témoignage de Robert, mon mari
Il y a 18 ans, Robert découvre à l'occasion d'une consultation chez son urologue qu'il est atteint du cancer de la prostate. Le médecin l'envoie chez un copain chirurgien qui déclare qu'il faut opérer d'urgence. Nous répondons évasivement, avec l'intention de demander plusieurs autres avis. Parmi ces avis, nous retenons l'avis du Professeur Rampal, titulaire de la chaire d'urologie au CHU de Marseille. Il est d'accord avec nous, qui proposons une autre solution que l'opération : le traitement par hormono-
thérapie. De 1988 à 1999, Robert reçoit une piqûre mensuelle d'Enantone
avec contrôle des PSA et consultation mensuelle chez le Professeur Rampal. Quand celui-ci décède, c'est son successeur, le Professeur Coulanges qui le suit. L'état de Robert s'améliore de mois en mois, les PSA baissent significativement, les piqûres deviennent trimestrielles, puis semestrielles, puis annuelles. Les consultations s'espacent également au même rythme. L'arrêt de l'Enantone fin 1999 avec PSA néant signe la rémission puisqu'en matière de cancer il faut toujours rester vigilant. Actuellement, à part des besoins fréquents d'uriner qui sont remédiés par du Vésicaere, tout est normal. Le contrôle chez le Professeur n'est même plus nécessaire, c'est un urologue ami du Professeur Coulanges qui suit Robert, à raison d'une consultation par an, contrôle des PSA en même temps.
Nous avons envoyé un ami qui a été opéré et loupé par un chirurgien (puisqu'il était devenu incontinent) chez le Professeur Coulanges, qui a réparé les dégâts.
La morale de l'histoire de Robert est de ne pas accepter l'opération avant
de consulter plusieurs avis, et d'essayer d'abord l'hormonothérapie.
Je vous encourage tous, car des progrès immenses ont été faits depuis
1999. Personnellement, nous donnons des sommes importantes pour la recherche puisque le gouvernement n'en a pas fait une priorité.
A bientôt. Denise, une amie