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| La souffrance (philosophons) | |
| | Auteur | Message |
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Plumedange
Nombre de messages : 701 Date d'inscription : 13/04/2008
| Sujet: Re: La souffrance (philosophons) Lun 30 Juin 2008 - 16:10 | |
| oui , mais je répondrai que le bonheur se cultive aussi C'est pas parce que la souffrance existe qu'on doit l'accepter sans réagir | |
| | | Denis Rang: Administrateur
Nombre de messages : 17118 Date d'inscription : 23/02/2005
| Sujet: Re: La souffrance (philosophons) Dim 29 Juin 2008 - 18:20 | |
| - Citation :
- Mais passer son temps a chercher a ne plus souffrir , on en oublie de se battre pour chercher le bonheur ..non ?
Il y a le philosophe Schopenhauer ( 1788- 1860) qui a écrit un livre qui m'a beaucoup impressionné et qui disait justement que c'est mieux d'essayer d'éviter les grands malheurs que chercher le bonheur. Le bonheur plus on l'invite et moins il vient de toute façon. Rappel de la pensée de schopenhauer que je prends sur un site ou c'est présenté sous forme de conversation : - Citation :
- Gus, pour Schopenhauer, nous vivons dans le pire des mondes, la souffrance est au principe de toute vie, de la vie humaine en particulier et les tentatives d’évasion ou les portes de sortie que l’être humain s’invente pour échapper à sa condition sont vaines et illusoires.
Comment en arrive-t-il à ce pessimisme radical ?
Gus, le pessimisme de Schopenhauer ne se fonde pas sur l’expérience des maux auxquels tu serais porté à penser, les échecs aux examens, les maux de tête, les ruptures d’amitié, la pauvreté; au contraire, il se veut beaucoup plus radical et, en deçà de ces manifestations les plus évidentes, la souffrance se situe au cœur même de l’être et en est le constitutif essentiel. Bof t’offre ici les grandes lignes de sa pensée…
1. la SOUFFRANCE est universelle. Certains des contemporains de Schopenhauer voyaient l’esprit ou l’intelligence au cœur de toutes choses, Schopenhauer voit un autre coté de la médaille et pour lui la racine ou le fond de toute réalité est VOLONTÉ, volonté entendue dans son sens le plus large de « TENDANCE VERS »
A partir de ce principe il est facile de voir que tout être, sinon toute vie, tout être conscient est condamné radicalement au malheur
1) Cette volonté radicale est sans but terminal : elle demeure constamment tendance vers et est ainsi, en principe, sans repos et n’atteint jamais son but terminal qui pourrait la satisfaire, la rassasier une fois pour toute et l’accomplir dans son être profond. Aucun moment à l’horizon où on pourrait dire, enfin j’y suis, je suis arrivé, mais la volonté est une pulsion radicale qui nous porte sans cesse vers autre chose, qui ne peut cesser d’être ce qu’elle est.
2) De plus, cette volonté, cet effort constant vers autre chose, qui nous interdit le repos, la quiétude se bute constamment aux obstacles, aux résistances de l’environnement, aux autres êtres humains. Cette lutte est le combat pour la survie; pour l’homme, c’est aussi la guerre quand cette volonté de puissance s’exerce à l’échelle des nations.
3) Désirer ou vouloir, par définition, c’est l’expérience d’un manque, donc d’une souffrance. Les moments de satisfaction ne sont que transitoires et ne sont que des tremplins vers une autre escalade de besoins qui sont autant de frustrations.
Une conclusion d’impose : LA SOUFFRANCE EST AU CŒUR DE TOUTE vie. | |
| | | Plumedange
Nombre de messages : 701 Date d'inscription : 13/04/2008
| Sujet: Re: La souffrance (philosophons) Jeu 26 Juin 2008 - 10:51 | |
| :!banane!: Optimiste voit ça de façon plus générale philosophiquement Denis en arrive à la souffrance par la mort d'un être cher Arnold ..vive le mathématicien Bien j'ai travailler sur la diminution de la souffrance , pour moi même et pour les autres Physiquement ..c'est de trouver à focaliser son esprit son attention sur autre chose : Télévision, musique La visualisation les chiffres ou les lettres (chez le dentiste genre ) Observer une dizaine d'objets et essayer de se les rappeler.... Moralement..le grand secret c'est de ne pas désirer l'independance aux choses et aux gens pour les choses , arriver à s'en passer Pour les gens , ils ne ne appartiennent pas se poser la question: pourquoi je suis malheureux ? Très souvent c'est : J'ai envie d'être aimer d'aimer , de paix , de vivre a la campagne , de ne pas ou de ceci ou cela Alors je regarde ce que j'ai , plus que ce que j'ai pas et essaye de positiver ! j'ai de la chance d'être dans un pays libre , tempéré , j'ai une famille , j'ai un certain confort matériel , j'ai la possibilité d'être soigner .. Je regarde autour de moi certaine personne et à aucun moment je souhaiterai être à leur place , quelque soit mes problème Je pense au gens qui vive dans l'angoisse d'une enfant disparu (pas savoir...) J'ai beaucoup tirer de l'enseignement du bouddhisme parmi d'autre Mais passer son temps a chercher a ne plus souffrir , on en oublie de se battre pour chercher le bonheur ..non ? | |
| | | Arnold
Nombre de messages : 167 Localisation : Québec, Qc Date d'inscription : 17/10/2006
| | | | Denis Rang: Administrateur
Nombre de messages : 17118 Date d'inscription : 23/02/2005
| Sujet: Re: La souffrance (philosophons) Lun 23 Juin 2008 - 10:19 | |
| Intéressants vos deux textes ! Sur le fond, je dirais comme Léo Ferré (qui lui-même doit s'être inspiré de Schopenhauer) : "le malheur c'est du bonheur qui se repose". ------------------- - Citation :
- rien + bonbon = bonheur
que l'on veut garder si on enlève le bonbon = douleur de manque si à ce moment là on donne un piment on double la douleur douleur du manque + douleur du piment = double douleur
Et si on remplace le bonbon par une personne qu'on aime et le piment par une personne qu'on aime pas
holalalaaaaaa dans quoi elle va nous embarquer là Plumedange ? ..
qui de vous relève le défit d'écrire ce développement et d'en donner la solution ? Il faut donc faire un développement et proposer une solution ? j'essaye : rien + personne aimée = bonheur que l,on veut garder La personne part ou meurt = douleur de manque Si à ce moment là quelqu'un qu'on aime pas arrive, ça fait une situation ou on est très impatient La peine d'avoir perdu une personne aimée + la douleur de la l'avoir remplacé après (imaginons) par quelqu'un que l'on aime pas autant = ? = séparation je suppose car on est pas obligé de rester avec quelqu'un qu'on aime pas. Combien sur 10 pour ma copie ? | |
| | | Optimiste Rang: Administrateur
Nombre de messages : 4838 Date d'inscription : 27/02/2005
| Sujet: Re: La souffrance (philosophons) Dim 22 Juin 2008 - 15:12 | |
| Ouille ouille Plumedange mais c'est trop ardu ce que tu proposes là ?! Perso bien du mal à reflechir le soir .. Pourtant ce que je peux te dire c'est que d'un point de vue psychanalytique , il ne peut exister de desir sans manque ..Nous serions constitués par le manque , la disparition d'un etat " comblé" qui disparait et qu'on ne cesse de rechercher ensuite ( et là nous ne faisons pas reference aux objets , choses materielles , mais bien etre psychique et mental ) Il ne peut y avoir de ressentit de plaisir sans ressenti de deplaisir .. Il ne peut y avoir de pulsion de vie , sans pulsion de mort ..... ......... Oh bobo la tete Opti !!!! | |
| | | Plumedange
Nombre de messages : 701 Date d'inscription : 13/04/2008
| Sujet: La souffrance (philosophons) Dim 22 Juin 2008 - 6:43 | |
| Partons du principe qu'il n'y à rien ni souffrance(plus morale)ou douleur(plus physique) ni bonheur le rien qui signifie dans ce cas plénitude rien puis ..une souffrance (douleur physique ou morale) cette dernière aura une certaine intensité soulagement quand ça s'arrête Revenons au rien du départ rien puis...du bonheur (physique ou moral) là l'humain à le désir de le garder souffrance de manque quand ça s'arrête Le bonheur en illimité n'existe pas Doit on dire qu'il vaut mieux ne pas le connaître pour ne pas en souffrir ?non, je ne le pense pas , car ne pas connaître le bonheur ni le malheur c'est ne pas vivre Actuellement la souffrance physique ce combat relativement bien par les antalgiques c'est le manque d'antalgique qui va provoquer une double douleur physique certes, mais mental aussi car on a apprit ce bien être mental qu'est l'absence de la douleur je donne un exemple en partant du rien rien + piment = douleur si on retire le piment = rien mais qu'on apprécie, ce qui ne veut pas dire bonheur pour autant rien + bonbon = bonheur que l'on veut garder si on enlève le bonbon = douleur de manque si à ce moment là on donne un piment on double la douleur douleur du manque + douleur du piment = double douleur Et si on remplace le bonbon par une personne qu'on aime et le piment par une personne qu'on aime pas holalalaaaaaa dans quoi elle va nous embarquer là Plumedange ? .. qui de vous relève le défit d'écrire ce développement et d'en donner la solution ? :(fleur): | |
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