Publié le 15/04/2011
On le subodorait depuis longtemps. Tommaso Cai (Trente, Italie) a tenté de confirmer l'implication du virus du papillome humain à haut risque (6,11,16,18 surtout) dans l'étiopathogénie du cancer de la vessie. Pour ce faire, il a comparé les données de 78 patients avec cancer de la vessie à celles de 59 contrôles et constaté la présence d'ADN viral dans les tissus prélevés chez 34,6 % des patients avec cancer contre 10,1 % des contrôles (p=0,0009), le même ratio se retrouvant dans les urines (46,1 % contre 13,5 %, p<0,0001) avec une plus grande fréquence dans les cancers de haut grade que dans les cancers de bas grade.
Dr Dominique-Jean Bouilliez