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 Un regard nouveau sur le problème du cancer.

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Denis
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MessageSujet: Re: Un regard nouveau sur le problème du cancer.   Un regard nouveau sur le problème du cancer. Icon_minitimeVen 5 Fév 2016 - 8:28

All cells need nutrients, but cancer cells are notoriously power hungry. As a result, cancer cells must alter their metabolism to provide the additional fuel needed for them to survive, grow and spread.

For decades, scientists have been trying to exploit this greedy metabolism as a target for new anti-cancer therapies.

Duke University researchers have discovered a promising target for renal cell carcinomas. A study appearing online Feb. 1, 2016 in Cancer Research shows that the majority of these cancers rewire their metabolism in a way that leaves them addicted to an outside nutrient called cystine.

By depriving the cancer cells of the amino acid cystine, the researchers were able to trigger a form of cell death called necrosis in mouse models of the disease.

"We found that the same machinery that makes these tumors so aggressive also makes them vulnerable to nutrient deprivation," said senior study author Jen-Tsan Ashley Chi, Ph.D., associate professor of molecular biology and microbiology at Duke University School of Medicine. "It is like we are beating it at its own game."

Chi said the study points to a promising new approach for the treatment of renal cell carcinoma, a form of kidney cancer that has historically been very difficult to cure. The disease kills more than 100,000 people a year.

About three-fourths of renal cell carcinoma cases are marked by a missing VHL tumor-suppressor gene, which keeps healthy cells from developing into tumors. Chi and lead study author Xiaohu Tang, a post-doctoral fellow in his lab, decided to investigate how this single genetic change could affect the metabolism and nutrient requirement of cancer cells.

Tang subjected the cancer cells to a nutrient deprivation test, removing each of the 15 amino acids from their growth media, one by one. Most of the time, the cells weathered the change quite well, slowing down their growth but otherwise remaining healthy. But Tang found that when cystine was removed, the cells swelled up and floated to the surface, a sure sign of necrotic death.

The researchers then conducted a number of genetic analyses to piece together the network of genes responsible for this nutrient addiction. Normally, the VHL gene acts to suppress another gene called tumor necrosis factor alpha or TNF-alpha. When VHL is lost, the high levels of TNF-alpha beget a faster-growing, more aggressive form of cancer that sheds loads of dangerous free radicals.

Cystine is responsible for maintaining high levels of antioxidants that disarm free radicals of oxygen; so when the researchers got rid of this nutrient, the cancer cells essentially died by their own hand of free radical damage.

The researchers showed that the approach was successful both in tissue culture cells as well as in mice. Tang and his colleagues in the laboratory of Dr. David Hsu at the Duke Cancer Institute implanted renal cell carcinoma tumors into mice and then treated the animals with sulfasalazine, a drug that blocks cystine uptake. They found that the treatment induced necrosis and significantly delayed tumor growth.

Chi says that better, more potent drugs will be needed to knock out the cancer entirely. But he believes that targeting cancers for destruction by necrosis and not by apoptosis, the other main pathway to cell death, holds great promise therapeutically.

"Most chemotherapies kill cancer cells through apoptosis, and the cancer cells that escape apoptosis are the root cause of chemotherapy resistance and tumor progression," said Chi. "Cystine starvation treatments could address resistance by killing cells through a different mechanism."


---

Toutes les cellules ont besoin de nutriments, mais les cellules cancéreuses en sont notoirement avides. En conséquence, les cellules cancéreuses doivent modifier leur métabolisme pour fournir le carburant supplémentaire nécessaire pour elles pour survivre, grandir et se propager.

Pendant des décennies, les scientifiques ont tenté d'exploiter ce métabolisme gourmand comme une cible pour de nouvelles thérapies anti-cancéreuses.

Les chercheurs de l'Université Duke ont découvert une cible prometteuse pour les carcinomes à cellules rénales. Une étude publiée en ligne le 1 février 2016 dans Cancer Research montre que la majorité de ces cancers rebranchent leur métabolisme d'une manière qui les rend dépendants d'un nutriment appelé cystine qui vient de l'extérieur.

En privant les cellules cancéreuses de la cystine dans les acides aminés, les chercheurs ont été en mesure de déclencher une forme de mort cellulaire appelé nécrose dans des modèles murins de la maladie.

"Nous avons constaté que les mêmes mécanismes qui rendent ces tumeurs si agressives les rendent également vulnérables à une carence en nutriments", a déclaré l'auteur principal de l'étude Jen-Tsan Ashley Chi, Ph.D., professeur agrégé de biologie moléculaire et de microbiologie à la faculté de médecine de l'Université Duke . "C'est comme les battre à leur propre jeu."

Chi a déclaré points à une nouvelle approche prometteuse pour le traitement du carcinome à cellules rénales de l'étude, une forme de cancer du Un regard nouveau sur le problème du cancer. 307224 qui a été historiquement très difficile à guérir. La maladie tue plus de 100.000 personnes par an.

Environ les trois quarts des cas de carcinome à cellules rénales sont marquées par un manque du gène suppresseur de tumeur VHL , celui qui empêche les cellules saines de se développer en tumeurs. Chi et le principal auteur de l'étude Xiaohu Tang, un post-doctorant dans son laboratoire, a décidé d'enquêter sur la façon dont ce seul changement génétique pourrait affecter l'exigence du métabolisme et des nutriments des cellules cancéreuses.

Tang ont soumis les cellules cancéreuses à un test de la privation de nutriments, la suppression de chacun des 15 acides aminés à partir de leur milieu de croissance, une par une. La plupart du temps, les cellules ont résisté aux changements très bien, ce qui a ralenti leur croissance mais autrement elles sont restées en bonne santé. Mais Tang a constaté que lorsque la cystine a été retiré, les cellules gonflaient et flottaient à la surface, un signe certain de la mort nécrotique.

Les chercheurs ont ensuite mené un certain nombre d'analyses génétiques pour reconstituer le réseau de gènes responsables de cette dépendance aux nutriments. Normalement, le gène de VHL agit de façon à supprimer un autre gène appelé nécrose tumorale alpha ou le facteur TNF-alpha. Lorsque VHL est perdue, les niveaux élevés de TNF-alpha engendrent une forme à croissance plus rapide, plus agressive de cancer qui font des charges avec de dangereux radicaux libres.

La Cystine est responsable du maintien de niveaux élevés d'antioxydants qui désarment les radicaux libres de l'oxygène; Ainsi, lorsque les chercheurs se sont débarrassés de ce nutriment, les cellules cancéreuses sont mortes essentiellement par les dommages des radicaux libres.

Les chercheurs ont montré que l'approche est couronnée de succès à la fois dans des cellules de culture et de tissus, ainsi que chez la souris. Tang et ses collègues dans le laboratoire du Dr David Hsu à l'Institut Duke Cancer ont implantés des tumeurs rénales de carcinome de cellules dans des souris, puis traité les animaux avec la sulfasalazine, un médicament qui bloque l'absorption de cystine. Ils ont constaté que le traitement induit une nécrose et a significativement retardé la croissance tumorale.

Chi dit que de meilleurs médicaments, plus puissants seront nécessaires pour assommer le cancer entièrement. Mais il croit que le ciblage des cancers par destruction par la nécrose et non par l'apoptose, l'autre voie principale à la mort cellulaire, est très prometteur sur le plan thérapeutique.

«La plupart des chimiothérapies tuer les cellules cancéreuses par apoptose, et les cellules cancéreuses qui échappent à l'apoptose sont la cause de la résistance à la chimiothérapie et à la progression de la tumeur", a déclaré Chi. "Les Traitements par famine de cystine pourraient attaquer à la résistance en tuant les cellules par un mécanisme différent."
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Denis
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MessageSujet: Re: Un regard nouveau sur le problème du cancer.   Un regard nouveau sur le problème du cancer. Icon_minitimeMer 11 Juil 2012 - 20:29

ScienceDaily (July 11, 2012) — A Harvard researcher studying the evolution of drug resistance in cancer says that, in a few decades, "many, many cancers could be manageable."

Un chercheur d'Harvard étudiant l'évolution de la résistance aux médicaments dans le cancer a dit que dans quelques décades "plusieurs cancers pourraient être gérables". (J'espère que ce sera plus tôt)

"Many people are dying needlessly of cancer, and this research may offer a new strategy in that battle," said Martin Nowak, a professor of mathematics and of biology and director of the Program for Evolutionary Dynamics. "One hundred years ago, many people died of bacterial infections. Now, we have treatment for such infections -- those people don't have to die. I believe we are approaching a similar point with cancer."

Plusieurs personnes meurent inutilement du cancer (est-ce qu'il y en a qui meurent utilement ?...) et cette recherche pourrait fournir une nouvelle stratégie dans cette bataille a dit Martin Nowak, un professeur de mathématiques et de biologie ainsi que directeur du programme pour l'évolution dynamique (?) "voici 100 ans les gens mouraient à cause d'infections bactériologiques. Maintenant nous avons des traitements contre de tels infections, ces gens n'ont plus à mourir. Je crois que nous approchons un point similaire avec le cancer."

Nowak is one of several co-authors of a paper, published in Nature on June 28, that details how resistance to targeted drug therapy emerges in colorectal cancers and describes a multidrug approach to treatment that could make many cancers manageable, if not curable.

Nowak est un des co-auteurs d'un article, publié dans "Nature" le 28 juin qui détaille comment la résistance aux médicaments ciblés émerge dans les cancers colorectaux et décrit une approche multi-médicaments qui pourrait rendre les cancers gérable si non guérissable.

The key, Nowak's research suggests, is to change the way clinicians battle the disease.

LA clé est de changer la manière avec laquelle les docteurs combattent la maladie.

Physicians and researchers in recent years have increasingly turned to "targeted therapies" -- drugs that combat cancer by interrupting its ability to grow and spread -- rather than traditional chemotherapy, but such treatment is far from perfect. Most targeted therapies are effective for only a few months before the cancer evolves resistance to the drugs.

Les docteurs et les chercheurs dans les récentes années se sont torunés de plus en plus vers les thérapies ciblées, ces médicaments qui combattent le cancer en interrompant sa capacité à croitre et se répandre, au lieu que la traditionnelle thérapie, mais un tel traitement est loin d'être parfait. La plupart des thérapies ciblés sont efficace pour seulement quelques mois avant que le cancer développe de la résistance.

The culprit in the colon cancer treatment examined in the Nature paper is the KRAS gene, which is responsible for producing a protein to regulate cell division. When activated, the gene helps cancer cells develop resistance to targeted-therapy drugs, effectively making the treatment useless.

Le coupable dans le cancer du Un regard nouveau sur le problème du cancer. 307141 est le gène KRAS qui est responsable pour produire une protéine pour la régulation de la division de la cellule. quand activé, le gène aide les cellules cancéreuse à développer de la résistance aux médicaments de thérapie ciblée rendant ces médicaments sans efficacité.

To better understand what role the KRAS gene plays in drug resistance, a team of researchers led by Bert Vogelstein, the Clayton Professor of Oncology and Pathology at the Johns Hopkins Kimmel Cancer Center, launched a study that began by testing patients to determine if the KRAS gene was activated in their tumors. Patients without an activated KRAS gene underwent a normal round of targeted therapy treatment, and the initial results -- as expected -- were successful. Tests performed after the treatment broke down, however, showed a surprising result: The KRAS gene had been activated.

Pour mieux comprendre le rôle que le gène KRAS joue dans la résistance au médicament, une équipe de chercheurs a lancé une étude qui a commencé par testé des patients pour déterminer si le gène KRAS avait été activé dans leurs tumeurs. Les patients dont le gène n'avaient pas été activé allait suivre leur traitement de thérapie ciblée normalement et les résultats initiaux étaient bons comme on si attendait. Les test après le traitement ont montré un résultat surprenant : le gène KRAS avait été activé.

As part of the research, Vogelstein's team analyzed a handful of mutations that can lead to the activation of the KRAS gene. To help interpret those results, they turned to Nowak's team, including mathematicians Benjamin Allen, a postdoctoral fellow in mathematical biology, and Ivana Bozic, a postdoctoral fellow in mathematics.

Comme part de la recherche, L'équipe a analysé une poignée de mutations qui pouvaient conduire à l'Activation de KRAS. Pour se faire aider pour interpréter les résultats, ils ont demandé à l'équipe de Nowak, ce qui incluait le mathématicien Benjamin ALlen, un biologiste et un autre mathématicien.

Analyzing the clinical results, Allen and Bozic were able to mathematically describe the exponential growth of the cancer and determine whether the mutation that led to drug resistance was pre-existing, or whether it occurred after treatment began. Their model was able to predict, with surprising accuracy, the window of time from when the drug is first administered to when resistance arises and the drug begins to fail.

En analysant les résultats cliniques, ALlen et Bozic ont été capable de décire mathématiquement la croissance exponentielle du cacncer et de déterminer si la mutation qui avait conduit à la résistance au médicament était pré-existente ou si elle avait commencé apr;s que le traitement fut commencé. Leur modèle était capable de prédire avec une surprenante efficacité, une fenêtre de temps dans laquelle la résistance commencerait et le médicament deviendrait inefficace.

"By looking at their results mathematically, we were able to determine conclusively that the resistance was already there, so the therapy was doomed from the start," Allen said. "That had been an unresolved question before this study. Clinicians were finding that these kinds of therapies typically don't work for longer than six months, and our finding provides an explanation for why that failure occurs."

"En regardant les résultas mathématique nous fumes capables de déterminer que la résistance était déjà là et que le traitement étati condamné au départ." a dit Allen " C'était une question non résolu avant cette étude, les docteurs trouvaient que ces thérapies ne duraient pas plus de 6 mois et nos découvertes ont fourni une explication sur le pourquoi cela se produisait."

Put simply, Nowak said, the findings suggest that, of the billions of cancer cells that exist in a patient, only a tiny percentage -- about one in a million -- are resistant to drugs used in targeted therapy. When treatment starts, the nonresistant cells are wiped out. The few resistant cells, however, quickly repopulate the cancer, causing the treatment to fail.

Dit simplement c'est qu'il existe des milliards de cellules du cancer chez le patient et environ 1 million d'entre elles sont résistantes. Quand le traitement commence, il élimine les cellules non-résistantes. Les quelques cellules résistantes toutefois repeuplent le cancer et font échouer le traitement.

"Whether you have resistance prior to the start of treatment was one of the large, outstanding questions associated with this type of treatment," Bozic said. "Our study offers a quantitative understanding of how resistance evolves, and shows that, because resistance is there at the start, the single-drug therapy won't work."

Notre étude montre que parce que la résistance est là dès le départ une thérapie avec une médicament ne marchera pas.

The answer, Nowak said, is simple: Rather than the one drug used in targeted therapy, treatments must involve at least two drugs.

Le traitement doit évolué vers une théapie avec au moins deux médicaments.

Nowak isn't new to such strategies. In 1995 he participated in a study, also published in Nature, that focused on the rapid evolution of drug resistance in HIV. The result of that study, he said, was the development of the drug "cocktail" many HIV-positive patients use to help manage the disease.

Nowak a participé à des études semblables pour le sida et la thérapie a évolué vers un cockait de médicamenté

Such a plan, however, isn't without challenges.

Un tel plan n'est pas sans challenge.

The treatment must be tailored to the patient, and must be based on the genetic makeup of the patient's cancer. Perhaps even more importantly, Nowak said, the two drugs used simultaneously must not overlap: If a single mutation allows the cancer to become resistant to both drugs, the treatment will fail just as the single-drug therapy does.

Le traitement doit être dessiné pour ce patient en particulier, et doit être basé sur la génétique du patient. Peut-être encore plus important, les deux médicaments utilisé simultanément ne doivent pas se chevaucher : si une seule mutation permet au cancer de devenir résistant aux deux médicaments, le traitement échouera comme celui ave cun seul médicament.

Nowak estimated that hundreds of drugs might be needed to address all the possible treatment variations. The challenge in the near term, he said, is to develop those drugs.

Nowak estime que des centaines de médicaments pourraient être nécessaire pour fair face à toutes les variations de traitement possible. Le challenge à court terme est de développer ces médicaments.

"This will be the main avenue for research into cancer treatment, I think, for the next decade and beyond," Nowak said. "As more and more drugs are developed for targeted therapy, I think we will see a revolution in the treatment of cancer."

"Ce sera la principale avenue pour la recherche contre le cancer pour la prochaine décennie et au delà" dit Nowak "Comme de plus en plus de médicaments seront développé contre le cancer nous verrons une révolution dans le traitement du cancer.

J'aime pas trop l'ensemble de cet article que j'ai commencé à traduire parce qu'il me semblait y avoir des choses encourageantes. Là il y a peu de nouveau et le ton est assez "m'as-tu vu?" mais bon ce sont des petits génies en maths et autres sciences... C'est un peu comme s'ils avaient découvert que le cancer tue... c'est pas tout à fait la d;couverte du siècle, j'aurais préféré qu'il découvre un des médicaments dont ils annoncent la venue. Moins de blabla et plus de découverte quoi...
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Denis
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MessageSujet: Re: Un regard nouveau sur le problème du cancer.   Un regard nouveau sur le problème du cancer. Icon_minitimeMer 4 Juil 2012 - 11:29

Ma traduction de cet article ne doit pas être très bonne... cependant je trouvais que c'était un article intéressant dans la mesure ou des scientifiques admettent comme un fait accompli de l'évolution que le cancer va s'échapper à tout coup d'un médicament unique et qu'il va donc falloir attaquer le changement suivant que le cancer va tenter d'accomplir pour échapper au médicament. En prenant de cours ce changement qu'il faut d'abord identifié dans différents modèles d'organismes vivants, on vaincra peut-être le cancer. Évidemment ces changements de la cellule ( pathways en anglais...) sont différent dépendamment du cancer et sont difficilles à établir pour chaque individu. Mais enfin cela m'apparait une piste digne d'intérêt.

Pathways are ordered series of actions that occur as cells move from one state, through a series of intermediate states, to a final action. Because model organisms -- fruit flies, roundworms, yeast, zebrafish and others -- are related to humans, they share many of the same pathways, but in systems that are much easier to study. Focusing on pathways in model organisms can therefore reveal new drug targets that may be useful in treating human disease.

Les chemins cellulaires sont une série ordonnée d'actions qui arrivent lorsque les cellules changent d'un état à un autre. Parce qu'il y a des modèles animaux : les mouches à fruit, les vers ronds, la levure, les zebrafish (poisson transparent) et d'autres qui partagent ces transformations mais dans ces modèles ces transformations sont plus faciles à observer. Mettre l'emphase sur ces transformations cellulaires chez les animaux modèles sera donc utile pour traiter les maladies humaines.

"By reading evolution's notes, we can discover what really matters in the genome," keynote speaker Eric Lander, Ph.D., founding director of the Broad Institute of Harvard and MIT and professor of biology at MIT, told a packed crowd at the MOHB: Cancer Genetics Meeting on June 19.

"En lisant l'évolution, nous pouvons découvrir ce qui importe vraiment dans le génome" selon Eric Lander.

What matters the most in the genome of a cancer cell may be the seeds of drug resistance, the genetic changes that enable cells to evade our best drugs. Bert Vogelstein, M.D., director of the Ludwig Center at Johns Hopkins University and an investigator with the Howard Hughes Medical Institute and a keynote speaker on June 17, told participants. He called drug resistance to single agents a "fait accompli," or a done deal as a side effect of the evolution of cancer.

Ce qui compte le plus dans le génome d'un cancer ça peut être les petites choses qui permettent les résistances, ces petits changements qui permettent aux cellules d'échapper à nos meilleurs médicaments. Aussi Bert Vogelstein dit que la résistance à un médicament solitaire est un fait accompli dans l'évolution du cancer.

"About 3,000 resistant cells are present in every visible metastasis," said Dr. Vogelstein. "That's why we see resistance with all therapeutics, even when they work. And we can't get around it with single agents. Cancer treatment requires combinations of agents."

"Environ 3,000 cellules résistantes sont présentes dans chaque métastases" dit Volgenstein. "C'est pourquoi nous voyons de la résistance pour chaque thérapie même celles qui marchent et nous ne pouvons surmonter cela avec des agents contre le cancer solitaires. Le traitement du cancer requiert une combinaison d'agents.

Presentations throughout the meeting offered specific examples of events in pathways involved in the progression of cancer in model organisms that shed light on how human cancer may metastasize.

Les présentations pendant le meeting ont offert des exemples spécifiques de changements cellulaires impliqué dans la progression du cancer dans des organismes vivants qui montrent comment le cancer peut métastaser.


• To identify the genes behind a breast cancer's spread to the lungs, Joan Massagué, Ph.D., chair of the Cancer Biology & Genetics Program at Memorial Sloan-Kettering Cancer Center and colleagues, placed cells from the lung fluid of patients into mice, deducing a "breast cancer lung metastasis signature" and identifying several mediators of metastasis that are clinically relevant and potential drug targets.

Pour identifier les gènes derrière un cancer du sein qui se répand dans les poumons, Joan Massagué a placé des cellules d'un liquide des poumons d'une patiente dans des souris et a identifié plusieurs médiateurs de métastases qui sont signifiants cliniquement et qui peuvent servir de cible pour de futurs médicaments.

• Denise Montell, Ph.D., from Johns Hopkins University School of Medicine, traced the signaling pathways that developing egg cells in the Drosophila (fruit fly) ovary use to migrate as using some of the same genes that are expressed as ovarian cancer spreads.

Denise Montell a pour sa part identifié les changements cellulaires qui se développent en cellules dans les oeufs de la mouche à fruit pour donner ensuite le cancer de l'ovaire.

• David Botstein, Ph.D., and his group at Princeton University use yeast to model the evolution of cancer through serial mutations, revealing that only a few destinations for a particular type of cancer are possible. "Breast cancers can't turn into leukemias, There are limited subtypes, not just anything can happen," he explained.

David Botstein a utilisé la levure pour comprendre l'évolution du cancer à travers une série de mutations, révélant que seulement quelques destinations pour un type particulier de cancers sont possibles. "Les cancers du sein ne peuvent tourner en leucémie, il y a des sous-types de ces cancers limités, ils ne peuvent devenir n'importe quoi" explique-t-il.

• David Q. Matus, Ph.D., a postdoctoral researcher at Duke University, discussed an in vivo model of cell invasion, a key component of cancer metastasis that occurs during the larval development of the roundworm, Caenorhabditis elegans. He showed that the invasive gonadal anchor cell needs to exit the cell cycle, (be non-dividing), in order to invade. Proliferative anchor cells fail to form "invadopodia" -- invasive feet or protrusions in the basement membrane -- suggesting that cell division and cell invasion are disparate states.

DAvid Matus a decélé, dans un modèle vivant de division cellulaire, un composant-clé de la métastase du cancer qui arrive au stage de du développement de la larve d'un ver, le Caenorhabditis elegans. Il a montré qu'une sorte de cellule relié au sexe a besoin de s'évader du cycle de la cellule (ne pas se diviser en fait) et suggère que la division et l'invasion sont des états différents (d'un même changement cellulaire je présume..enfin j'ai pas trop compris ce bout-là...)

The tumor suppressor "drivers" -- those genes that reduce the probability of a cell turning into a cancer cell -- are often deletions -- part of a chromosome or a sequence of DNA that is missing. But, a drug can't target proteins encoded by such sequences. The solution? Understand and interrogate pathways. "For every mutated tumor suppressor gene that inactivates a component of a pathway, another gene is indirectly activated," Dr. Vogelstein explained. We need model organisms to dissect the pathways that will underlie future combination therapies, he concluded.

Les "drivers" de suppression de tumeurs, ces gènes qui résuisent la probabilité qu'une cellule changent en cellule cancéreuse sont souvent effacées et alors une part d'un chromosome est manquant. Un médicament ne peut cibler des protéines encodés par ces gènes avec des bouts manquants. La solution ? comprendre et interroger les changements cellulaires "Pour chaque gène suppresseur de tumeurs manquant dont une partie est manquante ou inactivée, un autre gène est activée. Nous avons besoin de ces modèles pour établir les futures combinaisons de thérapies.
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MessageSujet: Re: Un regard nouveau sur le problème du cancer.   Un regard nouveau sur le problème du cancer. Icon_minitimeVen 13 Avr 2012 - 8:57

13 avril 2012

Trois chercheurs montpelliérains travaillent à la création d’un nouveau Centre de recherche écologique et évolutive sur le cancer.

Voilà qui va révolutionner complètement la façon dont on considère le cancer aujourd’hui. Trois chercheurs montpelliérains regardent les cellules tumorales à la lumière des principes darwiniens de la sélection naturelle. Une perspective qui change tout.
« Une tumeur est un écosystème et les cellules cancéreuses ont un comportement darwinien, pose le biologiste Frédéric Thomas (CNRS/IRD). Elles ont des capacités différentielles - certaines se multiplient plus que les autres par exemple - ces variations sont héritables et les cellules sont en compétition pour des ressources limitées. Dès lors on peut avoir de la sélection naturelle ».

Cet angle de vue permettrait de comprendre des aspects de la maladie mal expliqués, comme par exemple la perte d’efficacité de certains traitements au cours de la thérapie. « Dans de nombreux cas, la chimiothérapie va tuer la majorité des cellules cancéreuses, mais il va parfois en rester quelques unes qui sont résistantes. Le cancer va redémarrer à partir de ces variants contre lesquels le traitement ne marche pas ». Les cellules survivantes, insensibles aux traitements, se trouvent dès lors sans concurrents pour l’accès aux nutriments et à l’oxygène. Elles ont tout le loisir de se développer et de conquérir de nouveaux territoires, par métastases.

« La capacité des cellules à migrer et à proliférer est comparable à la dynamique évolutive des espèces invasives, appuie Frédéric Thomas. On sait que vouloir tuer les cellules cancéreuses jusqu’à la dernière, ça ne marche pas à chaque fois. C’est comme pour les moustiques, il vaut mieux assécher le marais. » Les connaissances acquises dans d’autres domaines de recherche pourraient ainsi inspirer des idées innovantes de traitements.


« Trouver le talon d’Achille de l’ennemi »

D’une part les modèles mathématiques permettraient de comprendre la logique de croissance des tumeurs, d’autre part la biologie pourrait se concentrer sur les processus naturels de défense des cellules et leurs déficiences. « Si toutes les cellules avaient la même probabilité de devenir cancéreuses, les grands organismes comme les baleines bleues seraient pleins de tumeurs, ce n’est pas le cas, souligne le biologiste. Ils doivent posséder un système de réparation de l’ADN plus efficace ou un taux de mutation plus faible… cela vaut le coup de voir quelles sont les barrières que la sélection naturelle a retenues contre le cancer ».
Les cellules humaines n’ont visiblement pas la même capacité à empêcher les déraillements… mais l’être humain est doté de ruse et compte mettre à profit ses connaissances pour « trouver les talons d’Achille de l’ennemi soit grâce à l’association de plusieurs drogues ou en utilisant les modalités de compétition entre les cellules saines et malades… » et tous les leviers que ces études pourront mettre en évidence.

A ce jour en France, une dizaine d’équipes travaillent sur le cancer avec une vision évolutive. Parmi eux, les trois chercheurs montpelliérains Frédéric Thomas, Urszula Hibner (CNRS) et Michael Hochberg (CNRS) font figure de précurseurs. Ils œuvrent à la création du premier Centre de recherche écologique et évolutive sur le cancer, un institut transdisciplinaire prometteur qui va bientôt voir le jour à Montpellier.

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MessageSujet: Re: Un regard nouveau sur le problème du cancer.   Un regard nouveau sur le problème du cancer. Icon_minitimeSam 6 Aoû 2011 - 16:50


J'ajoute ce texte que j'ai traduit de l'anglais ici parce qu'on y parle d'avantage qu'aurait un groupe de cellules, les cellulles neurales qui sont proches des cellules souches si j'ai bien compris, sur les autres cellules du corps. Ces cellules ont l'avantage de pouvoir réagir directement aux nutriments afin de protéger le cerveau des bébés à la naissance. Le gène impliqué est le gène ALK que l'on retrouve dans divers cancers dont le cancer du Un regard nouveau sur le problème du cancer. 307171

Je trouve que ça va bien avec la vision développé dans le texte plus haut qui voit le cancer en terme d'avantage dans l'évolution comme la théorie de Darwin. Il nous faut comprendre quel est l'avantage des cellules qui se reproduisent plus que les autres pour pouvoir lutter efficacement. Ici de ce que j'en comprend l'avantage est que ces cellules sous l'effet du gène ALK peuvent se passer d'insulines ou de d'autres molécules pour dégarder les nutriments. Ça ne servirait à rien donc d'essayer de les affamer sans neutraliser le gène ALK. Par ailleurs, des inhibiteurs d'ALK existe qui semblent donner de bons résultats.




(4 août 2011) - Quand les bébés en développement sont une croissance limitée dans le ventre, ils sont généralement nés avec des têtes qui sont grandes par rapport à leur corps. Le cerveau en croissance est protégé au détriment des autres organes moins critique. Maintenant, les chercheurs ont déniché de nouvelles preuves moléculaires qui expliquent à quel point le cerveau est protégé.

Dans les études sur les larves de la mouche des fruits rapidement croissantes, ils ont retracé ce phénomène de développement de l'activité d'un gène appelé lymphoma kinase anaplasique (ALK).

"ALK rompt le lien entre les nutriments alimentaires et la croissance neurale", a déclaré Alex Gould du Medical Research Council National Institute for Medical Research à Londres.

La première étape pour l'équipe de Gould était de savoir si elles pouvaient reproduire le même type de protection du cerveau connu pour se produire chez les humains en laboratoire. Ils ont regardé les mouches à fruits dans leurs stades larvaires parce que c'est à ce stage que les mouches font la plupart de leur croissance.

"Si vous limitez les nutriments alimentaires à l'étape de fin de larve, les tissus du corps arrêtent complètement leur croissance pourtant les cellules souches neurales dans le cerveau continue de croître à près de 100 pour cent", a déclaré Gould. La question est de savoir comment.

Les chercheurs ont obtenu leur première surprise quand ils désactivé les voies de détection des nutriments qui répondent aux acides aminés et à l'insuline, qui tous deux étaient connus pour être essentiels pour la croissance de nombreux tissus différents. Sans ces voies en ordre de marche, la plupart des parties du corps vont effectivement cesser de croître, mais les cellules souches neurales du cerveau continuent à se développer.(?!)

Une enquête plus approfondie a révélé que l'activation d'ALK dans le cerveau permet aux cellules souches neuronales de se développer sans la nécessité des habituels insuline et les signaux d'acides aminés. En d'autres termes, ALK convertit des cellules de leur habituel état de sensibilité aux éléments nutritifs à un état de réactivité aux éléments nutritifs, selon Gould.

Comme son nom l'indique, ALK a été identifié pour son rôle dans les lymphomes et a depuis été trouvé dans de nombreuses autres formes de cancer chez les humains. Les nouveaux résultats montre un lien moléculaire jusque-là inconnu entre la croissance des cellules souches et le cancer.

"C'est intéressant. nous voyons les cellules cancéreuses comme étant capable de dépasser la normale des cellules saines", a déclaré Gould. "Il semble donc que ALK peut donner aux cellules un avantage de croissance dans des contextes aussi variés que les cancers humains et les mouches des fruits en développement."

Les mouches des fruits offrent maintenant un modèle expérimental pour la restriction de croissance intra-utérin (RCIU) chez les humains, ce qui peut conduire à une meilleure compréhension des gènes et des voies impliquées. «Je ne veux pas trop spéculer,« a dit Gould, "mais, à l'avenir, ce modèle génétique peut également faire la lumière sur la question connexe de savoir pourquoi RCIU prédispose à une maladie métabolique plus tard dans la vie adulte."
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Denis


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MessageSujet: Un regard nouveau sur le problème du cancer.   Un regard nouveau sur le problème du cancer. Icon_minitimeSam 18 Nov 2006 - 10:44

Ceci est un bout d'article ou un certain Maley se sert de notions de sciences déja existantes comme la notion d'évolution pour jeter un regard nouveau sur le cancer.


"Ce n'est pas seulement une métaphore pour expliquer que les populations de cellules cancéreuses suivent les lois de l'évolution" dit Maley. "L'évolution est vraiment à l'oeuvre dans une tumeur. Aussi pensons à la façon dont nous pouvons influencer cette évolution. Peut-on réussir à la faire aller dans un sens où cette évolution sera plus bénéfique pour nous ?"


Une idée pourrait être de développer de nouveaux médicaments qui pourrait aider les cellules atteintes d'une forme bénigne de maladie pour accroitre leur relative adaptabilité qui surpasserait celle de leurs voisines agressives en-dedans de la tumeur.

"Un autre idée serait d'offrir le "gambit du naïf" dit Maley "Pour faire ça, vous devez augmenter l'adaptabilité  des cellules chimiosensibles pour qu'elle puisse surpasser n'importe quelle adaptabilité des cellules résistantes dans la tumeur. Ainsi vous amenez la tumeur dans un état de vulnérabilité et alors vous la frappez avec une autre thérapie.



Dans leur tout d'horizon, Maley et ses co-auteurs explorent aussi comment des idées écologistes comme la compétition, la prédation, le parasitisme et le mutualisme peuvent s'appliquer dans une tumeur. Ici encore, ils prouvent que les concepts d'un autre champ d'étude aident à éclairer le cancer.



Les cellules mutantes compétitionnent entre elles pour les ressources dont elles ont besoin. Le système immunitaire tue souvent les cellules cancéreuses comme un prédateur le ferait avec une proie et les cellules cancéreuses qui survivent sont celles qui survivent et se reproduisent.



Un exemple de parasitisme dans l'environnement de la tumeur peut être vu dans l'angiogenèse, dans laquelle les cellules cancéreuses envoient un signal à un site hôte pour stimuler la création de nouveaux vaisseaux sanguins pour avoir des nutriements à travers l'apport de sang. Les cellules voisisnes qui ne recherchent pas de nouvelles ressources en envoyant un signal tirent profit de la situation de toute façon.



Le mutualisme décrit une situation dans laquelle 2 organismes interagissent dans un profit mutuel. Les tumeurs cancéreuses envoie des signaux pour stimuler la croissance des cellules qui forment une armature de protection dans laquelle les tumeurs cancéreuses croissent, cette protection est connue sous le nom d'enveloppe fibreuse. De récentes études suggèrent que ces enveloppent fibreuses dans un envoronnement cancéreux commencent à muter elle aussi pour leur propre compte.


Dernière édition par Denis le Ven 5 Fév 2016 - 8:30, édité 5 fois
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