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 Le cancer du fumeur.

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Denis
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MessageSujet: Re: Le cancer du fumeur.   Le cancer du fumeur. Icon_minitimeMar 29 Mai 2018 - 17:40

Une étude fascinante montre que les cellules cancéreuses du poumon peuvent se transformer en cellules de l’intestin pour échapper aux effets toxiques de la chimiothérapie, un phénomène qui pourrait expliquer la grande résistance des cancers du poumon aux traitements actuels.

Autrement extrêmement rare, le cancer du poumon a commencé à devenir de plus en plus fréquent une vingtaine d’années après l’arrivée de la cigarette, au début du 20e siècle, et n’a cessé d’augmenter par la suite pour devenir la principale cause de mortalité liée au cancer. Ce lien étroit entre le tabagisme et le cancer du poumon est dû à l’exposition chronique des fumeurs aux nombreuses molécules cancérigènes présentes dans la fumée de cigarette qui se lient directement à l’ADN présent à l’intérieur des cellules et peuvent causer des mutations. On estime que chaque paquet de cigarettes contient suffisamment de composés cancérigènes pour provoquer deux mutations dans l’ADN des cellules de poumons, de sorte que des décennies de tabagisme se traduisent par l’accumulation de plusieurs milliers de ces mutations, et donc par une hausse drastique (plus de 40 fois comparativement à un non-fumeur) du risque de cancer.

Un véritable caméléon

Malheureusement, le cancer du poumon demeure l’un des cancers associés à la plus faible survie, notamment en raison de la très grande résistance des cellules cancéreuses aux traitements actuellement disponibles.

Pour mieux comprendre les raisons de cette résistance, une équipe de scientifiques de l’université Duke (Caroline du Nord) a analysé les données du Cancer Genome Atlas Research Network, une banque contenant la séquence complète du génome provenant de plusieurs milliers d’échantillons de 33 différents types de cancer, incluant ceux du poumon.

Ils ont remarqué que la majorité des cancers bronchiques non à petites cellules (qui représentent environ 85 % de tous les cancers du poumon) présentaient une anomalie très curieuse : alors qu’au cours du développement embryonnaire, la formation des cellules pulmonaires requiert absolument le gène NKX2-1 (un facteur de transcription de l’ADN), ce gène est la plupart du temps absent des cellules cancéreuses. À la place, ces cellules expriment plusieurs gènes qui sont normalement retrouvés exclusivement dans les organes du système digestif (œsophage, pancréas, duodénum, foie). Autrement dit, les cellules cancéreuses du poumon ont essentiellement perdu leur identité et semblent plutôt se comporter comme des cellules du système digestif.

La perte de NKX2-1 semble suffisante pour expliquer cette métamorphose, car les auteurs ont remarqué que les poumons de souris dépourvues de ce gène présentaient des structures semblables à celles retrouvées exclusivement dans le système digestif et étaient même capables de sécréter des enzymes impliquées dans la digestion des aliments !

Échapper à la menace

Il est intéressant de savoir qu’au cours du développement de l’embryon, les cellules du poumon et de l’intestin sont en quelque sorte des « cousins », c’est-à-dire qu’elles ont un parent commun et ne deviennent différentes que suite à l’activation de certains gènes spécifiques (NKX2-1 dans le cas du poumon). En se débarrassant de ce gène NKX2-1, il est donc logique que les cellules cancéreuses pulmonaires présentent des caractéristiques communes à ces cellules du système digestif.

Selon les auteurs, cette transformation reflète la très forte pression évolutive qui pousse les cellules cancéreuses à tout faire pour survivre, surtout lorsqu’elles doivent faire face à des substances qui cherchent à les détruire, comme les médicaments de chimiothérapie ou la radiothérapie. En modifiant leur apparence et leurs propriétés pour se déguiser en cellules de l’intestin, les cellules cancéreuses du poumon parviennent à résister à ces traitements et à poursuivre leur évolution.

Cette incroyable plasticité des cellules cancéreuses vient nous rappeler à quel point le traitement d’un cancer du poumon est difficile et qu’il est de très loin préférable de prévenir ce cancer.

En ce sens, il y a lieu d’être optimiste : la proportion de fumeurs a considérablement diminué au cours des dernières décennies, en particulier chez les hommes, ce qui s’est accompagné d’une baisse significative de la mortalité liée au cancer du poumon.

Beaucoup de travail reste à faire, mais on peut souhaiter que cette tendance se poursuive et que le cancer du poumon redevienne ce qu’il avait toujours été avant l’invention de la cigarette, c’est-à-dire une maladie extrêmement rare.
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Denis
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MessageSujet: Re: Le cancer du fumeur.   Le cancer du fumeur. Icon_minitimeVen 15 Sep 2017 - 16:39

Scientists at the Johns Hopkins Kimmel Cancer Center say they have preliminary evidence in laboratory-grown, human airway cells that a condensed form of cigarette smoke triggers so-called "epigenetic" changes in the cells consistent with the earliest steps toward lung cancer development.

Epigenetic processes are essentially switches that control a gene's potentially heritable levels of protein production but without involving changes to underlying structure of a gene's DNA. One example of such an epigenetic change is methylation -- when cells add tiny methyl chemical groups to a beginning region of a gene's DNA sequence, often silencing the gene's activation.

"Our study suggests that epigenetic changes to cells treated with cigarette smoke sensitize airway cells to genetic mutations known to cause lung cancers," says Stephen Baylin, M.D., the Virginia and D.K. Ludwig Professor for Cancer Research and professor of oncology at the Johns Hopkins Kimmel Cancer Center. Details of the scientists' experiments are described in the Sept. 11 issue of Cancer Cell.

For two decades, scientists have known some of the genetic culprits that drive lung cancer growth, including mutations in a gene called KRAS, which are present in one-third of patients with smoking-related lung cancers, according to Baylin. Genetic and epigenetic changes also occur when normal cells undergo chronic stress, such as the repeated irritation and inflammation caused by decades of exposure to cigarette smoke and its contents.

Baylin and Johns Hopkins scientist Michelle Vaz, Ph.D., first author on the study, suspected that the interplay of epigenetic and genetic changes may occur when normal lung cells develop into cancer, but, Baylin says, the timing of such changes was unknown.

To create the effect of tobacco smoke on cells, Vaz, Baylin and their colleagues began their studies with human bronchial cells, which line the airways of the lungs, and grew them in a laboratory. Every day for 15 months, the scientists bathed the cells with a liquid form of cigarette smoke, which they say is comparable to smoking one to two packs of cigarettes daily.

The scientists recorded the molecular and genetic changes in the smoke-exposed cells over 10 to 15 months, which the scientists say may be similar to 20 to 30 years of smoking, and compared the changes to bronchial cells that had not been exposed to the liquid smoke.

After 10 days of smoke exposure, the scientists found an overall increase in DNA damage responses to so-called reactive oxygen species within the cells. Reactive oxygen species, also called free radicals, are chemicals that typically contain oxygen, are known to be found in cigarette smoke, and cause DNA damage in cells.

Between 10 days and three months, the cells exposed to smoke had a two- to four-fold increase in the amount of an enzyme called EZH2, which works to dampen the expression of genes. Baylin and other scientists have shown that EZH2 and its effects can precede abnormal DNA methylation in gene start sites.

After EZH2 enzymes rise, their levels taper off, and then, the scientists found two to three-fold increases in a protein called DNMT1, which maintains DNA methylation in the "start" location of a variety of tumor suppressor genes that normally suppress cell growth. When these genes are silenced a barrier is removed that might otherwise stop the cells from growing uncontrollably -- a hallmark of cancer.

A host of other genes, which control many other cellular processes do not show such abnormal DNA methylation after smoke exposure.

Baylin says certain genes that control cell growth get turned down periodically during certain stages of life, including embryogenesis, when organisms are growing and developing rapidly. These genes can normally be turned on when cells need to stop growth and allow cells to mature. Chronic cigarette smoke exposure, as noted in many human cancers, tends to block these cell maturation genes from properly turning on, says Baylin.

At the end of six months, the amount of EZH2 and DNMT1 enzymes had tapered off in the cells exposed to the smoke. However, the impact of the two methylation-regulating enzymes was still seen at 10 to 15 months, when scientists found decreased expression of hundreds of genes -- many of which are key tumor suppressor genes such as BMP3, SFRP2 and GATA4 -- in the smoke-exposed cells and a five- or-more-fold increase in the signaling of the KRAS oncogene that is known to be mutated in smoking-related lung cancers.

However, no mutations were found in the KRAS gene itself or the tumor suppressor genes during the 15-month period of cigarette smoke exposure. These abnormally methylated and silenced genes, says Baylin, would have blocked the increase in KRAS signaling if the genes had been properly activated under smoke-free circumstances.

The scientists also found that the timing of epigenetic and genetic events may be key to lung cancer development. They tested this by inserting mutations into the KRAS gene in the DNA of cells exposed to the cigarette smoke condensate for six months as well as those exposed for 15 months. The scientists found that the inserted mutation transformed cells into cancer in only the 15-month cells, where methylation was fully established, but not in the six-month-exposed cells.

Vaz and Baylin say the results suggest that early epigenetic changes triggered by chronic cigarette smoke exposure can build up over time and make the airway cells increasingly sensitive to responding to mutations that initiate cancer.

They say that smokers can best lower their risk of cancer by quitting altogether, and the sooner a smoker quits, the lower their lung cancer risk may be. Their analysis of data in previous studies done by The Cancer Genome Atlas group have shown that the types of abnormal methylation levels they found are lower in smokers who have quit for more than 10 years than those who have not quit.

It may be possible to use de-methylating drugs, they say, for people with higher than normal risk for lung cancer, such as people who have had surgery for early forms of the disease. Such drugs are currently used in clinical trials for certain types of cancer and are standard therapy for a type of pre-leukemia condition.

The scientists caution that their model, as is the case with any laboratory model, may not be exactly what occurs in people during a lengthy period of smoking, but they say it's a first step in understanding the epigenetic processes that may occur early in the transformation of cells into lung cancer.

The scientists also do not know if their model applies to people who smoke e-cigarettes or other forms of tobacco, as their study used condensates typically found in traditional cigarettes.

---

Les scientifiques du Centre de cancer Kimmel de Johns Hopkins disent qu'ils ont des preuves préliminaires dans des cellules de voies respiratoires humaines cultivées en laboratoire, selon lesquelles une forme condensée de fumée de cigarette déclenche les changements dits «épigénétiques» dans les cellules, conformément aux premières étapes vers le développement du cancer du poumon.

Les processus épigénétiques sont essentiellement des interrupteurs qui contrôlent les niveaux de production de protéines potentiellement héritables d'un gène, mais sans impliquer des modifications de la structure sous-jacente de l'ADN d'un gène. Un exemple d'un tel changement épigénétique est la méthylation - lorsque les cellules ajoutent de minuscules groupes chimiques de méthyle à une région de départ de la séquence d'ADN d'un gène, ce qui réduit souvent l'activation du gène.

"Notre étude suggère que les changements épigénétiques dans les cellules traitées avec de la fumée de cigarette sensibilisent les cellules des voies aériennes aux mutations génétiques connues pour provoquer des cancers du poumon", explique Stephen Baylin, M.D., Virginia and D.K. Ludwig Professeur pour la recherche sur le cancer et professeur d'oncologie au Johns Hopkins Kimmel Cancer Center. Les détails des expériences scientifiques sont décrits dans le numéro du 11 septembre de Cancer Cell.

Pendant deux décennies, les scientifiques ont connu certains des coupables génétiques qui stimulent la croissance du cancer du poumon, y compris des mutations dans un gène appelé KRAS, qui sont présents dans un tiers des patients atteints de cancers du poumon liés au tabagisme, selon Baylin. Des changements génétiques et épigénétiques se produisent également lorsque les cellules normales subissent un stress chronique, telles que l'irritation et l'inflammation répétées causées par des décennies d'exposition à la fumée de cigarette et à son contenu.

Baylin et Johns Hopkins, scientifique Michelle Vaz, Ph.D., premier auteur de l'étude, ont soupçonné que l'interaction des changements épigénétiques et génétiques peut se produire lorsque les cellules pulmonaires normales se développent en cancer, mais, selon Baylin, le moment de ces changements était inconnu .

Pour créer l'effet de la fumée de tabac sur les cellules, Vaz, Baylin et leurs collègues ont commencé leurs études avec des cellules bronchiques humaines, qui forment les voies aériennes des poumons et les cultivent dans un laboratoire. Tous les jours pendant 15 mois, les scientifiques ont baigné les cellules avec une forme liquide de fumée de cigarette, ce qui, selon eux, est comparable à la consommation quotidienne d'un à deux paquets de cigarettes.

Les scientifiques ont enregistré les changements moléculaires et génétiques dans les cellules exposées à la fumée au cours des 10 à 15 mois, ce que les scientifiques disent peuvent être semblables à 20 à 30 ans de tabagisme et a comparé les changements aux cellules bronchiques qui n'avaient pas été exposées au liquide fumée.

Après 10 jours d'exposition à la fumée, les scientifiques ont constaté une augmentation générale des réponses aux dommages causés par l'ADN aux espèces dites d'oxygène réelles dans les cellules. Les espèces réactives d'oxygène, également appelées radicaux libres, sont des produits chimiques qui contiennent généralement de l'oxygène, se retrouvent dans la fumée de cigarette et causent des dommages à l'ADN dans les cellules.

Entre 10 jours et trois mois, les cellules exposées à la fumée ont eu une augmentation de deux à quatre fois de la quantité d'une enzyme appelée EZH2, qui agit pour amortir l'expression des gènes. Baylin et d'autres scientifiques ont montré que EZH2 et ses effets peuvent précéder la méthylation anormale de l'ADN dans les sites de départ des gènes.

Une fois que les enzymes EZH2 augmentent, leurs niveaux diminuent et, ensuite, les scientifiques ont trouvé une augmentation de deux à trois fois dans une protéine appelée DNMT1, qui maintient la méthylation de l'ADN dans l'emplacement de «début» d'une variété de gènes suppresseurs de tumeurs qui suppriment normalement la croissance cellulaire . Lorsque ces gènes sont réduits au silence, une barrière est supprimée qui pourrait autrement empêcher les cellules de se développer de manière incontrôlable - une caractéristique du cancer.

Une foule d'autres gènes, qui contrôlent de nombreux autres processus cellulaires, ne montrent pas une méthylation anormale de l'ADN après une exposition à la fumée.

Baylin dit que certains gènes qui contrôlent la croissance des cellules se retrouvent périodiquement pendant certains stades de la vie, y compris l'embryogenèse, lorsque les organismes grandissent et se développent rapidement. Ces gènes peuvent généralement être activés lorsque les cellules doivent arrêter la croissance et permettre aux cellules de mûrir. L'exposition chronique à la fumée de cigarette, comme on l'a noté dans de nombreux cancers humains, tend à bloquer ces gènes de maturation cellulaire de manière appropriée, dit Baylin.

Au bout de six mois, la quantité d'enzymes EZH2 et DNMT1 avait diminué dans les cellules exposées à la fumée. Cependant, l'impact des deux enzymes régulatrices de la méthylation a toujours été observé à 10 à 15 mois, lorsque les scientifiques ont constaté une diminution de l'expression de centaines de gènes - dont beaucoup sont des gènes suppresseurs de tumeurs clés tels que BMP3, SFRP2 et GATA4 - dans le les cellules exposées à la fumée et une augmentation de cinq fois ou plus dans la signalisation de l'oncogène KRAS qui est connu pour être muté dans les cancers du poumon liés au tabagisme.

Cependant, aucune mutation n'a été trouvée dans le gène KRAS lui-même ou dans les gènes suppresseurs de tumeur pendant la période de 15 mois d'exposition à la fumée de cigarette. Ces gènes anormalement méthylés et silencieux, selon Baylin, auraient bloqué l'augmentation de la signalisation KRAS si les gènes avaient été correctement activés dans des circonstances sans fumée.

Les scientifiques ont également constaté que le calendrier des événements épigénétiques et génétiques peut être essentiel au développement du cancer du poumon. Ils ont testé ceci en insérant des mutations dans le gène KRAS dans l'ADN des cellules exposées au condensat de fumée de cigarette pendant six mois ainsi que celles exposées pendant 15 mois.

Les scientifiques ont constaté que la mutation insérée a transformé les cellules en cancer uniquement dans les cellules de 15 mois, où la méthylation était complètement établie, mais pas dans les cellules exposées à six mois. Vaz et Baylin disent que les résultats suggèrent que les premiers changements épigénétiques déclenchés par l'exposition chronique à la fumée de cigarette peuvent s'accumuler au fil du temps et rendre les cellules des voies aériennes de plus en plus sensibles à la réponse aux mutations qui initient le cancer. Ils disent que les fumeurs peuvent mieux réduire leur risque de cancer en quittant complètement, et plus tôt le fumeur quitte, plus le risque de cancer pulmonaire est faible.

Leur analyse des données dans des études antérieures faites par le groupe The Cancer Genome Atlas a montré que les types de niveaux de méthylation anormales qu'ils ont trouvés sont plus faibles chez les fumeurs qui ont cessé de fumer pendant plus de 10 ans que ceux qui n'ont pas quitté. Il peut être possible d'utiliser des médicaments dé-méthylants, disent-ils, pour les personnes présentant un risque plus élevé que le risque normal de cancer du poumon, telles que les personnes qui ont subi une intervention chirurgicale pour les formes précoces de la maladie.

De tels médicaments sont actuellement utilisés dans les essais cliniques pour certains types de cancer et sont une thérapie standard pour un type d'état de pré-leucémie. Les scientifiques font remarquer que leur modèle, comme c'est le cas pour tout modèle de laboratoire, peut ne pas être exactement ce qui se produit chez les personnes pendant une longue période de tabagisme, mais ils disent que c'est une première étape dans la compréhension des processus épigénétiques qui peuvent se produire au début de la transformation des cellules dans le cancer du poumon.


Les scientifiques ne savent pas non plus si leur modèle s'applique aux personnes qui fument des cigarettes électroniques ou d'autres formes de tabac, car leur étude utilise des condensats typiquement présents dans les cigarettes traditionnelles.



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Denis
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MessageSujet: Re: Le cancer du fumeur.   Le cancer du fumeur. Icon_minitimeDim 29 Jan 2017 - 16:15

Smoking is a strong risk factor for squamous cell carcinoma, the second most common form of lung cancer, but the relative contributions to carcinogenesis of two types of lung stem cells (basal cells and alveolar progenitor cells) -- and the molecular reasons for accumulation of the DNA damage that leads to cancer -- have not been clear. To explore these issues, the authors isolated both types of cells from the lungs of heavy smokers and compared the activity of their genes, their rates of cell division, and their ability to repair their DNA in response to damage.

They found that carcinoma cells from smokers carried the "transcriptional fingerprint" (i.e. the pattern of genes that were switched on or off) of basal cells, suggesting that the tumors may originate from this type of cell. They showed that basal cells were much more efficient at repairing DNA damage, allowing them to survive and reproduce following exposure to chemicals or radiation that damaged the DNA. However, the principal repair pathway used by basal cells, called "non-homologous end joining," introduced many errors into the DNA. The combination of rapid but error-prone repair, the authors suggest, leads basal cells to accumulate a high burden of mutations that ultimately leads to carcinoma.

"Our results indicate that targeting DNA repair processes may be a promising approach to preventing and treating this form of lung cancer," said Asselin-Labat.

---

Le tabagisme est un facteur de risque important pour le carcinome épidermoïde, la deuxième forme la plus courante de cancer du poumon, mais les contributions relatives à la carcinogenèse de deux types de cellules souches pulmonaires (cellules basales et cellules progénitrices alvéolaires) Les dommages à l'ADN qui conduit au cancer - n'ont pas été claires. Pour explorer ces questions, les auteurs ont isolé les deux types de cellules des poumons de gros fumeurs et ont comparé l'activité de leurs gènes, leurs taux de division cellulaire et leur capacité à réparer leur ADN en réponse aux dommages.

Ils ont constaté que les cellules de carcinome de fumeurs portaient l' "empreinte transcriptionnelle" (c'est-à-dire le modèle de gènes qui ont été activés ou désactivés) des cellules basales, ce qui suggère que les tumeurs peuvent provenir de ce type de cellule. Ils ont montré que les cellules basales étaient beaucoup plus efficaces pour réparer les dommages à l'ADN, leur permettant de survivre et de se reproduire suite à l'exposition à des produits chimiques ou des rayonnements qui ont endommagé l'ADN. Cependant, la voie de réparation principale utilisée par les cellules basales, appelée «non-homologous end joining», a introduit de nombreuses erreurs dans l'ADN. Les auteurs suggèrent que la combinaison d'une réparation rapide, mais susceptible d'erreurs, amène les cellules basales à accumuler un fardeau élevé de mutations qui mène finalement à un carcinome.

"Nos résultats indiquent que le ciblage des processus de réparation de l'ADN peut être une approche prometteuse pour prévenir et traiter cette forme de cancer du poumon", a déclaré Asselin-Labat.
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MessageSujet: Re: Le cancer du fumeur.   Le cancer du fumeur. Icon_minitimeLun 29 Mar 2010 - 9:34

Pour le cancer du Le cancer du fumeur. 307171 le médicament ASA404 ne sera jamais lancé les résultats de phase III n'ayant pas apporté les résultats escomptés:


Novartis/Antisoma abandonne les essais de phase III de l'ASA404 (cancer poumon)
Londres/Cambridge (awp) - Suite à l'évaluation intermédiaire d'une étude de phase III sur le produit candidat ASA404 (vadimezan), Antisoma plc a décidé d'abandonner les essais en cours. Les donnés obtenues en collaboration avec Novartis SA sur le médicament destiné à soigner le cancer du poumon non à petites cellules ont montré que l'étude menait à l'échec. La probabilité que l'ASA404 prolonge la vie des patients était très faible, voire inexistante, indique Antisoma lundi dans un communiqué.

Glyn Edwards, directeur général d'Antisoma, a dit sa déception, ce d'autant plus que les essais de phase II étaient concluants.

Les analystes ne s'attendaient pas à cet échec. "Ceci illustre le risque d'extrapoler le succès de résultats de phase II à ceux de phase III", écrivent Karl-Heinz Koch et Odile Rundquist, d'Helvea, qui avaient estimé le chiffre d'affaires du produit à 500 mio USD. En cas de succès, le potentiel était cependant bien supérieur.

Sur le modèle de valorisation par la somme des parties, Helvea corrige son objectif de cours sur Novartis de 1 CHF à 69 (70) CHF et maintient la recommandation "buy".

L'accord entre Antisoma et Novartis avait été signé au printemps 2007. Novartis avait consenti un versement initial de 75 mio USD. Le contrat prévoyait des paiements d'étapes de 380 mio CHF et une participation au chiffre d'affaires de 325 mio CHF. Quatre indications supplémentaires étaient envisagées.

rt/ch/rq/rp

(AWP/29 mars 2010 11h55)
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MessageSujet: Re: Le cancer du fumeur.   Le cancer du fumeur. Icon_minitimeVen 15 Aoû 2008 - 16:48

Novartis/Antisoma: nouveaux résultats de l'étude ASA404 contre cancer prostate

Londres/Cambridge (AWP) - Antisoma plc, partenaire de Novartis, a publié des résultats actualisés de son étude phase II sur le ASA404 dans le traitement du cancer de la Le cancer du fumeur. 307098 hormonoréfractaire. L'étude a montré un meilleur profil de risque, a indiqué vendredi la société britannique.

Les résultats récemment publiés de la même étude ont démontré des taux de réussite plus élevés grâce au traitement avec ASA404. Par ailleurs, un vaste programme de développement phase III dans le traitement du cancer du Le cancer du fumeur. 307171 est actuellement en cours et des projets pour d'autres application sont existent déjà, selon le communiqué.


Citation :
London, UK, and Cambridge, MA, 15 August 2008 – Antisoma plc (LSE:ASM; USOTC: ATSMY) today announced survival data from its phase II study of ASA404 in hormone-refractory prostate cancer, in which patients were randomised to receive either 1200 mg/m2 ASA404 plus the chemotherapy drug docetaxel or a control treatment of docetaxel alone.

The hazard ratio expressing the relative risk of death in the ASA404 and control groups favoured the ASA404 group (hazard ratio 0.8; 95% confidence intervals 0.46—1.39). Median survival in the two groups was similar at 17.0 and 17.2 months, respectively, while two-year survival was 33% with ASA404 and 23% in the control group.

Previously reported findings from the same trial have shown higher tumour response rates and markedly higher PSA response rates in patients receiving ASA404.

Antisoma’s partner Novartis is considering what the next steps should be in prostate cancer as part of a wider analysis of potential indications for development. A phase III development programme is already ongoing in lung cancer, and plans for development in other indications are being considered.

Glyn Edwards, Antisoma’s CEO, said: “Following the very positive phase II data in lung cancer, it does not surprise us to see further evidence of ASA404’s activity in prostate cancer. With its unique mode of action as a tumour-vascular disrupting agent, ASA404 has potential against a variety of solid tumours.”

A webcast and conference call will be held today at 2pm BST/ 9am EDT. The webcast can be accessed via Antisoma’s website at http://www.antisoma.com/ and the call by dialling +44 (0)20 8609 1435 (UK toll-free 0808 109 1498; US toll-free 1866 793 4279) and using the participant PIN code 965983#. A recording will also be available afterwards on the Antisoma website.
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MessageSujet: Re: Le cancer du fumeur.   Le cancer du fumeur. Icon_minitimeSam 12 Avr 2008 - 17:16

Autre article sur le même sujet:

Novartis lance les tests phase 3 sur un traitement contre le cancer du poumon

(Easybourse.com) Novartis a annoncé aujourd’hui le lancement de la phase 3 des tests sur un traitement expérimental contre la cancer du poumon. Préalable aux autorisations de mise sur le marché, ce lancement profite tant à Novartis qu’à son partenaire Antisoma.

Novartis annonce ce vendredi la mise en tests de phase 3 de l’ASA 404, un traitement expérimental associé à une chimiothérapie contre le cancer du poumon.

Un prélude aux autorisations de mises sur le marché

Les essais de base en phase 2 ont connu des résultats encourageants. «Le nouveau mécanisme d'action du ASA404 pourrait représenter une nouvelle approche dans le traitement de la première cause de mort par cancer», déclare le groupe dans un communiqué.

Selon lui, ce nouveau traitement, qui est un agent VDA, agit sur les cellules cancéreuses en empêchant leur alimentation en sang et entraînant donc leur mort.

L’étude, nommée Attract-1, prépare les demandes d’autorisation de mise sur le marché aux Etats-Unis et en Europe notamment. Pour Antisoma, cela se traduit par le versement par Novartis d’un acompte de 25 millions de dollars (15,79 millions d’euros) par Novartis.

En cas de succès de la phase 3, la demande d’homologation devrait être déposée entre 2010 et 2011.

Antisoma s’envole porté par l’annonce

Le directeur général de leur partenaire Antisoma, Glyn Edwards déclare : «Le cancer du poumon est une indication qui présente un besoin clinique non satisfait substantiel et un potentiel de ventes considérable. L’essai clinique de Novartis est idéalement conçu pour confirmer les résultats positifs observés dans nos deux études de phase 2 sur le cancer du poumon».

Le titre Antisoma prend 10%, à 27,50 livres, vers 17h à la bourse de Londres, porté par cette annonce. Novartis perd cependant 1,49%, à 47,52 francs suisses.

voir aussi ici
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MessageSujet: Re: Le cancer du fumeur.   Le cancer du fumeur. Icon_minitimeSam 12 Avr 2008 - 11:16

03/06/2007


Données positives de l’essai ASA404 sur le cancer de la prostate présentées à l’ASCO


Londres, RU & Chicago, ILLINOIS : Le 3 juin 2007 - Antisoma plc (LSE: ASM, US OTC: ATSMY) annonce la présentation aujourd’hui à l’ASCO de nouvelles données positives issues de l’essai randomisé de Phase II expérimentant l’ajout de ASA404 (auparavant AS1404) à la chimiothérapie de première intention utilisant le docetaxel dans le traitement du cancer de la prostate réfractaire aux hormones.

Les données finales de PSA montrent que l’ASA404 accroît de manière importante le taux de réponse de PSA – la proportion de patients montrant une diminution constante de 50% du marqueur de cancer de la prostate PSA dans le sang. Soixante-dix patients étaient évaluables pour la réponse PSA. Le taux de réponse était de 59% chez les hommes traités à l’ASA404 en combinaison avec le docetaxel par rapport à 37% dans le groupe témoin recevant le docetaxel seul. La proportion de patients montrant une progression en fonction du PSA était de 16% dans le groupe ASA404 et de 37% dans le groupe témoin, ce qui représente une différence plus marquée que celle observée lors des premiers résultats de l’essai.

Les diminutions de PSA étaient plus importantes et se produisaient plus rapidement chez les patients recevant l’ASA404. Les taux de PSA ont chuté d’une moyenne de 79% dans le groupe ASA404 et de 36% dans le groupe témoin. Parmi les patients dont le taux de PSA a chuté, la diminution maximale fut obtenue sur une moyenne de 96 jours dans le groupe ASA404 et 120 jours dans le groupe témoin.

Notre présentation aujourd’hui comprend également certaines observations concernant la sécurité lors de l’essai. Ces observations concordent avec les rapports antérieurs qui montraient que l’ajout de l’ASA404 à la chimiothérapie était en général bien toléré.

Les données sont présentées par le Dr Roberto Pili de l’Université Johns Hopkins et le Professeur Mark Rosenthal du Royal Melbourne Hospital, Victoria, en Australie. Le Professeur Rosenthal a déclaré: « Ces données de PSA suggèrent clairement que l’activité est améliorée lorsque l’ASA404 est ajouté au traitement de première intention au docetaxel chez les patients présentant un cancer de la prostate réfractaire aux hormones. Nous serons bientôt en mesure de voir si l’effet au niveau des PSA se traduit par des bénéfices en matière d’évolution de la maladie et de la survie. »

D’autres données de l’essai sur le cancer de la prostate, y compris les observations de survie à 1 an, seront disponibles à la fin octobre ainsi que les données de deux autres études sur le cancer de l’ovaire et des poumons. Les données finales d’une étude randomisée sur le cancer du poumon ont été rapportées en 2006. Celles-ci ont montré une prolongation de la survie médiane de 5,2 mois lorsque l’ASA404 était ajouté au carboplatin et paclitaxel.

La licence pour l’ASA404 a été récemment accordée à Novartis AG, qui mènera le développement futur du produit, y compris une étude de phase III sur le cancer du poumon prévue pour le début 2008 (recrutement des patients).

Glyn Edwards, le PDG d’Antisoma, déclare: « C’est un moment très excitant pour l’ASA404. Nous avons déjà pu observer des données très impressionnantes concernant la survie des patients avec un cancer du poumon et avons conclu un partenariat solide avec Novartis pour promouvoir le produit. Les données récentes de l’essai sur le cancer de la prostate sont très encourageantes et nous espérons avoir de nouvelles données de survie de cette étude et d’autres dans les mois qui viennent. »

Le cancer de la prostate est l’un des cancers les plus courants dans le monde développé. Très souvent il répond, au début, au traitement hormonal ; toutefois chaque année environ 200.000 hommes aux Etats-Unis, en Europe et au Japon développent la maladie « réfractaire aux hormones ». Le composé taxane : docetaxel est un traitement important pour les cancers de la prostate réfractaires aux hormones. L’ASA404 a montré des effets anticancéreux synergiques en combinaison avec le docetaxel et d’autres taxanes dans les tests précliniques.

Une copie du poster présenté à l’ASCO est disponible sur www.antisoma.com.
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Denis
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MessageSujet: Le cancer du fumeur.   Le cancer du fumeur. Icon_minitimeVen 11 Avr 2008 - 13:56

Novartis démarre une étude phase III avec l'ASA404 pour cancer du poumon

Bâle (AWP) - Antisoma plc et son partenaire de licence Novartis démarrent une étude de phase III, déterminante pour une homologation, avec la molécule ASA404 dans le traitement du cancer du poumon. Le cancer du poumon non à petites cellules est l'indication principale de l'ASA404, indique Novartis vendredi dans un communiqué.

La nouvelle étude se base sur les tests réussis de phase II. Si l'étude de phase III est un succès, la demande d'homologation de l'ASA404 devrait, selon des informations précédentes, être déposée entre 2010 et 2011.


Dernière édition par Denis le Dim 29 Jan 2017 - 16:16, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Le cancer du fumeur.   Le cancer du fumeur. Icon_minitime

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