|
| | Les progestatifs augmentent le risque de cancer du sein | |
| | Auteur | Message |
---|
Denis Rang: Administrateur
Nombre de messages : 17118 Date d'inscription : 23/02/2005
| Sujet: Re: Les progestatifs augmentent le risque de cancer du sein Mer 27 Mar 2013 - 22:50 | |
| Mar. 27, 2013 — More than 100 women per day die from breast cancer in the United States. The odds of developing breast cancer increase for women taking hormone replacement therapy to avoid the effects of menopause. New research by University of Missouri scientist Salman Hyder may lead to treatments for breast cancers associated with taking these synthetic hormones. Hyder, along with an international team, found that hormone-therapy-related breast cancer cells have a physical feature that could be attacked by cancer therapies. "We identified a specific cell membrane protein that blocks cell death in breast cancer cells and allows these cells to grow in response to hormone replacement therapy," said Hyder. "Others have observed an over-abundance of these proteins in a population of breast cancer cells which may explain increased risk of breast cancer in women who consume hormone replacement therapy. Therapies could be developed that would block the activity of these cell membrane proteins, which would make cancer cells more likely to die. The membrane protein is known as PGRMC1." The proteins identified by Hyder and his colleagues were affected by progestin, one of the hormones given to women to stave off the effects of menopause. Progestin is a synthetic chemical which mimics the hormone progesterone. In hormone replacement therapy, doctors prescribe progestin along with synthetic replicas of the hormone, estrogen. "Every progestin type that we have tested has negative effects," said Hyder. "A growing body of evidence suggests women should be wary before taking progestin. However, if women take only synthetic estrogens, such as estradiol, it leads to a higher risk of uterine cancer. Hence, the two must be taken together, but even then they seem to still increase cancer risks in post-menopausal women." ----- Plus de 100 femmes par jour meurent du cancer du aux États-Unis. Les chances de développer un cancer du sein augmentatent chez les femmes prenant un traitement hormonal substitutif pour éviter les effets de la ménopause. Une nouvelle étude de Hyder Salman peut conduire à des traitements pour les cancers du sein associés à la prise de ces hormones synthétiques. Hyder, avec une équipe internationale, a constaté que les cellules cancéreuses du sein reliées à la prise d'hormone de remplacement ont une caractéristique physique qui pourrait être attaquée par des traitements contre le cancer.
«Nous avons identifié une membrane d'une protéine cellulaire spécifique qui bloque la mort cellulaire dans les cellules cancéreuses du sein et permet à ces cellules de se développer en réponse à l'hormonothérapie substitutive», a déclaré Hyder. »D'autres ont observé une abondance de ces protéines dans une population de cellules cancéreuses du sein qui peut expliquer le risque accru de cancer du sein chez les femmes qui consomment de l'hormonothérapie substitutive. Des thérapies pourraient être mis au point afin de bloquer l'activité de ces protéines membranaires, qui pourraient rendre les cellules cancéreuses plus susceptibles de mourir. La protéine membranaire est connu comme PGRMC1. "
Les protéines identifiées par Hyder et ses collègues ont été affectés par un progestatif, l'une des hormones administrées aux femmes pour conjurer les effets de la ménopause. Un progestatif est un produit chimique synthétique qui imite l'hormone progestérone. Dans la thérapie de remplacement d'hormone, les médecins prescrivent le progestatif avec des répliques synthétiques de l'hormone, l'œstrogène.
«Chaque type de progestatif que nous avons testé a des effets négatifs", a déclaré Hyder. "Un nombre croissant de preuves suggère que les femmes devraient se méfier avant de prendre un progestatif. Toutefois, si les femmes prennent des oestrogènes synthétiques, tels que l'oestradiol, il conduit à un risque plus élevé de cancer de l'utérus. Par conséquent, les deux doivent être pris ensemble, mais même alors, ils semblent encore augmenter les risques de cancer chez les femmes post-ménopausées. "
| |
| | | titlene78
Nombre de messages : 111 Age : 69 Localisation : Aubergenville - Yvelines Date d'inscription : 01/02/2013
| Sujet: CANCER DU SEIN. RISQUES DES PROGESTATIFS ISOLÉS AVANT LA MÉNOPAUSE. Jeu 21 Mar 2013 - 13:47 | |
| Le Dr Pascale This, gynécologue à l’Institut Curie et à l’hôpital de Versailles, résume les conclusions d’une vaste enquête européenne qui révèle les effets nocifs des progestatifs – isolés – sur la glande mammaire.
Dr Pascale This. Il s’agit de composés de synthèse présentant une certaine parenté avec la progestérone naturelle, une des deux hormones féminines. La progestérone naturelle complète l’effet des œstrogènes et, dans certains cas, contrebalance leurs effets. Un exemple : au cours de la première partie du cycle menstruel, les ovaires libèrent des œstrogènes qui épaississent la muqueuse utérine. Mais, après l’ovulation, ils sécrètent alors de la progestérone qui va préparer cette même muqueuse à recevoir un éventuel embryon (dans un petit nid moelleux). A la fin du cycle, en l’absence de grossesse, les taux d’hormones diminuent dans le sang et la muqueuse utérine desquame, donnant lieu aux saignements menstruels. En fait, les œstrogènes agissent dans l’organisme comme des engrais. Ce sont des substances “stimulantes” qui font gonfler les seins avant les règles et, quand il y a excès, favorisent la formation d’œdème avec rétention d’eau. Des chimistes ont isolé l’hormone de la progestérone naturelle et, en modifiant certains de ses composants, ont réussi à fabriquer des composés de synthèse dotés de propriétés encore plus performantes que la progestérone naturelle, les progestatifs. Il existe deux sortes de ces produits de synthèse. 1 Pour la contraception : la pilule œstro-progestative, mélange d’œstrogènes et de progestatifs de synthèse (par exemple le lévonorgestrel), qui bloque l’action des ovaires tout en redonnant à la femme les hormones qu’elle ne fabrique plus. Mais cette pilule, très efficace, a un inconvénient : ses œstrogènes de synthèse augmentent les risques cardio-vasculaires et cela particulièrement chez les femmes à risques (fumeuses, hypertendues...). De ce fait, après 38-40 ans, il apparaît plus raisonnable de choisir un autre mode de contraception. 2 Des progestatifs de synthèse, administrés seuls, sans œstrogènes. Ces médicaments ont diverses propriétés intéressantes. Ils permettent de réduire les douleurs mammaires, de régulariser les troubles des règles trop abondantes, empêchent la formation de kystes ovariens et sont très utiles contre une maladie de l’endomètre : l’endométriose. Ils sont aussi fréquemment prescrits, et cela essentiellement en France, pour obtenir un effet contraceptif (à raison d’une prise quotidienne d’un comprimé, du 5e au 25e jour du cycle). Avec ce traitement, on observe beaucoup moins d’effets délétères cardio-vasculaires qu’avec la pilule, mais il faut rappeler que, dans notre pays, l’autorisation de mise sur le marché de ces progestatifs de synthèse isolés concerne leurs propriétés médicales et non la contraception.
Une vaste enquête européenne, incluant la France, vient d’être réalisée pour évaluer les risques de ces progestatifs administrés isolément chez les femmes non ménopausées. Quels en sont les résultats ?
Dr P.T. Il s’agit d’une très grande étude conduite en France par le Dr Françoise Clavel-Chapelon (directrice de recherche à l’Inserm) sur 73 000 femmes âgées de plus de 40 ans et suivies durant neuf ans : 28 000 femmes avaient été traitées plus ou moins longtemps avec un progestatif de synthèse (durant plusieurs mois ou plusieurs années). Les sujets de l’étude ont rempli un questionnaire tous les deux ans, indiquant les médicaments consommés et toute une liste de critères, comportant notamment leur poids, leurs antécédents familiaux, l’âge de leurs premières règles, etc. Résultats de cette vaste enquête : chez les utilisatrices de progestatif de synthèse traitées depuis plus de quatre ans et demi, le risque de cancer du sein augmente légèrement mais significativement (un risque accru de 1,44 par rapport aux femmes jamais traitées). Mais on a également noté que les femmes ayant cessé cette thérapie progestative n’avaient plus d’augmentation de risque.
Comment peut-on expliquer cette élévation du risque de cancer mammaire ?
Dr P.T. Selon les auteurs de l’étude, ces progestatifs de synthèse isolés pourraient exercer un effet stimulant sur les cellules tumorales, favorisant ainsi leur prolifération. Ces médicaments ne créent pas de cellules cancéreuses mais les aident à se multiplier quand elles existent déjà.
Quelle a été la réaction du corps médical lors de la publication de ces résultats dans le “British Journal of Cancer” en avril dernier ?
Dr P.T. Cette étude doit nous faire réfléchir. Les progestatifs présentent, certes, des avantages indéniables, mais nous devons les prescrire avec une grande prudence. A mon avis, il faut les administrer dans les cas précis où les troubles de la patiente relèvent d’une véritable cause médicale. Lorsqu’il s’agit uniquement de contraception, mieux vaut s’orienter, à chaque fois que cela est possible, vers d’autres modes de traitement (par exemple : le stérilet, ou, si elle ne veut plus d’enfant, une stérilisation tubaire). N’oublions pas qu’au départ ces progestatifs de synthèse n’étaient pas destinés à la contraception ! Les femmes qui prennent ces médicaments doivent être parfaitement informées des risques qu’ils comportent, des incertitudes et des questions en suspens qu’ils suscitent. D’autre part, il est important de signaler qu’il est impératif de faire réévaluer le bien-fondé de ce traitement tous les six mois ou tous les ans. Ces mesures de précaution sont expliquées en détail dans mon livre “Le guide de la femme après 40 ans” (éd. Odile Jacob, en librairie à partir du 16 mai). | |
| | | Denis Rang: Administrateur
Nombre de messages : 17118 Date d'inscription : 23/02/2005
| Sujet: Re: Les progestatifs augmentent le risque de cancer du sein Lun 11 Avr 2011 - 13:51 | |
| Pilule et cancer
Par ailleurs, on sait depuis longtemps que la pilule accroît légèrement le risque de cancer du sein et le risque du cancer du col de l'utérus. En revanche, il diminue le risque de cancer de l'ovaire, du cancer de l'endomètre et du cancer du côlon. Actuellement, l'ensemble des études parues permet de dire que, tous cancers confondus, les femmes qui prennent la pilule ne sont pas plus à risque que les autres. Le risque cancéreux global serait même diminué de 3 à 12%.
Il est néamoins conseillé de vous faire suivre tous les ans par votre gynécologue ou votre médecin de famille tant que vous prenez la pilule et à partir de 4 ans après avoir arrêté.
Votre sur-risque de cancer de sein et du col de l’utérus serait alors pris en compte par un dépistage sur mesure.
| |
| | | Denis Rang: Administrateur
Nombre de messages : 17118 Date d'inscription : 23/02/2005
| Sujet: Re: Les progestatifs augmentent le risque de cancer du sein Dim 30 Jan 2011 - 13:04 | |
| Les risques du THS confirmés
Le traitement hormonal de la ménopause augmente-t-il le risque de développer un cancer du sein ? Il semble qu'un consensus se soit enfin dégagé. « Oui, le THS augmente le risque, mais de façon peu importante. Et les cancers qu'il cause sont peu graves. Néanmoins, ils doivent être évités. Aussi les recommandations sont de prendre un THS seulement si l'on en a besoin, au moment de la ménopause, autrement dit à 50 ans plutôt qu'à 60, et sur une période qui n'excède pas cinq ans », résume le Pr Moïse Namer. Autre fait nouveau, les oestrogènes (ils sont combinés aux progestatifs dans le THS) sont «innocentés». « C'est la combinaison des deux qui est en cause. Les oestrogènes seuls ne font rien sur le cancer du sein. »
| |
| | | Denis Rang: Administrateur
Nombre de messages : 17118 Date d'inscription : 23/02/2005
| Sujet: Re: Les progestatifs augmentent le risque de cancer du sein Jeu 23 Sep 2010 - 19:10 | |
| Les études sur la question se suivent et sont contradictoire...je mets les informations récentes...aux personnes de bien questionner leurs médecins pour prendre des décisions éclairées.
MONTRÉAL - Une autre étude scientifique, canadienne cette fois, accrédite la thèse d'un lien entre l'hormonothérapie de substitution et le cancer du sein.
Des scientifiques ont observé une baisse de 10 pour cent de l'incidence du cancer du sein entre janvier 2002 et décembre 2004 chez les Canadiennes de 50 à 69 ans.
Or, cette diminution du taux d'incidence du cancer du sein coïncide avec une diminution importante de la prise d'hormones de substitution chez les femmes du même âge pendant la même période. Plus précisément, la prise d'hormones combinées oestrogène et progestatif chez les femmes de ce groupe d'âge est passée de 13 pour cent à 5 pour cent pendant cette période.
Cette diminution notable de la prise d'hormones était survenue dans plusieurs pays, après qu'une vaste étude américaine auprès de 16 600 femmes en 2002 eut suscité un vent d'inquiétude. L'étude avait pris fin en 2002 parce qu'on avait constaté que l'hormonothérapie substitutive augmentait le risque de cancer du sein et semblait aussi accroître le risque de maladies du coeur, d'accidents vasculaires cérébraux et d'embolies pulmonaires.
Les deux diminutions ont donc coïncidé. «C'est un constat, c'est une observation. On ne connaît pas encore exactement la façon dont c'est lié», a admis en entrevue Diane Lamontagne, coordonnatrice aux affaires publiques à la Société canadienne du cancer (SCC), division du Québec. C'est la SCC qui a publié l'étude.
La Société canadienne du cancer recommandait déjà aux femmes d'éviter le recours à l'hormonothérapie de substitution sauf lorsque aucun autre traitement n'a pu atténuer les symptômes graves de la ménopause. La SCC ne modifiera pas sa recommandation, puisqu'elle ne fait qu'en confirmer la validité, estime Mme Lamontagne.
Des études similaires en Australie et aux États-Unis, notamment, avaient démontré la même corrélation. «Le constat vient s'ajouter à ce qui a été réalisé ou constaté ailleurs sur la scène internationale. L'observation qu'on fait au Canada, on n'est pas tout seul à la faire», a noté Mme Lamontagne.
«Ce qu'on veut avec cette étude-là, c'est surtout de sensibiliser les femmes, donner un autre élément d'information pour qu'elles puissent prendre une décision éclairée. On parle ici de facteurs de risque. On ne dit pas que ça donne nécessairement (le cancer). Un facteur de risque, ça nous prédispose. Et la Société a comme mission de réduire le fardeau de cette maladie-là chez les femmes», a expliqué Mme Lamontagne.
Les femmes devraient consulter leur médecin et discuter avec lui de leur propre cas, car il s'agit de décisions à prendre au cas par cas, a plaidé Mme Lamontagne.
Le cancer du sein est le cancer le plus répandu chez les Canadiennes. En 2010, 23 200 Canadiennes recevront un diagnostic de cancer du sein et 5300 succomberont à la maladie.
Selon la SCC, une femme sur neuf développera un cancer du sein au cours de sa vie. | |
| | | Denis Rang: Administrateur
Nombre de messages : 17118 Date d'inscription : 23/02/2005
| Sujet: Re: Les progestatifs augmentent le risque de cancer du sein Jeu 25 Mar 2010 - 15:29 | |
| Des chercheurs britanniques viennent de démontrer que les utilisatrices de la pilule développent moins de cancers que les autres.
AFP/Archives/Mychele Daniau
Après 40 ans de recherche, les scientifiques du Royal College of General Practitioners viennent de découvrir que les femmes prenant la pilule ont moins de risques de développer un cancer.
Ainsi, de 1968 à 2007, 46 112 femmes, non-fumeuses et utilisatrices de la pilule ont été suivies par plusieurs chercheurs. Contrairement aux idées reçues, ils ont observé que la pilule réduisait non seulement la mortalité liée à certains cancers, comme celui de l'ovaire, mais également celle due aux maladies cadio-vasculaires.
Les 60% de Françaises utilisatrices de la pilule peuvent donc se rassurer, la pilule -sans cigarette!- n'est finalement pas nocive pour la santé. | |
| | | Plumedange
Nombre de messages : 701 Date d'inscription : 13/04/2008
| Sujet: Re: Les progestatifs augmentent le risque de cancer du sein Ven 6 Fév 2009 - 18:19 | |
| peut être ..enfin pas la peine de chercher le pourquoi du comment maintenant pour moi Faut juste espérer que ça ne réapparesse plus | |
| | | Denis Rang: Administrateur
Nombre de messages : 17118 Date d'inscription : 23/02/2005
| Sujet: Re: Les progestatifs augmentent le risque de cancer du sein Jeu 5 Fév 2009 - 22:02 | |
| On trouve aussi des sites qui disent que c'est sans danger :
comme celui ci
Alors comme c'est un forum qui parle prévention, je mets les articles qui avertissent d'un danger mais ça n'a pas l'air sûr si on peut trouver les deux opinions. l'opinion du médecin traitant est la meilleure. | |
| | | Plumedange
Nombre de messages : 701 Date d'inscription : 13/04/2008
| Sujet: Re: Les progestatifs augmentent le risque de cancer du sein Jeu 5 Fév 2009 - 18:35 | |
| J'ai eu un implant contraceptif au bras gauche durant 5 ans Ils se sont vite dépéché de le viré en m'opérant du sein gauche et m'ont dit qu'aucune étude prouvait que l'implant pouvait déclancher le cancer du sein Mais ....je me pose des questions | |
| | | Denis Rang: Administrateur
Nombre de messages : 17118 Date d'inscription : 23/02/2005
| Sujet: Re: Les progestatifs augmentent le risque de cancer du sein Jeu 5 Fév 2009 - 12:12 | |
| Les femmes ménopausées suivant une thérapie hormonale combinée d'oestrogène et de progestérone pendant au moins cinq ans doublent leur risque de développer un cancer du sein, selon une étude publiée aujourd'hui.
Un an après la fin de ce type de traitement, le risque de développer un cancer du sein baisse en outre de 28%, relève cette étude. "Ceci est une preuve très solide que l'oestrogène combiné au progestérone provoque le cancer du sein", souligne le Dr Marcia Stefanick, professeur de médecine à l'Université de Stanford (Californie, ouest) et coauteur de cette étude parue dans le New England Journal of Medicine (NEJM) daté du 5 février.
"On prescrit des hormones à des femmes ménopausées et cinq ans après, leur risque de cancer du sein est sans aucun doute élevé, puis quand elles arrêtent ce traitement hormonal, ce risque revient à la normal", poursuit-elle. "Ces données établissent de façon suffisamment convaincante le lien de cause à effet", entre la thérapie et la pathologie, ajoute-t-elle.
Mme Stefanick souligne que ces résultats ne s'appliquent pas aux femmes prenant seulement de l'oestrogène.Pour réaliser cette étude, les chercheurs ont analysé des données provenant de deux groupes de femmes dont le premier comptait plus de 15.000 participantes devant prendre de l'oestrogène et du progestérone ou un placebo.
Ce premier essai cliniquea été mené par les Instituts nationaux de la santé (NIH) qui l'avait arrêté trois ans plus tôt que prévu en 2002 après que le risque nettement accru de cancer du sein fut devenu évident. | |
| | | Denis Rang: Administrateur
Nombre de messages : 17118 Date d'inscription : 23/02/2005
| Sujet: Re: Les progestatifs augmentent le risque de cancer du sein Mer 18 Juil 2007 - 13:35 | |
| L'étude en double aveugle multicentrique , randomisée d'une pilule contenant de la mifepristone ( ru486 ) et d'une pilule contenant seulement de la progestérone ( levonorgestrel ) a été conduite par le Dr Lakha F, Ho PC et collaborateurs du centre de la reproduction de la santé à l'université d'Edimbourg à Edimbourg.
L'acceptabilité et le taux de continuation des stéroïdes oraux contraceptifs sont limités par les saignements non prévisibles et la crainte de risques à long terme comme le cancer du sein. En inhibant l'ovulation et en altérant la réceptivité de l'endomètre, les antagonismes de la progestérone, comme la mifepristone, pourraient développer une pilule nouvelle contraceptive sans oestrogènes.
Une étude multicentrique en double aveugle randomisée a comparé la fréquence de l'aménorrhée ( absence de règles ), les saignements non prévisibles, les effets secondaires et l'efficacité d'une pilule contraceptive contenant 5 mg de mifepristone à une pilule contenant 0,03 mg de levonorgestrel (pilule ne contenant que de la progestérone). Les femmes ayant pris la pilule à la mifepristone furent au nombre de 73 et les femmes ayant pris la pilule au levonorgestrel furent au nombre de 23.
Selon les auteurs plus de femmes furent en aménorrhée en prenant la pilule à la mifepristone que celles prenant la pilule à la progestérone et moins de femmes eurent des saignements non prévisibles ou du spotting ( gouttes de sang ) pendant plus de cinq jours par mois.
Quarante huit % des femmes ayant pris de la mifepristone pendant six mois ont eu une dilatation des glandes de l'endomètre mais aucune n'a montré de l'hyperplasie ou de l'atypie. Il n'y eut aucune grossesse pendant les 356 mois pendant lesquels les femmes ont utilisé la mifepristone seule comme contraceptif. Deux grossesses survinrent chez les femmes prenant à la fois la mifepristone tout en utilisant les préservatifs à titre de double protection.
En conclusion la prise journalière de mifepristone (5 mg) est un moyen efficace contraceptif qui a un meilleur comportement vis-à-vis des saignements non prévisibles que les pilules actuelles au levonorgestrel.
Publié le 11-07-2007 | |
| | | Denis Rang: Administrateur
Nombre de messages : 17118 Date d'inscription : 23/02/2005
| Sujet: Re: Les progestatifs augmentent le risque de cancer du sein Dim 8 Juil 2007 - 12:19 | |
| La ménopause désigne l’arrêt permanent des saignements menstruels suite à la disparition de l’activité ovarienne. La ménopause entraîne chez la femme de multiples inconvénients de façon plus ou moins accentuée : bouffées de chaleur, troubles du sommeil, de l’humeur, de la libido, transpirations nocturnes, instabilité émotionnelle.
Il s’agit des symptômes dits aigus de la ménopause. Puis s’installent d’autres symptômes liés à la carence en oestrogènes; ennuis urinaires (incontinence et instabilité vésicale), troubles de la fonction sexuelle (sécheresse vaginale).
A long terme, on verra apparaître les problèmes liés au vieillissement, notamment l’ostéoporose et les troubles cardiovasculaires.
Recours ou non aux hormones de substitution? Administrer un traitement hormonal substitutif (THS) à la femme ménopausée permet de diminuer ces symptômes et d’améliorer sa qualité de vie. Ces hormones de substitution ont également une action bénéfique pour prévenir l’ostéoporose. Cependant, il est apparu dans une étude américaine en 2002 (Women Health Initiative) que l’association oestrogéno-progestative augmentait aussi le risque de cancer du sein, de problèmes cardiovasculaires et de thrombose. Il convient dès lors d’en prescrire uniquement pendant le temps nécessaire et à la dose efficace la plus faible.
Le souci principal des patientes lors d’un traitement hormonal à long terme est certainement le risque accru de cancer du sein. Il est en effet apparu dans de multiples études que le risque de développer ou d’accélérer la croissance d’un cancer du sein est lié à la durée d’exposition d’une femme aux hormones.
Un traitement par oestrogènes uniquement semble le moins risqué mais ne sera envisageable que chez la femme n’ayant plus d’utérus. Dans le cas contraire, l’action des oestrogènes devra être contrebalancée par l’administration d’un progestatif afin de réduire le risque de cancer de l’endomètre.
Le mode d’administration peut aussi avoir son importance. En cas de plaintes urogénitales, l’administration d’hormones par voie locale (vaginale) pourra être suffisante. En cas de traitement systémique, on préférera l’administration transdermique à la voie orale (moins de risques de thromboses).
Si l’on décide de prescrire, pour des raisons de qualité de vie, un traitement hormonal substitutif, on effectuera en même temps une surveillance régulière des seins (mammographie annuelle), des organes génitaux et des éventuels problèmes cardiovasculaires de la patiente.
Il faut également éviter de cumuler les facteurs de risque tels que le tabac, les antécédents familiaux de problèmes cardiaques, thrombo-emboliques ou de cancer du sein. Si, chez une femme en bonne santé, la prise d’hormones ne va pas en principe induire de pathologie supplémentaire, ce ne serait pas prudent dans le cas des patientes à risque élevé.
Des alternatives au THS ? "Oui, notamment la tibolone, les ’SERM’ et les phyto-oestrogènes", répond le Dr Xavier De Muylder, Chef du service de gynécologie de la Clinique Saint-Jean à Bruxelles.
La tibolone est une molécule synthétique qui a une action oestrogénique protectrice au niveau de l’os et sans doute neutre au niveau du sein. Elle a une action positive sur la fonction sexuelle et les bouffées de chaleur.
Les SERM ou modulateurs sélectifs du récepteur aux oesrtrogènes ont les avantages des oestrogènes au niveau de l’ostéoporose et diminuent le risque de cancer du sein, mais n’ont aucun effet positif sur les bouffées de chaleur.
"Le traitement de la femme ménopausée visera donc beaucoup plus à améliorer sa qualité de vie qu’à prévenir d’éventuels problèmes ultérieurs osseux ou cardiaques. Il n’y a donc pas de motif de le prolonger au-delà du temps nécessaire. En outre, tous ces traitements nécessitent une surveillance accrue et un dialogue constant entre le médecin et sa patiente pour en réévaluer les bénéfices et les risques" conclut le Dr De Muylder.
Philippine Campener | |
| | | Denis Rang: Administrateur
Nombre de messages : 17118 Date d'inscription : 23/02/2005
| Sujet: Re: Les progestatifs augmentent le risque de cancer du sein Jeu 19 Avr 2007 - 22:29 | |
| Risque accru de cancer de l'ovaire lors d'un traitement de la ménopause Agence France-Presse Paris Les femmes ménopausées suivant depuis cinq ans un traitement hormonal substitutif (THS) ont un risque accru de souffrir d'un cancer de l'ovaire et d'en mourir, selon une étude que la revue médicale britannique The Lancet publie jeudi en ligne.On compte un cancer de l'ovaire supplémentaire par tranche de 2500 femmes sous THS depuis cinq ans, selon cette étude ayant porté sur 948 576 femmes ménopausées au Royaume-Uni suivies chacune pendant cinq à sept ans en moyenne. Elle montre aussi qu'il y a un décès supplémentaire dû à ce cancer par tranche de 3300 femmes sous THS depuis cinq ans. Aucun risque accru n'a été constaté pour les femmes ayant pris ce type de traitement dans le passé et l'ayant cessé.
Sur près d'un million de femmes ménopausées inclues dans cette étude, 30% prenaient un THS, 20% en avaient pris un dans le passé et 50% n'en avaient jamais pris. Pendant les années de suivi de ce groupe de femmes issues de la cohorte Million Women Study (MWS) britannique recrutée entre 1996 et 2001, un total de 2.273 cancers ont été diagnostiqués dont 1591 se sont avérés mortels. Leur fréquence était plus élevée parmi les femmes sous THS, et augmentait avec la durée du traitement. Le taux d'incidence du cancer de l'ovaire passait de 2,2 pour 1000 femmes n'ayant jamais pris de THS, à 2,6 pour 1000 femmes sous THS depuis cinq ans, soit une augmentation du risque relatif d'environ 20%. Le taux de mortalité par cancer de l'ovaire passait de 1,3 pour 1000 pour les non-utilisatrices à 1,6 pour 1000 pour celles sous THS depuis cinq ans. Le type de traitement hormonal (oestrogènes seuls, association oestrogènes progestérone...) avait peu d'influence sur les résultats, de même que la prise antérieure de contraceptifs oraux ou tabagisme. Au Royaume-Uni, un cancer des ovaires est diagnostiqué chez 6700 femmes par an et 4600 femmes en meurent chaque année. D'après les calculs des chercheurs, le traitement hormonal de la ménopause aurait entrainé 1300 cas supplémentaires de cancer de l'ovaire entre 1991 et 2005, et mille décès supplémentaires durant ces quatorze années au Royaume-Uni. En France, le cancer de l'ovaire est également la quatrième cause de mortalité par cancer de la femme (3508 morts en 2000). Des études américaines publiées en 2001 et 2002 avaient déjà mis en avant un accroissement du risque de cancer des ovaires en cas de traitement hormonal avec des oestrogènes seuls. Les THS ont été classés «cancérogènes» en 2005 par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC/ARC), l'agence pour le cancer de l'Organisation mondiale de la Santé. Le risque accru de cancer du sein a été confirmé par plusieurs études. Un THS à base d'oestrogènes seuls expose à un risque accru de cancer de l'endomètre (corps de l'utérus). | |
| | | jade
Nombre de messages : 459 Localisation : france Date d'inscription : 27/10/2006
| Sujet: Re: Les progestatifs augmentent le risque de cancer du sein Jeu 12 Avr 2007 - 5:38 | |
| | |
| | | valerie7913
Nombre de messages : 15 Age : 51 Localisation : limoges Date d'inscription : 20/03/2007
| Sujet: Re: Les progestatifs augmentent le risque de cancer du sein Jeu 12 Avr 2007 - 1:21 | |
| merci pour ta réponse quand on nous a parler de risque de plusieur risque de type de cancer en fiv cela nous a donné a refléchir mais le désir d'enfants a pris le dessus car "evidement" on pense que ca n'arrive qu'aux autres les risque de cancer avec ce type de traitement sont réels et aujourd'hui je me dit qu'il est certainement preferable de ne pas continuer car tout cela me fais tres peur maintenant je trouve que vous avez beaucoup de courage et de force sur ce forum je vous bises tres fort valerie | |
| | | Denis Rang: Administrateur
Nombre de messages : 17118 Date d'inscription : 23/02/2005
| Sujet: Re: Les progestatifs augmentent le risque de cancer du sein Mer 11 Avr 2007 - 10:20 | |
| Bonjour Valérie, Je pense me souvenir que concernant les pilules contraceptives par exemple, j'ai copié des articles contradictoires sur le sujet, c'est-à-dire que parfois ils disaient que c'étaient dangeureux pour le cancer et parfois ils disaient le contraire. J'ai essayé de trouver une réponse à votre question spécifique entre autres en tapant le nom de vos médicaments dans google et avec le premier, le decapeptyl, ils disent qu'ils se servent aussi de médicament pour combattre le cancer de la prostate, ce qui me parait rassurant. Évidemment, avec un forum spécifique sur la prévention du cancer, l'idée c'est un peu de mettre les gens en garde contre le cancer et de copié des articles qui vont mettre l'accent sur tel ou tel danger dans leur environnement. En faisant cela, c'est inévitable de susciter chez les gens une petite peur, que j'imagine positive parce que une fois qu'on a le cancer on a ce sentiment "qu'on aurait du faire attention" ou "qu'on devrait dire aux autres de faire attention au cancer". Pour moi qui ait le cancer, je suis porté à penser que tout est préférable à avoir un cancer et qu'il faut faire le maximum pour se protéger si on ne l'a pas. Évidemment, ce n'est pas très équilibré comme position parce que j'ai très peur du cancer. Quelqu'un qui a une formation scientique solide, ce qui n'est pas mon cas, te rassurait sans doute dans ton projet. Il y a les pharmaciens et les médecins donc qui peuvent te rassurer puisqu'ils connaissent leurs produits et que si eux n'ont pas entendu parler de risque de cancer concernant la liste de tes médicaments, c'est un bon point de départ. De plus, la plupart des scientifiques qui font ces études, y travaillent pendant des années alors c'est normal qu'ils veulent mettre une certaine emphase sur LEUR étude et qu'ils vont monter en épingle ce qu'ils vont trouver ainsi ici dans le texte ils parlent de 44% de plus de risque d'Avoir un cancer, ça parait énorme mais c'est par rapport à une catégorie précise de femmes (par rapport à l'âge etc) et si les risques étaient déja petit comme une femme sur 100,000 aura effectivement le cancer, ça ne fait seulement que 1,44 femme sur 100,000. En gros ne t'inquiète pas trop non plus, c'est normal pour moi de relayer l'étude alarmiste de ces médecins comme ces normal pour ces médecisn de mettre en évidence ce qu'ils trouvent de plus sensationnaliste. Au delà de ça, c'est normal pour toi de vouloir être rassurée. Denis | |
| | | valerie7913
Nombre de messages : 15 Age : 51 Localisation : limoges Date d'inscription : 20/03/2007
| Sujet: Re: Les progestatifs augmentent le risque de cancer du sein Mer 11 Avr 2007 - 2:28 | |
| bonjour voila je suis un traitement hormonal pour avoir un bébé j'ai deja fais 3 fecondation in vitro icsi traitement par injection decapeptyl et gonal f et ovitrelle duphaston et estima gé (progestérone) j'ai entendu dire que ce type de traitement était a risque cancer de l'utérus, du seins , des ovaires, je ne sais pas si tout est vrai mais on s'est dit avec mon mari qu'il fallait essayer doit on continuer ou arreter par rapport a tout ces risques? | |
| | | Optimiste Rang: Administrateur
Nombre de messages : 4838 Date d'inscription : 27/02/2005
| Sujet: Re: Les progestatifs augmentent le risque de cancer du sein Mar 10 Avr 2007 - 15:29 | |
| Oserais -je mettre un petit bémol à cet article ?! Hélas , je ne peux l'etayer scientifiquement ... Je suis sous luteran associé à une autre hormone depuis plus de 5 ans et ce pour plusieurs raisons citées plus haut .. Chacun sait ici que j'ai eu un cancer du colon , et mon gynecologue qui est un specialiste avisé et qui continue de se former , continue de me le prescrire car bien que lui sache que parfois le cancer se propage aux seins par metastases , il dit que le sachant , il est encore plus prudent , m'examine , et me fait faire des controles reguliers ... Bref , pour l'heure , je n'ai aucun soucis ..
Je tenais à preciser cela car en France , des femmes de mon age souffrent de gris soucis gynéco et refusent les soins par hormonothérapie à cause de la phobie du cancer ..Si le traitement est bien administré , que le medecin est consciencieux et bien voilà , tout peut aller pas si mal .. | |
| | | Denis Rang: Administrateur
Nombre de messages : 17118 Date d'inscription : 23/02/2005
| Sujet: Les progestatifs augmentent le risque de cancer du sein Lun 9 Avr 2007 - 20:21 | |
| Les progestatifs augmentent le risque de cancer du sein Publié le 08 avril 2007 En France, les progestatifs oraux (Duphaston, Lutéran, Lutényl, Orgamétril, Surgestone ...) sont couramment prescrits pour la contraception (27 % des prescriptions ), pour des douleurs mammaires (47 %), pour des pathologies de l’endomètre (29 %), pour des troubles liés à la périménopause, ou préménopause (57 %), pour des maladies bénignes du sein (20 %) ou encore pour des syndromes prémenstruels (38 %). Une étude de Françoise Clavel-Chapelon de l’Inserm, publiée dans le British Journal of Cancer, apporte un premier élément de réponse. Elle montre que les femmes de plus de 40 ans, ayant utilisé pendant plus de 4 ans et demi un progestatif oral seul avant la ménopause, voient leur risque de cancer du sein augmenter de 44% (1.44 fois plus de risque) pendant la durée du traitement, le risque s’estompant à l’arrêt de celui-ci, indépendamment de la durée du traitement. Ces résultats, considèrent les chercheurs, doivent être approfondis et corroborés par d’autres études épidémiologiques à large échelle. Cette recherche, auprès d'environ 73000 femmes s'inscrit dans le cadre de la partie française de EPIC qui est une vaste étude européenne coordonnée par le Centre International de Recherches sur le Cancer portant sur 500 000 européens dans 10 pays. Sources: Gazette du Laboratoire Le Figaro
Dernière édition par Denis le Jeu 25 Mar 2010 - 15:54, édité 1 fois | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Les progestatifs augmentent le risque de cancer du sein | |
| |
| | | | Les progestatifs augmentent le risque de cancer du sein | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|