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 Le gain de poids et le cancer du sein.

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Denis
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Denis


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MessageSujet: Re: Le gain de poids et le cancer du sein.   Le gain de poids et le cancer du sein. Icon_minitimeMer 2 Juin 2010 - 17:29

La taille de la tumeur cancéreuse de la prostate est directement proportionnelle au poids du malade et plus le cancer est gros, plus il est agressif, selon une étude conduite pendant six ans dans un hôpital américain.


«Lorsque l'indice de masse corporelle (IMC) augmente, le volume de la tumeur s'accroît proportionnellement», explique le Dr Nilesh Patil, un urologue de l'Hôpital Henry Ford à Detroit (Michigan, nord), principal auteur de cette recherche, objet d'une présentation mercredi à la conférence annuelle de l'American Urology Association réunie à San Francisco.

«À partir de nos résultats, nous pensons que le fait d'avoir une tumeur plus volumineuse pourrait aussi contribuer à une agressivité accrue du cancer chez les hommes ayant un IMC plus élevé», ajoute-t-il.
L'IMC est le poids divisé par la taille au carré.


Ces médecins ont établi cette relation après avoir analysé les tumeurs cancéreuses de la prostate de 3327 patients qui avaient été retirées chirurgicalement selon une technique robotisées.
Les sujets de cette recherche ont été divisés en six catégories selon leur IMC, à savoir 24,9 ou moins (normal ou trop maigre), 25 à 29,9 (surpoids), 30 à 34,9 (obèse) et 40 ou davantage (extrêmement obèse).

L'âge médian était de 60 ans dans toutes ces catégories.

Les auteurs de la recherche ont pesé chacune des tumeurs après leur ablation dont ils ont comparé le poids avec des données portant sur des populations étendues.

Dans chacune des catégories d'IMC sans exception, ils ont constaté que le poids du patient était en corrélation directe avec la taille de sa tumeur.
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Denis
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MessageSujet: Re: Le gain de poids et le cancer du sein.   Le gain de poids et le cancer du sein. Icon_minitimeDim 31 Déc 2006 - 12:35

Paris, 28 décembre.
Une prise de poids élevée entre la première grossesse et la ménopause augmenterait le risque de cancer du sein selon les résultats d'une étude publié dans le Journal international du Cancer
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Messagère54

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MessageSujet: Re: Le gain de poids et le cancer du sein.   Le gain de poids et le cancer du sein. Icon_minitimeMer 25 Oct 2006 - 17:36

Moi je dis que pas nécessairement, j'ai vu autant de gens trop maigre avoir un cancer aussi.
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Denis
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Denis


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MessageSujet: Re: Le gain de poids et le cancer du sein.   Le gain de poids et le cancer du sein. Icon_minitimeMer 25 Oct 2006 - 10:15

WASHINGTON (AP) -- Trop de tissu adipeux pourrait contribuer à affaiblir la capacité que possède l'organisme de tuer les cellules cancéreuses, selon une étude américaine qui souligne que faire maigrir les souris par de l'exercice ou de la chirurgie semble les aider à combattre les tumeurs cutanées.

L'étude est publiée dans le dernier numéro des Annales de l'Académie nationale des Sciences.

Les scientifiques savent depuis longtemps que le risque de cancer est plus important chez les personnes en surpoids. Restait à déterminer pourquoi et comment le fait de maigrir pouvait diminuer ce risque ou agir favorablement après la formation d'une tumeur.

Les scientifiques de l'Université Rutgers ont étudié cette question de plus près, en utilisant des souris transgéniques programmées pour développer des tumeurs cutanées. Ils soulignent que les cellules adipeuses pourraient sécréter des substances qui court-circuitent une des principales défenses anti-tumeur de l'organisme.

Quand l'ADN des cellules est lésé, comme dans le coup de soleil, les cellules s'autodétruisent. C'est l'apoptose qui aide au nettoyage des mauvaises cellules avant qu'elles ne se transforment en tumeurs.
L'équipe de Rutgers a permis aux souris de courir à l'intérieur de roues placées dans les cages. Les souris qui ont eu l'air d'apprécier leur jouet ont couru l'équivalent de 3 à 5km par jour, a estimé le Pr Allan Conney, directeur de la recherche sur le cancer à l'école de pharmacie de Rutger.
Après deux semaines, les souris n'avait pas perdu de poids mais leur masse adipeuse avait diminué au profit de leur masse musculaire. Et surtout, les souris qui avaient fait de l'exercice avaient un niveau d'apoptose supérieur, tant pour les cellules abîmées par le soleil que pour les cellules tumorales, a souligné Allan Conney.

Les chercheurs ont renouvelé l'expérience, cette fois en retirant de la graisse chirurgicalement et non plus grâce à de l'exercice. Selon eux, le fait de se débarrasser de graisse a pour effet de stimuler la mort des cellules tumorales. Un constat qui suggère que quelque chose appartenant à cette graisse diminue le niveau normal d'apoptose. Allan Conney tente de déterminer de quoi il s'agit.

Mais ce que les chercheurs observent chez des souris n'est pas obligatoirement observable chez l'homme. La route est encore longue avant d'établir la preuve que, pour l'humain, diminuer la masse graisseuse permet de diminuer le risque de cancer, a souligné le Dr Len Lichtenfeld, chef de service-adjoint de la Société américaine de cancérologie. Selon lui, cette étude permet néanmoins de fournir une éxplication rationnelle au fait que la perte de poids peut être une arme.

Chez l'homme, le sujet fait l'objet d'un débat. Certaines études établissent un lien entre un régime pauvre en graisse et la diminution du risque de récidive de cancer du sein, par exemple, alors que d'autres études ne retrouvent aucun bénéfice, sans doute parce que perdre du poids et s'y tenir n'est pas facile, a estimé le Dr Lichtendfeld.

Dans tous les cas, perdre du poids est un outil pour lutter contre d'autres maladies, notamment le diabète et les maladies cardio-vasculaires. AP



J'aime chercher des articles, à chaque jour c'est comme si je m'achetais un billet de loto...peut-être est-ce aujourd'hui que je vais trouver un article qui dit que le cancer de la prostate vient d'être vaincu par tel ou tel nouveau médicament...

Ça ne coûte rien de rêver et comme ce que les chercheurs trouvent pour un cancer peut généralement aider pour tous les cancers, je cherche "at large". Comme ici, la question de poids et de régime, je me suis toujours demandé si l'obésité était relié au cancer...
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nathou
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nathou


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MessageSujet: Re: Le gain de poids et le cancer du sein.   Le gain de poids et le cancer du sein. Icon_minitimeDim 22 Oct 2006 - 18:24

Merci pour ces articles Denis, je suis justement porteuse du gène BRCA2 alors j'emmagasine toutes les informations possibles.

Nathou
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Denis
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MessageSujet: Re: Le gain de poids et le cancer du sein.   Le gain de poids et le cancer du sein. Icon_minitimeDim 22 Oct 2006 - 15:34

L'obésité chez les femmes après la ménopause augmente le risque de développer un cancer du sein et si l'on continue à prendre du poids après 50 ans on accroît encore le risque d'en mourir, selon des études présentées ce week-end lors d'une conférence de chercheurs sur l'obésité à Boston.

«Un nombre impressionnant d'études montrent le lien entre un fort indice de masse corporelle et le cancer du sein», a rappelé Cheryl Rock, de l'Université de Californie à San Diego, lors de la conférence annuelle organisée par la North American Society for the Study of Obesity` (NAASO).

«Et surtout ce qu'il faut dire aux femmes, c'est que si l'on continue de prendre du poids après 50 ans, le risque de mourir de ce cancer est encore plus grand», ajoute Marilie Gammon, de l'Université de Caroline du Nord.









L'obésité se mesure par un indice de masse corporelle (IMC ou BMI) supérieur à 30. L'IMC se calcule en divisant le poids par la taille au carré. Au-dessus de 25, on a une surcharge pondérale. La norme se situe entre 18,5 et 24,9.

Les études montrent que les femmes qui ont gagné 20 kilos ou davantage après 18 ans ont deux fois plus de chances de développer un cancer du sein que celles dont le poids est resté stable.

On a cru longtemps qu'un surcroît de poids protégeait du cancer du sein mais des études récentes ont montré que ces cancers sont plus mortels. Une femme obèse survie moins bien à un cancer du sein.

La situation s'aggrave après la ménopause, époque où la femme obèse «a 75% de risques supplémentaires de contracter un cancer du sein», a résumé Marilie Gammon. Et continuer à grossir est dangereux. «Beaucoup de femmes se disent: peu importe si je prends encore des kilos, je suis déjà grosse. Mais en fait, ce n'est pas bon. Vous risquez d'en mourir si vous êtes diagnostiquée avec un cancer du sein», insiste Mme Gammon, qui cite notamment une étude de Page Abrahamson, de l'Univertité de Caroline du Nord, parue en octobre.

En revanche, de récents travaux montrent aussi que les femmes qui ont une activité physique, même modeste, au moment de l'apparition du cancer, ont plus de chances d'y survivre.

«Le message à faire passer est de maintenir une activité physique», ajoute Mme Gammon qui estime que «le cancer du sein est un bon élément de motivation» pour encourager les femmes à changer leur hygiène de vie. «Les femmes en on peur et en comprennent mieux les risques que si on leur parle de cancer du colon ou du rein» dont la fréquence est aussi associée à l'obésité.
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Denis
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MessageSujet: Le gain de poids et le cancer du sein.   Le gain de poids et le cancer du sein. Icon_minitimeVen 20 Oct 2006 - 11:01

Kilos en trop: plus de risques de cancer du sein



19 octobre 2006 - Les femmes prédisposées au cancer du sein devraient éviter tout gain de poids après la ménopause, selon une étude canadienne publiée dans le Breast Cancer Research and Treatment1.




Des gènes en cause
On estime que de 5 % à 10 % des cancers du sein sont causés par une anomalie de l'un ou l'autre de deux gènes, appelés BRCA1 et BRCA2. En fait, chez les femmes possédant l'un de ces gènes défectueux, il y a de 56 % à 87 % de risque de souffrir d'un cancer du sein.
Une équipe du Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM) a effectué une étude auprès de 137 Québécoises francophones - toutes ayant une prédisposition génétique au cancer du sein - en collaboration avec le Centre de recherche sur la santé des femmes du Women's College Hospital, à Toronto.
Selon les résultats obtenus, les femmes qui, après l'âge de 18 ans enregistrent un gain de poids supérieur à 16 kg, avaient 4,6 fois plus de risque de développer le cancer du sein que les femmes qui prenaient moins de 5,5 kg. Du moins, pour les femmes porteuses d'une anomalie de l'un ou l'autre de deux gènes, appelés BRCA1 et BRCA2.
Trois fois plus élevé après 43 ans
L'âge où est acquis le maximum de kilos au cours de la vie a un impact sur le risque de souffrir d'un cancer du sein. Ainsi, si le poids le plus grand est atteint après 43 ans, le risque est trois fois plus élevé que s'il est enregistré avant 34 ans.
Le facteur de l'âge serait d'ailleurs l'une des données les plus consistantes de cette étude, selon les chercheurs. Ce qui les conduit à souligner l'importance d'éviter le gain de poids après la ménopause chez les femmes à risque.
L'effet des calories, à partir de la ménopause, pourrait être attribuable à une interaction entre les gras et les oestrogènes. Entre autres, les tissus adipeux pourraient avoir un effet accru sur la production et la circulation des oestrogènes à cette étape de la vie.
En tenant compte de toutes les principales sources d'énergie (lipides, glucides, protéines, sucres et alcool), les chercheurs ont pu établir que l'absorption de plus de 2 339 kilocalories (kcal) par jour accroît de près de trois fois le risque de cancer du sein comparativement à une absorption se situant entre 1 724 kcal et 2 339 kcal.
Un résultat étonnant, selon l'équipe de recherche : la dépense énergétique entraînée par l'activité physique n'atténue en rien le risque de cancer chez les femmes à risque. La seule mesure préventive pour ces femmes est de limiter l'apport en calories, d'après les conclusions de l'étude.


Dernière édition par Denis le Mer 2 Juin 2010 - 17:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le gain de poids et le cancer du sein.   Le gain de poids et le cancer du sein. Icon_minitime

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