Baisse des décès dû au cancer du côlon aux États-unis

T'as bien raison, pas pour le coup de bâton mais pour l'inquiétude inutile...

Pourquoi t'inquiéter d'une coloscopie à faire dans ... alors qu'on peut avoir une crise cardiaque demain ? Diane, tu métites un coup de bâton !

J'aurai ma coloscopie longue d'ici quelques mois et j'ai déjà peur... mais bon s'il faut passer par là.

J'ai idée que tout ira bien...

Mais c'est encourageant de te lire.

Agence France-Presse
Paris


La baisse de la mortalité par cancer s'accélère depuis quelques années mais il reste la première cause de mortalité chez l'homme et la deuxième chez la femme, relève un rapport publié lundi en France par l'Institut national du cancer (InCA).

La baisse de la mortalité, soulignée déjà par plusieurs études, concerne davantage l'homme que la femme, presque tous les cancers, toutes les tranches d'âge et toutes les régions, mais à des degrés divers.

Environ 71% des décès par cancer enregistrés sur la période 2003-2007 surviennent chez les plus de 65 ans. Chez les moins de 65 ans, les cancers responsables du plus grand nombre de décès sont les cancers du poumon chez l'homme et les cancers du sein chez la femme.

Si l'on compare les périodes 1983-87 et 2003-2007, le taux chez les hommes a baissé de 22%, avec une accélération de la baisse sur les dix dernières années. Le taux chez les femmes a baissé de façon moindre, de 14%. Le taux de mortalité chez les hommes est cependant encore deux fois plus élevé que chez les femmes.

Globalement cette baisse est imputable à la baisse de l'incidence de cancers, du fait notamment du recul chez les hommes de la consommation de tabac, à une amélioration dans le dépistage (sein, colon, utérus) et dans la prise en charge thérapeutique.

Chez la femme, la décroissance est moindre que chez l'homme du fait de la hausse de la consommation tabagique et de l'incidence concomitante du cancer du poumon.

En France, il y a 36 000 nouveaux cas et 16 000 victimes du cancer colorectal, d’où l’intérêt du dépistage précoce , avant le stade de colectomie

Arnold a écrit:

Denis a écrit:

Un site estime à 48,100 le nombre de décès dûs au cancer du cölon aux États-unis en 2002
An estimated 107,300 new cases of Colon Cancer, with 48,100 estimated deaths.
http://www.cancure.org/statistics.htm

Je suppose que la baisse de la mortalité se calcule à partir du nombre de gens décédés du cancer du côlon.
Chaque 1% de baisse représente donc près de 500 morts de moins si je compte bien et cela seulement pour le cancer du côlon.

Ça ne nous sort pas encore d'affaires mais j'essais d'être optimiste dans la mesure du possible et je prends ça comme un signe positif que les recherches et la prévention font leur chemin et que bientôt ils inventeront quelque chose pour nous guérir...

Ok, je vois. Je viens de lire le rapport. Le taux de décès est calculé pour 100 000 personnes ("rate (of death) per 100 000 population (per year)").

Donc, si on observait (environ) 55 décès /100 000 personnes en 1993 (figure p.21), la réduction totale mentionnée de 2,1% correspondrait à 1,2 décès/100 000 en moins sur la période 1993-2002 (p.c.q. on passe de 55 décès/100 000 (par année) à 53,8 décès/100 000).

Pour une ville de la grandeur de Québec (600 000 personnes) cela représenterait environ 7 décès du cancer du colon en moins par année.

C'est pas la mer à boire...

sourires doux , et bien Ami , un espoir doit rester un espoir , n'est il pas ?
je sais bien que cela fait peu sur le nombre total , mais pour ces 7 là et toutes leurs familles et bien ce n'est pas rien !!!
Et ensuite , et bien ceux qui lisent de telles nouvelles peuvent encore esperer faire partie de ce petit nombre !!
c'est sur que tout ira encore mieux lorsque l'accent sera encore et toujours mis sur la prevention et le depistage precoce ...
J'espere que tu vas à peu pres Arnold ?
Je vois que tu passes de temps en temps mais est si peu bavard .......

Denis a écrit:

Un site estime à 48,100 le nombre de décès dûs au cancer du cölon aux États-unis en 2002
An estimated 107,300 new cases of Colon Cancer, with 48,100 estimated deaths.
http://www.cancure.org/statistics.htm

Je suppose que la baisse de la mortalité se calcule à partir du nombre de gens décédés du cancer du côlon.
Chaque 1% de baisse représente donc près de 500 morts de moins si je compte bien et cela seulement pour le cancer du côlon.

Ça ne nous sort pas encore d'affaires mais j'essais d'être optimiste dans la mesure du possible et je prends ça comme un signe positif que les recherches et la prévention font leur chemin et que bientôt ils inventeront quelque chose pour nous guérir...

Ok, je vois. Je viens de lire le rapport. Le taux de décès est calculé pour 100 000 personnes ("rate (of death) per 100 000 population (per year)").

Donc, si on observait (environ) 55 décès /100 000 personnes en 1993 (figure p.21), la réduction totale mentionnée de 2,1% correspondrait à 1,2 décès/100 000 en moins sur la période 1993-2002 (p.c.q. on passe de 55 décès/100 000 (par année) à 53,8 décès/100 000).

Pour une ville de la grandeur de Québec (600 000 personnes) cela représenterait environ 7 décès du cancer du colon en moins par année.

C'est pas la mer à boire...

Un site estime à 48,100 le nombre de décès dûs au cancer du cölon aux États-unis en 2002
An estimated 107,300 new cases of Colon Cancer, with 48,100 estimated deaths.
http://www.cancure.org/statistics.htm

Je suppose que la baisse de la mortalité se calcule à partir du nombre de gens décédés du cancer du côlon.
Chaque 1% de baisse représente donc près de 500 morts de moins si je compte bien et cela seulement pour le cancer du côlon.

Ça ne nous sort pas encore d'affaires mais j'essais d'être optimiste dans la mesure du possible et je prends ça comme un signe positif que les recherches et la prévention font leur chemin et que bientôt ils inventeront quelque chose pour nous guérir...

Denis a écrit:

E
Cette baisse a marqué un tournant en 2002 avec des taux de décès diminuant en moyenne de 2,1% par an entre 2002 et 2004 contre 1,1% entre 1993 et 2001.

Bien que le cancer du côlon reste la deuxième maladie la plus mortelle aux Etats-Unis, le nombre des décès a chuté si rapidement en comparaison avec toute autre malignité, à concurrence de quelque 5% par an chez les hommes et 4,5% chez les femmes.

Salut Denis,

J'ai un petit problème ici. C'est 2.1% de quoi? On mesure le "taux de décès" par rapport à quoi? Est-ce par rapport à la population totale? Est-ce par rapport au nombre total de patients atteints du cancer du colon?

Désolé pour cette question "plate", mais c'est mon petit côté sherlock Holmes qui sort!

Etats-Unis
Chute des décès provoqués par le cancer du côlon
Publié le : 16.10.2007 | 07h33





Le taux des décès provoqués par le cancer du côlon a baissé aux Etats-Unis grâce aux progrès des recherches contre cette maladie, indique lundi un rapport annuel de la Société américaine du cancer et d'autres instituts scientifiques.

Cette baisse a marqué un tournant en 2002 avec des taux de décès diminuant en moyenne de 2,1% par an entre 2002 et 2004 contre 1,1% entre 1993 et 2001.

Bien que le cancer du côlon reste la deuxième maladie la plus mortelle aux Etats-Unis, le nombre des décès a chuté si rapidement en comparaison avec toute autre malignité, à concurrence de quelque 5% par an chez les hommes et 4,5% chez les femmes.

L'une des raisons de cette baisse est que le cancer du côlon rectal frappe peu de gens, selon le rapport.

Les nouveaux diagnostics ont chuté à peu près de 2,5% par an aussi bien chez les hommes que chez les femmes, grâce aux examens de dépistage qui permettent de déceler précocement les polypes précancéreux et de les extraire empêchant ainsi le cancer de se former, selon la même source.

Le rapport souligne, toutefois, que seule la moitié des gens âgés de plus de 50 ans font un check-up et subissent des tests de dépistage du cancer.

Les bons résultats enregistrés en matière de cancer s'expliquent aussi par les nouveaux traitements médicaux qui ont permis de doubler le nombre des survies parmi les patients à la malignité cancéreuse la plus avancée, selon le document.

En 1996, il n'y avait qu'un seul médicament effectif pour le cancer du côlon, mais actuellement, il y a six médicaments supplémentaires offrant aux patients une variété de cocktails chimiothérapiques, selon les scientifiques.

Le rapport montre, notamment, que le taux de mortalité du cancer a baissé de 2,6% par an chez les hommes contre 1,8% chez les femmes.

Les taux des décès du cancer du poumon ont régressé de 2% par an chez les hommes, alors qu'ils demeurent stables chez les femmes. Les taux des diagnostics du cancer du sein ont chuté de près de 3,5% par an en raison de l'importance qu'accordent les femmes à la thérapie hormonale post-ménopause et aux tests de mammographie.