wink

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ACHILLE




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MessageSujet: Re: Vaccins anti-cancer.   Vaccins anti-cancer. Icon_minitimeDim 21 Aoû 2011 - 6:38

LIEN : http://www.lerner.ccf.org/news/2010/5/4.php
SA DATE UN PEU... : http://www.lerner.ccf.org/news/2010/5/4.php

J'ai mis ce lien, car on entend plus du tout parler de la grande découverte à la Cleveland Clinic par le professeur Tuohy. Les Américaines ne se posent pas la question où en sont ces recherches ???
En lisant cet article, on à l'impression de la découverte du siècle. Pour le moment sur des souris. Où en est donc l'application sur les humains tout au moins une phase I ???


Traduction google :

Cleveland Clinic chercheurs Développer un vaccin prototype pour prévenir le cancer du sein

Recherche pourrait mener à premier vaccin pour prévenir la formation du cancer du sein chez les femmes plus de 40 ans et de femmes à haut risque

Une première en son genre de vaccin pour prévenir le cancer du sein a montré des résultats extrêmement favorable dans les modèles animaux, selon une étude réalisée par des chercheurs de l'Institut Cleveland Clinic Lerner Research.

Les chercheurs ont constaté qu'une seule vaccination avec l'antigène α-lactalbumine empêche les tumeurs du cancer du sein chez la souris de se former, tout en inhibant la croissance des tumeurs déjà existantes. Essais sur des humains pourraient débuter dans l'année suivante. En cas de succès, il serait le premier vaccin pour prévenir le cancer du sein.

La recherche sera publiée en ligne le 30 mai à http://www.nature.com/naturemedicine/ et dans l'édition du 10 Juin de Nature Medicine.

«Nous croyons que ce vaccin sera un jour être utilisé pour prévenir le cancer du sein chez les femmes adultes de la même manière que les vaccins contre la polio et la rougeole chez les enfants», a déclaré Vincent Tuohy, Ph.D., chercheur principal de l'étude et un immunologiste à Cleveland Clinic Lerner Research Institute Département d'immunologie. «Si ça marche chez les humains de la façon dont il fonctionne chez la souris, ce sera monumentale. Nous pourrions éliminer le cancer du sein."

Dans l'étude, génétiquement souris prédisposées au cancer ont été vaccinés - la moitié avec un vaccin contenant α-lactalbumine et la moitié avec un vaccin qui ne contient pas l'antigène.

Aucune des souris vaccinées avec α-lactalbumine du cancer du sein développés, tandis que toutes les autres souris ont fait.

L'administration américaine Food and Drug a approuvé deux vaccins de prévention du cancer, l'un contre le cancer du col et l'autre contre le cancer du foie. Cependant, ces virus vaccins cible - le virus du papillome humain (VPH) et l'hépatite B (VHB) - la formation de cancers non.

En termes de développement d'un vaccin préventif, le cancer présente un dilemme ne se pose pas par des virus. Alors que les virus sont reconnus comme des envahisseurs étrangers par le système immunitaire, le cancer n'est pas. Plutôt, le cancer est un développement plus-des propres cellules du corps. Essayer de vacciner contre cette cellule au cours de la croissance serait effectivement vacciner contre son propre corps du receveur, de détruire les tissus sains.

La clé, le Dr Tuohy dit, est de trouver une cible dans la tumeur qui n'est pas typiquement trouvés dans une personne saine. Dans le cas du cancer du sein, le Dr Tuohy et son équipe de recherche ciblés α-lactalbumine - une protéine qui se trouve dans la majorité des cancers du sein, mais on ne trouve pas chez les femmes en bonne santé, sauf pendant la lactation. Par conséquent, le vaccin peut rev jusqu'à le système immunitaire d'une femme de cibler α-lactalbumine - empêchant ainsi la formation de tumeurs - sans endommager les tissus mammaires sains.

La stratégie serait de vacciner les femmes de plus de 40 - lorsque le risque de cancer du sein commence à augmenter et la grossesse devient moins probable. (Si une femme devient enceinte après avoir été vaccinés, elle subirait des douleurs mammaires et il aurait probablement de choisir de ne pas allaiter.) Pour les jeunes femmes avec un risque accru de cancer du sein, le vaccin peut être une option à envisager à la place d'une prophylaxie mastectomie radicale.

"La plupart des tentatives de vaccins contre le cancer ont ciblé des virus ou des cancers qui ont déjà développé", a déclaré Joseph Crowe, MD, Directeur du Centre du sein à la Cleveland Clinic. «Le Dr Tuohy n'est pas un chercheur sur le cancer du sein, il est un immunologiste, donc son approche est complètement différente - attaquer la tumeur avant qu'elle peut se développer C'est un concept simple, mais qui n'a pas été exploré jusqu'à maintenant.".

Dr Tuohy estime que les conclusions de cette étude vont au-delà du cancer du sein, en fournissant un aperçu du développement de vaccins pour prévenir d'autres types de cancer. Les résultats montrent que l'antigène utilisé dans un vaccin contre le cancer doit répondre à plusieurs critères: elle doit être sur-exprimé dans la majorité des tumeurs ciblées, et il ne doit pas être trouvée dans les tissus normaux, sauf sous des conditions spécifiques et évitables (tels que la lactation) .
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