Doucement la vie s’en va, sur la pointe des pieds
Que l’on soit entouré, ou perdu déjà dans la solitude
Mais est ce la même chose, quand on se sent ignoré
Quand la vie hélas ne peut être juste, qu’une finitude.
Ou se posent les yeux de celui qui part, dans l’au-delà
Comment vit- il ses derniers instants en ce monde sombre
Les larmes coulent elles, à la fin du chemin de croix
Où les autres alors, ne sont plus que de simples ombres.
Ce cœur qui pulse encore, accroché parfois à des appareils
S autorise t-il de quitter ceux qu’il à aimé toute sa vie?
A la frontière du réel ou de l’irréel, est- ce une merveille
Est-ce là la fin du sursis ou le début d’une nouvelle vie?
Le silence qui plane, se rempli d’adieux qui font si mal
L’un se dirige vers ce tunnel décrit, comme lumineux
Et s’il y a un autre en face de lui, lequel est le plus pâle
Pour qui alors, le ciel apaisé sera, de plus en plus bleu.
Puis vient la Faucheuse, douce en habit de dimanche
Sa chaleur réchauffant l’âme qui sera à nouveau libre
Pas un regard vers le corps raidi comme une planche
L’amour du disparu sera, le chemin qu’il faudra suivre.
feedelanuit @#@ @#@
04/04/2005
Michèle R. De Guise